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Cohabitation difficile.

Cela fait maintenant quelques semaines que nous sommes revenus chez nous avec Zac. L'ambiance est un peu tendue entre nous depuis qu'il m'a parlé de Lucille, et chaque fois que je fais un pas vers lui, il recule de deux. Ne me laissant aucune chance de comprendre pourquoi il agit de la sorte avec moi alors qu'il était si heureux de me retrouver.

Je n'arrive pas à comprendre son changement soudain et ça me fait mal. Atrocement mal de savoir qu'il peut me détester de l'avoir abandonné. En tout cas, c'est ce qu'il pense et il s'y accroche fermement. Je ne comprends pas pourquoi il m'en veut autant pour quelque chose que je ne peux même pas contrôler. Jamais je n'aurais abandonné mon enfant si je m'étais rappelé son existence.

Durant ces semaines passées ensemble, nous avons réussi à pêcher suffisamment de poissons que nous avons vidés et écaillés avant de les mettre dans le congélateur. Quant au reste des denrées, nous avons pillés les maisons voisines ainsi que le centre commercial à quelques kilomètres de chez nous. Nous avons pris la voiture pour nous y rendre afin de charger le plus possible de bouffe dedans et d'autres trucs utiles en tout genre comme des piles, des lampes torches et tout ce qui peut nous servir d'arme silencieuse.

Nos sorties en ravitaillement n'ont pas été de tout repos. Loin de là. Les rôdeurs s'accumulent en masse dans les grandes villes et près des bois, et bien sûr, nous n'y avons pas échapper. Tôt ou tard, on savait que l'on les croiserait, et ce fut le cas. Nous avons été attaqué à plusieurs reprises, et bien que j'ai dit à Zac de rester en retrait pour sa propre sécurité, il n'en a rien fait rien. Au contraire. Il s'était chargé lui-même de tuer quelques charognes avec un couteau qu'il s'était bien gardé de planquer avant de quitter la maison pour nos sorties.

Je suis furieuse contre lui de ne pas m'avoir écouté et surtout en colère parce qu'il se met inutilement en danger, sachant que je gère parfaitement la situation. Je suis totalement remise de mes blessures et pour la première fois depuis que ce monde est parti en vrille, je ne souffre pas. Ni physiquement, ni psychologiquement. C'est une grande première pour moi.

Nous rentrons d'une énième expédition avec plusieurs vivres, pour la plupart, des denrées sèches. Nous sommes partis à pied afin d'économiser le peu de carburant qu'il nous reste, chacun avec un sac à dos et de l'eau. Zac marche devant moi, sans se soucier du danger apparemment.

– Zac. Ralentis tu veux. Zac ! Hey ! lui criant dessus après l'avoir rattrapé par l'épaule, comme il ne m'écoute pas. On peut savoir ce qui te prend soudainement ? 

– Rien. J'ai rien, répond-il en évitant mon regard.

– Alors, contente toi de longer les trottoirs.

– C'est bon. Je sais ce que je fais, se détachant violemment de mon emprise, tout en me répondant sèchement.

– Pourquoi t'es comme ça avec moi ? Qu'est-ce que je t'ai fait ? demandé-je en plongeant mon regard dans le sien.

Mais celui-ci se contente de me fixer sans répondre à ma question. Quand ensuite, il reprend la parole.

– On peut rentrer maintenant avant que des rôdeurs nous tombent dessus, me fusillant du regard.

– Oui. Faisons ça, soupirant lourdement, la poitrine écrasée par un sentiment de tristesse.

Je décide de ne pas insister puisque cette conversation ne sert visiblement à rien. Zac est là, avec moi, mais ce n'est plus lui. Ce n'est pas mon petit garçon. Il est si froid. Si borné. Je ne le reconnais pas. Et si Gavin et Lucille avaient essayé de le corrompre lui aussi ? Et s'ils lui avaient fait subir un lavage de cerveau comme à moi ?

