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Chapitre 7 - Échec Et Maths

La porte du laboratoire est toujours fermée, vu la distance à laquelle je me tiens de celle-ci. Debout, sur le sol rouge, chaud et sec. Depuis que Grillby et moi sont devenus plus proches, la chaleur n'est plus juste une température mais une ambiance agréable.

Je suis debout. En attente de quelque chose.

Ou quelqu'un, devrais-je dire.

Un coup d'œil sur chaque côté et j'en détermine qu'Alphys n'a toujours pas eu le temps de venir me voir.

Tant pis. Je fais les pas restants jusqu'au laboratoire. La porte se soulève, j'entre dans le labo, l'entrée se referme et les lumières s'allument. Les semelles de mes chaussures tapent fermement sur le carrelage. Les boîtes m'entourent comme une forêt sans ses feuilles, et je prends l'ascenseur vers l'étage d'en dessous.

Je fais quelques pas pour m'assoir derrière mon bureau et faire des calculs, comme à mon habitude. Ma main danse avec mon stylo sur le papier rayé, griffonnant des chiffres et calculs divers aussi vite que possible. Les puissances grandissent, des inconnus placés là où il y a un mystère, des équations à l'infini. Une feuille pleine, puis deux, puis trois. Et des schémas. Et des hypothèses. Et des plans d'expérimentation.

L'heure passe, puis deux, puis il est 7 heures du soir, plus ou moins, d'après l'horloge dans ma vision périphérique.

Je me lève, prêt à sortir. Quelques pas effectués à peine, et je regarde brièvement un tableau que je n'ai pas effacé depuis des mois, avant qu'une horreur ne heurte le fond de mes orbites.

Une racine carré de sept.

Un sept comme résultat de 5 - 4.

J'ai appris à résoudre des équations du second degré sans faire d'efforts, je connais par cœur les hypothèses et théorèmes qui sont à la base de notre univers entier, mais apparemment, je n'ai ni appris à écrire, ni à me relire.

Je m'approche du tableau. Je regarde tout. Théorème de Pythagore, AB² = AC² + BC², AC = √5 - √4, AC = √7.

Je prends le tableau. Je relis. Encore, mais le sept ne disparaît pas. Ça devait être un 1, mais c'est tellement mal écrit que je pourrais même dire que c'est un chapeau ou un arbre.

Ça n'aurait pas posé problème, d'écrire un sept à la place d'un un, chose qui peut très facilement être corrigée, si je n'avais pas utilisé ce sept dans les schémas des pièces du DT Extractor.

Schémas que j'ai envoyé à Hesty, qui a déjà commencé à faire les pièces.

Je lâche le tableau. Je n'arrive pas à croire que j'ai fait cette gaffe, et qu'en plus je m'en aperçois des mois à la bourre.

Il n'y a que moi pour faire des erreurs aussi monumentales. En plus, le plan erroné est la première pièce que j'ai donné à faire, et donc par conséquent, elle est déjà faite.

Reste plus qu'une chose à faire.

Mes pieds traînent par terre jusqu'au téléphone. Je balance mon bras dessus pour le prendre. Je le décroche, puis compose le numéro du forgeron, et colle l'appareil au côté de mon visage.

"Bonjour, ici la forge de Hotland. Que puis-je faire pour vous-"

"Bordel c'est le Docteur Gaster et c'est un appel urgent pour Hesty."

"Il n'est pas disponible, il vient de sortir pour aller chez lui."

"Est-ce que j'ai demandé? C'est urgent et il y a forcément moyen de le joindre!"

"D'accord, laissez-moi deux petites secondes."

Je l'entends poser le téléphone, puis partir en criant le nom de Hesty. Le son disparaît après quelques secondes. Je bat du pied. Le silence me tue. J'entends de nouveau du bruit de l'autre côté.

"C'est bon, c'est moi, mon ami. T'as intérêt à avoir une bonne raison de me demander en urgence."

"Les mesures de la pièce frontale. J'ai foiré les mesures de la pièce centrale. Le diamètre des trous n'est pas de sept centimètres mais de un."

Il ne répond pas, pendant quelques secondes. "Bordel Gaster."

"Tu l'as dit! Putain, je suis vraiment incompétent! Comment j'ai fait pour finir scientifique royal?!"

