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Conflits.

Negan répond d'abord timidement à mon baiser, avant de l'intensifier et de passer une main derrière ma nuque, tandis que l'autre se balade sur mes hanches.. Ce baiser devient de plus en plus passionné, lorsque soudain, il s'éloigne brutalement de moi, me poussant avec rage, avant de sortir précipitamment du lit.

– On ne peut pas faire ça, dit-il, me fixant avec un air de désolation. Je ne peux pas faire ça.

– Je suis désolée, le souffle encore coupé par ce baiser, le fixant droit dans les yeux. Je ne sais pas ce qui m'a pris. Je... ne trouvant plus mes mots, me sentant subitement super mal à l'aise.

– Repose-toi. On reparlera de Rick et de ses plans plus tard, me lançant un dernier regard avant qu'il ne quitte la pièce.

Je me retrouve de nouveau seule, face à mes pensées, me remémorant ce qu'il vient de se passer. Instinctivement, je passe mes doigts sur mes lèvres, repensant à celles de Negan sur les miennes. Ses lèvres si voluptés. Si fortes et si douces à la fois. Je ne peux plus le nier. Cet homme m'attire plus que je ne le voudrais, et bien que cela me paraissait inenvisageable à mon arrivée ici, aujourd'hui, je me surprends à vouloir plus qu'un simple baiser de sa part. Je le désire. Ça y est. Je suis totalement foutue.

Soudainement, le bruit d'une porte qui s'ouvre se fait entendre, ce qui me sort de mes pensées. Il s'agit de Cassy.

– Salut Mila.

– Cassy, baissant mon regard, étant donné que je l'ai très mal accueilli la première fois qu'elle s'était occupée de moi.

– Carson m'a demandé de venir prendre tes constantes. Est-ce que tu m'y autorises ou est ce que je vais encore devoir subir ton venin ?

– Non, c'est bon. Je suis désolée pour la dernière fois. Je tiens à m'excuser pour mon comportement. J'ai été une vraie peau de vache et je te présente mes excuses.

– En effet. Tu as été une vraie garce, mais t'as du bol, me sourit-elle. Je suis plutôt cool comme nana. Je te pardonne. Allez, donne moi ton bras ma jolie.

Je tends donc mon bras dans sa direction, un léger sourire sur les lèvres. Elle prend mon pouls, vérifie la réaction de mes pupilles avant de prendre ma température.

– Tout est normal. Rien à signaler. Tu sembles bien guérir Mila. Ce qui relève plutôt du miracle étant donné ce Carson a dû faire.

– Tu es au courant de ça ?

– J'ai juste entendu dire qu'il a dû t'opérer d'urgence sans anesthésie, ni médoc.

– Je vois, soupirant de soulagement. Quand est-ce que je pourrais sortir d'ici ?

– Pour ma part, tu peux partir maintenant. Il n'y a rien qui présage que tu risques de rechuter, donc laisse moi parler à Carson et il te donnera son aval d'accord, répond-elle tout en posant une main amicale sur mon épaule.

– Merci, c'est gentil. Tu sais, tu n'as pas obligée de faire ça. Surtout pour moi.

– Crois le ou non Mila. Mais malgré que tu m'aies malmené lors de notre première rencontre, j'ai toujours su que... marquant une pause, me souriant avant de poursuivre. Je vais chercher le toubib, me souriant de nouveau avant de partir.

Qu'a-t-elle voulu me dire pour s'arrêter en si bon chemin ? Pourquoi tous les gens de cette communauté ont-ils un souci avec moi ? Qu'est-ce que j'ai bien pu leur faire franchement ?

Tellement de questions qui trottent dans ma tête, mais aucune réponses pour venir les refreiner. C'était frustrant.

Dix minutes plus tard, Carson fait son entrée dans l'appartement.

– Bonjour Mila.

– Doc, le fixé-je droit dans les yeux, un ton amer dans la voix.

– Je viens de voir Cassy. Elle m'a dit que tout allait bien. Je suis ravi de l'apprendre. Tu es libre de partir.

– Très bien, me levant aussitôt du lit, m'arrêtant ensuite face au médecin. Ne croyez-pas que j'en ai terminé avec vous, le fixant droit dans les yeux, avant de le bousculer et de quitter la pièce.

