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4

Un sorcier ?

Il en avait entendu des belles, mais celle-là était magnifique.

Sur cette lancée, Niki pouvait ajouter que des vampires rodaient dans les bois ou encore que des fées volaient entre les fleurs.

Jungwon avait ri au nez de Niki, qui n'avait pas bougé d'un poil. Son visage était fermé et ses yeux ne cachaient aucune trace de mensonge.

Parce qu'il l'était...

Le brun n'y croyait pas. Du moins sa logique d'humain rationnel lui dictait l'impossibilité de toute cette histoire. Pourtant tout l'amenait à avouer que les paroles du noiraud étaient vraies, réelles et fondées, à commencer par cet endroit.

Il s'était tout de même fait enlever de chez lui, amené dans cette demeure en passant par un tunnel maudit après avoir mis sens dessus dessous la totalité de son jardin.

Les paroles de Niki n'étaient pas un hasard. Était-ce la seule explication de la catastrophe de la veille ? De la présence de Daniel dans sa vie ?

Toutefois, il ne put s'empêcher de nier, secouant ses paumes, désespéré, devant le visage de Niki qui tentait de lui expliquer la situation, en vain. Jungwon ne voulait rien entendre de plus.

— Écoutes moi au moins !

— Je ne vais pas t'écouter mais partir d'ici ! Vous êtes complètement dérangés dans cette baraque !

Il s'était mis à faire les cent pas dans sa chambre, il entendait de loin les paroles que lui rabâchaient Niki. Mais à cet instant, il était impossible pour le brun de se focaliser sur autre chose que ses sentiments actuels ; le tourbillon d'émotions qui faisait vriller son esprit.

Son cœur était remonté jusque dans sa gorge, il lui broyait le gosier, faisait éclore ses larmes dans ses yeux rouges comme le sang qui faisait palpiter ses veines.

Niki remarqua bien vite l'état de Jungwon, pourtant ce n'étaient pas ses mains tirant sur ses cheveux bruns ou encore ses yeux larmoyants qui l'avaient alarmé. Oh que non. Il ne lui fallut qu'une goulée d'air pour comprendre que Jungwon se laissait submerger par ses émotions, et cela, grâce aux rideaux grisâtres ayant commencé à s'agiter, se laissant brutalement bercer par le souffle du vent.

Affolé, Niki posa ses yeux sur les mains de son vis-à-vis qui commençaient à se faire grignoter par un gris rocailleux. Elles avaient enfin délaissé sa chevelure brune, qui, déjà décoiffée par la maltraitance de son propriétaire, se trouva bien vite sens dessus dessous, complètement emmenée par le souffle qui grandissait dans la chambre, emportant tout sur son passage sans le moindre scrupule. Les mèches ébènes de Niki n'étaient pas épargnées, sa longueur se bataillait avec l'air, l'empêchant de voir quoi que ce soit du carnage que commettait Jungwon. Niki pouvait simplement imaginer les dégâts par la chute des cadres s'écrasant au sol ou des livres cognant les murs, mais surtout par le hurlement du vent scellé dans la pièce.

— Jungwon ! Calme-toi ! cria Niki au-dessus du souffle chaud.

Le concerné ne l'entendait pas, ou du moins ne s'attardait pas sur l'autre garçon, trop occupé à tenter de calmer la douleur de ses mains aussi rigides que de la pierre. Il avait cette impression persistante que son esprit se perdait, encore, ce besoin irrépressible de cogner sa tête pour essayer de calmer la douleur alors que tous ses neurones flambaient. Ce fut la goutte de trop. Celle qui le fit hurler si fort que les fenêtres de la pièce tremblèrent alors qu'il désirait simplement que le nœud dans son corps disparaisse, que ce surplus de force et de sentiments ne devienne que poussière.

Il avait besoin d'exploser.

Il ressentait à nouveau les mêmes sensations que la veille, mais cette fois sa mère n'était pas là pour l'aider, pour le calmer et le consoler pour mettre fin à ce cauchemar bien trop réel. Et comme si ce n'était pas assez, son corps se faisait écraser sous le poids titanesque de ses pensées qui lui martelait le crâne, dévorant sa conscience.

Pourtant, il fut presque ramené à la réalité lorsque son corps se prit le sol de plein fouet, Niki le plaquant sans douceur.

Il enroula aussitôt ses doigts autour des poignets de Jungwon qu'il avait placé au-dessus de la tête de ce dernier, tentant de l'arrêter dans ses mouvements, le contraignant à s'immobiliser. Pourtant, lui aussi n'en menait pas large son autre main, elle, cachait ses propres orbes, le protégeant du vent violent de la chambre qui lui piquait les yeux et floutait sa vision.

