37. I'm packing my guns up and leaving
P.D.V d'Emma :
- Si ça se trouve il y a rien là dedans. murmura Newt derrière moi alors que je déverrouillais la porte avec le pass de l'homme rat.
- Eh bah fallait pas venir chaton ! réfutais-je alors que la porte émit un léger bip avant de commencer à s'ouvrir.
- Mais j'allais pas le laisser seul ! se défendit Newt en désignant Minho.
Je me tournais vers lui en arquant un sourcil, l'air peu convaincu. Seul n'était pas vraiment ce que j'aurais utilisé pour nous qualifier. Aris, Thomas, Minho et Newt m'entouraient. Quatre crétins ce n'était pas vraiment ma définition de seul.
- Bon vous comptez entrer un jour ou pas ? Demanda Aris en mettant le geste à la parole.
Il me dépassa et s'engouffra ainsi à travers la porte. Je levais les yeux au ciel et décidai de le suivre après avoir tiré la langue aux autres.
- Il y en a un au moins qui garde le sens des priorités.
- J'ai rien dit moi ! s'offusqua Thomas.
Je ne répondis pas et m'enfonçai un peu plus dans la pièce. Mes yeux prirent quelques temps à s'habituer à l'obscurité et je crois bien que j'aurais préféré qu'il ne le fasse pas du tout.
- Oh merde. murmura Minho.
Merde était bien le mot.
Tous les blocards qui s'étaient fait appelés depuis notre arrivée étaient ici. Leur corps était suspendu au plafond par des câbles et je ne sais quels tuyaux médicaux. Leur corps étaient tremblant mais c'était bien la seule chose qui permettait de croire qu'ils étaient toujours en vie.
- Qu'est-ce qu'ils leur font ? Demanda Thomas d'un air horrifié.
- Regarde. répondit Aris en pointant du doigt une petite fiole où goûtait un étrange liquide bleu.
- Le remède. expliquais-je. Il leur font subir je ne sais quelles horreurs pour essayer de fabriquer leur foutu remède.
Je vis du coin de l'œil Minho se rapprocher de Newt pour passer son bras autour de sa taille. Ni l'un ni l'autre ne sembla se rendre compte de leur soudaine proximité. La possibilité qu'ils se perdent mutuellement semblait être plus forte que la gêne qui les entourait habituellement.
- C'est bien ce que je craignais. murmurais-je pour moi même avant d'ajouter plus fort. J'espère que je vous ai convaincu.
- Oh que oui. approuva Newt. Mais où tu veux qu'on aille ?
- Je pensai...
Le mécanisme de la porte s'enclencha alors derrière nous. Il y eu un échange de regard paniqué entre chacun d'entre nous avant que l'on ne se précipite derrière les corps pour se cacher.
Janson entra à son tour dans la pièce, il n'était pas accompagné et sa marche boitillante m'ôta un sourire. Bon, tout se passait comme prévu pour l'instant.
Je vis les garçons désigner mes armes du regard mais je leur fit signe d'attendre. Il fallait que j'entendes ce qu'il allait dire.
Comme pour confirmer mes pensées, un écran s'ouvrit alors devant lui et une grande image d'Ava Paige apparut.
- Bonsoir Janson. le salua la scientifique. Comm...
- Ne perdons pas le temps dans des familiarités inutiles. la stoppa Janson. Comment se porte l'Anomalie ?
- Elle reste toujours docile et réponds à nos questions. Si vous saviez tout ce qu'elle nous apprends. Ces découvertes vont révolutionner notre monde.
Eïleen, comprenais-je alors. Ils parlaient d'Eïleen. Le W.I.C.K.E.D devait la retenir contre son gré. Connaissant les manières peu conventionnelle de l'homme rat, ils devaient certainement garder Luke en otage.
Une colère m'envahit alors et je pense bien que mon plan serait tombé à l'eau si Thomas ne m'avait pas retenu.
- Qu'en est-il du virus ? Demanda à son tour Paige. Vous avez réussis à la récupérer.
- Pas encore mais...
- Faites sans elle, nous la capturerons après, on manque de sérum. Il faut entamer la deuxième épreuve.
- Mais c'est qu'on ne les a pas encore marqué..., se défendit Janson.
- Ce n'est pas ma problème, poussez les dans le transplat si vous le devez, mais ces garçons sont notre meilleur espoir, il faut que l'expérience continue.
Cette fois ce fut à mon tour de me tourner vers Thomas. Il n'était pas assez stupide pour ne pas comprendre qu'on parlait de lui et des autres blocards.
- Qu'en est-il du Bras Droit ? Ajouta Paige.
- Ils nous ont encore attaqués. maugréa Janson. L'existence du Virus semble encore plus les motiver qu'avant. Mais nous les avons repéré dans les montagnes. On tient peut-être une piste.
- Eh bien gardez là Janson. Et ne laissez pas le Virus détruire notre expérience.
Sur ce l'écran se referma d'un coup et Janson poussa un long soupir.
