COLIN

Je rentre chez moi en souriant, j'ai passé un bon moment avec elle, cette Isabelle est drôle. Je m'assoie sur mon canapé en repensant à son corps tout contre le mien, à ma main sur sa cuisse quand j'ai glissé mon numéro dans sa poche et à ses lèvres sur les miennes. Ce petit bout de femme est piquante, un peu violente dans ses gestes avec une pointe de méchanceté, j'adore. J'attends avec impatience de pouvoir l'entendre jouer du violon.

                                           ISABELLE 

J'arrive chez moi mi énerver mi exciter d'aller jouer du violon chez lui. Ce mec se croit vraiment tout permis, ok c'est moi qui l'ai embrassé mais il a quand même osé passer sa main dans ma poche de mon pantalon pour y glisser l'adresse de son studio de répétition.

Pour me calmer les nerfs, j'attrape mon violon et je joue jusqu'à temps d'être épuiser.

Ce soir je dois me rendre chez Colin, ma tenue est déjà prête et je ne sais pas pourquoi j'ai mis autant de temps pour la trouver. Les paroles de Colin résonner dans ma tête " Fais-toi belle, la miss !". Merde, je dois me maîtriser. 

Après ma journée à faire le ménage, je me suis préparée et maquillé, j'ai mis mon violon dans son étui avec mon carnet (une vieille habitude si une mélodie pop dans ma tête).

Je monte sur ma moto, j'ai hâte de lui montrer ce que je sais faire en matière de musique. J'arrive à l'adresse donner, je sonne mais personne ne me répond. J'entends des pas derrière moi et je me retourne. C'est monsieur la star qui arrive de façon beau-gosse, sûr de lui et de son pouvoir de séduction envers les femmes. D'ailleurs des gonzesses derrière lui sont en train de lui mater le cul, je sais qu'il les a vus car il aborde un sourire arrogant. Il a un pack de bière à la main et il vient ouvrir la porte.

Colin : Ferme la porte derrière toi, miss !

Même pas un bonjour ni rien d'autre, je ferme la porte avec mon talon et je regarde autour de moi. Putain, il y a un sacré matos, des instruments dans tous les coins. Il va mettre les bières dans un mini-frigo puis il s'assoit dans un des canapés. Je sors tranquillement mon violon et mon archet alors que je suis restée debout devant lui.

Isabelle : Monsieur la star souhaite un morceau en particulier ?

Colin : Non, laisse ton talent parler pour toi !

Je commence par jouer un titre de Lindsey Stirling, je me mets dans ma bulle et me laisse porter par ma musique, j'aperçois seulement du coin de l'œil qu'il vient de prendre une de ses guitares et qu'il joue avec les cordes de ses doigts fins.    

                                COLIN

Ce qu'elle joue n'est pas vraiment ma came mais je dois avouer qu'elle sait se servir de son instrument, ses cheveux volent en rythme avec les accords qu'elle produit, elle vit sa musique. Après sa première musique, elle en fait une deuxième mais elle se met à chanter en plus, j'ai le droit à un vrai show et je ne résiste pas au plaisir de jouer de ma guitare pour l'accompagner. Ses yeux se ferment pendant qu'elle joue, sa musique la transcende et la rend encore plus belle. Je me demande où elle a pu apprendre à jouer de cette façon.

Isabelle finit par s'arrêter, elle range son violon et ses yeux plongent dans les miens.

Isabelle : Alors le verdict, monsieur la star ?

Colin : Tu en es où de ta chanson ?

Je me lève pour nous prendre des bières, je suis bien décider à ne pas lui répondre, il faut lui apprendre la patience à cette petite miss. Je vais me rasseoir après lui avoir donner une bière.

Isabelle : J'ai bien compris, je n'aurais pas de réponse et pour ma chanson, je bloque un peu sur le refrain.

Colin : Fais-moi voir ça !

Isabelle : Pourquoi ?

Colin : Tu me dis que tu bloques et je te propose un coup de main. Un avis extérieur ne fait jamais de mal.