Jungwon était à terre, et si le noiraud crut l'avoir enfin canalisé, il n'en fut rien lorsque ses yeux s'accrochèrent aux meubles. Les plus légers volaient encore au-dessus de leur corps négligemment enchevêtré. Les fenêtres s'étaient ouvertes, frappant brutalement les murs intérieurs et emmêlant les rideaux par la brise qui gonflait de minute en minute. Telles des marionnettes, leurs mèches foncées se battaient contre le souffle chaud, vivant grâce à la panique, la peur et la colère de Jungwon.

Les Cieux avaient entendu les prières de Niki, puisque la chaise de bureau tomba à leurs côtés dans un bruit fracassant. Jungwon sursauta et le chaos tourbillonnant qu'il avait encore commis involontairement s'arrêta.

Cette fois-ci, ce fut le souffle du noiraud qui prit vie, un souffle de soulagement. Alors qu'il se redressait, s'asseyant sur le sol, Jungwon ne bougeait pas d'un iota, pétrifié.

L'allure de la chambre auparavant rangée et nettoyée au millimètre près fit soupirer Niki, ils allaient devoir tout ranger avant que quelqu'un ne voit ce désastre.

Jungwon ne savait pas faire dans la discrétion.

Plus rien n'était à sa place ; les vêtements minutieusement choisis par Niki et Jake jonchaient le sol, les draps étaient défaits et le bureau complètement retourné.

Tout était sens dessus dessous.

Jungwon avait tout mis sens dessus dessous.

— Qu'est-ce que j'ai fait Niki ?

Le son de sa voix était suppliant, brisé, fatigué de ne pas comprendre, de ne pas savoir comment gérer la puissance de ses doigts et la douleur de ses pensées.

Les épaules de Niki se détendirent, il ne pouvait que s'identifier à ce garçon perdu.

— Ce n'est rien, tu sais ? On est tous passé par là, j'ai fait bien pire crois moi.

— Pire ?

Tremblant, Jungwon s'était redressé à son tour, imitant la position du noiraud malgré sa tête qui tournait encore. Le fessier au sol et le dos contre le sommier. Le brunet avait simplement apporté ses cuisses contre son torse, entourant ses genoux de ses bras, y cherchant une sorte de réconfort et de protection.

— Normalement je ne devrais pas te montrer ça, mais ça reste entre nous, ok ?

Jungwon hocha rapidement la tête, les yeux brillants de larmes, saupoudrés d'une touche d'impatience.

La paume de Niki initialement sur sa cuisse, vint pointer le plafond. Et c'est ainsi que le brun put sentir l'oxygène s'amoindrir dans la pièce qui chauffait de plus en plus, il avait l'impression d'étouffer et était presque certain qu'une goutte de sueur finirait par rouler sur son front opalin si cela continuait.

Niki passa sa langue sur les lippes rosées, les yeux rivés sur ses doigts. Il était perdu dans ses pensées, perdu dans sa concentration sans pour autant se laisser submerger.

Et là, les pupilles chocolatées de Jungwon s'arrondirent soudainement, une lueur d'admiration y été coincée face à la vue qui s'offrait à lui.

Niki avait fait naître une petite flamme au milieu de sa main, une flamme qui se mettait à grandir de plus en plus comme le rictus satisfait du propriétaire, fier de voir son spectateur aussi émerveillé.

La pièce était plongée dans le noir, mais une étincelle flamboyante, brûlant la paume du noiraud illuminait la chambre où les degrés montaient à toute allure. Il y avait encore autre chose qui apportait de la lumière à la chambre si sombre ; les pupilles désormais orangées de Niki, où quelques flammes semblaient avoir pris possession de ses iris, offrant une couleur magnifique et chaleureuse à la salle où les deux garçons étaient installés.

Jungwon était émerveillé par ce spectacle, par la beauté de Niki et sa sériosité qui faisait grandir le feu et la température de la chambre.

Le corps de Jungwon devait s'adapter, la sueur déjà bien présente l'obligeait à secouer son t-shirt afin de laisser l'air frapper son épiderme brûlant. Celui de Niki, lui, ne laissait aucune marque d'un quelconque dérangement vis à vis de la chaleur environnante. Pourtant, le noiraud semblait cramer au sens propre du terme, l'odeur nauséabonde qui taquinait les narines de Jungwon ainsi que la fumée noirâtre qui quittait la paume du plus jeune ne faisait que confirmer ses dires.

Stoppant son numéro, Niki referma sa paume, la température chuta à nouveau et la flamme qui lui grignotait l'épiderme perdit la vie.

