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Avant le concert.

                                                      ISABELLE 

Il a fallu que je tombe malade trois jours avant le concert. Je suis clouée au lit avec 40 de fièvre, Adam a décidé de venir s'occuper de moi, il pose sa main sur mon front.

Adam : C'est bon, ta température est en train de redescendre. Le médecin t'a dit quoi ?

Isabelle : Selon lui, j'en ai trop demandé à mon corps et il vient de me dire stop mais ce n'est pas ça qui va m'empêcher d'aller sur scène.

Adam : Pour cela, il faut que tu arrêtes un peu de t'activer.

Isabelle : Tu sais bien que j'ai horreur de rester sans rien faire.

Adam : Tu as toujours été comme ça. Je me souviens que maman était obligée de te courir après pour que tu te remettes au lit lorsque tu étais malade.

Isabelle : Elle finissait toujours par abandonner et je fessais ce que je voulais.

Adam : Normal, tu es sa princesse au beau milieu de deux garçons. Sa princesse guerrière.

Je me souviens de la douceur de maman (la maman d'Adam car ma mère naturelle niveau douceur, on repassera.) Savanah Peterson a toujours été la maman de mes rêves, douce, gentille et elle n'a jamais porté la main sur nous ni élever la voix. Pour Colin et moi, Lance et Savanah seront pour toujours nos parents.

Adam : Dis-moi à quoi tu penses, ma puce ?

Isabelle : Je pensais à maman et à la chance que l'on a eu que tes parents nous prennent en charge. J'aurais sûrement fini comme ma mère sans ta famille.

Adam : Ne pense plus à ça ma puce et reposes-toi.

Je ferme les yeux et je finis par m'endormir. Les deux jours suivants pour éviter que ma voix ne parte en couille lors du concert, je n'ai pas dit un mot. Avec Adam, nous avons retrouvé notre vieille méthode de se parler avec des gestes. On fessait cela quand on était petits.

Samedi matin arrive très vite, je suis en pleine forme et je range mon violon dans son étui.

Isabelle : Adam, sors de cette salle de bain ! On doit y aller !

Adam : J'arrive, pas besoin de hurler !

Vingt minutes plus tard, il sort enfin de la salle de bain.

Isabelle : Tu es pire qu'une nana, Adam !

Adam : Il faut bien que je me fasse beau !

J'hausse les épaules, j'attrape mon sac et mon violon.

Isabelle : En avant bourreau des cœurs.

                                                         MARK

Je dois rejoindre Isabelle, je mets un jean simple et une chemise. Je suis sûr le point de mettre un pied dans son monde, je n'aurais jamais cru que je ferais autant d'effort pour une femme surtout avec ce qu'il s'est passé avec Beth. Il faut que je la chasse de mon esprit, aujourd'hui cette journée est importante pour Isabelle et je dois être là pour elle. Je veux voir si j'ai une place auprès d'elle et dans son mode de vie.

Je prends ma voiture, je me rends au Madison square garden. Lorsque j'arrive, on me remet un passe VIP, Isabelle a tout prévu pour que je puisse rentrer sans encombre. Un agent de sécurité me conduit à travers un labyrinthe de câble, d'instruments et de personnes qui s'activent dans tous les sens.

J'aperçois Isabelle, elle est sublime même de dos. Je vais vers elle, un mec lui met une main aux fesses. Isabelle lui fait une clé de bras et elle le met à terre.

Isabelle : Eddy, si tu veux pouvoir jouer ce soir, garde tes mains hors de mon cul !

Eddy : Ce n'est pas ma faute si ton joli petit cul est une invitation pour mes mains. Ton petit boule est d'enfer !

Isabelle : Je n'ai pas que ça qui est d'enfer mais tes mains n'ont rien à faire sur ce sublime corps. Comprit ?

Le talon de sa botte se place au-dessus de l'entre-jambe d'Eddy. Cette femme ne se laisse vraiment pas faire, Isabelle finit par tourner la tête vers moi et un sourire apparaît sur son visage.

Isabelle : Mark ! Viens !

Je m'approche d'elle.

Isabelle : Mark, je te présente une partie de ma troupe y comprit cet idiot d'Eddy.

Eddy : T'sympa aujourd'hui ma petite Rose's. C'est qui lui ?

Isabelle : Mark est mon invité. Va donc t'occuper de ton instrument.

Eddy se relève, il regarde Isabelle dans les yeux, ce mec est deux fois plus grand qu'elle mais elle ne baisse pas ses yeux de glace et elle a un sourire en coin. S'il y a un truc dont elle ne lui manque pas, c'est bien l'assurance.

Eddy : Si tu veux, on va dans ta loge et je te laisse t'occuper de mon instrument.

Isabelle lui rit au nez.

Isabelle : Eddy sans vouloir être vulgaire avec toi : ce n'est surtout pas de toi que j'ai envie pour m'envoyer en l'air et surtout pas avec ce que tu trimbales dans ton pantalon.

Eddy : Ok, donc you're not open ?

Je serre les poings malgré moi, ce mec n'a pas à lui parler comme ça.

Isabelle : Never late for you ! Mark, we go !

