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Chapter⇝Three

Lorsque Wooyoung ouvrit les yeux, il mit quelques secondes à se rendre compte qu'il se trouvait dans un endroit parfaitement inconnu. Il y a quelques secondes, il se trouvait face à l'immense bâtiment de la Brigade, mais le voilà désormais dans une pièce carrée, petite et sombre.

Il n'avait aucun souvenir d'avoir passé la porte d'entrée, ni s'il se trouvait réellement dans les bureaux de la Brigade. En tout cas, ce dont il était sûr, c'était de la douleur qu'il ressentait à son crâne. Comme s'il avait reçu un coup à la tête qui l'avait assommé.

Se rendant compte qu'il avait possiblement perdu connaissance à cause d'un des hommes qui l'emmenait, Wooyoung se redressa et analysa de fond en comble l'endroit où il était. Il se rendit également compte qu'il était assit, les mains menottées au dos du dossier de la chaise ce qui rajoutait une douleur supplémentaire à son mal de tête.

Putain... Où est-ce que je suis ?

Face à lui se trouvait une porte à côté de laquelle il y avait une fenêtre opaque dont il était impossible de distinguer l'autre côté. Prenant conscience qu'il était peut-être -voire sûrement- surveillé, Wooyoung se ressaisi pour ne pas se faire soupçonner encore plus d'être une anomalie.

Il continua à reprendre pleinement ses esprits, puis après quelques minutes passées sur cette chaise en plastique il vit la porte s'ouvrir sur un inconnu. L'homme devait avoir au moins la quarantaine, et il faisait facilement une tête de plus que le noiraud. Sa carrure large ne lui donnait pas la moindre envie de se battre face à lui, et Wooyoung n'osa pas prononcer quoi que ce soit. Il remarqua également la présence de médailles accrochées à son uniforme.

Il vit l'homme s'asseoir face à lui, le regardant droit dans les yeux tandis qu'il dégluti silencieusement.

- Vous vous demandez sûrement où vous êtes, mais avant laissez-moi me présenter, prononça-t-il d'une voix mêlant monotonie et sévérité. Je suis l'officier Kim, chef de la Brigade, et vous vous trouvez actuellement dans une des salles d'interrogatoires.

Wooyoung ne dit pas un mot, il n'avait aucune envie de se vendre aux autorités sans faire exprès, et ne voulait pas finir au sol en se prenant un coup de l'homme qui semblait bien plus puissant que lui.

- Je devrais laisser l'équipe Gamma gérer cet interrogatoire mais nous venons de lancer notre nouvelle procédure. Alors je vais m'occuper moi même de notre premier suspect.

- Premier suspect ? Moi ? De quoi suis-je suspecté ?

- Récemment, grâce à nos sources, nous avons de quoi penser que les anomalies ont un groupe de jeunes qui seraient prêts à nuire à The Sector. Notre nouvelle procédure a donc été renforcée, et n'importe quelle personne suspecte doit se plier à un interrogatoire.

- Et votre nouvelle procédure nécessitait-t-elle vraiment d'assommer un innocent ?

- Nous ne pouvons pas laisser n'importe qui connaître nos secrets d'Etat, encore moins des jeunes anomalies incontrôlables.

Les mots du chef firent réaliser à Wooyoung que le gouvernement se rapprochait dangereusement d'eux, signifiant par la même occasion qu'il devait se montrer extrêmement discret pour la suite s'il ne souhaitait pas leur donner toutes les réponses qu'ils cherchaient sur le groupe HALA.

- Qu'est-ce que vous faisiez proche du dôme, dans un bâtiment désaffecté ?

Wooyoung décida de reprendre les mensonges qu'il avait dits au garde de la Brigade qui l'avait trouvé avant qu'il soit emmené ici. Si ce jeune homme avait parlé à son chef ou à ses collègues de ce qu'il avait dit, alors leur donner deux versions différentes serait un excellent moyen de se faire suspecter.

­- Je cherchais des indices.

- À quel sujet ?

- Depuis quelques mois je suis à la recherche d'anomalies.

L'homme fronça les sourcils, ne s'attendant pas forcément a cette réponse.

- À la recherches d'anomalies ? Vous ne faites pas parti de la Brigade.

- Mais cela m'interdit-il de les rechercher moi-même ?

Un silence prit place dans la salle d'interrogatoire, laissant le temps au chef de réfléchir. Wooyoung le vit ensuite s'accouder à la table et le regarder droit dans les yeux.

- Donnez-moi une preuve. Vous serez innocenté si elle est suffisante. Dans le cas contraire, vous savez sûrement ce que la charte de l'Etat vous réserve.

Une preuve ? Il veut que je lui donne le bout de cailloux que j'avais dans la main ? Se demanda-t-il avant de se rendre l'évidence : l'homme voulait une preuve concernant pleinement les anomalies.

Mais Wooyoung ne savait pas quoi dire. S'il leur racontait quelque chose de trop précis, non seulement ils sauraient qu'il fait partie du groupe au cœur battant, mais il dénoncerait également la totalité de ses proches. Et il en était hors de question.

Et s'il ne disait rien, il serait tué.

Il décida de ne rien dire, de ne plus parler jusqu'à voir le chef faire quelque chose. Il ne fit que réfléchir au plan de Yeosang, à ce qu'il pouvait faire pour n'éveiller aucun soupçon.

Après plus d'une minute à ne rien dire, l'homme prononça :

- Je vois... Vous n'avez pas l'air de vouloir coopérer.

Il attendit quelques secondes, laissant au jeune homme encore quelques instants pour se prononcer. Mais voyant que celui-ci n'était toujours pas décidé à parler, il cogna ses poings contre la table et se leva.