La bouche de Jungwon s'ouvrît en grand lorsqu'une traînée de cendres tomba du poing serré de Niki, rencontrant délicatement le sol où une petite montagne charbonneuse se forma. L'âme d'enfant du brun ressurgit bien vite, il n'avait qu'une envie : laisser son index se perdre dans cette miniature colline de poussières, juste pour sentir la sensation des cendres chaudes sur la pulpe de ses doigts.

Toutefois, son attention fut bien vite captée par quelque chose de plus étonnant, le pouvoir étincelant de Niki lui avait laissé un trou béant que Jungwon avait tout de suite remarqué lorsque le noiraud avait rouvert sa main. Pourtant il n'eut même pas le temps d'approcher son doigt de la blessure de son ami que l'orifice se referma en un éclair, rebouché par des petites portions d'épiderme qui faisaient disparaître la trace de son pouvoir.

— Moi aussi je veux savoir faire ça ! s'enthousiasma Jungwon en saisissant les poignets de son ami, les yeux pétillants.

— Faites attention... lui souffla Daniel qui venait juste d'apparaître dans la chambre.

Jungwon suivit du regard le fantôme qui s'était placé face à la porte, mais il n'en avait que faire des signes de mains que Daniel lui offrait ou des paroles que Jungwon ne prenait même pas la peine d'écouter. Niki était pour l'instant plus important que tout ce que Daniel pouvait bien avoir à lui raconter.

— Tu pourras faire ça aussi un jour, grâce à Hee Seung, mais toi ce ne sera pas avec le feu mais le v-

— C'est l'heure de dîner, il faut que vous descendiez.

Le cendré, portant le joli nom de Sunghoon, venait de faire irruption dans la pièce. Il avait pris les deux plus jeunes de court, les arrêtant soudainement dans leur échange secret. Derrière la porte Daniel soupirait, grondant silencieusement Jungwon de ne pas avoir réagi plus tôt alors qu'il avait tant bien que mal tenté de le prévenir de l'arrivée imminente du garçon.

Et si ils eurent l'espoir d'avoir été assez discrets, il n'en fut rien lorsque le cendré prit une mine dégoûtée, le nez froncé et les sourcils arqués.

Il venait tout juste de humer l'odeur nauséabonde qu'avait laissée le feu de Niki, mais ses lèvres s'étaient relevées en un rictus à la vue de la montagne de cendres fraîchement brûlantes dont Niki ne pouvait qu'être le seul créateur. Il ne lui fallut pas la moindre explication ni un quelconque petit indice pour que Sunghoon comprenne ce qu'il venait de se tramer dans la chambre avant son arrivée.

— On ne respecte pas les règles à ce que je vois.

— Tu vois que dalle alors, cracha le noiraud.

Un grognement s'échappa des lèvres de Sunghoon, piqué à vif par la remarque de Niki qui, malgré toute l'assurance qui émanait de lui, sentait son cœur palpiter d'angoisse à la simple pensée que le maître de maison apprenne son écart.

— Tu rigoleras moins quand il saura que t'as utilisé ton élément, devant le nouveau pour couronner le tout, les orbes de Sunghoon quittèrent le faciès de Niki pour à la place balayer du regard la chambre complètement retournée, Jungwon aussi a fait des bêtises ? C'est vilain.

Ce dernier s'était relevé lui aussi après que Niki ait retrouvé sa hauteur. Pourtant, contrairement au noiraud, lui s'était fait tout petit, ne voulant pas se mettre tout de suite Sunghoon à dos, mais surtout, ne voulant pas s'immiscer dans la conversation des deux garçons alimentée par colère et fierté mal placée.

Le ton montait entre les deux ennemis, et à chaque mot qui s'échappait, les mains de Jungwon devenaient de plus en plus mouillées. Il redoutait l'arrivée d'un autre habitant de cette demeure, espérait que personne n'entende les cris graves et lourds des garçons. Ce qui fut probable puisque dehors le ciel s'était assombri, les nuages étaient en colère eux aussi, balayant le silence apaisant de la nature pour rugir, dégageant foudre et tonnerre, éclair et lumière.

Les prunelles de Niki s'étaient à nouveau embrasées dès l'instant où le boucan de dehors s'était immiscé dans ses oreilles, cette vision secoua Jungwon, l'incitant à se rapprocher des deux garçons avant que tout ne dégénère et qu'il ne soit incapable de les arrêter.

— Tu ne peux rien contre moi Niki, rien du tout.

— Ne parle pas de ce que t'as vu et il n'y aura aucun problème.