Non, ça ne peut pas être ça. J'ai très bien vu sa réaction lorsqu'il m'a retrouvé. J'ai senti tout l'amour qu'il ressentait pour moi quand il m'a serré dans ses bras. Il ne peut pas simuler. C'est impossible.

Zac m'a dit qu'il n'était plus un enfant, alors soit. Je décide de le prendre au mot et d'agir en conséquence. Dorénavant, il faudra qu'il s'habitue à ce que je le traite comme un adulte. Après tout, je n'ai rien à perdre à essayer et d'après ce que j'ai pu voir, il est plutôt doué avec un couteau pour tuer les merdes qui nous entourent.

Une fois à la maison, nous déposons les vivres dans la cuisine, et tandis que je commence à les ranger dans les placards, Zac part se réfugier dehors.

Je le regarde tout en rangeant les denrées. Il s'assoit sur l'un des sièges de la balançoire, quand je le vois s'essuyer les yeux. Il est tout simplement en train de pleurer. Cette image me fend le cœur en deux, et bien que j'ai mal à en crever de le voir si ainsi, ma décision est prise. Je décide alors d'aller lui parler comme à un adulte.

Une fois près de lui, je le fixe avant de prendre la parole.

– Ressaisis-toi Zac. Ce sont les bébés qui pleurent, dis-je, mes bras croisés sous ma poitrine alors qu'il m'observe curieusement. Tu voulais être traité comme un adulte, alors comporte toi comme tel et arrête de pleurnicher, poursuis-je, le regard dur, alors que lui me fixe avec incompréhension. Quand tu te seras calmé, j'ai besoin que tu viennes m'aider pour consolider les pièges devant la maison. Ne me fais pas attendre. Compris, le fixant une dernière fois, avant de lui tourner le dos pour partir.

À peine avais-je fais quelques mètres, que je sens ses bras m'entourer la taille, sa tête posée contre mon dos.

– Pardon maman. Je te demande pardon, me resserrant plus fort alors qu'il pleure.

– Hey, prenant ses mains dans les miennes après lui avoir fait face, me mettant à sa hauteur. Si tu me disais ce qu'il se passe, je pourrais t'aider Zac, posant une main délicate sur sa joue, tout en le fixant droit dans les yeux.

– C'est papa.

– Quoi ? soufflé-je, surprise.

– Il me manque. Et tout ici me le rappelle. Les photos. Ta chambre. Les cadres sur les murs, dit-il les yeux embués.

– Pourquoi tu ne m'as rien dis avant bonhomme ? Ça fait des semaines qu'on est ici maintenant et tu n'en parles qu'aujourd'hui. Pourquoi ?

– Parce que tu ne te souviens pas de lui alors je me suis dis que tu ne comprendrais pas.

– Écoute. Bien sûr que je comprends. C'était ton père. Nous devions être très amoureux pour t'avoir conçu, c'est certain. Alors même si je ne me souviens pas de lui, ça ne m'empêche pas de comprendre les choses tu sais. Viens. Rentrons à l'intérieur pour en discuter d'accord.

Il me sourit, prend la main que je lui tends et ensemble nous rentrons à l'intérieur avant de nous installer sur une chaise face à la table de la cuisine. Je nous sers un verre d'eau à chacun.

– Je t'écoute Zac. Est-ce que tu veux qu'on s'en aille de la maison ?

– Tu le voudrais toi ? demande-t-il en me fixant droit dans les yeux.

– Tout ce que je souhaite, c'est que tu te sentes bien mon grand. Si le fait de vivre dans cette maison te met mal à l'aise et te cause du chagrin, alors tant pis. Partons. On recommencera une autre vie. Ailleurs.

– On ne peut pas faire ça. C'est chez nous. Ça reste notre maison et on ne manque de rien grâce aux sacrifices que tu as fait. Tu en as fait tellement maman. 

