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☆ Chapitre 3 ☆

     Sans attendre une seconde de plus, les filles se prirent la main et coururent à toute vitesse dans l'escalier pour remonter dans la chambre d'Antonio. Casita n'allait pas bien, et la seule personne qui pouvait l'aider était celle qui gardait la chandelle magique: Abuela. Et c'est elle que les cousines cherchèrent partout en arrivant dans la chambre. Elle ne fut pas dure à trouver; la fête battait son plein au bas de l'arbre, tout le monde dansait et jouait de la musique, même la vieille femme s'amusait. Mais quand bien même Elie voulait son bonheur, leur sécurité n'attendait pas, alors elle s'élança vers la foule, Mirabel sur ses talons.

     - La maison est en danger ! cria-t-elle quand elle arriva devant le groupe et s'arrêta pour regarder sa grand-mère dans les yeux

     La musique cessa, tous les regards se tournèrent vers les deux jeunes filles.

     - Les tuiles se détachent, y a des fissures partout ! renchérit Mirabel, Et la chandelle a failli s'éteindre !

     Bien qu'elle s'efforçait de garder son calme, tout le monde put voir la panique se dessiner sur le visage d'Alma. Elle réajusta son châle et jeta de rapides regards aux habitants avant de se reconcentrer sur ses petites filles.

     - Montrez moi, demanda-t-elle doucement

     Elles acquiescèrent. En marchant cette fois, elles ressortirent de la chambre, accompagnées du reste des habitants et de la famille Madrigal qui se regardaient tous inquiets en murmurant. Pourtant, en retournant dans le salon, il n'y avait plus aucune trace des fissures, des tuiles qui tombaient, et la chandelle brillait comme à son habitude. Déconcertées, les cousines firent le tour de la pièce, cherchant partout des preuves.

     - Quoi...? murmura Mirabel en redressant ses lunettes

     Mais cela n'y changeait rien, Casita allait parfaitement bien à nouveau.

     - Non c'est..., commença Elie qui tremblait presque, Il y avait des fissures là (elle désigna un mur) ! En fait il...il y en avait presque partout...!

     Abuela regarda les murs mais, no voyant rien, elle reposa sur ses petites filles un regard sévère.

     - La maison se sentait mal et la chandelle était..., reprit Mirabel qui bégayait

     Il y eut des soupirs et des murmures. Attristée, Elie affronta le regard de sa grand-mère et pour la première fois, elle y lut de la déception.

     - Abuela..., essaya-t-elle, Je te promets que nous n'avons pas inventé...

     - Ça suffit, la coupa froidement cette dernière en levant une main pour leur indiquer le silence

     Elle se tourna ensuite vers les habitants, retrouvant un immense sourire.

     - Tout va bien ! La casa Madrigal n'a aucun problème ! La magie est puissante, autant que nos cocktails !

     Cette remarque fit rire les autres. Ainsi, la foule poussa des soupirs de soulagements et ils remontèrent tous dans la chambre d'Antonio comme s'il ne s'était rien passé. Elie et Mirabel échangèrent un regard.

     - On a peut-être rêvé Mira..., soupira la fille de Bruno

     - Non Elie tu étais là toi aussi, tu as vu ce que j'ai vu ! s'exclama l'autre, On est pas folles ! Y a juste...des trucs qu'on peut pas expliquer...

     - Comme comment Casita n'a plus rien ?

     - Oui comme ça...

     A son tour, la noiraude soupira. Julieta arriva, descendant les escaliers jusqu'à sa fille. Quand elle vit sa blessure, elle s'empressa d'emmener sa fille dans la cuisine pour guérir ceci. Ainsi, Elie se retrouva seule. Elle hésitait entre retourner faire la fête avec les autres ou aller dormir en espérant que tout serait réglé le lendemain. Mais elle n'était pas fatiguée, pas le moindre du monde, alors accompagnée d'une petite radio, elle repartit dans la chambre de son cousin. Elle prit une grande inspiration avant d'entrer et laissa un sourire doux se glisser sur son visage en passant le palier.
     Son premier reflexe fut de trouver Isabella, celle-ci dansait avec leur tante Pepa, et en voyant la jeune fille elles lui firent signe de la rejoindre. Retrouvant sa bonne humeur habituelle, Elie accéléra le pas jusqu'à arriver à la hauteur des deux femmes. Avant qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit, sa cousine la prit par les mains et commença à la faire danser. Un rire s'échappa de leurs lèvres tandis qu'elles tournaient.