- Vous allez voir ce que le Virus est capable de faire ! m'exclamais-je alors en me ruant vers l'homme rat.
Il eu à peine le temps de se retourner que je lui assenai la crosse de mon arme sur le crâne. Il s'effondra sur le sol alors que les quatre autres accouraient vers moi.
- Ça t'arrive d'arrêter d'être incroyablement incroyable ? Demanda Thomas.
- C'est le sang français qui coule dans mes veines ça. On a toujours été des gros sauvages.
- En tout cas il faut définitivement qu'on se tire d'ici. dit Minho.
- Et vite, renchérit Aris. Ils vont finir par repérer notre absence.
La porte s'ouvrit alors sur ces mots pour laisser passer Chuck, Winston, Poêle à Frire... et deux soldats juste derrière eux.
- Janson on a trouvé ces trois là dans les couloirs... commença l'un d'eux avant de se figer de surprise devant la scène qui se tenait devant lui.
Son regard passa d'abord de moi à Janson étalé au sol pour finir par comprendre ce qu'il se passait.
- ALERTE !!!! commença à hurler le deuxième.
- Alors là je crois pas ! m'écriais-je en fonçant sur eux. Minho réflexe !
Je lui balançais mon M16 qu'il rapatria et il ne lui en fallut pas plus pour comprendre.
- Pousser vous les gars ! s'exclama-t-il en fonçant dans le tas.
Winston et Poêle à Frire envoyèrent tout deux leur coude dans la face des gardiens et en profitèrent pour se décaler, emportant Chuck avec eux.
Minho tira sur le premier tandis que je m'occupais du deuxième avec mon autre arme. Ils s'effondrèrent sur le sol et je les enjambais d'un bond sans arrêter ma course.
- Qu'est-ce que vous avez fichu ?! m'exclamais-je en fusillant les garçons du regard.
- Vous commenciez à prendre du temps là dedans, expliqua désespérément Chuck. On s'inquiétait.
Je me retenais de les frapper et passait rapidement les portes.
- Il faut absolument qu'on trouve ce transplat maintenant, c'est notre seul chance !
- Pour ça j'ai une idée. fit Aris.
Étonnement, l'idée du garçon marcha plutôt bien. Nous finîmes par croiser un scientifiques dans notre fuite et il ne rechigna pas à nous indiquer le chemin face à la menace de nos armes.
Les choses commencèrent à se compliquer lorsqu'une alarme retentit alors dans le bâtiment.
- Bon sang mais c'est pas vrai ! m'écriais-je agacée avant de me tourner vers le scientifique qui tremblait de peur à mes côtés. C'est encore loin ?!
Il secoua la tête avec nervosité et pointa du doigt le fond du couloir. Je cru pendant un instant qu'il se payait de ma tête. Jusqu'à ce que je décèle les légères ondulations qui agitait le mur du fond.
- Il est là ! m'exclamais-je en pointant mon doigt vers le mur.
- Pas trop tôt ! fit Winston en poussant négligemment le scientifique.
Des coups de feu retentirent soudain derrière nous. Un éclair électrisant nous frôla et Chuck poussa un léger couinement apeuré.
- Arrêtez vous !!! hurla Janson derrière nous.
- Tu devrais lui couper les jambes la prochaine fois ! Dit Minho avant de pivoter sur lui même pour garder les soldats à distance en leur tirant dessus.
- Foncez ! m'écriais-je en me plantant à ses côtés.
- Mais..., commença Thomas avant de s'arrêter devant mon regard.
- N'ose même pas m'attendre. persifflais-je.
Il repartit en courant et le "Non !" paniqué que poussa Janson m'indiqua qu'ils étaient en train de passer un à un le transplat.
- Vas-y ! ordonnais-je à Minho alors que nous nous approchions nous même à reculons du transplat.
On pouvait garder à distance un petit groupe de soldat mené par un homme rat, mais je savais qu'il allait y en avoir de plus en plus, il ne fallait pas traîner.
Minho s'exécuta et traversa le transplat à son tour. L'expression furieuse de Janson fut certainement l'une des choses les plus gratifiantes de ma vie.
- Bah quoi ? dis-je avec un grand sourire avant de tirer sur le mécanisme du transplat.
Le portail commença à se refermer mais je plongeais bien avait qu'il ne se referme.
Un nouveau coup de feu retentit derrière moi. Et je perdis instantanément mon sourire, remplacé par un long râle de douleur. J'atterris violemment dans le sable et retenais des larmes alors que la balle semblait continuer à électrocuter chaque partie de mon corps.
C'est ainsi que je débarquais dans la terre brûlé, d'une manière bien moins glorieuse que ce que j'avais espéré.
--------------------
Lydia passion écrire des chapitres que je déteste....
Les scènes d'actions s'est clairement pas fait pour moi...
En tout cas ils sont enfin arrivé dans la terre brûlé, et je vous garantis que le pire est à venir ;)))
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro