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Balade nocturne.

Je continue de fixer Gomez dans l'incompréhension la plus totale, tandis que je continue de me débattre sur cette foutue chaise. C'est voué à l'échec, les liens sont beaucoup trop serrés.

D'un coup, Negan emprunte le couteau de Simon avant de s'approcher de moi, sourire aux lèvres.

– Arrête de gesticuler blondie, coupant les liens de mes chevilles puis de mes poignets. Profite de ma bonté, car ça n'arrivera qu'une fois, levant son index, plongeant son regard dans le mien.

C'est donc fébrilement que je me lève, frottant mes poignets, avant de regarder Gomez. Puis, sans savoir pourquoi, je me mets à courir dans sa direction et me jette férocement dans ses bras. Je le serre d'une force que je ne me connais pas. Une main dans ses cheveux, l'autre derrière sa nuque, tandis que sa tête repose au creux de mon épaule. L'une se ses mains entoure ma taille, l'autre posée derrière la nuque. Il répond mon étreinte, me murmurant : je suis désolé Mila.

– Ne m'abandonne plus, murmuré-je au creux de l'oreille.

– Jamais.

Je resserre davantage mon étreinte autour de lui et reste accrochée à son cou encore quelques minutes.

Quand je finis par me détacher, je l'observe  droitement et lui flanque une gifle monumentale.

– Wow blondie ! s'amuse Negan, voyant le regard stupéfait de Gomez  en train de se tenir la joue.

- Wow blondie !!! " voyant le regard stupéfait de Gomez, en train de se tenir la joue "

– Ça, c'est pour m'avoir tiré dessus ! dis-je, fixant amèrement mon ami.

– Je suis désolé. S'il te plaît, prenant mes mains dans les siennes, avant de me sourire.

– T'es qu'un idiot, tu le sais ça, lui souris-je, laissant couler une nouvelle larme le long de ma joue.

– J'affirme, essuyant de son pouce, la larme qui coule avant de déposer un baiser sur mon front puis de me serrer de nouveau contre lui.

Je réponds à son étreinte, et même si ça ne plait pas à Negan, étant donné les soupirs qu'il pousse derrière nous, je m'en fiche royalement.

–  Allez, c'est fini, nous interrompt Simon, me poussant violemment loin de Gomez.

– Je t'interdis de me toucher, serrant les dents, prête à bondir.

– Ho. Tout doux ma jolie, me retient Negan, posant sa batte contre ma poitrine. C'est bon Simon. Ramène Gomez à son poste.

–  Bien chef.

C'est donc impuissante et face à un Gomez perdu que je les vois quitter la pièce.

Je me tourne alors vers Negan.

– Pourquoi ?

– Oh, tu te demandes pourquoi je ne t'ai rien dit avant peut-être, s'avançant vers moi, sourire aux lèvres. Tu n'avais qu'à poser les bonnes questions..

Je le regarde avec nonchalance, les poings serrés. Mon corps tout entier tremble, ma vision se trouble et je ne sens plus mes jambes. Je vacille, incapable de contrôler quoi que ce soit.

– Hey blondie, t'es toujours avec moi ? s'approchant un peu près, de l'inquiétude se lisant dans le regard.

Je ne parviens pas à lui répondre, mes paupières sont lourdes ainsi que mon corps. Je perds peu à peu l'équilibre et m'écroule subitement sur le sol, m'écrasant durement dessus avant de perdre connaissance.

– Oh fais chier. Pas encore, soupire Negan, exaspéré.

Une fois de plus, il s'occupe de Mila et la ramène dans son appartement privé. Peut-être a-t-il été trop loin cette fois-ci. Quand la jeune femme a commencé à vaciller, il n'a pas pu s'empêcher d'être inquiet pour elle. Ce qui lui semble totalement incohérent et impossible car Negan ne ressent aucune empathie. Pour personne. Et le fait de savoir qu'il a pu être réellement inquiet pour la jeune femme le met hors de lui. Il y réfléchit mais se fait violence pour chasser ces idées absurdes de la tête. En une micro seconde, tout est déjà oublié.

Une fois dans son appartement, il la dépose délicatement sur le lit de sa chambre, prend une chaise et s'assoit près d'elle afin de la veiller jusqu'à ce qu'elle réveille.

Malgré qu'elle soit inconsciente, ça ne l'empêche apparemment pas de rêver puisqu'elle semble assez agitée. Negan, l'observe et se redresse, juste au cas où. Mila est de plus en plus agitée, lorsqu'elle se met à murmurer.

"Pose cette arme, je t'en prie, fais pas ça. Gomez. Gomez ! hurle-t-elle avant de se réveiller en sursaut dans le lit, en nage, complètement désorientée."