Isabelle me prend par la main.

Isabelle : Je te fais visiter Mark ?

Mark : Avec plaisir.

Nous quittons la troupe pendant que l'on fait le tour, Isabelle m'explique tout et cela se voit qu'elle est dans son élément, c'est vraiment une musicienne dans l'âme.

Isabelle : J'espère que je ne t'ennuie pas avec tout ce que je te dis car quand je parle musique, on ne peut pas m'arrêter.

Mark : J'aime t'entendre me parler de ta passion même si je ne comprends pas tous les termes que tu emploies.

On arrive sur la scène, du personnel finit d'installer les derniers instruments, je regarde la salle qui est encore vide.

Isabelle : Il y a un problème Mark ?

Mark : Non. Pourquoi ?

Isabelle : Tu as fait une drôle de tête en arrivant.

Mark : C'est juste que je me demande comment tu fais pour ne pas avoir peur de chanter devant une telle salle.

Isabelle : Mark, tu n'as pas peur de parler devant un tas de monde à la Carter corp. C'est pareil ici sauf que la salle est un peu plus grande.

Mark : Isabelle, lors des réunions c'est sûrement moins stressant que d'être ici.

Isabelle : Ce n'est pas stressant Mark. Comment te dire ça ! 

Son regard se perd dans la salle, elle a les yeux qui brillent.

Isabelle : Chanter me fait prendre un pied d'enfer, je rentre en communion avec tous ces gens. Le public vibre au son de ma voix, la leur résonne en moi comme un orgasme. Tu vois de quoi je parle ?

Mark : Tu pourrais comparer cela à découvrir le corps de ton partenaire pour la première fois, une sensation unique, un plaisir que tu attends depuis un moment et que tu espères revivre à chaque fois que tes mains se poseront sur son corps. 

                                                         COLIN

J'arrive sur scène avec Adam et Doris, ma sœur est avec Mark et elle le regarde avec les yeux qui brillent. Le pauvre Mark va finir nu sur scène s'il laisse Isabelle s'approchait de lui. Elle nous voit arriver et son regard change.

Adam : salut ma puce.

Isabelle : Salut vous trois !

Colin : On ne vous dérange pas ?

Isabelle : A ton avis Colin !

Chaton me lance un coup d'œil noir.

Isabelle : Adam, Doris, je vous présente Mark Leviels.

Adam serre la main de Mark et Doris le détaille en souriant.

Doris : Vous restez la journée avec nous Mark ?

Mark : Oui.

Isabelle : Si on allait manger car après on doit faire les balances et les derniers réglages.

Chaton attrape la main de Mark, il enlace ses doigts à ceux de ma sœur. Doris les voit et elle est à deux doigts de dire une connerie mais Isabelle la stoppe d'un regard. Lorsqu'on arrive à table, tout le monde regarde Isabelle et Mark. Le pauvre, il va passer sur le grill pendant le repas.

                                                                  MARK

Isabelle s'est mise à côté de moi, sa main se pose parfois sur ma jambe et j'espère que sa main ne montera pas trop sinon je ne réponds plus de rien.

Doris : Mark ?

Mark : Oui.

Doris : Je pense que tout le monde voudrait savoir comment tu as connu notre Rose's.

Mark : Isabelle m'a renversé son café sur ma chemise dans un des ascenseurs de Carter Corp.

??? : La vieille ruse du café sur la chemise bien jouer Rose's.

Isabelle : Je jure que je n'ai pas fait exprès, je suis rentré comme une furie dans l'ascenseur et mon café à finit sur sa chemise.

Ses doigts pianotent sur ma cuisse, je tourne la tête vers elle et elle me fait un clin d'œil. Son frère nous regarde et je me demande ce qu'il peut penser.

??? : Ce qui veut dire que Mark ne t'a pas encore soulevé en Y.

Isabelle : Qui te dit que ce n'est pas le cas !  

Là, je suis très gêné et je regarde mon assiette. Je sens une tape amicale dans mon dos.

Adam : Mark, si ce qu'elle dit pour le moment te choque. Tu ne vas pas tenir la distance.

Son meilleur ami n'a pas parlé trop fort et un mec me fixe avant de s'adresser à moi.

??? : Alors Mark, zoukage ou non avec notre chanteuse ?

Isabelle : Tu le laisses tranquille ou je raconte ce que j'ai vu à Las Vegas.

??? : Non ce qui se passe à Las Vegas reste à Las Vegas. Par contre est-ce que tu te souviens de ce qu'il s'est passé à Milan ?

Isabelle : Avec les deux régisseurs !

Adam : Raconte-nous ça, ma puce.

Isabelle : J'ai découvert Suzanna, une ancienne choriste avec deux régisseurs et je peux vous dire qu'ils ne parlaient pas musique tous les trois. 

??? : Soit plus précise.

Isabelle : Ok, elle était en sandwich entre les deux mecs et quand elle m'a vu, elle m'a dit que je pouvais les rejoindre si je le voulais.

??? : Tu y es allé ?

Isabelle : Les plans à trois, ce n'est pas mon truc. J'ai essayé et ce n'est pas si génial que ça ! Je suis plus duo torride, cris de plaisir à deux dans une petite mort ou petit plaisir solo au pire.