     - Je ne sais pas ce que ma soeur t'as mis en tête mais si tu veux mon avis, tu devrais arrêter de trop traîner avec elle, lança Isabella

     Elie haussa les épaules, toujours souriante.

     - Moi je l'aime Mirabel, je sais que vous ne vous entendez pas bien mais avant d'être ma cousine c'est aussi ma meilleure amie, comme toi et Dolores.

     La fille de Julieta leva les yeux au ciel, dansant et souriant toujours.

      - Si c'est ce que tu veux !

     Elles ne reparlèrent plus de Mirabel de la soirée, pas plus qu'elles ne parlèrent de l'incident qui avait eu lieu plus tôt. Ravie d'exercer son art, Elie fut le sujet de tous les regards lors de cette soirée. Il faut dire que ses pas et mouvements étaient parfaits, et Pepa la félicita d'ailleurs beaucoup sur ses talents de danseuse. A un moment, elle dansa avec Augustin qui ne faisait que rire, lui ayant deux pieds gauches, mais en clair elle passa une très belle soirée. Même si elle vit Julieta revenir seule, elle comprit que Mirabel avait choisit d'aller dormir et c'était sûrement le mieux pour elle.

     Quand la fête se termina, les habitants repartirent tous chez eux, riant encore et remerciant la famille Madrigal qui dirent au revoir à tout le monde. Elie, elle, n'avait pas le coeur à attendre que tout le monde s'en aille; comme pour aller jusqu'à sa chambre elle devait passer devant celle des enfants soit celle de Mirabel, elle ouvrit doucement la porte pour voir si sa cousine dormait bien. Celle-ci était là, oui, mais en entendant la porte s'ouvrir, elle se redressa, pas du tout endormie.

     - Elie ? s'étonna-t-elle, Toi aussi tu n'arrives pas à dormir ?

     La noiraude sourit. Elle entra dans la chambre puis ferma la porte derrière elle avant de rejoindre sa cousine et de s'assoir en tailleur sur son lit.

     - J'ai réfléchis, commença-t-elle, Je pense que si nous avons toutes les deux vu la même chose c'est que c'était réel et non pas une hallucination.

     Mirabel acquiesça d'un air sérieux.

     - Mais si il est vraiment en train d'arriver quelque chose à notre Casita, continua Elie, Il faut que l'on découvre quoi et comment faire pour l'aider.

     Surprise, Mirabel haussa les sourcils. Elie était de nature très calme et discrète, on la voyait souvent danser avec des machines ou en train de leur lire des histoires dans sa chambre, alors l'entendre parler d'aventure était assez exceptionnel. Mais cela ne déplut pas à la jeune fille, bien au contraire, un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres ce qui provoqua un petit rire à la fille de Bruno.

     - Je pense, Elie, que tu as de très bonnes idées et qu'elles nous seront très utiles dans notre quête.

     La concernée hocha la tête avec un immense sourire.

     - Merci beaucoup !

     - Merci à toi d'être partante ! Pour être honnête, je pensais à toi... J'arrivais pas à dormir, j'avais sans cesse les images des fissures qui me revenaient et j'avais peur que pendant mon sommeil elles reviennent.

     Elie acquiesça puis se leva. Elle entrouvrit la porte pour regarder si tout le monde était parti et en effet, il n'y avait plus personne en bas.

     - Tout le monde est parti se coucher, informa-t-elle avant de se retourner vers sa cousine en souriant, Tu veux aller vérifier que les fissures ne sont plus là ?

     Comme toute réponse, Mirabel se leva à son tour et rejoignit la jeune fille. Elles sortirent ensemble sans faire le moindre bruit, laissant la porte entrouverte derrière elles. Le plus discrètement possible, elles se hissèrent sur les toits et commencèrent à macher pieds nus dessus. Heureusement pour elles, il n'y avait pas de vent ce soir là ni rien qui ne les fit tomber. Assez rapidement, elles arrivèrent donc devant le balcon d'Abuela. Elles tâtèrent le mur mais rien n'y fit, il n'y avait plus aucune trace des fissures et la chandelle était là, brillant toujours. Alors qu'elles allaient repartir, des pas se firent entendre depuis la chambre, les poussant à se coller contre le mur et à se baisser pour ne pas être vues. Elles purent apercevoir leur grand-mère à son balcon, tenant entre ses mains son pendentif dans lequel il y avait une photo de leur grand-père Pedro.