– J'en connais une qui a passé un sale quart d'heure, lance Negan.

– Qu'est-ce qu'il s'est passé ? demandé-je tout en repliant mes genoux contre ma poitrine, posant mes mains dessus.

– Tu as revu ton ami Gomez, répond-il en serrant les dents à l'énonciation de son nom. Après des retrouvailles torrides, tu l'as giflé. Oh nom de dieu, cette gifle que tu lui a mise. Bon sang blondie. C'était super bandant. Sérieux. T'as un tempérament de feu. Je te jure, se levant, fier de lui et de sa répartie. Puis Gomez est parti, reprend-il plus calmement. Puis t'es tombée dans les vapes.

– Je veux le voir.

– Je suis désolé ma jolie. Mais ça ne va pas être possible.

– Pourquoi ?

– Tu connais la raison alors fin de la discussion. Maintenant, j'aimerai que tu me dises ce qu'il s'est réellement passé avec Sherry et Dwight ? Attention, ne me raconte pas de salades parce que je le saurais. Tu n'es pas si difficile à cerner, Mila Reed.

– Dwight a dit ce qu'il s'était passé, je n'ai rien de plus à ajouter.

– Au contraire, poursuit-il, venant s'asseoir près de moi. Je crois que tu as beaucoup de choses à me raconter. Quant à Dwight, ce minable, ce peureux. Il respire uniquement parce qu'il me fournit et qu'il m'est loyal. Alors que toi, posant une main sur la mienne.

– Je t'interdis de me toucher, retirant brusquement ma main, m'enfonçant un peu plus dans le lit.

– Tu joues les prudes, passant sa langue sur ses lèvres. Toi qui disais qu'on était intime. Tu me déçois, me souriant, tout en se reculant.

Il prend lors une chaise et vient s'asseoir tout près du lit, me fixant droit dans les yeux.

– Maintenant que j'ai les moyens de te faire plier, soit tu me dis ce qu'il s'est passé dans ce putain de sous sol, soit, un rire malsain déformant son visage. Soit Lucille se fera un malin plaisir de goûter à ton pote Gomez..

– Tu n'oserais pas faire ça.

– Tu crois vraiment ? s'approchant de moi. Ne me tente pas blondie. Tu serais étonnée de voir à quel point je peux en avoir rien à foutre de toi et de tes états d'âme, balance-t-il sur un ton presque autoritaire. Alors tu vas me dire exactement ce qu'il s'est passé. Maintenant ! haussant le ton, perdant patience.

– Dwight est venu me voir pour m'apporter de l'eau. Comme d'habitude, il a commencé à me prendre la tête, en essayant de me rabaisser. Sauf que cet imbécile a laissé la porte de ma cellule ouverte derrière lui avant de me rejoindre pour sa satané flotte. Et pendant qu'il m'insultait et me rabaissait, on a entendu du bruit.

– Sherry je suppose.

– Oui, réponds-je sans hésiter. Elle a surgit de nulle part, l'air de rien et s'est emparée de l'arme de Dwight avant de lui braquer dessus. Elle lui a demandé de reculer mais il ne voulait pas coopérer. Quand il s'est approché d'elle, j'ai vu une opportunité de me barrer d'ici, alors je l'ai saisis, serrant les dents en disant ça.

– Qu'est-ce que t'as fait ensuite ?

– Je me suis jetée sur Dwight et je l'ai poussé violemment dans le mur avant de m'enfuir avec Sherry. Sauf que ce boulet est beaucoup plus coriace qu'il n'y paraît. On était à deux doigts de s'enfuir par cet escalier et... Il nous a attrapé. Du moins, il a chopé Sherry. Tout aurait été si simple si elle n'avait pas été dans mes pattes.

– Il faut dire qu'elle n'a pas ton tempérament. Au lit, c'est... Wou. Oh pardon. C'était, une vraie déesse, mais entre nous, approchant son visage pour parler à messe basse comme s'il s'agissait d'un secret. Toute seule, elle n'aurait jamais survécu. Elle était bonne à rien. Juste bonne à se faire tirer de temps en temps.

– La ferme ! haussant le ton. J'ai pas besoin d'entendre ça. Vraiment.

– Est-ce que ça te met mal à l'aise ?

– Non, le fixant rageusement.

– Très bien. Que s'est-il passé ensuite ?

– Ils se sont battus. J'ai bien essayé de les séparer, mais ils étaient armés, tous les deux, et Dwight m'a poussé furieusement dans l'escalier avant que je ne puisse les atteindre. Au moment où elle allait tirer, Dwight l'a poignardé. Je n'ai rien pu faire, lui souriant amèrement.

