Chapitre 4
J'ai du vraiment être quelqu'un d'horrible dans une autre vie pour avoir autant de mal chance aujourd'hui. Je prépare une citronnade pendant que Monsieur le playboy est entrain de bricoler dans ma salle de bain.
Je préfère être le moins possible près de lui. Et je précise que je ne suis pas amoureux de lui !! C'est juste qu'il reste un mec divin et donc je n'ai pas envie que mes hormones me joues des tours.
- Vas-y mon grand tu peux le faire, me dis-je à moi-même.
Je monte les escaliers avec les verres, je dois juste garder mon calme. Je rentre dans la pièce il est accroupie près de ma baignoire. Oh mon dieu c'est quoi cette paire de fesse !! Danger demi tour !!!
- Ah Miel
Echec de la fuite génial.
- Tu peux me passer un tournevis cruciforme ?
Il ne c'est même pas retourner comment il c'est que je suis présent et le pire c'est quoi un tournevis cruciforme ?
- Euh...Oui
Je pose mes verres sur le meuble près de moi et je regarde la caisse à outils. Bon rappel toi un tournevis ça ressemble à quoi . Il se retourne il a des cheveux rebelle qui lui cache les yeux.
- Ne me dit pas que tu ne connais pas ce que c'est, dit-il en souriant.
- Tu me prends pour qui ? Je me baisse et prend un tournevis. Voilà !
Il éclate de rire. Je vais le tuer c'est officiel je n'ai qu'a dire à la police qu'il a fait une mauvaise chute.
- Miel c'est même pas un tournevis mais une clé à douille. Il s'accroupit et récupère un autre outil. Tu vois ça c'est un tournevis cruciforme, en me montrant l'objet.
- Oui ben c'est bon c'est pas ma faute si c'est pas mon truc.
En effet j'ai très vite compris que ce genre de « passe-temps » n'était pas mon truc, au grand désespoir de mon père.
- Et c'est quoi ton truc Miel ? Demande t-il en reprenant son boulot.
- Pourquoi tu veux le savoir ?
- Pour te connaître.
- Fallait faire cela quand nous étions adolescent pas quand j'ai 25ans !
- Il n'es jamais trop tard Miel, dit-il d'une voix calme.
- Ben vois-tu si ne m'avais pas juger comme tout le monde peut-être que tu serais qui je suis.
- Miel on étaient adolescent et tu sais qu'on peut être bête à cette âge.
- Ne t'en fais pas, les homophobes il y en a toujours eu dans les établissements scolaire et...
Il se redresse brusquement ce qui me surprend assez et me pointe le tournevis dans ma direction.
- Je ne suis pas Homophobe d'accord.
- Tu veux rajouter meurtre dans ton casier ?
Il comprend mon allusion et baisse le tournevis. Il soupire avant de reprendre.
- Excuse-moi mais je ne suis pas homophobe
- Maintenant peut-être mais au lycée et un tout petit peu quand même.
- Je me suis déjà expliqué la dessus.
Il reprend son boulot sans rien ajouter. Mais c'est vrai que dans mes établissements j'ai toujours eu des remarques assez déplacées et monsieur n'a pas déroger à la règle. Mais j'ai toujours répondu avec le sourire et c'est seulement le soir dans mon lit que je me permettais de pleurer.
Je remercie le ciel que j'ai eu des parents assez tolérant quand j'ai fait mon coming out. Bon mon père au n'était pas vraiment d'accord et il ne m'avait pas parler pendant un moment le temps de digérer enfin ma mère ne faisait que cuisiner. Un soir j'ai tapé du point sur la table leur disant que je comprenais leur « déception » mais je ne veux pas vivre dans cette ambiance.
J'avais pris la résolution de partir de la maison. Au début ils sont crut à un bluff mais quand j'ai disparu pendant une semaine je peux vous dire que mon père a tout fais pour me retrouver. Je vous passe les larmes et les excuses pour les retrouvailles. Ma sœur a été un plier exemplaire dans ma jeunesse.
- Qu'est-ce que tu fais ici ? Dis-je d'un ton neutre.
- Ben j'arrange ta salle de bain.
Non sans blague merci Einstein !