"Je me pose la même question! Tu me poses une de ses colles! Je dois faire quoi maintenant?!"

"Il... Il faut refaire la pièce."

"ENTIÈRE?!" Le haut parleur du téléphone sature avec la colère de Hesty.

"T'as l'intention de faire quoi sinon?"

"Gaster, comment tu fais?! C'est pas possible d'être infortuné à ce point!"

Mes genoux se plient seuls pour se heurter au sol. "Je suis vraiment désolé Hesty..." Ma voix tremble. Je veux juste en finir. Je suis vraiment le seul capable de finir dans des situations pareilles, hein? C'est forcément que le problème vient de moi.

Il soupire. "C'est pas grave. T'as intérêt à ce que ce soit la seule erreur présente dans tous tes foutus schémas, parce que j'ai presque tout terminé."

Il grogne. "Presque, parce que quelqu'un a remplacé un 1 par un 7."

"Je... J'y veillerais... Au revoir Hesty... Encore désolé..." Et je raccroche. Manquerait plus qu'il m'entende pleurer pour un 7 à l'autre bout du téléphone.

Je me laisse tomber au sol pathétiquement. Je devrais peut-être me relever mais je mérite pas de bouger.

Le sol est froid.

Un frisson parcourt le long de ma colonne vertébrale, et mon pouls métaphorique s'accélère. Je me relève donc, pour éviter tout désastre.

Maintenant, je fais quoi? Je n'ai plus que mes orbites pour pleurer.

Une bière me fera du bien.

Je monte l'ascenseur, me faufile entre mes boîtes, sors du laboratoire, prends le bateau jusqu'à Snowdin. La neige tombe encore et toujours. Je fais mon chemin jusqu'au bar de Grillby.

Je vois Alphys un peu plus loin. Elle me regarde brièvement, puis s'en va aussi vite qu'elle n'est apparue.

J'entre dans le bar. La porte se ferme après mon entrée. Je m'assois sur mon tabouret habituel derrière le comptoir.

"Bonjour Gaster." Grillby prend son temps aujourd'hui. "Tu vas bien?"

"Pourquoi aller bien quand on peut être tellement désastreusement stupide qu'on confond les septs et les uns?"

"Quoi?"

"Mon écriture est tellement illisible que j'ai écrit un sept à la place d'un un et c'est cette mesure exactement que j'ai envoyé à Hesty."

Il pouffe de rire. Je me tape la tête contre le comptoir et il arrête immédiatement. "Mais qu'est-ce qui te prend? C'est pas un sept qui te donne le droit de faire des misères à mon client le plus régulier, et mon ami."

Je le regarde.

Il me sourit. Ses yeux ont toujours été cachés derrière ses lunettes. Je me demande bien de quoi il a l'air sans.

Je lui souris en retour. "J'ai besoin d'une bière."

"Je comprends ça. T'as pleuré?"

"Hein?" Je me redresse.

"Tes pommettes sont violettes et tes cernes ont l'air encore plus creusées que d'habitude."

Oh, oh non pas ça. Je ne rougis pas en pleurant, mais bien évidemment, le sourire de Grillby...

"Ah, oui, oui j'ai pleuré. Je ne rougis pas en pleurant, d'habitude. Et je n'ai pas pleuré assez pour que ça se produise."

"Essayes-tu de me dire que c'est moi qui te fais changer de couleur comme ça?"

Oui.

"Non." Je tourne la tête comme un espèce d'adolescent frustré. Il me sert mon verre.

Il fait le tour du comptoir et s'assoit à côté de moi. "Mais pourquoi ça t'a fait pleurer?"

Je finis d'avaler ma gorgée. "Parce que Hesty a déjà fait la pièce. Et c'est une des pièces principales, qu'il doit refaire." C'est ridicule. "Je suis vraiment pathétique." sors-je entre deux rires.

"Gaster, des choses comme ça arrivent. Ce n'est pas aussi grave que ça en a l'air. Je te promets j'ai pu faire bien pire au long de ma carrière de barman."

"Tu n'as pas idée de l'étendue de ce que je vais devoir faire, au nom de la Sainte Science."

Je décolle mes yeux de mon verre. Grillby me dévisage. Je ressens sa chaleur depuis ma place, et ça ne me donne que l'envie de me rapprocher de lui pour la ressentir encore plus.