J'erre dans les couloirs, sans trop savoir où aller, ni même quoi faire. Je n'ai pas vraiment d'endroit qui m'appartienne. Je n'ai aucune tâche à accomplir au sein de la communauté.. Je ne suis même pas certaine d'avoir des alliés. Et je ne fais clairement pas partie des sauveurs. Je suis juste une étrangère.

Je décide d'aller prendre l'air afin de m'aérer la tête. Je pars en direction des ouvriers lorsque je vois plusieurs gamins s'amuser comme ils le peuvent, avec les moyens du bord. Je souris face à cette scène si douce et si innocente. Soudain, un gamin s'approche de moi.

– Bonjour.

–  Salut mon grand.

– Tu veux bien jouer avec nous.

– Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée, réponds-je en me mettant à sa hauteur. Je ne suis pas douée pour ça tu sais, lui souris-je.

– Alors viens nous regarder, dit-il, me prenant la main et me tirant avec lui jusqu'aux autres gosses.

Ils jouent au ballon tandis que je les regarde faire. Ça doit bien faire un bon quart d'heure que je les observe, quand ce même petit bonhomme s'approche de nouveau de moi.

– Pourquoi tu ne fais rien ?

– Quoi, soufflé-je, surprise pas la question, prise au dépourvu. Qu'est-ce que tu veux dire ?

– Tout le monde ici travaille. Et toi, tu ne fais rien.

– Je sais bonhomme, me mettant de nouveau à sa hauteur, prenant ses mains dans les miennes. Tu aimerais que je fasse quelque chose ?

– Oui, lance-t-il, faisant semblant réfléchir un moment avant de reprendre. Suis-moi.

Je le suis donc sans dire un mot, ignorant totalement les regards indiscrets.

– Où est-ce que tu m'emmènes ?

– C'est ma maman. Je crois qu'elle va pas bien.

– Comment ça ?

– Regarde, tirant un tissu en toile, laissant apparaître une femme mourante sur un lit.

– Qu'est-ce qui s'est passé ? demandé-je au garçon, me rapprochant de cette femme malade.

– Je ne sais pas. Mais j'ai vu des choses, me murmure-t-il à l'oreille cachant sa bouche avec sa main. Je sais que tu peux l'aider.

– Quoi, le fixé-je droit dans les yeux, soucieuse.

– Regarde ça, soulevant le robe de sa mère, laissant apparaître une morsure sur son mollet.

– Je ne peux rien faire contre ça petit gars. Je ne suis pas médecin et il n'y a aucun remède contre les morsures. Je suis désolée, affirmé-je, commençant à partir.

– Attend, me rattrapant par la main. S'il te plaît. Aide ma maman, me supplie-t-il du regard.

– Je ne peux rien faire, répété-je tout en soupirant, avant de reporter mes yeux sur sa mère. Où est ton papa ?

– Il est mort. Negan il...

– Non. C'est pas vrai, venant à peine de reconnaître le garçonnet.

Il s'agit du fils de l'homme que Negan a tué sous mes yeux parce que j'avais eu le malheur de lui désobéir. Ses cheveux sont un peu plus longs aujourd'hui. Il a perdu du poids, mais c'est bien lui.

– S'il te plaît. Ne la laisse pas mourir, insiste-t-il, toujours sa main accrochée à la mienne.

– Qui est au courant que ta maman est malade ? Réfléchis, c'est important.

– Il y a moi et maintenant toi.

– Je vois. Je veux bien essayer d'aider ta maman, mais tu vas devoir faire quelque chose pour moi. Tu es d'accord ?

– Oui.

– Je vais te demander de me trouver un objet assez tranchant mais propre, ainsi qu'une aiguille ou quelque chose qui s'en rapproche et un gros élastique. Tu penses pouvoir y arriver.

– Oui, je crois.

– Tu ne dois pas croire bonhomme. Tu dois être sûr.

– D'accord. C'est bon.

– Alors va chercher tout ça et sois le plus discret possible. Personne ne doit savoir que je vais aider ta maman. Pas même Negan. Ce sera notre petit secret. Croix de bois, croix de fer, si tu mens, tu iras en enfer, lui tendant mon petit doigt.