- C'est pas ce que je voulais dire, qu'est-ce que tu fais dans la petite ville minable ? Tu devais être à New-York.
- Je n'ai jamais dit que cette ville était minable et oui je vis à New-York.
- Si tu l'as dit.
- Quand ?
- Euh ça n'a pas d'importance. Je reviens à ma question qu'est-ce que tu fais ici ?
- Je suis venu voir mes parents et des amis.
- Et c'est à quel moment que tu as pris la décision de faire du baby-sitting ?
Il se redresse à nouveau pour se tenir face à moi, me sortant à nouveau un sourire digne des dieux.
- Je vois que ta sœur ta mise au courant.
- Ah parce que tu lui a demandé de rien me dire ?
- Non mais pas tout de suite, de toute façon ça ne te dérange pas que je garde ton neveu je pense.
Je préfère que se soit Lucifer !
- Non absolument pas.
- Très bien. De toute façon c'est normal qu'elle se tourne vers moi, après tout je suis le plus qualifié.
Le beau mec qui arrange ma salle de bain à dit quoi ?
- Attends je rêve ou tu viens juste de dire que je ne suis pas capable de surveiller mon neveu.
- C'est toi qui le dit, dit-il avec un sourire en s'approchant de moi, mais bon si déjà tu n'arrives pas à faire la différence entre un tournevis cruciforme et une clé à douille je plains le petit Zack.
Il continue à sourire. Vas-y respire, inspire, respire, inspire oh et puis merde. Avant même que je puisse comprendre, mon verre était déjà vide. J'ai eu une absence du genre cinq secondes et je comprends enfin que je viens de lui balancer mon verre au visage.
- Mais tu es malade ou quoi ?
- Alors déjà pour le tournevis j'étais juste pas au courant et après je peux m'occuper de mon neveu à n'importe quel moment !! Ma sœur est venue te voir parce que j'ai refusé en premier. Désolé mais tu es la roue de secours.
- Ooh voyons si tu étais vraiment capable de t'occuper d'un gamin, tu aurais accepté de le garder. Puis tu sais les seconds choix sont les meilleurs.
- Alors écoute bien ce que je vais faire !
Je sors mon téléphone dans ma poche et compose le numéro de ma sœur.
Pas capable de m'occuper de mon neveu, il a de la chance que le thé n'était pas du chaud.
- Allo Lana c'est ton frère
« Ah Miel ça va ? »
- Oui oui très bien. J'ai réfléchis et j'accepte de garder Zack !
« Mais j'ai... »
- Je m'enfiche je suis son oncle c'est moi qui le garde je te laisse le dire à Evans mais je pense qu'il est déjà au courant ! Dis-je en souriant.
Je raccroche avant qu'elle me donne une réponse. Je n'ai pas quitté une seule fois le regarde de TATE et je le défis du regard maintenant. Alors que je crois qu'il va être choqué, Evans affiche un sourire limite vainqueur. Avant que je puisse lui demander ce qu'il le fait sourire, il finit par enlever son tee-shirt. Il torse nu devant moi.
- Euh...mais...
Vite le tournevis que je me crève les yeux. Je dois penser à autre chose ou regarder ailleurs.
- Evans mais qu'est-ce que tu fais ?
- Oh ben il y a un garçon qui vient de me balancer du thé sur moi, je préfère ne pas garder mon tee-shirt. Dit-il en épongeant son corps avec ce dernier. Mais tu es entrain de rougir Miel, je te fais vraiment de l'effet.
- Je préfère me crever les yeux ! C'est juste la colère que j'éprouve envers toi. Je vais dans le salon je te laisse finir. Ah et n'oublie pas c'est moi qui garde mon neveu donc tu peux retourner à New-York.
- Tu permets que je finisse le boulot.
- Euh oui... dis-je doucement
Je redescends rapidement au salon et me dirige ensuite dans la cuisine pour mettre ma tête dans le congélateur. Encore une fois je me demande ce qu'il m'a pris de le faire venir ici. Je résume la situation : Un beau mec dans la salle de bain, Il est torse nu et je viens d'accepter de rester ici pour la Saint-Valentin. Je ne peux pas avoir pire je pense. Je sors ma tête du congélateur pour prendre mon téléphone qui vient de vibrer.
