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o7. Uh, oh.

- Mmh..., réfléchit Percy quelques instants. Ta couleur préféré ?

- Le bleu bien évidemment ! Répondis-je sans hésitation.

Percy me lança un sourire complice et ajouta un trait aux côtés des dizaines d'autres tracés dans le sable.

Mon cauchemar s'était transformé en rêve et, le traumatisme passé, je commençais à voir un peu de bons côtés dans le fait de s'être retrouvée dans son livre préféré.

Percy était tout simplement aussi génial que dans le roman et nous nous étions rapidement rendus compte que nous avions une foule de points communs.

Nous avions paresseusement fait un tour de la colonie avant que nos pas ne se dirigent d'eux mêmes vers la plage. Là, nous nous étions tout simplement assis, adossés sur un énorme morceau de bois flotté. Nous avions alors commencé à nous poser mutuellement des questions sur nous.

- Au fait au final, finit par me demander Percy. Comment est-ce que tu as débarqué ici ?

Je devinais qu'il brûlait de me poser la question depuis un bon bout de temps mais qu'il s'était retenu jusque là. Probablement parce qu'il se rendait bien compte que cela allait un brin me perturber. Et ce fut le cas. Je décidais donc d'y répondre sans y répondre du tout.

- C'est compliqué..., me contentais-je donc finalement de soupirer. Tu penses qu'un jour on pourra reprendre une vie normale ? demandais-je tristement pour changer de sujet.

- Ça va être tout aussi compliqué..., soupira Percy à son tour. Surtout avec ma mère qui a disparu...

- Je sais. Je me contentais de répondre aussi sombrement. Tu l'as retrouveras j'en suis sûre. fis-je avec tant de conviction que Percy sembla y croire lui-même.

- Comment est-ce que toute une vie peut changer du tout au tout en aussi peu de temps ? Songea le brun.

- Je ne te le fais pas dire, encore hier j'étais persuadée être une enfant normale dont le seul problème était de trouver du temps pour faire ses devoirs.

Un léger silence s'installa alors entre nous, un silence confortable. Après tout, peut-être qu'on s'était aussi bien entendu parce qu'en cet instant on avait tous les deux aussi envie de mourir que l'autre... Percy ouvrit alors la bouche pour dire quelque chose mais fut interrompu par le son du cor.

- Je crois qu'il est temps d'aller au self ! M'exclamais-je alors en me relevant.

- Enfin ! Je meurs de faim ! Avoua Percy.

Je lui tendis la main pour l'aider à se relever en souriant d'un air approbateur.

Lorsque nous arrivâmes au mess toutes les personnes déjà présentes, c'est à dire quasiment tout le monde, se tournèrent vers nous. Enfin vers moi surtout, personne n'avait visiblement oublié mon entrée fracassante d'il y a quelque heures.

Je déglutis en tentant de les ignorer. Mon regard s'arrêta alors sur celui de Luke qui se voulait réconfortant. Je failli lui renvoyer un sourire de remerciement mais tressaillis soudain en me rappelant ses vrais desseins. Il ne fallait pas que je me fasse avoir par sa gentillesse, il allait provoquer un tas de mort je ne devais pas l'oublier !

Si bien que je m'installais donc le plus loin possible du blond qui sembla assez décontenancé de mon attitude.

Percy s'assit bien évidemment à mes côtés et demanda à Travis, qui était à côté de lui, comment est-ce que le service fonctionnait. Le fils d'Hermès lui expliqua donc que les esprits allaient apporter les plats mais que l'on pouvait demander absolument tout ce qu'on voulait comme boisson. Nous nous amusâmes ainsi à tester tous les breuvages les plus étranges ou cool que pouvaient produire les verres en attendant l'arrivée des plats.
Ces derniers ne tardèrent, à notre grand soulagement, pas et bientôt la table fut recouverte de victuailles.

Un homme joufflu que je ne n'avais pas remarqué jusque là se leva de la table au bout de laquelle il était installé, son verre à la main. Je devinai à sa grande chemise Hawaïenne qu'il s'agissait de Dionysos, alias Mr D, le directeur de la colonie.

- Bon, finit par annoncer le dieu d'un air ennuyé. Je crois que vous le savez  tous mais comme je suis obligé de vous le dire, nous avons reçues deux nouveaux aujourd'hui. Un certain Peter Jonhson et Helene...

Je me figeais soudain sur place à l'entente de ce nom. Un bruit sourd retentit non loin de moi et je me rendis alors compte que Luke venait de brusquement lâcher son verre qui alla s'écraser sur le sol. Un long silence des plus gênants emplit alors le mess. J'avais cette même envie de vomir et un mal de crâne incessant semblait me faire bourdonner les oreilles. C'était exactement la même chose que ce matin. Je relevais alors la tête et trouvai sans même les chercher les yeux de Luke, ce dernier avait l'air aussi perturbé que moi.

- McGuire. complétais-je alors précipitamment d'une voix tremblante. Et c'est Eïleen, pas Helene.

Mais j'avais l'impression que ma voix sonnait faux.
   
- Ouais, c'est la même chose. M'ignora alors le dieu comme s'il ne s'était rien passé. Donc bienvenu à vous et tout le bla, bla. Ah oui en faites le Capture l'étendard aura lieux ce  vendredi.

De légères exclamations de joie suivirent sa dernière annonce, dissipant tout le malaise et l'étrange situation qui venaient d'avoir lieu quelques instants plus tôt. Tous les demi-dieux se levèrent finalement de leur table pour se diriger vers un grand feu de camp.

