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Les petites maisonnettes s'éloignaient peu à peu jusqu'à complètement disparaître de son champ de vision. Jungwon ignorait depuis combien de temps ils roulaient. Tout ce qu'il savait, c'était que le paysage désormais face à lui n'avait rien à voir avec le décor de son quartier qu'il pouvait dessiner les yeux fermés. Ici il n'y avait rien qu'il connaissait assez pour se permettre de se sentir en sécurité. Même les arbres et les vaches qui broutaient lui paraissaient suspects.

Un silence de plomb trônait dans la voiture, aucun des trois hommes ne prononçait le moindre mot.

Celui à l'arrière ainsi que celui côté passager ne bougeaient pas d'un poil, de vraies statues fixant un point identique droit devant eux. Le conducteur, lui, se concentrait uniquement sur la route.

Toutefois, dans ce décor inconnu, il distingua les contours d'un tunnel qui ne lui était pas totalement nouveau. Pourtant, il ne l'avait jamais emprunté auparavant, l'occasion ne s'étant jamais présentée, puis vu ce qu'on en disait, il valait mieux s'en éloigner.

Pour Jungwon, il ne s'agissait là que d'un tunnel, un couloir souterrain vous menant d'un point A à un point B, mais pour les villageois les plus spirituels, ce passage renfermait de nombreux secrets.

En effet, peu de personnes osaient s'en approcher, bien trop effrayée pour daigner se balader à l'intérieur. L'unique et suffisante raison qui expliquait cette peur qu'il trouvait honnêtement ridicule était qu'une étrange rumeur courait sur ce corridor pour engins motorisés.

De l'autre côté, il n'y avait que la ville voisine à la sienne où il avait pu se rendre plusieurs fois auparavant, plus précisément dans le grand marché qui était l'un des plus fréquentés de la région. Toutefois, lui et sa mère faisaient bien attention à emprunter un autre chemin.

Pourquoi ?

Parce que même si Jungwon ne croyait pas à ses superstitions, il ne fallait mieux pas tenter le diable.

On disait que lorsqu'une voiture traversait cette galerie aussi sombre et froide qu'une nuit d'hiver martelée par les flocons de neige, la chance qu'elle en ressorte indemne n'était pas entière...

D'après les plus anciens du village, quelques personnes n'étaient jamais revenues, n'étaient jamais réapparues de l'autre côté de ce couloir obscur.

En temps normal, Jungwon aurait ri dans sa barbe transparente, n'y croyant pas le moins du monde. Cependant, à présent que les mètres le séparant de ce tunnel s'amenuisaient à toute allure sous la vitesse du chauffeur en noir, il ne put s'empêcher de claquer des dents, une mélodie fulgurante qui emballait son palpitant.

— Monsieur, vous connaissez la rumeur du tunnel ?

Bien que Jungwon en voulait à ces messieurs de l'avoir arraché de son nid douillet, c'était sa vie qu'il jouait actuellement, vie qui reposait peut-être sur un simple bobard qui n'avait pas disparu au fil des siècles ?

Possible.

Le conducteur lui lança un vague regard dans le rétroviseur intérieur. Regard qui lui donna la chair de poule puisque même à travers les verres teintés de l'homme en noir, Jungwon put déceler une lueur mauvaise, vilaine, qui d'un coup sembla transformer les "on dit" de ce tunnel en des faits réels et expliqués.

Pourtant, une partie de son esprit se forçait de nier ces faits, le protégeant des pensées négatives qui commençaient peu à peu à grignoter ses neurones. Mais l'arrivée du fantôme sur la banquette arrière fit aussitôt tomber à l'eau les plans de son subconscient.

— Arrête de paniquer Wonnie, au moins comme ça tu sauras toute la vérité.

Qu'on l'ait arraché de son foyer était une chose, mais si c'était pour le tuer ils auraient mieux fait de le laisser somnoler, de le laisser seul avec ses mains grisonnantes et ses soupirs dévastateurs.

La voiture prit soudainement de la vitesse, plaquant Jungwon contre son siège alors que son cœur cognait si fort qu'il le sentait battre dans ses tempes. Son estomac s'amusait à s'emmêler, à s'enrouler comme un serpent le ferait autour de sa proie. Il avait si mal qu'il aurait pu vomir, ici, sur la banquette arrière alors que son ventre était aussi vide que la route sur laquelle ils s'aventuraient.

Et ses poings étaient si serrés qu'il sentait ses ongles s'enfoncer dans ses paumes, perforant la peau pâle de sa main tremblante sous l'angoisse.