– Croix de bois, crois de fer, si je mens, j'irais en enfer,  répète-t-il, scellant ainsi notre accord en prenant mon doigt dans le sien.

– Allez file maintenant, je ne bouge pas d'ici.

Je regarde le garçon s'éloigner et s'activer à sa tâche, faisant en sorte de n'être vu de personne. Je dois à tout prix éviter les problèmes.

Je me rapproche ensuite de la femme et lui demande pardon pour son mari. Elle me sourit faiblement et se contente juste de hocher la tête, tout en prenant ma main dans la sienne.

Quelques instants plus tard, son fils arrive avec tout ce que je lui ai demandé. Il est très débrouillard pour son jeune âge. Il m'a amené pile poil ce qu'il me faut pour pouvoir réaliser une transfusion sanguine de fortune. Il me donne le tout, tandis que je le remercie silencieusement.

– Je vais te demander de retourner jouer dehors d'accord et de surveiller l'entrée pour moi. Personne ne doit savoir que je suis ici et personne ne doit rentrer tant que je ne serais pas sortie. Tu comprends ce que je dis. C'est très important.

– Oui madame, me souriant.

–  Bine. Alors file. Va jouer.

Une fois que je suis certaine que le petit soit dehors, je commence à faire ce qu'il faut pour pouvoir soigner sa mère.

– Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer, mais avant vous devez me promettre une chose.

– Laquelle ? prononce-t-elle difficilement, la voix affaiblie et le souffle court.

– Vous devez me promettre que tout ça restera entre nous. Personne ne doit savoir ce que je m'apprête à faire. Vous comprenez ce que je dis. Hey. Madame, lui prenant la main. Écoutez, clignez des yeux une fois pour oui et deux fois pour non. Vous avez compris ce que je viens de vous dire.

Elle cligne une fois des yeux.

– Je peux vous faire confiance. Il en va de nos vies à toutes les deux.

Elle recligne une fois des yeux.

– Okay, parfait.

Je fabrique donc ma seringue, je prends ensuite la lame tranchante après m'être assurée qu'elle soit bien propre, même si par mesure de précaution, je l'ai rincé avec le bol d'eau que j'ai trouvé près du lit de la mère du petit. Je me fais une petite incision et me prélève du sang que j'injecte aussitôt à cette femme, après l'avoir ouverte à son tour. Je cherche ensuite de quoi désinfecter sa blessure. Je fouille dans les placards et y trouve une vieille bouteille de rhum.

– Ça fera l'affaire. Je suis désolée, mais ça va piquer, versant l'alcool sur la plaie.

Celle-ci serre les dents, laissant échapper une larme le long de sa joue.

J'arrache ensuite un bout de ma chemise et lui fais un pansement avec, histoire que le sang ne coule plus.

– Voilà, j'ai terminé, dis-je, faisant le dernier nœud sur ma chemise, avant de rebaisser sa robe. Vous devriez vous sentir mieux d'ici quelques heures, lui souriant, posant ma main sur son front afin de vérifier sa température.

Je me relève lorsqu'elle me retient fermement par la main.

 Merci, murmure-t-elle, visiblement rassurée.

– Je vous en prie, lui souriant de nouveau, ramassant mon matériel de fortune, me débarrassant de ma chemise, avant de quitter cet endroit.

Je rejoins ensuite le petit.

– Hey, lui tapotant l'épaule avant de me mettre à sa hauteur. Viens par là, lui faisant signe de me suivre. Je pense que tout ira bien pour ta maman. Elle a besoin de repos et il faudrait que quelqu'un veille sur elle. Tu peux faire ça pour moi ?

– Oui, bien sûr.

– Bien, lui souris-je, avant de tendre mon poing devant lui pour qu'il check avec moi.

Ce qu'il fait naturellement avant de se jeter à mon cou, pour me faire un câlin. Sa réaction me surprend et je me sens vraiment mal à l'aise par ce comportement, mais bizarrement, je finis par me détendre et lui rendre son câlin. Je le serre fort dans mes bras, lui caressant la tête, comme si c'est quelque chose de naturel chez moi. Comme si c'est quelque chose que j'ai déjà fait dans une vie antérieure, jusqu'à ce que je me souvienne de ce que Siddiq m'a dit. Vous avez déjà été enceinte.