- Très bien, puisque vous ne voulez pas parler, je ne vais pas faire durer ça plus longtemps.

Le chef marcha jusque la porte, mais avant qu'il ne pose sa main sur la poignée, Wooyoung se décida à agir.

- Non, attendez.

Le quadragénaire tourna la tête pour regarde le garçon.

- Je sais où se trouve une ancienne base ayant appartenue à des anomalies. Prenez-moi dans la Brigade et je vous y emmènerai. Cette base existe réellement, je l'ai trouvé il y a quelques semaines.

Le chef sembla considérer la proposition de Wooyoung, mais après quelques secondes de silence il sorti finalement de la pièce sans rien ajouter, laissant le noiraud encore menotté, immobilisé sur cette chaise.


Essoufflé et le corps transpirant, San s'arrêta et reprit tranquillement sa respiration. Après avoir accompagné le groupe Beta aux bureaux de la Brigade, il avait passé sa journée à marcher dans la ville. Ce matin, il avait accompagné ses supérieurs qui avaient emmené ce jeune homme qu'il avait trouvé à la frontière de The Sector quelques instants plus tôt.

Il connaissait la procédure de base qui était d'emmener les suspects dans les salles d'interrogatoires afin que l'équipe Gamma puisse les interroger. En revanche, jamais on ne lui avait appris que les suspects emmenés étaient assommés juste devant l'entrée.

Il avait été assez surpris de constater ces actes, jamais ses formateurs ou nouveaux collègues ne lui en avait parlé.

Lorsqu'il était arrivé aux salles d'interrogatoires, il avait observé ces hommes attacher le suspect sur la chaise avant de leur demandé s'il avait quelque chose à faire ou s'il pouvait servir à quelque chose. Mais ayant commencé une nouvelle procédure, ses supérieurs lui avaient dit de se reposer pour le reste de la journée.

Ne se sentant pas de rien faire chez lui, San avait choisi d'aller traîner en ville. Il s'était baladé pendant quelques heures entre les gratte-ciels gris et ternes, ne pensant à rien, avant de décider de faire un peu de sport. Il avait passé la majeure partie de son après-midi à courir, puis lorsqu'il fut fatigué, il décida de rentrer.

Il avançait dans les couloirs, haletant, encore essoufflé par sa course, puis sorti ses clés afin de rentrer dans son nouveau chez-lui. Cependant, lorsqu'il tourna la clé dans la serrure, il se rendit compte que la porte n'était pas fermée à clé. Il appuya sur la poignée et rentra sans avoir à tourner la clé.

J'étais persuadé d'avoir fermé à clé en partant ce matin...

Même si San était assez sûr de lui, il n'alla pas chercher midi à quatorze heures et se dit simplement qu'il n'avait pas dû faire attention ce matin. Il posa ses affaires sur le canapé avant de s'affaler à son tour en se disant qu'il pouvait faire une petite sieste avant d'aller à la douche.

Il ferma les yeux, mais lorsqu'il se senti quitter le monde éveillé il entendit un bruit sourd. Un bruit à la fois proche de lui et lointain. Il ouvrit les yeux, se leva, puis entendit un nouveau bruit venant du couloir où se trouvait sa chambre.

Il alla jusque celle-ci, ouvrit la porte mais ne vit rien à l'intérieur. Rien n'avait bougé. Il sorti de sa chambre, puis son regard se posa alors sur la porte face à celle de sa chambre : la porte donnant sur la deuxième chambre de son appartement qui était inhabitée. Cependant, il put distinguer une ombre entre le bas de la porte et le sol où la lumière parvenait faiblement à passer.

Après avoir vu cette ombre, San entendit un nouveau son, comme si quelque chose tombait au sol. Il en était désormais sûr, quelque chose se trouvait dans cette chambre. Il décida d'avancer vers celle-ci, il posa sa main sur la poignée et ouvrit une fois pour toute la porte.

Il resta immobile en constatant la présence de quelqu'un dans la pièce.

- Qui êtes-vous ?

L'intrus présent dans la pièce se tourna vers le blond en entendant sa voix, il n'avait pas entendu le son de la porte s'ouvrir.

San reconnu immédiatement le garçon qu'il avait trouvé le matin même dans les ruines d'un bâtiment à la frontière. Et il ne comprenait rien à sa présence ici.

- Qu'est-ce que vous faites-là ? Ce matin vous avez été suspecté d'être une anomalie.

- Nos supérieurs ne vous ont pas prévenu ? Je suis votre nouveau coloc'.

Le noiraud ne sembla pas dérangé par la présence de San puisqu'il continnua à déballer le petit carton qui se trouvait sur son lit.

- Ils vous ont relâché ?

- Je vous mentais pas quant je didait chercher les anomalies depuis quelques mois.

Wooyoung s'avança vers San qui ne semblait toujours pas décider à avancer plus que ça. Il lui tendit la main.

- Je m'appelle Wooyoung.

- San.

- On peut se tutoyer ? Après tout on habite ensemble maintenant.

San hocha la tête, toujours en train d'analyser le fait que son nouveau colocataire avait été arrêté se matin même. Ce n'est qu'après de longues secondes que San retira sa main de celle du noiraud qui ne semblait pas décidé à vouloir lâcher la sienne.

Les mots de Wooyoung ne montraient aucun signe de peur, mais malgré son apparence calme et son expression mécanique, il était perdu entre le fait de remercier ou détester le hasard de l'avoir mis dans le même appartement que ce Choi San, qu'il trouvait indéniablement envoûtant.


ʟᴏᴀᴅɪɴɢ...

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Les choses sérieuses peuvent enfin commencer...

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