1o. i'M gONnA foLLOw THe rUlE
- Bon, récapitula Annabeth en marchant autour de moi. Tu ne bouges surtout pas d'ici quoi qu'il arrive, et surtout si Clarisse ou quelque autre enfant d'Arès essai de t'attaquer.
- Même s'ils font vraiment très peur ? tentais-je désespérément.
- Surtout s'ils font vraiment très peur ! répliqua la demi-déesse. Bon ! Le match va bientôt commencer, je me mets en position et je te laisse !
Et sur ces mots, la fille d'Athéna disparu dans la forêt, me laissant seule, désespérée et peut-être plus si motivée que ça finalement.
Je m'adossais a un arbre et jaugeait l'épée qu'on m'avait refilé, je sentais bien qu'elle était bien trop légère mais c'était la meilleure qu'ils avaient pour moi...
Le plastron que je portais était cependant lui beaucoup trop lourd.
J'étais déjà fatiguée rien qu'à l'idée que j'allais devoir le trimbaler toute la soirée.
Le son d'un cor me sortit soudain de mes pensées alors que le soleil était déjà presque couché et je déglutis en repensant à ce qu'il s'était passé dans le livre.
Clarisse était censée attaquer Percy mais il allait finir par pouvoir se défendre grâce aux pouvoirs que l'eau lui apporterait.
Hors, aux dernières nouvelles je n'étais pas une fille de Poséidon ni n'étais devenu soudainement experte au combat.
En d'autre mot j'étais définitivement cuite.
Et il fallait avouer qu'étonnement, cette idée ne me plaisait pas trop.
Un craquement se fit alors entendre derrière moi, me faisant me retourner d'un bond. Une explosion se produit soudain juste devant moi, me faisant sursauter de plus belle, un petit hurlement de surprise en plus.
Deux silhouettes peu rassurantes apparurent dans la fumée de l'explosion avant de s'approcher de moi.
- Cla, Clarisse ? balbutiais-je.
Un gloussement terrifiant me répondit.
Je reculais de quelques pas avec une certaine angoisse et me prenais soudain un buisson dans les pieds qui me fit violemment basculer en arrière.
C'est pas vrai mais qu'avais-je donc fait pour mériter un tel karma ?!
- Nous avons réussie maîtresse ? demanda une voie féminine.
- Oui, approuva une autre jeune fille, on a pu traverser les limites de cette fichue colonie.
Un nouveau gloussement se fit entendre et j'envoyais désespérément une grosse pierre tout juste trouvée sur mes nouvelles attaquantes.
Un gros SHTONG métallique retentit alors, suivit d'une injure en grec ancien et j'identifiai enfin mes assaillantes.
Je crois qu'après coup, j'aurais bien aimée ne jamais le faire.
Il s'agissait de deux magnifiques jeunes adultes, une blonde et une rousse, ou du moins, elles auraient pue l'être si elles n'avaient pas eu ce tain translucide et ces énormes dents pointues beaucoup trop terrifiantes. Mais l'angoisse ne s'arrêtait pas qu'à là.
Leur jambe était tout aussi étrange, l'une semblait être en bronze et l'autre celle d'un âne.
Je n'eus pas besoin de beaucoup de temps pour les reconnaître, elles étaient exactement comme je me les étais toujours imaginé.
- Des empousais ! m'exclamais-je avec incompréhension.
Je me souvenais parfaitement de ces montres. Elles apparaissaient dans le tome quatre de Percy Jackson et lui attiraient de gros ennuis, ce qui n'était en rien pour me rassurer.
- Bien vue jeune magicienne. siffla la rousse. Tu es moins stupide que tu en as l'air !
J'aurais bien aimé répliquer, mais j'étais bien trop terrifiée pour ça, je me contentais donc de maugréer simplement une pauvre petite plainte en reculant frénétiquement sur le sol.
- Nous t'attendons depuis longtemps. reprit la rousse en esquissant un pas vers moi. La rumeur de ta renaissance avait eu lieu mais personne ne savait si elle était réelle.
- Et te voilà, termina la blonde. Dame Freyre ne perdons pas plus de temps.
Je me relevais rapidement et tendais mon épée devant moi d'une main tremblante.
La dénommée Freyre poussa un autre énième gloussement et esquissa un pas vers moi, pas le moins impressionnée du monde.
- Nous allons enfin pouvoir se venger de toute les peines qu'elle nous a fait subir, et de toutes les humiliations que toi et ton fichu sorcier nous ont causées. fit-elle avec un grand sourire.
- Et enfin elle comprendra qui est la plus a même de servir dame Hécate.
Je ne comprenais absolument rien de ce qu'elles racontaient, mais une chose était sur, elle n'était pas là pour boire le thé.