     - Pedro..., soupira-t-elle, J'ai besoin de toi...

     Les cousines se jetèrent un regard. Visiblement, Abuela ne les avait pas vues, elles pouvaient donc l'écouter sans crainte.

     - Des fissures dans notre Casita..., reprit Alma, Si notre famille découvre que nous sommes réellement vulnérables...que notre miracle est en train de s'éteindre...

     Elie ne comprenait pas. Le miracle, s'éteindre ? C'était impossible, elle aurait toujours son pouvoir, toujours ses machines, elle en était certaine.

     - On ne peut pas se permettre de perdre notre maison encore une fois..., souffla Abuela, Que ce passe-t-il et pourquoi...

     A nouveau, un soupir s'échappa de ses lèvres tandis qu'elle levait le regard sur les étoiles.

     - Aide moi à ouvrir les yeux... Si la réponse est ici, aide moi à la trouver... Aide moi à protéger notre famille...! Aide moi à sauver notre miracle...

     Sur ces dernière paroles, la vieille femme embrassa la photo et serra son pendentif contre elle avant de faire demi-tour, le visage sombre. On entendit ses pas au loin puis la voix de Mirabel affirmer doucement:

     - C'est nous qui sauverons le miracle.

     Elle se tourna vers sa cousine, encore légèrement sous le choc. Mais elle prit une grande inspiration et hocha la tête. En voyant l'air déterminé dans les yeux de la noiraude, Elie ne put qu'avoir envie de la suivre et de l'aider, surtout que si elles se retrouvaient là, à écouter en douce Abuela, c'était entièrement de sa faute. En tant que grande cousine elle se sentit responsable, et même si elle n'était pas habituée à espionner les gens et récolter des informations pour des quêtes magiques spéciales, elle se dit qu'avec Mirabel se serait amusant et cette pensée suffit à lui redonner le sourire.

     Les cousines jetèrent un dernier regard à la chandelle avant de redescendre des toits. Elles espéraient de tout coeur que Dolores ne les avait pas entendues mais si cette dernière dormait bien comme elles le pensaient, alors elle n'entendrait rien du tout. Sur la pointe des pieds, elles revinrent à la chambre des enfants et se glissèrent dedans en prenant de soin de refermer doucement la porte derrière elles.

     - Bon, il faut qu'on sauve le miracle ! s'exclama Mirabel

     - Chuuut ! lui répondit Elie en posant un doigt sur sa bouche, Si on parle trop fort on risque de nous entendre !

     La fille de Julieta hocha la tête.

     - C'est vrai désolée, s'excusa-t-elle à voix basse

     Sa cousine lui sourit comme simple réponse avant de déclarer:

     - Il nous faut un plan.

     Mirabel hocha la tête et commença à faire les cents pas dans sa chambre.

     - Trouver comment sauver un miracle..., répétait-elle, Il faut trouver comment sauver un miracle...

     Même Elie, assise sur le lit, réfléchissait en regardant ses pieds se balancer légèrement. Soudain la fille aux lunettes s'arrêta et leva devant elle un cadre. Intriguée, sa cousine pencha légèrement la tête sur le côté, attendant des explications.

     - Il y a une personne dans cette famille qui entend tout ce qui se passe partout.

     Le sourire d'Elie s'agrandit.

     - Première étape du plan: aller voir Dolores !

     Mirabel acquiesça puis rejoignit la jeune fille et s'assit à ses côtés.

     - On ira demain, déjà reposons nous, lui dit Elie, Je crois que cette journée a été très éprouvante pour tout le monde...surtout pour toi.

     La fille de Julieta esquissa un rire.

     - Tu parles comme ma mère...

     - C'est que ta mère a raison, Mira.

     Sur ce, la jeune fille se leva puis se dirigea vers la table de chevet aux côtés du lit et y prit un réveil.

     - Tu veux que je le répare ? proposa-t-elle

     Mirabel haussa les épaules.

     - Si ça te fait plaisir, ça me sera toujours utile !

     Dans un sourie, Elie hocha la tête et sortit, le réveil en main. Demain commençait leur opération "sauver le miracle" et il était hors de question qu'elles se loupent.

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