Isabelle : Ça va coûter combien ?

Colin : Rien ! Tu as assez de dettes envers moi pour m'avoir touché, n'oublie pas que je suis une star.  

Isabelle : Je te rappelle que toi aussi tu m'as touché !

Malgré qu'elle râle, elle me tend quand même son carnet. Je regarde sa chanson puis je reprends ma guitare pour jouer une musique pendant que son texte défile dans ma tête, je mets le tout dans l'ordre jusqu'à temps que mon cerveau trouve cela parfais. Je lui note tout ça dans son carnet puis lui redonne.

Colin : Et voilà groupie !

Elle s'est mise à mes côtés, elle relit son texte puis reprend son violon, elle en joue en chantant son refrain.

Isabelle : C'est vraiment mieux comme ça mais maintenant il va falloir que je trouve quelqu'un qui fait de la guitare pour m'accompagner car elle est vraiment plus belle avec deux instruments. Je dis ça mais pour le moment je suis loin de devoir la jouer devant un public.

Colin : Il te reste plus qu'à trouver un groupe et à te lancer.

Isabelle : Tu crois que les groupes se trouvent sous le cul d'un cheval.

Colin : Je le sais bien ! Mets des annonces dans les bars ou bien les conservatoires de musique.

Isabelle : Je vais voir ça mais je vais sûrement tomber que sur des mecs avides de se montrer les meilleurs ou bien des amateurs.

J'ai envie de la taquiner et de la faire râler.

Colin : Il me semble qu'il n'y a pas beaucoup d'amateur dans la musique classique.

La miss se met à grogner et je pourrais voir de la fumée sortir par ses oreilles, j'aime la voir réagir aussi vite.

Isabelle : Je ne fais pas de la musique classique et si jamais tu oses dire le contraire, je te manger mon carnet de musique.

Colin : J'aimerais bien voir ça, groupie ! Alors si tu ne veux pas faire de la musique classique, tu veux faire quoi ? Rock ? Celtique ? Métal ?

Isabelle : Franchement tu me vois faire du celtique? C'est comme si je te voyais en train de chanter des chansons d'amour à l'eau de rose. Je me vois plus dans le rock ou bien métal.

Colin : Je ne connais pas beaucoup de groupe de ce genre et cela pourrais être intéressant. D'ailleurs miss, cela te dit de voir un pro en concert ?

Isabelle : Quand tu parles de pro, je paris que tu parles de toi.

Colin : Bien sûr que oui ! Alors ?

Isabelle : Cela dépend, j'aurais le droit à un carré VIP ou bien à être dans la fosse avec les dindes hurlante.

Colin : Dans la fosse avec les autres groupies, je ne veux pas que tu sois hors de ton milieu naturel.

Isabelle : Fais-ça et tu vas vite me retrouver sur scène avec toi.

Colin : Tu n'y arriveras pas car mes barracudas t'auront vite remise dans la fosse.

Isabelle : Je passe ta petite sécu en moins de deux minutes.

Colin : Miss, ils arrêtent des hordes de groupies de transe pour un simple regard de moi et pour se perdre dans mes bras rien que l'espace d'un instant.

Que j'aime la défier, elle me répond à la vitesse d'une Ferrari lancer à pleine vitesse. L'image lui va très bien.

Isabelle : Je te plains vraiment ! Mais dis-moi, elle serait capable de quoi pour être à ma place en ce moment même ?

Colin : Oh, des choses vraiment glauques que je ne préfère même pas y penser. Mais je ne vais pas me plaindre car je mange grâce à elle.

Isabelle : Je veux bien mais il y a des limites à ne pas franchir tout de même.

Colin : On s'en fout des limites, si j'en ai marre : je stoppe tout.

Isabelle : Quand on parle de cette manière c'est que l'on a un plan B sous le coude et tu as de la chance si tu en a un. Tout le monde n'a pas ce luxe, Colin !