Je me souviens de ce qu'elle m'avait dit l'autre fois devant sa porte avant que je ne parte de chez elle et de ce qu'elle avait dû faire.

Isabelle : Mark, ça va ?

Mark : Oui, je m'étais perdu dans des souvenirs.

Isabelle : J'espère que j'étais dans ces souvenirs.

Mark : Tu y es.

Un sourire ourle sur ses lèvres, le reste du repas se passe dans la bonne humeur et les conversations ne sont pas celle dont j'ai les habitudes.

Isabelle : S'il y en a qui ont besoin d'aller faire un pipi, c'est maintenant quand une fois sur scène s'est mort. 

??? : Pour la pose baise, on a le temps ?

Isabelle : Non, ce sera pour après à moins que tu te trouves une fille, que tu le la fasses dans le même time que le temps d'un pipi.

??? : Donc c'est pareil pour toi.

Elle lève les mains.

Isabelle : Mes mains vont rester loin d'un pantalon pour le moment. Sur scène dans dix minutes.

Tout le monde part, Isabelle me tend la main, elle m'entraîne dans sa loge. Elle est grande et je ne vois que ses affaires.

Mark : Tu as une loge rien que pour toi ?

Isabelle : Je suis la star ici ! Je plaisante Mark, ne va pas croire que j'ai la grosse tête. Alors ce déjeuner avec ma troupe de fous ?

Mark : Cool !

Isabelle : Je t'avais prévenu ! Désoler pour avoir fait croire que toi et moi, on avait déjà couché ensemble.

Mark : Déjà ?

Isabelle place ses mains sur mon torse et ses yeux de glace me fixent.

Isabelle : Mark, je ne te crois pas si tu me dis que tu n'en as pas autant envie que moi.

Mark : Isabelle, je...

Ses lèvres viennent capturer les miennes, sa langue danse avec sa jumelle.

Ses mains se baladent sur mon torse et son corps se moule au mien. Heureusement que l'on frappe à sa porte sinon on ne serait pas sorti de cette loge sans que je n'aie senti sa peau nue sur la mienne.

Isabelle : J'arrive, une minute ! 

Colin : Chaton, lâche ce pauvre Mark et viens sur scène.

Isabelle : Je suis toute seule, Colin !

Colin : C'est ça, ma sœur ! Et moi ce soir, je rentre seul et sobre puis je me fais curé !

Isabelle : Barre-toi ! Ne fait pas chier !      

Isabelle n'a pas quitté mes bras, j'embrasse ses cheveux.

Mark : Le devoir t'appelle.

Isabelle : Je sais.

Avant de sortir de sa loge, Isabelle me parle à l'oreille.

Isabelle : Ce n'est que partie remise Mark !

On va sur le devant de la scène, une dizaine de personnes sont dans la fosse, assis sur un canapé.

Isabelle : Le carré VIP de ce soir sera beaucoup mieux que ça. Tu seras dans une loge privée juste au-dessus.

Isabelle me fait voir des loges, elles ont des baies vitrées, on doit bien voir la scène de là-haut.

Isabelle : Je te laisse t'installer sur le canapé à côté du producteur. A tout à l'heure.

Je descends de la scène, je m'installe et je les vois tous prendre place devant leurs instruments. Son frère se met à sa droite, son meilleur ami à sa gauche, son amie Doris non loin d'elle puis le reste de la troupe en retrait. Le petit groupe de quatre sont mis en avant et cela se voit que c'est Isabelle l'artiste principal de ce concert.

Ils commencent à jouer pour moi tout a l'air de bien marcher mais je vois bien qu'Isabelle fronce les sourcils de plus en plus. J'ai l'impression qu'elle se contient mais pas pour beaucoup de temps visiblement.

Isabelle : C'est quoi cette merde ! Vous ne savez plus jouer ma parole. On reprend et tâcher d'être coordonné.

Ils reprennent et dix minutes plus, elle s'arrête et elle se tourne vers un des bassistes.

Isabelle : Soit tu l'accordes ou je te la casse sur la tête. Mes oreilles saignent à cause de toi.

??? : Calme toi baby !

Isabelle : Redis-moi de me calmer et je te fourre ta basse dans le cul !

Colin : Chaton !

Isabelle : Colin chut !!! J'ai besoin de deux minutes de silence alors tout le monde la ferme. 

Le silence se fait dans la salle puis j'entends une flopée de juron de la part d'Isabelle à faire rougir une bande de marins.

Isabelle : C'est bon, on peut y retourner.

A part quelques coups d'œil noir, ça a l'air de bien se passer. Isabelle a encore plus d'assurance quand elle est sur scène et elle a vraiment une âme de chef ! Isabelle repose son instrument.

Isabelle : On a bien mérité une bonne douche et une bière fraîche. Après vous avez jusqu'à 20 h 00 pour faire ce que vous voulez puis on s'habille pour monter sur scène.

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Je suis un peu déçu de moi en ce moment, je n'arrive pas à être contente de mes écris. 

J'espère que cela plaira quand même.








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