Jungwon aurait aimé être persuadé qu'à la sortie de ce tunnel où il venait juste de pénétrer, il se retrouverait simplement dans la cité voisine, il aurait tellement aimé atterrir dans la cité voisine.

Il ne pouvait s'empêcher de se sentir ridicule. Ridicule de se tortiller sur son siège, ses gestes rythmés par la cacophonie de son esprit, alors que les trois autres hommes -et le fantôme- restaient stoïques, comme parfaitement inconscients du risque qu'ils prenaient en se baladant dans ce souterrain seulement illuminé par les phares jaunâtres de la voiture.

Soudainement, la lumière de l'autre côté apparue, soulageant Jungwon qui se sentit encore plus stupide d'avoir cru à des mensonges infondés.

Ses épaules s'affaissèrent, ses lèvres libérèrent de l'air. Pourtant, lorsque le capot eut dépassé la barrière de la galerie obscure, le brun se fit propulser en arrière, le dos collé à son siège par une force inconnue qui lui avait choqué les poumons.

Une sorte de brume opaline venait de capturer le véhicule, pénétrant dans l'habitacle et se faufilant dans les narines d'un Jungwon encore sonné, la vue presque coupée par cette fumée à l'odeur loin d'être désagréable. Au contraire, cet effluve lui paraissait habituelle, comme s'il avait toujours vécu avec cette douceur au creux des narines.

Ce nuage blanc formait des arabesques autour de l'habitacle, ne laissant aucun recoin de la carrosserie visible au monde extérieur, c'était comme si cet aspect cotonneux les protégeait, les guidait au travers de ce lieu qu'il n'avait jamais vu et pour le moins jamais imaginé.

Évidemment qu'il ne venait pas d'atterrir dans la cité voisine.

Évidemment que la rumeur disait vrai.

Où l'avaient-ils emmené ?

— Humm, c'est très... vide, déclara le fantôme.

À travers sa vitre, Jungwon pouvait voir que le paysage avait complètement changé. Plus aucun signe de champs, d'arbres ou d'un quelconque bétail, encore moins de buildings ou de gratte-ciels.

Il n'y avait rien.

Rien, mis à part l'immense forêt de part et d'autre de la petite route cabossée et caillouteuse qu'ils empruntaient. Les arbres étaient étrangement noirs, comme tâchés par une géante goutte d'encre, fins et nus, aucune feuille ne laissait apparaître le bout de son nez.

Ce bois donnait froid dans le dos malgré la lueur du soleil réchauffant le monde haut dans le ciel. Puis cette fameuse brume à la senteur fleurie était toujours là, s'entremêlant aux arbres effrayants, empêchant un quelconque touriste de voir plus loin que leur tronc. Jungwon s'attendait à y voir des êtres comme Daniel, mais rien du tout, aucune trace de vie quelle qu'elle soit.

La voiture filait toujours à toute allure, balayant peu à peu le nuage qui l'avait capturé auparavant. Les routes qu'ils rencontraient étaient toujours plus sinueuses, plus rocailleuses. Contre toute attente, la sensation des roues sur les graviers normalement insupportable avait fini par le bercer, le sommeil lui manquait.

***

Jungwon ignorait combien de temps il avait passé à dormir, si cela se comptait en minutes, en heures ou peut-être même en jours. Mais ce dont il était certain, c'était son réveil brutal causé par le claquement des trois portières de la voiture.

Ce bruit sourd avait fait s'envoler les deux, trois volatiles qui déambulaient sur le sol sablonneux où les trois paires de chaussures, sûrement faites sur-mesures, des hommes vêtus de noirs s'appuyaient. L'un d'eux lança un regard à Jungwon, encore installé sur la banquette arrière. Cette menace visuelle avait resserré sa gorge, un peu plus et c'était une boule entière qui s'y installerait, comme les courbatures l'avaient fait au sein de chacun de ses muscles.

Il obéit à cet ordre silencieux et sortit du véhicule. La lumière du soleil l'aveuglait complètement, le contraignant à papillonner des cils afin de s'adapter à la luminosité de cette fin de matinée.

Une chose était sûre, Jungwon ne s'attendait pas à ce qu'un si bel environnement ne se dévoile sous ses yeux encore gonflés par la fatigue.

— Wooow, souffla Daniel à ses côtés.

Devant eux se tenait une immense bâtisse comme il n'en avait jamais vu. On aurait pu la comparer à un manoir ou encore à un château.

Elle était faite de pierres grises, qui, malgré l'ancienneté qui régnait dans cette couleur, était comme neuves, aucune trace de poussière n'y était visible. Le toit, lui, d'un noir profond, venait faire rougir l'obscurité de la nuit et assombrir le ciel dégagé qui laissait la chance au soleil de pénétrer au travers des fenêtres à carreaux qui ornaient tous les murs extérieurs.