– Peut-être. Mais écoute bien ce que je vais te dire. Je ferais toujours tout pour toi, même si ça signifie me mettre en danger pour te sauver ou faire des sacrifices. Parce que c'est ce que font les parents. Ils protègent et veillent sur leurs enfants, lui souris-je. Alors, si tu décides qu'on doit partir parce que cet endroit te rappelle trop de souvenirs que tu ne peux pas supporter, tu n'as qu'un mot à dire. Je t'écouterai. On prendra cette décision à deux. Tu n'es plus seul maintenant. Je suis là, avec toi Zac, prenant sa main dans la mienne.

– Si je décidais de partir. Tu serais prête à retourner à Alexandria ?

– C'est ce que tu voudrais toi ? Retourner là-bas ?

– C'était chouette là-bas. On n'était pas seul. Eux aussi, ils ont leurs cultures, leur propre eau et l'électricité.

– C'est vrai. Tout comme moi, ils ont fait beaucoup de sacrifices pour pouvoir arriver à retrouver un semblant de vie normale au sein de leur communauté. Ils veillent les uns sur les autres. Ils sont comme une famille.

– Oui. C'est vrai. Alors ? Tu serais d'accord pour repartir là-bas ?

– Je ne sais pas trop Zac. C'est compliqué.

– Pourquoi ?

– Disons que même si aujourd'hui je m'entends bien avec ce groupe, ça n'a pas toujours été le cas par le passé. Des erreurs ont été commises. Des légères et d'autres un peu plus graves. Tu comprends.

– Et Negan ?

– Comment ça ?

– Est-ce que tu t'entends bien avec lui ?

– À une époque oui, réponds-je, les yeux brillants en pensant à lui.

– Plus maintenant ? plongeant son regard dans le mien.

– Ça aussi, c'est compliqué, lui souriant alors qu'une larme coule le long de ma joue.

– T'es triste maman ?

– Non. C'est rien bonhomme, lui souriant de nouveau tout en séchant ma larme. C'est rien d'accord, tentant de le rassurer. Écoute. Si tu veux toujours partir, alors prépare tes affaires, lui tournant le dos, pour poser mon verre dans l'évier. Prends ce dont tu as besoin. Le principal surtout. Inutile de s'encombrer avec des choses inutiles. On chargera la voiture ce soir et on partira demain matin au levé du soleil. Est-ce que ça te va ? l'interrogé-je me retournant face à lui.

– Oui, me sourit-il. Maman.

– Oui bonhomme, l'observant droit dans les yeux.

– Je suis désolé. Je t'aime et je te demande pardon de m'être comporté comme un sale gosse.

– Je suppose que tu avais tes raisons, même si je ne les ai pas tout de suite saisies, lui souriant timidement. Est-ce que je peux te poser une question ?

– Oui.

– Lorsque Lucille t'a trouvé dans les bois. Est-ce qu'elle a dit quelque chose me concernant ou concernant ton père ? C'est important, alors essaie de te souvenir.

– Elle m'a dit que tu étais morte en voulant protéger des gens et que jamais je ne te reverrais.

– Elle a osé te dire ça ? craché-je entre mes dents serrées, choquée par cette révélation. Quelle pé... m'arrêtant net pour ne pas être vulgaire devant mon fils. Et pour ton père alors ? Je me rappelle que tu m'as dit qu'il avait été attrapé par des sales types. Ces personnes. Est-ce que tu te souviens d'elles ? Est-ce elles avaient un signe distinctif ?

– Comme quoi ?

– Un tatouage. Un serpent dans le cou.

– Je sais plus maman. Il faisait nuit et j'étais épuisé. J'ai pas vraiment fait attention.

– Fait un effort, s'il te plaît. C'est important que tu te souviennes bonhomme. Écoute, je vais t'aider. Suis-moi, dis-je en lui prenant la main pour l'amener dans le salon avec moi.

Nous nous asseyons tous les deux en tailleur sur le canapé.