- Ça va ? me demanda alors Percy avec inquiétude.

Je me contentais de hocher la tête, me forçant à ne pas croiser le regard de Luke de nouveau. Je ne comprenais rien à ce qu'il venait de se passer, et ça avait don de m'angoisser.
Je finis tout de même par prendre de longues inspirations et tentai de me calmer comme je pouvais avant de me lever à mon tour.

- Je crois qu'il s'agit du feu sacrificiel, expliquais-je alors à Percy pour changer de sujet. Il faut que tu y place la meilleure partie de ta nourriture en offrande au dieu de ton choix.

- Mais c'est... commença Percy en fronçant des sourcils alors que nous suivions le mouvement.

- Horrible, terminais-je pour lui. Je sais, sacrifier de là nourriture... maugréais-je.

Percy éclata alors de rire, lui aussi semblait déjà avoir oublié ce qu'il venait de se passer, et je m'efforçais d'en faire de même.

- Je ne l'aurais pas vu comme ça mais si tu veux.

Je passais le reste de la queue à réfléchir au dieu auquel je pourrais adresser mon offrande. Je finis par me rabattre sur Hermès, le dieu des voyages, pour qu'il me ramène chez-moi.

La seconde d'après, une grande lumière doré sembla m'envelopper alors que tous les pensionnaires regardaient au-dessus de ma tête. Mais mes dieux, la tête la plus angoissante fut certainement celle, presque terrifié que firent alors Chiron et Dionysos. 

Quelque chose clochait...

Je levai donc ma tête pour découvrir une pomme s'illuminer d'un grand halo dorée.

Mes yeux s'arrondirent comme des soucoupes alors qu'un intense sentiment d'incompréhension s'emparait de moi.

Et pour cause, les autres demi-dieux semblaient tout aussi déroutés que moi. Et alors une chose encore plus surprenante se passa, les enfants d'Arès furent les premiers et seuls demi-dieux à s'agenouiller, les autres continuant de m'observer avec un drôle d'air.

Chiron se rapprocha enfin de moi, semblant lui-même faire de son mieux pour garder son calme. Et enfin, il déclara sentencieusement :

- Bienvenue à toi, Eïleen McGuire, fille d'Eris, déesse du chaos et de la discorde.

Oh non.

Je sentis ma tête se mettre à violemment bourdonner alors que mes yeux ne s'écarquillèrent qu'un peu plus de surprise.

Admettre que j'étais éventuellement une demi-déesse ou un truc qui s'en rapprochait était une chose, mais en avoir la preuve sous mes yeux avec en plus la découverte de mon parent divin, en était une autre bien plus perturbante.

Sans parler de qui je tenais mon ascendant divin. Eris ! Rien que ça !

Eris était ma mère, parfait tout va bien. Tentais-je de me convaincre pour m'empêcher de refaire une crise d'angoisse.

Je commençais seulement à comprendre d'où venait ma capacité à me fourrer dans les ennuis...

"Eïleen" m'appela soudain une voix féminine étrangement familière.

Un frisson étranger remonta le long de mon échine alors qu'une angoisse inexplicable s'emparait de moi.

Non.

La voix provenait de la pomme qui semblait désormais m'attirer à elle. Je fus prise de l'envie irrésistible de la toucher. Si bien que, sans savoir trop ce que je faisais, je tendis mon bras avant de me mettre sur la pointe des pieds pour passer mes doigts dans la flamme dorée.

Non !

Je fus alors prise d'un horrible mal de crâne qui me laissa échapper un cri de douleur. Je sentais l'agitation des pensionnaires autour de moi mais ne les voyais pas, à vrai dire, je ne voyais plus grand chose de la colonie. Je m'étais retrouvée comme transportée, comme dans une rêve.

J'étais désormais dans ce qui me semblait être un berceau et une jeune femme au long cheveux noir me regardait avec une intense tendresse. Elle avait des yeux verts perçant semblables aux miens, à vrai dire, c'était la première fois que j'en voyais des ainsi.

Une autre bien plus intimidante se tenait juste derrière elle, ses yeux entièrement dorée, et son visage bronzé entouré d'une épaisse et courte crinière de boucles rousses.

La première femme s'approcha de moi avant de me prendre dans ses bras et de sourire tristement.

- Je serais toujours là avec toi ma 'leen, murmura-t-elle en me serrant contre elle. Dans cette vie comme dans l'autre.

La scène sembla alors changer, il y avait toujours cette même femme mais elle se trouvait désormais devant moi et je sentis que cette fois, c'était vraiment moi qui me tenais face à elle, qu'aussi étrange que ça puisse paraître, tout cela n'était pas qu'un rêve impossible.

La femme me regarda tristement en me caressant la joue.

- Ne doute jamais de toi. Me fit-elle d'un ton rassurant. La magie originelle coule en toi, tu as bien plus de capacités que tu ne pourrais le croire, ma petite apprentie favorite. Eris ne tardera pas à te rendre visite, écoute la bien.

La femme se mit alors à scintiller avant de devenir une lumière dorée qui m'enveloppa totalement. Je revins dans un sursaut à la colonie où tous les pensionnaires me regardaient avec un mélange d'interrogation et d'inquiétude.

Je tentai de dire quelque chose mais, comme vidée mes forces, je me sentis alors basculer en arrière avant de perdre connaissance pour de bon. 



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