– Je vois. Tu veux que je te donne ma version. Tu vas voir, tu vas adorer.

– Peu importe, ça ne m'intéresse pas.

– Au contraire. Tu devrais écouter. N'hésite pas à me corriger si je me trompe, se levant, me souriant niaisement. Je pense que Dwight est un petit connard qui a de l'empathie pour toi. Pourquoi ? Sans doute à cause de ton joli petit cul, va savoir. Mais ce que je crois, c'est qu'en réalité, c'est beaucoup plus profond que ça, se penchant sur moi, posant sa batte sur mes genoux. Il t'apprécie vraiment l'enfoiré. Je crois qu'il essaie de me la foutre bien profond. Et peut-être qu'il est en train de réussir. Mais devine quoi chérie, insistant bien sur les dernières syllabes. Je ne suis pas le mec con que tout le monde peut penser. Je vois tout. J'entends tout et je suis partout blondie. N'oublie jamais ça.

D'un coup, je me mets à rire à pleine gorge. Negan ne comprend pas mon attitude, ce qui le déstabilise fortement.

– Qu'es- ce qu'il y a de si drôle ? reculant d'un pas tout en m'observant.

– Je n'ai jamais entendu une histoire aussi grotesque de toute ma vie, me levant, riant de plus belle avant de m'approcher de lui. Tu veux que je te dise ma version, pointant mon index sur son torse, jusqu'à le faire reculer au maximum contre le mur.

– Je t'en prie ma belle. Poursuis, amusé par la situation tout en étant coincé contre le mur, me dévisageant, un sourire radieux sur les lèvres.

– Tu es prêt à te créer ta propre version parce que tu es tellement omnibulé par ta petite personne, que tu n'arrives pas à voir plus loin que le bout de ton nez. Tu n'aimes personne parce que tu ne t'attaches pas. Tu n'as pas d'amis, alors il est plus facile pour toi de penser qu'un gars comme Dwight est prêt à te trahir plutôt que d'admettre que quelqu'un pourrait t'être fidèle parce qu'il t'apprécie pour ce que tu es, continué-je en approchant ma bouche de son oreille avant de lui chuchoter : l'empathie n'est pas une maladie, ça peut même sauver des vies, me reculant ensuite. On parle de Dwight bordel ! haussant le ton, riant nerveusement. C'est un lâche qui se cache derrière les autres pour survivre. Jamais il ne te trahira. Il préférait mourir. Son visage en est la preuve pas vrai. Il est marqué par la honte, le fixant amèrement, bras croisés sous ma poitrine.

– T'as pensé à tout pas vrai ? surenchérit-il, un sourire aux lèvres mais de la haine dans le regard. Tu sais quoi. Je te crois. 

– C'est difficile pas vrai ?

– De quoi ?

– De ne pas savoir si une personne vous dit la vérité ? Qu'est-ce que ça fait hein ? On se sent comment à l'intérieur pour une personne telle que toi ? m'approchant à nouveau de lui. Impuissant ? l'air interrogateur.

– Tu parles beaucoup trop blondie

– Oh. Est-ce que j'aurais blessé ton petit cœur ? posant mes mains sur ma poitrine. Ha non. C'est vrai, tu n'en a pas, craché-je sur un ton sec, entre mes dents serrées.

Je pense que j'ai atteint les limites en terme de conneries. Si j'avais décidé de mourir aujourd'hui, j'aurai pas pu mieux m'y prendre. En effet, Negan ne parle plus et se contente juste de me fixer avec férocité, jouant avec sa Lucille. Puis, lui aussi, d'un coup, se met à rire subitement. Ce qui je dois bien l'admettre, me perturbe un peu.

– Tu veux que je te dise blondie, m'attrapant fermement par le bas du visage. Peut-être que tu as raison. Peut-être pas. Mais n'oublie pas, que pour une raison qui t'échappe, j'ai réussi à faire de Gomez, Negan. Ça en dit plutôt long sur moi, tu ne crois pas, me souriant. Toi qui le connaît mieux que moi. Alors, à ton avis, qu'est-ce que j'ai pu dire ou faire pour qu'il se plie enfin à moi ?

– Il ne l'aurait jamais fais volontairement. Il n'est pas comme ça. Il n'est pas Negan.

– Tu crois vraiment ça ?

–  Oui, affirmé-je sur un ton ferme.

– À ton avis Mila. Comment j'ai su où te trouver ? Tu crois vraiment que c'était un coup de chance. Sérieux,, se mettant à rire au fur et à mesure que je me décompose face à ses révélations.

– Non. Je ne te crois pas.

– Ta bouche parle ma jolie, mes tes yeux disent le contraire, me lâchant brusquement. Je dois m'absenter. J'ai des trucs à faire avec ton ami, s'avançant vers la porte. Ha non, excuse-moi. Mon nouvel ami, me riant au nez.

Je vais une fois de plus pour me jeter sur lui, mais il me referme la porte au nez, la fermant à clé.

– Ouvre-moi cette porte ordure avant que je la défonce ! tapant dessus comme une folle.

– Vas-y, fais-toi plaisir. Ce n'est pas pour rien que c'est mon appartement privé l'emmerdeuse. Les portes de chaque pièce ont été renforcées.

– Alors c'est ça qui te fait peur ? Que je puisse vraiment me casser d'ici. Pourquoi ? Hein ! Pourquoi ? hurlant de toutes mes forces.

– Tic tac blondie. Le temps tourne et des gens meurent. Songe-y vivement.

Ce mec est complètement taré. S'il croit qu'il m'impressionne ou qu'il peut me faire plier ou chanter parce qu'il a Gomez de son côté. Il se trompe lourdement. Je connais mon ami. Il n'aurait jamais été Negan dans son âme et conscience. Il y a forcément autre chose derrière ça. Il ne peut pas en être autrement.

J'ai dû passer la journée enfermée dans cet appartement maudit alors j'en ai profité pour prendre une douche, me changer et faire tout le brin de toilette qui va avec.

Il fait déjà nuit dehors. Je suis debout devant la fenêtre au barreaux incassables, bras croisés sous ma poitrine, à regarder les habitants du sanctuaire passer de temps en temps, quand j'entends la porte de la chambre s'ouvrir.

– Toujours là ? Je suis impressionné.

– Comme tu vois Negan, soupirant, avant de me retourner. Qu'est-ce qu'il fait là ?  apercevant Dwight à ses côtés.

– J'ai pu discuter avec mon ami, posant une main sur son épaule. Figure-toi, qu'il m'a confirmé tes dires. Étonnant pas vrai ? me souriant, l'air interrogateur.

– Qu'est-ce qui se passe ? demandé-je, curieuse. 

– Dwight va partir en mission de ravitaillement, et toi blondie, me pointant de sa batte. Devine quoi. Tu pars avec lui.

– Quoi ? surprise, laissant tomber mes bras le long de mon corps. Où est le piège ?

– Blondie. Blondie, s'approchant de moi. Pourquoi veux tu toujours qu'il y ait un piège ? sourire aux lèvres.

– Pourquoi maintenant ?

– Disons que, et je te cite, ce lâche, fixant Dwight. Ne me regarde pas comme ça little Dwight. Ce sont ses mots, pas les miens. Tu as vu. Tu l'as vexé, me riant au nez.

– Ça suffit, serrant mes poings, fixant Di, d'un air désolé.

– Bref. On a besoin de ravitaillement. La nuit est plus sûre pour nous car les autres groupes ne prennent pas le risque de sortir à la nuit tombée. Les seuls problèmes que vous risquiez de rencontrer, ce sont les morts. Tu verras, Dwight est un très bon éclaireur et toi une putain de cogneuse. Vous allez faire un duo d'enfer. Prend un manteau et couvre-toi, il va faire froid cette nuit. Ensuite tu partiras avec mon pote.

– Juste nous deux ? Sérieusement ? C'est une blague c'est ça.

– Oh non ma chère. Loin de là. On a besoin de vivres et j'ai personne d'autre sous la main. Et puis si jamais vous crevez, c'est pas comme si j'en aurais quelque chose à foutre. Après tout, je n'ai pas de cœur, me souriant tout en me faisant un clin d'œil. Oups, se foutant de moi.

– Qui te dit que je ne vais pas me débarrasser de Dwight à la seconde où j'en aurai l'opportunité pour pouvoir partir et ne jamais revenir.

– Oh crois-moi blondie. La chasse est un de mes passes temps préférés. J'aimerais vraiment que tu me fasses ce plaisir, même si mon acolyte doit y passer. Je te jure. Mais mon petit doigt me dit que tu reviendras. J'en suis persuadé. Allez. Bougez vous le cul maintenant.

Nous nous apprêtons donc à partir lorsque Negan m'attrape par le bras, me fixant droit dans les yeux.

– Est-ce que tu regrettes ? demande-t-il, l'air soudainement sérieux.

– Quoi ? surprise par sa question.

– Est-ce que tu regrettes de ne pas avoir pu sauver Sherry ?

– La seule chose que je regrette, c'est de ne pas l'avoir tué moi-même pour me tirer d'ici, retirant violemment mon bras de son emprise.

C'est dans ce dernier échange, un sourire aux lèvres que je quitte la pièce, laissant un Negan perplexe et peut-être même en colère.

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