Jungwon déposa sa paume sur l'épaule fumante de Niki qui le brûla dès que sa peau rencontra celle du plus jeune. Il laissa échapper un petit couinement de douleur, mais sans reculer, il préférait s'interposer entre les deux garçons désormais beaucoup trop proches, leurs fronts se frôlant presque.

— S'il te plaît Sunghoon, commença le brun, n'en parle à personne, c'est moi qui lui ai demandé de me montrer et p-pour la chambre j'ai juste dérapé, je ne sais pas encore comment faire tu comprends ?

Sunghoon avait souri, Jungwon peinait à avaler sa salive.

— Qu'est-ce que j'ai en échange ?

Le brunet s'était raidi, droit comme un piquet, il craignait que la moiteur de ses mains ne s'écoule sur le parquet. Il réfléchissait, mais le vacarme de ses pensées n'aidait en rien la poussée d'une quelconque idée.

— Je ne sais p-

— On va dire que je garderai le secret, pour toi.

Et sur ces mots, le cendré quitta la pièce.

Daniel aussi avait disparu.

Un sourire étira les lèvres de Niki avant qu'il ne s'avance vers le brun, l'invitant à descendre. Au fond, Jungwon n'avait pas envie de rejoindre les autres. Il n'était pas prêt à partager un repas avec ces gens, il ne les connaissait pas, ne les aimait même pas. Mais il était surtout encore trop perturbé pour avaler quoi que ce soit sans que ça ne lui retourne l'estomac.

Alors il rassura Niki, lui mentant en pleine face, prétextant un mal de tête, mensonge qu'il avait gobé sans broncher. Ou bien se doutait-il des tourments du plus âgé ? Jungwon ne le saura jamais.

Alors après un dernier regard, le noiraud l'avait abandonné, laissant Jungwon seul dans sa nouvelle chambre qu'il s'était aussitôt mise à ranger.

Cette pensée lui donnait froid dans le dos, dire qu'il s'agissait de sa chambre et qu'il allait vivre ici maintenant. Une vie qu'il n'aurait jamais imaginée.

Devrait-il apprendre des formules ? Jeter des sorts et former des vibrations dans l'air en modifiant le chemin du vent ? Gèrera-t-il comme il le souhaite la puissance de celui-ci ? Tantôt des brises légères qui effleureront leurs visages rougis par la chaleur de l'été, tantôt des bourrasques puissantes pour impressionner ses partenaires.

Peut être qu'au fond, il avait hâte...

Jungwon s'installa dans son lit tout en ne pouvant s'empêcher de penser à sa nouvelle vie. Il ne savait pas quand se déroulerait ses premiers cours, ni même comment cela se passerait.

Être seul avec Hee Seung était loin de l'enchanter. Ses genoux flanchaient rien qu'en imaginant son corps face à celui de Hee Seung qui lui lançait un sort. Il espérait qu'il ne soit pas trop exigeant, après tout, il n'y connaissait rien. La magie n'avait jamais fait partie de lui.

Et après cette journée, Jungwon se retrouva seul comme il le voulait. Seul, mais de nouveau emporté dans la tornade qu'étaient ses sentiments.

En fin de compte, il doutait de sa stratégie. Éviter l'une des seules personnes qui faisait attention à lui ici n'était pas si intelligent que ça. Puisque là, allongé dans son lit, caché sous les draps gris, toute sa tristesse resurgissait, le noyant, l'étouffant dans un tourbillon qu'il n'avait, pour une fois, pas créé de lui-même.

Il avait bien l'habitude de toute façon. Il était loin d'être l'exception qui confirmait la règle. Il montrait un côté sociable et enfouissait au plus profond de lui les torts qui affaiblissaient son esprit.

Pourtant, le soir n'était plus, la compagnie n'était plus, et en fuyant Niki, Jungwon avait précipité sa solitude comme unique compagnie. Seul dans son lit bleu et maintenant seul dans le gris, il regrettait, il souffrait plus fort encore qu'en début de journée. Parce qu'il avait mal d'être seul, mal de comprendre que cette journée l'avait touchée. Et il avait beau faire semblant, désormais, il ne se trouvait plus qu'avec lui-même, avec les larmes des Cieux qui roulaient sur sa fenêtre aussi vite que celles qui couraient sur ses joues.

Maman lui manquait.

Papa lui manquait.

Sunoo lui faisait peur.

Mais surtout,

Hee Seung l'angoissait.




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Saluuuut

En direct du bus pour ENFIN rentrer, 3h de psycho c'est illégal
sinon vous ca va ? les cours tout roule ?

le chapitre ça va ? x)) Niki ? Sunghoon ?

Voilaaaa j'ai pas grand chose à dire comparer à la dernière fois, merci d'avoir lu !

Bisous et à mercredi <33

• Adiaaa •

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