Bien vue Sherlock...
J'allais tenter de négocier mais c'est ce moment là que les empousai choisirent pour me sauter dessus.
Je tentais désespérément de les pourfendre, mais peine perdue, l'épée n'était clairement pas ajustée pour moi et la pénombre commençait sérieusement à se faire ressentir.
Les griffes d'une des monstre se plantèrent soudain profondément dans mon bras et je poussais un cri de douleur en la repoussant violemment.
- Laissez moi, tranquille ! m'écriais-je d'une voix rocailleuse.
Une grande lumière blanche fusa soudain de l'entièreté de mon corps pour aller s'exploser sur les empousai.
Ces dernières effectuèrent un vol plané pour atterrir à quelques mètres plus loin.
Elles jurèrent de nouveau en grec ancien mais je n'en avais que faire.
J'avais l'impression d'être encore plus perdue qu'à mon arrivée.
- Eïleen ! s'écria soudain quelqu'un.
Je me tournais avec soulagement vers le nouveau venue. Soulagement qui fut de courte durée lorsque je reconnus Luke se diriger à grand pas vers moi, la bannière du camp ennemi à la main.
Il regarda autour de moi, deux énormes trous fumants avaient remplacé les empousais, ce qu'il ne manqua pas de remarquer.
- Comment as tu...? commença-t-il en fronçant des sourcils.
- Rattrapez le !!!! hurla soudain un Charles Beckendorf qui se trouvait justement dans l'autre équipe.
Ce cri eu don de me rappeler que nous nous trouvions encore malgré tout en plein capture étendard et que nous étions sur le point de gagner.
Ou pas...
Un sifflement fusa à mes oreilles et j'aperçu un étrange morceau de corde qui fonçait tout droit sur le blond.
Je bondis instinctivement devant Luke, au diable qu'il soit un méchant, pour l'instant il n'était que mon coéquipier de capture étendard qui s'apprêtait à nous faire gagner la partie et les avantages qui iraient avec pour notre bungalow.
Je sentis alors une corde de bronze s'enrouler autour de mes jambes, me faisant atterrir douloureusement sur le sol.
J'étouffais un cri de douleur alors que les blessures que venaient de me faire les empousais me brûlaient atrocement.
- Eïleen qu'est-ce que..., commença Luke avant de s'accroupir vers moi.
Il trancha mes liens sans grande difficulté avant de froncer des sourcils. Bon sang qu'est-ce qu'il fichait ?
- Qu'est-ce que ces monstres t'on fait ? Tu es blessée ?!
- On a pas le temps crétin ! maugréais-je en serrant les dents.
Luke me regarda encore pendant quelques instants qui parurent me durer une éternité, visiblement pris à un dilemme intérieur.
Il finit par soupirer et... me mit la bannière dans les mains ?
- Qu'est-ce que tu fiches..., commençais-je avec incompréhension.
Mais avant que j'ai pue en dire plus, le demi-dieu se redressa soudain en me prenant sur son épaule telle un gracieux sac à patate.
- Je ne peux pas te laisser ici. expliqua-t-il en repartant en courant alors que les Héphaïstos n'étaient désormais qu'à quelques mètres de nous. Tâche d'être un bon copilote.
Je hochais la tête en refoulant les quelques larmes de douleurs qui perlaient mes yeux.
Si le blond me faisait confiance je n'allais pas le décevoir.
Je resserrais mes mains autour de l'étendard et levais ma tête vers nos poursuivants qui semblaient redoubler d'efforts pour nous rattraper.
- Filet droit sur nous !!! M'écriais-je alors qu'un de nos adversaires venait d'en lancer un.
- Bien reçu ! s'exclama Luke en obliquant sur le côté, nous évitant le filet d'à peine quelques pas.
- Et là à droite ! Un groupe d'Arès qui ont l'air franchement remontés.
- Il faut pas qu'on traîne alors, le ruisseau n'est plus loin, si on le franchit c'est gagné !
- Luke !! s'écria alors Annabeth.
Cette dernière assurait la défense de l'autre côté du dit ruisseau qui était effectivement tout simplement en aval de la pente que le garçon dévalait à toute jambe.
- On aura jamais le temps de passer la rivière !!! s'inquiéta-t-il.
Devoir marcher dans l'eau rapidement ne faisait pas partie de mes capacités et Luke aussi habile soit-il en serait forcément ralenti.
Je fronçais des sourcils en cherchant une solution, il n'avait pas tort.
Nos ennemis arrivaient de tous côtés et j'étais prête a parier qu'il ne nous laisserait jamais passer aussi simplement.
À moins que....