"Tu veux dire quoi par là?" Il laisse ses coudes glisser sur le comptoir.

"Laisse tomber, c'est... Quelque chose que tu n'as pas besoin de savoir. Pas pour l'instant."

Le sacrifice est nécessaire, dit-on. Le sacrifice est nécessaire. Ça n'en fait pas une bonne chose, juste un évènement incontournable.

Et je suis assez infortuné, comme dit Hesty, pour avoir à faire plusieurs sacrifices durant le cours de ma vie.

"C'est visiblement quelque chose qui te tracasse. Sache que tu n'as pas besoin de garder de secrets trop lourds à porter seul. Si jamais je peux aider à porter la charge, n'hésite pas à me parler."

Oui, mais si jamais tu le savais, Grillby, tu ne voudrais plus de moi. À chaque fois que tu verrais mon visage, tu plongeras dans une rage absolue, et à chaque fois que tu entendras mon nom, tu serreras ta mâchoire un peu plus fort pour essayer de t'empêcher de commettre un meurtre.

J'ai bien envie de lui dire ce que je pense. Tout ce que je pense. Mais si jamais ça venait à arriver, que pensera-t-il de moi?

Alors je garde ma grande gueule fermée. "Merci, j'y penserai." Grillby se relève de son tabouret, et retourne derrière le comptoir, à sa place de travail.

"Demain, je vais revoir le Roi, comme tous les mois d'ailleurs. Je vais devoir résumer ce que j'ai fait en un mois et présenter mes plans pour l'avenir."

"Tu me raconteras comment ça se passe?"

"Oui, je me demande comment je vais expliquer que j'ai retardé l'assemblage de la DT Extractor de plusieurs mois-"

Et j'en dis encore trop.

"DT Extractor? C'est quoi ça?"

Je soupire. Si je change encore le sujet, il va se mettre à suspecter des choses.

"La DT Extractor sera une machine capable de créer des âmes humaines artificielles. Du moins, je l'espère."

Il arrête son mouvement mécanique qui lui servait à nettoyer le verre. "Des..." Il pose le verre. La tête tournée vers moi, se rendant compte de ce que ça veut dire. "Alors... On sera libres?"

C'est comme si le temps s'était arrêté. Je ne me suis jamais posé la question, je n'y ai jamais vraiment pensé. Le Roi m'a fait une demande, et j'ai obéi.

Cette machine nous libèrera.

Nous serons de nouveau à la surface. Ce ne sera pas juste un nouvel endroit où les monstres pourront habiter.

Je pourrais rentrer chez moi.

"Oui, nous seront libres, si la machine fonctionne."

"Avec le nombre de calculs que tu semble faire, elle aura intérêt à fonctionner."

Je ris. "Oui." Elle aura intérêt à fonctionner.

Surtout vu ce que je devrais faire pour créer deux âmes humaines avec une seule.

"Je suis content que tu aies trouvé une manière de nous libérer."

"Merci, mais j'y travaille encore. Et c'était sur demande du Roi, je ne fais qu'obéir aux ordres, comme tout bon monstre."

Il soupire, "Gaster," la tête penchée sur son épaule.

"Oui, quoi?"

"Dis juste merci. Tu mérites que ton travail dur et acharné te soit attribué."

J'allais continuer à expliquer pourquoi je ne mérites pas d'être remercié, mais il va juste me crier dessus si je fais ça. "Merci." sors-je lamentablement.

Il sourit à lui-même, l'air satisfait mais un peu perdu dans ses pensées, sans doute concentré à laver sa vaisselle.

Je finis mon verre, puis le pousse vers Grillby. Il le prend et le lave. Je pose un certain nombre de pièces sur le comptoir, assez pour payer la moitié d'une bière normalement.

"À demain, Grillby."

"À demain, Gaster. Passe une bonne soirée."

Je descends du tabouret et sors.

Le froid m'entoure de nouveau. Aussitôt touché par les basses températures, aussitôt je repense au sept. Puis à Alphys. Alphys me fait penser à ce que j'étais quand je fus plus jeune.

Je n'ai jamais associé le froid avec ne serais-ce qu'un seul bon souvenir.

Il fait froid, et humide, et je n'aime pas cette combinaison.

Je marche rapidement vers chez moi. Je n'ai aucune raison de rester dehors.

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