Colin : Il faut toujours avoir un plan B. Tu n'en as pas un, miss ?

Isabelle : Pour avoir un plan B, il faut d'abords avoir un plan A !

Colin : Tu ne travailles pas ?

Isabelle : Je suis arrivé en ville il n'y a pas longtemps et non, je n'ai pas encore de travail. J'aimerais vivre de ma musique ou bien me trouver un d'job dans l'informatique.

Je suis surpris quand elle me parle d'informatique, je ne la vois pas passer ses journées devant un ordi au beau milieu d'un open Space. 

Colin : Tu devrais poser ta candidature auprès de Ryan Carter, il cherche toujours du personnel.

                                                          ISABELLE 

Isabelle : Cela m'étonnerait que j'ai le profil type que recherche Monsieur Carter.

Colin : Pourquoi tu dis ça ?

Isabelle : Je ferais tâche au beau milieu des beaux bureaux de la Carter Corp.

Je vois bien monsieur Carter avoir une hackeuse dans son entreprise, Morphia
au beau milieu d'une si grande entreprise, une aire de jeu grande comme le Texas pour moi. Chasse cette idée de ta tête Isabelle car même en rêve tu ne mettras un pied dans cette entreprise.

Colin : C'est fou comme tu manques de confiance en toi ! Ryan carter est un homme qui donne sa chance à tout le monde.

Isabelle : Ah oui ! Même à une ancienne membre de gang ?

Je plante mon regard dans le sien pour voir sa réaction bien en face.

Colin : Si tu dis "ancienne" c'est que tu n'en fais plus partie et que tu as décidé de changer de vie.

Isabelle : Le passée est du genre à toujours nous rattraper, il reste coller à nous à vie.

Colin : Miss, tu as des pensées bien sombres à cette heure-ci et tu devrais aller te mettre au lit pour faire un gros dodo.

Isabelle : Oui papa !

Je range mes affaires d'un geste rageur, je mets ma veste puis je lui fais de nouveau face.

Isabelle : Un dernier truc, je ne suis pas et ne serais jamais ta groupie.

Il me fait son éternel sourire arrogant qui me donne envie de lui en coller une et non de l'embrasser comme dans le parc, il hausse un sourcil avant de se pencher à mon oreille.

Colin : Tu l'es déjà miss mais tu ne veux pas te l'avouer. Tiens voici ma carte et n'hésite pas à l'utiliser dès que tu le veux.

Il me la tend puis il sort de la salle, il attend que je sorte à mon tour avant de fermer la porte derrière nous. Une fois dehors il me regarde monter sur ma moto. Je pars en direction de chez moi, l'air frais ne suffit pas à effacer son sourire de ma mémoire.

Une fois dans ma maison, je jette mon casque sur l'un de mes canapés, je monte dans ma chambre, je vide mes poches sur ma table de nuit. Je quitte mes vêtements et je me glisse nu sous mes draps. Je ne mets pas longtemps à m'endormir.

Dans mon sommeil, je fais un drôle de rêve : je me retrouve dans la fosse lors d'un concert de Colin mais je ne porte pas mes vêtements habituels mais une tenue de collégienne avec des couettes, j'hurle son nom comme n'importe quelle groupie en transe puis mon rêve se transforme. Nous sommes dans les coulisses de son concert, je ne porte plus rien sur moi, Colin se rapproche de moi avec son regard félin et il fait voler ses fringues puis se colle à moi.

Colin : Je vais te faire voir comment je traite les groupies rebelle, miss !

J'ouvre les bras encore plus grands pour l'avoir dans mes bras, sa langue passe de mon cou à mon ventre pour finir par arrivée à mon intimité. Je finis par me réveiller en sueur dans mon lit et merde : Colin commence par se mettre sous ma peau.

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Voici le new chapitre de mon métalleux d'amour toujours en collaboration avec ma bichette d'Aurora.    

C'est une binôme d'amour et j'adore le faire avec elle...merci à elle pour cette belle aventure.