– Donne moi tes mains, prenant les mains que je lui tends. Maintenant, tu vas fermer tes yeux et tu vas inspirer profondément avant d'expirer longuement. Fais le plusieurs fois.

Zac s'exécute, sans dire un mot tandis que je continue de l'aider à se souvenir.

– Bien. Maintenant je voudrais que tu te remémores de cette nuit. Tu étais avec ton père. Vous étiez dans les bois tous les deux. Tu t'en rappelles.

– Oui. Ça y est, je nous vois, répond-il, toujours ses mains dans les miennes.

– C'est bien mon grand. Qu'est-ce que vous faisiez dans ces bois ?

– On courait. On essayait d'échapper à quelque chose. À quelqu'un. Oui, c'est ça. On essayait de semer un groupe armé qui nous pourchassait.

– Tu sais ce qu'ils voulaient ?

– Papa a dit qu'ils voulaient nos armes et nos vivres, alors il m'a demandé de le suivre sans dire un mot. On a continué de courir, jusqu'à ce que je tombe et que je me fasse mal, resserrant ses mains dans les miennes en disant cela.

– Tout va bien Zac, tu es en sécurité. Que s'est-il passé ensuite  ?

– Papa m'a relevé et m'a porté dans ses bras et au moment où il allait partir, des hommes ont surgi de nulle de part. Non... C'était le groupe qui nous suivait. Ils étaient armés et menaçaient papa de leurs armes quand un femme est intervenue.

– Une femme ? répété-je, surprise. Quelle femme ? Tu te souviens de son visage ? Elle était grande ? Petite ?

– Je sais pas. Je n'ai entendu que sa voix. Il faisait nuit. Il faisait froid et j'étais fatigué.

– Za, s'il te plaît. Concentre toi sur cette femme. Sur sa voix.

– D'accord, fronçant les sourcils, tout en agrippant fermement mes mains dans les siennes.

– Zac. Est-ce que ça va ? demandé-je, inquiète par son comportement. Zac ! lui hurlant dessus pour le ramener à moi.

– C'était elle, dit-il en ouvrant brusquement les yeux tout en relâchant mes mains.

– Qui ça elle ? C'était qui ?

– Lucille. C'est elle qui a fait du mal à papa.

En entendant ça, mes poings se serrent instantanément et mon regard se fait plus sombre, alors que je ne me souviens même pas de cet homme. Cette femme s'en est pris à ma famille alors que je ne l'as connais même pas.

– Okay, prenant une grande inspiration avant d'expirer péniblement. Ces hommes, tu les as vu ? Est-ce que tu as vu leur cou ?

– Oui. Tu as raison, ils avaient un serpent dessus. Maman. Est-ce que papa est toujours en vie ?

– Je n'en sais rien Zac, mais je vais le découvrir. Crois-moi, j'aurais le fin mot de cette histoire, affirmé-je tout en plongeant mon regard dans le sien. T'as été très courageux, lui souriant avant de le prendre dans mes bras.

– Pourquoi elle fait ça ? Lucille, se blottissant contre moi. Pourquoi elle s'en prend à notre famille ?  se détachant de moi, plongeant son regard dans le mien.

– Je ne sais pas mon grand. Va savoir ce qui peut se passer dans les tête des gens dans ce nouveau monde. Ils ont peur, alors il essaient de faire encore plus peur pour ne pas être embêtés, tu comprends. C'est ce qui les rend imprévisibles et extrêmement dangereux. C'est pour ça que nous devons rester prudents et qu'on ne doit en aucun cas pas se séparer, posant ma main sur sa joue. Si ton père est encore en vie, je le retrouverai et je le ramènerai. Je te le promets.

– James, murmure-t-il alors.

– Quoi ? surprise par la réaction de mon fils.

– Papa. Tu ne te souviens pas de lui. Son prénom c'est James. James Reed. Vous êtes mariés maman...

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