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#4 Cabinet de curiosité

Il est quelle heure ?

Je me levai et jetai un coup-d'œil à mon portable —l'écran de mon téléphone m'explosa les yeux, tellement la luminosité était forte. Ma vision prit un temps avant de s'adapter, il était 05h45 du matin. Je me frottai les yeux, histoire de me réveiller un peu. Je m'apprêtai à sortir de mon lit quand quelque chose tomba à terre. Je sortis du lit et vis ma batte aux couleurs de Harley Quinn.

Qu'est-ce qu'elle fait là ? C'est super bizarre...

Je la remis sur son socle dans le salon et découvrit que mes affaires de boulot était éparpillées en bazar. Je ne les avais pas rangées ? Après tout, j'étais fatiguée hier, c'est peut-être mon esprit qui me joue des tours ? Je ne travaillais pas aujourd'hui, alors j'avais toute la journée pour faire ce que je voulais. Je n'arrivai jamais à me recoucher après m'être réveillée, alors autant restée éveillée et être productive.

Je ramassai tous les vêtements que je vis et les mis dans un panier, direction la buanderie. Je descendis les escaliers, entrai dans la pièce, saluai mon voisin avant de mettre mes vêtements dans la machine à laver. Je saluai le concierge et repartis dans mon appartement. Je me fis un bon thé et me posai devant les informations.

"Revenons sur l'un des sujets fard de cette semaine. En effet, le directeur de la grande entreprise SphereCords, monsieur William Kilster est décédé dans un tragique accident à son entreprise, il y a de ça maintenant 6 jours. Le corps a été-"

Putain, pourquoi faut-il qu'ils parlent de lui, sérieux !

J'éteignis la télé, balançai la télécommande et m'emmitouflai dans mon plaid.


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Je me réveillai en sursaut, c'était mon téléphone qui sonnait. Sonnée, comme mon téléphone, je me dégageai du plaid et décrochai ne regardant pas qui était mon interlocuteur.

Allô ?

Je vous dérange ?

C'était la voix de mon psy.

Ah non, pas du tout. Qu'est-ce qui se passe ?

C'est que nous avons rendez-vous aujourd'hui et vous ne l'avez pas confirmé.

Rendez-vous ? Ah oui, j'avais complètement oublié ! C'était prévu pour quelle heure ?

— Vous pouvez être là dans une heure ?

— Oui, il n'y a pas de soucis. Merci de m'avoir appelé monsieur Kroft.

A toute à l'heure, mademoiselle Carter.

Il raccrocha. Je descendis à la buanderie pour récupérer mes vêtement, je m'habillai et me coiffai. Je dévalai, une nouvelle fois, les escaliers, enfourchai ma moto pour aller au cabinet.


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Bonjour mademoiselle Carter, entrez je vous en pris.

J'entrai dans le cabinet, je ne l'avais jamais aimé, il était très, bizarre. Il y avait pleins de bocaux différents et des trucs pas très net ; mais il faisait le gentil. J'étais sûre qu'il devait faire des affaires pas très légales dans le coin, mais quoi et avec qui, je ne le savais pas. Je m'installai sur la chaise qu'il m'indiquait tandis que lui s'installa en face de moi. Mon psy était un homme qui était plutôt dans la quarantaine, cheveux bruns avec quelques mèches blanches et sa barbe habituelle de 3 jours.

— Alors, prenez-vous toujours vos médicaments ?

Oui, je les ai toujours sur moi, au cas où.

Très bien, je vais prendre votre tension artérielle. Il plaça l'engin autour de mon bras, fit sa mesure et me dit avec un sourire satisfait. Votre tension est plutôt bonne ! Quelque chose d'étrange est arrivé depuis notre dernière entre-vue ?

Je ne voyais pas ce que je pouvais lui raconter, je m'apprêtai à lui répondre que tout allait bien quand soudain, je me rappelai de quelque chose. Mais ce n'était pas possible.

— Pourquoi froncez-vous les sourcils, reprit-il, quelque chose s'est produit ?

Non, tout va bien, lui répondis-je finalement l'air crispé. Enfin, au boulot, j'entends une voix qui m'appelle mais quand je me retourne, il n'y a personne, je pense que ce doit être mes collègues mais, je tenais à vous en parler, lui dis-je sur un ton presque naturel.

Oh, je vois. C'est vrai que vous n'êtes pas très appréciée, à part par votre collègue Amon, c'est ça ? Pour seule réponse, j'hochai de la tête. Très bien, je ne vous retiens pas plus longtemps. Je pense que l'on peut se voir à des alternatives plus tard. Toutes les semaines, le jeudi à cette heure, ça vous convient ?

Euh oui, oui c'est très bien le jeudi après-midi, lâchai-je avant de m'en aller.


»»----- ★ -----««


De retour à l'appartement, je fonçai dans ma chambre, regardai par la fenêtre. Le vent souffla et emmêla quelques mèches de mes cheveux. Je fermai la fenêtre pris un cahier qui traînait et y notai tous mes rêves, au début je faisais le même : moi qui tuais Kilster. Mais en allant chez ce taré de Kroft, je m'étais rappelé de quelque chose, hier, j'aurai rencontré un homme qui portait une sorte de cape noire encapuchonnée, mais il y avait une sorte d'ombre noire qui l'enveloppait, et quand je lui avais enlevé sa cape, j'avais vu Kilster mais avec le visage pâle. Selon les sciences, lorsque l'on rêvait de quelqu'un cette personne était en vie et ne dormait pas, ça avait été prouvé plus d'une fois ; mais ça voudrait dire que Kilster serait vivant ? Impossible ! Mais on avait pas trouvé son corps ? Les policiers avaient annoncés dans la presse que Kilster avait été tué dans un accident de travail mais, l'autre soir, on avait pas retrouvé son corps, il y avait juste du sang...

Oh et puis merde ! Il faut que j'arrête la science !

Sur ces mots, je m'étais commandée des nouilles, me posai devant ma série, avant de prendre la direction de mon lit, tentant d'oublier tous ces évènements qui martelaient mon esprit.


Notes de l'auteure :

Merci d'avoir lu ce chapitre, j'espère qu'il vous aura plu et à très vite pour la suite !!


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