« Hey c'est Jules c'est toujours d'accord pour le ciné ce soir »
Oh non je l'avais oublié enfin un peu. Mais je n'annule pas je pense que c'est un bon moyen pour me changer les idées. Je lui réponds oui, je lui confirme l'heure. Une heure après le désastre de la salle de bain, il a enfin terminé et je peux enfin être seul. Je m'installe derrière mon portable pour bosser un peu, ensuite je prendrais une douche. J'ouvre ma boîte mail, encore une fois je recherche un seul nom mais il n'y a rien de nouveau. J'ouvre alors un au hasard.
De : Jake
A : l'abeille du cœur
Objet : Seul
Bonjour,
C'est la première fois que j'écris à votre rubrique, je me tourne vers vous car je me sens seul, j'ai 16ans et je suis gay c'est un peu pour sa. Les personnes de mon lycée ne font que m'insulter et il y a ce garçon qui me plaît mais je me demande si il c'est que j'existe. Après j'ai mon meilleur ami et même si il me soutient je ne sais pas si il peut connaître la douleur que j'ai au plus profond de moi.
Que dois-je faire ? J'ai plus de solution.
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De : L'Abeille du cœur
A : Jake
Objet : Seul
Bonjour,
Alors déjà merci d'avoir choisi ma rubrique. Je vais essayer de t'aider du mieux que je peux. Tu sais tu dois subir plein de chose à ton âge ce n'est pas facile l'adolescence et encore moins quand on pointe du doigt ton Homosexualité. J'ai connu quelqu'un qui était un peu dans ton cas pour les moqueries et sache que lui il ne faisait que répondre par le sourire. Ce n'est pas facile je te l'accorde mais c'est pour cela qu'une fois dans ton lit, tu as l'obligation de pleurer. Ce n'est pas une marque de faiblesse non ! Vois ça comme un sceau que tu as remplis de la journée de leur méchanceté et il faut que tu le vide pour le remplir à nouveau. Pour le garçon il faut que tu te fasse remarquer mais assure toi qu'il est aussi gay malheureusement il n'y a pas de miracle à ce niveau soit ça passe ou ça casse. Enfin pour ton meilleur ami c'est vrai que si il ne vit pas la même situation que toi c'est un peu difficile mais il sera toujours là pour toi et ça c'est très important.
Mon conseil c'est de faire taire ses insultes par ton plus beau sourire et dit toi que le lycée n'est qu'une étape donc profite de la vie et montre que tu adores ta vie !!
Marche la tête haute mon petit Jake.
L'abeille qui vous met du miel sur le cœur.
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J'adore mon métier, il n'y a rien à dire là dessus et voilà l'une des raisons. J'espère qu'il ira bien maintenant. Je lui mets une petite étoile pour que sa prochaine réponse puisse être prioritaire. Je vais prendre une douche maintenant et me préparer pour mon rendez-vous.
Pour ce soir j'ai mis un tee-shirt blanc et un jean. J'arrive sur le parking du cinéma et lui écrit un message. Il vient me rejoindre, je sors de la voiture et lui fait la bise.
- Bonsoir Miel je suis content de te revoir.
- Bonsoir Jules moi aussi.
On s'avance vers le guichet pour prendre nos places, on décide de prendre le film qui parle de King Kong. Une fois nos places prisent on va prendre du pop corn. Mais je suis bousculé par une personne qui descend les escaliers.
- Excuse-moi, dit la voix qui vient de me bousculer.
- Toi !
Qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu ? Qui se rappel quand j'ai dit qu'il ne peut pas avoir pire dans ma journée ????? Eh bien maintenant j'ai trouvé. C'est d'avoir Evans TATE et....une fille dans le même cinéma que moi.
- Tiens Miel quel coïncidence.
Bon c'est clair ce n'est pas Dieu mais le diable qui veut s'amuser un peu avec moi. Je pense que j'ai plus besoin de partir au cinéma parce-que le film se passe juste dans le hall.
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Le quatrième chapitres pour vous
J'attends avec impatience vos commentaires
Pour ce chapitre 2100 mots.
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