- On n'arrivera jamais à traverser la rivière. soufflais-je alors. Partons du principe que t'es pas un bras cassé comme moi. Tu peux te débrouiller pour nous trouver un bouclier avant d'être arrivé en bas ?
C'est la pire idée que t'ai jamais eue.
Oui mais c'est la seule qu'on a.
Luke se tut quelques secondes avant de reprendre soudain.
- T'es sûre de toi ? me demanda-t-il.
Je ne fus même pas surprise qu'il comprenne mon plan sans même que je n'ai besoin de le détailler. Comme si une connexion de créateur de plan désastreux venaient de se faire entre nous.
- On a pas vraiment le choix. me contentais-je de répondre.
Il rit légèrement et relâcha la prise qu'il avait sur moi.
J'en profitais pour le lâcher et me laissais rouler au sol sur quelques mètres, bannières toujours en main, tandis que Luke continuait sa lancé.
Les demi-dieux de l'équipe adverse poussèrent un rugissement de joie. Ils pensaient certainement que j'étais tombée par accident.
Je me redressais immédiatement et dévalai la pente du plus vite que je le pouvais, Luke me devançant tout de même de quelques mètres.
Les Arès qui se battaient contre Annabeth en contrebas se désintéressèrent quelque peu d'elle pour nous regarder avec incompréhension.
Arrivé au ruisseau, Luke se figea soudain sur place et se retourna avant de s'agenouiller au sol.
- Annabeth ton bouclier ! s'écria-y-il.
La fille d'Athéna s'exécuta presque automatiquement et le lui envoya, l'air plus que perdu.
- Luke qu'est-ce que tu fiches ?! entendis-je crier Annabeth.
- Fait moi confiance Annie. Répondit ce dernier en s'agenouillant avant de ramener le bouclier devant lui comme pour se protéger d'un ennemi invisible. Eïleen j'attends ton signal.
- J'y suis presque ! hurlais-je tandis que je parcourais les derniers mètres qui me séparaient du court d'eau.
Il fallait que je m'y prennes pile au bon moment, cette fois je n'avais pas le droit à l'erreur. Je ne pu cependant m'empêcher de me délecter de cet étrange sentiment d'adrénaline que je ressentais désormais. Comme si c'était ça que je devais faire toute ma vie. Des plans désastreux et des stratégies tordus pour gagner des jeux.
Concentre toi Eïleen !
Plus que cinq mètres, quatre, trois, deux,..... un.
- MAINTENANT ! criais-je en bondissant sur le bouclier de Luke à la plus grande surprise des pensionnaires.
Je sentis le blond me repousser de toute ses forces en mêmes temps que je le repoussais moi même de ma jambe valide.
Je fus propulsée dans les airs par nos deux forces réunies et poussai un long cri de victoire (et un peu de terreur aussi il fallait l'avouer) alors que j'effectuais le plus long vol plané de toute ma vie.
Je m'écrasais avec fracas sur l'autre berge.
Un long silence sembla suivre mon atterrissage, je me redressai difficilement avec l'horrible impression que mon corps était en train de se briser en mille morceaux, mais c'est pourtant avec un grand sourire que je levai les bras au ciel.
- VICTOIRE ! Hurlais-je.
Comme pour me le confirmer, le nouveau son d'un cor retentit alors dans la forêt, accompagné d'une explosion de joie de la marée de demi-dieux qui fondit sur moi.
Je me sentis soulevée dans les airs tandis que les cris ne cessaient pas.
Les pensionnaires me portèrent à bout de bras, je ne cessais de hurler de joie, et j'eus l'étrange sentiment d'être à ma place dans cette étrange colonie remplie de mystères ou je risquais ma vie à chaque instant. Pour la première depuis mon arrivé ici, alors que mes nouveaux compagnons scandaient mon nom avec joie, je n'eus plus aucune envie de rentrer chez moi.
- Bien joué 'leen ! s'exclama Luke en arrivant en courant à mes côtés.
Les pensionnaires ne le manquèrent pas et il fut à son tour soulevé du sol. Une expression de pure euphorie apparut sur son visage et je devinais que je devais avoir la même tête. Il planta ses yeux pétillant de joie dans les miens avec un grand sourire. Je le laissais taper dans ma main sans cesser de sourire moi non plus avant qu'il me prenne fermement la main pour la lever en l'air avec un cri de victoire, dans lequel je l'accompagnai.
On a bien mérité de baisser un peu la garde...
C'est sans grande surprise à ce moment là que les choses ont tourné au vinaigre.
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Ma passion c'est de continuer d'ajouter des petits chapitres à cette histoire alors que je l'ai finis depuis 45223 milliards d'années
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