Après un instant, je relâche le petit, lui souris avant de caresser sa joue et de me relever pour partir. Il me rattrape alors par la main, me remercie à nouveau, avant de courir rejoindre sa mère. Je lui souris avant de partir et vagabonder entre les murs du sanctuaire, ne sachant que faire d'autre.

Je suis perdue dans mes pensées, repensant à la bonne action que je viens de faire, lorsque je percute quelqu'un.

– Blondie.

– Negan, relevant la tête, alors que je recule immédiatement d'un pas.

– Très mignon cette scène avec le gosse. J'adore, lance-t-il, un sourire narquois sur les lèvres.

– Parce que tu m'espionnes maintenant.

– Oui. Surtout quand tu décides de jouer les sauveuses alors que j'essaie de protéger ton joli petit cul en m'évertuant à garder ton secret, approchant son visage près du mien. Secret justement, me fixant furieusement. C'est tout l'intérêt du mot. Tu saisis, me faisant un clin d'œil.

– Fous-moi la paix, le poussant avant de m'éloigner de lui.

– Pas si vite ma jolie, me rattrapant par le poignet.

– Lâche-moi, retirant brusquement mon bras de son emprise.

– Calme-toi blondie, somme-t-il tout en s'approchant dangereusement de moi. J'ai pas l'impression que tu te rendes vraiment compte de ce que tu es en train de faire.

– Au contraire. J'en ai parfaitement conscience. Pour la première fois depuis que je vis dans ce nouveau monde pourri, je me suis enfin sentie utile, approchant furieusement mon visage près du sien. Donc ne viens pas me dire de ce que j'ai conscience ou non, pointant mon index sur son torse à plusieurs reprises. Tu es vraiment mal placé pour ça, tournant les talons afin de le fuir de nouveau.

Mais bien sûr, il me rattrape et me devance pour me barrer le chemin.

– Où tu fuis comme ça ? Tu n'as nulle part où aller blondie, me rit-il au nez.

– Alors donne moi un chez moi. Donnez moi un travail. Fait quelque chose pour que je ne devienne pas folle ici. Sinon, je repartirais et je ne reviendrais jamais, lui tournant le dos, partant de nouveau.

– Pour aller voir Rick Grimes.

En entendant ça et l'intonation de sa voix, je m'arrête net et rebrousse chemin avant de lui faire front.

– Tu n'as pas le droit de me balancer ça et de t'en prendre à lui. Je suis allée là-bas uniquement dans le but d'obtenir des réponses. Des réponses que tu aurais pu me donner si tu n'avais pas été si borné ! haussant le ton. Ne joue pas cette carte avec moi Negan. Je te l'interdis.

– Parce que tu m'interdis des choses maintenant. Première nouvelle, me fixant amèrement, un sourire amusé.

– Pourquoi je perds mon temps ici ? soupirant d'exaspération. Il faut croire que certaines choses ne changeront jamais. Tout comme certaines personnes.

– Je n'ai pas à changer ! haussant à son tour le ton. Ni pour toi. Ni pour personne. Je suis comme je suis et il faudra faire avec. Maintenant, si tu n'es pas satisfaite de la vie que tu as ici, libre à toi de partir, mais Mila, m'attrapant méchamment le poignet. Si tu fais ça. Si tu décides de franchir ce portail, tu ne seras plus la bienvenue ici, affirme-t-il, tout en me fixant droit dans les yeux.

– L'ai-je déjà été ? Ne serait-ce qu'une seule fois, levant mon index en disant ça, me dégageant ensuite de son emprise, afin de m'éloigner de lui.

– J'ai vu ce que tu as fait Mila Reed, m'interrompt-il avant de poursuivre. Pour cette femme. Je sais ce que tu as fait.

En entendant cela, je m'arrête soudainement, attendant que Negan dise autre chose, mais il n'en fait rien. Je lui jette un dernier regard, lui faisant clairement comprendre que peu importe ce qu'il a vu, ce n'est pas son problème. Puis, dans une déception immense, je pars sans jamais me retourner... 


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