Le regard du brun s'attarda sur l'une d'entre elles, cette fenêtre-ci était faite pour attirer l'attention, pour capter les regards puisqu'il s'agissait de la seule où quelques petits oisillons venaient s'installer et chantonner. Ces petites bestioles aussi colorées soient-elles, étaient la seule source de vie que Jungwon ait pu apercevoir depuis que les trois hommes-statues l'avaient embarqué.

Enfin, c'est ce qu'il pensait jusqu'à ce que son regard ne contredise cette idée, ses orbes se baissèrent sur le perron surélevé par une dizaine de marches sur un escalier arrondi.

Devant la double porte d'un noir sans faille (qui d'ailleurs semblait peser une tonne) se tenaient cinq hommes.

— Monsieur Lee, voici le nouveau venu, annonça le conducteur en s'inclinant.

Une voix grave et frémissante d'autorité, s'était échappée de son gosier, alors qu'il semblait davantage obéissant plutôt que dominateur, ce côté-là, Jungwon aurait parié être réservé à ce cher Monsieur Lee.

Son aura accablait déjà Jungwon. Il était écrasant. Sa posture, sa façon de garder la tête haute et d'enfoncer nonchalamment sa main dans sa poche. Son physique accentuait cet aspect de lui, le noir corbeau de ses mèches, ses prunelles qui enfermaient la clarté des ténèbres, sa mâchoire saillante qui se contractait, la simple présence de tous ces gens l'agaçait.

Les deux autres hommes s'inclinèrent aussi face à ce Monsieur Lee, qui semblait de loin être le plus âgé sans pour autant nécessiter le respect de l'âge des trois accompagnateurs de Jungwon.

L'atmosphère lui broyait les épaules. Le monde était lourd, personne ne parlait, seulement les respirations régulières de tous ces gens faisaient vibrer les particules d'air.

Le brun avait juste l'impression d'être une petite souris encerclée par des vautours, épié par tous ces regards qui ne lui donnaient qu'une seule envie ; disparaître.

Sûrement encore perché au sommet de l'échelle de la somnolence, le cerveau complètement absent et apathique, il fallut un certain temps au brunet avant qu'il ne constate qu'il commettait un acte fortement punissable.

En effet, il était toujours là, au pied du perron, les chaussures grattant le sol poussiéreux qui tâchait ses souliers, mais surtout debout face à cet homme qui dégageait puissance et autorité.

Ses yeux menacèrent de quitter ses orbites quand il remarqua l'erreur qu'il venait de commettre, il venait à peine d'arriver et Jungwon allait sûrement déjà être dans le collimateur de ce bonhomme aux cheveux de jais, s'il ne le détestait pas déjà et programmait de le tuer.

En un battement de cœur, Jungwon se courba presque à quatre-vingt-dix degrés, les paupières fortement closes, il priait intérieurement pour que ce Monsieur Lee ne lui fasse pas déjà la peau. Non pas que Jungwon était du genre à se laisser démonter, mais cet homme-là dégageait ce petit truc qui prévenait qu'il ne fallait mieux pas le déranger.

— Redresse-toi.

Dire que Jungwon trouvait la voix du conducteur grave et autoritaire, elle paraissait ridicule face à celle du Lee qui l'avait fait frissonner aussitôt qu'elle eut effleuré ses tympans.

Il fallut encore quelques secondes au brun avant que l'ordre ne lui monte au cerveau, toujours lointain, bloqué aux pays des songes.

Pourtant, dès lors que son dos se retrouva à nouveau droit, que ses mèches brunes, légèrement gonflées retombèrent sur son front et que ses prunelles noisettes rencontrèrent celles ébènes de l'homme de la maison, ses neurones furent comme reconnectés. Comme si la beauté du jeune homme l'avait frappé de plein fouet. Du bout des doigts, il appela Jungwon. Un signe de main pourtant bien commun, aujourd'hui, il le redoutait. Ses jambes se mirent à bouger vers l'escalier comme un automatisme, Jungwon pouvait sentir chaque poil de son corps se hérisser au fur et à mesure de sa lente avancée vers le maître de maison. Il priait intérieurement pour qu'aucune de toutes ces personnes ici présentes ne remarquent le chaos de son esprit. Jungwon avait presque peur que les battements cacophoniques de son cœur ne se fassent entendre tant il tambourinait dans sa poitrine.

Il avait l'air ridicule, sans aucune prestance, faible.

Jungwon déglutit difficilement lorsque, les yeux rivés vers le sol, il constata que ses deux pieds se trouvaient à quelques maigres centimètres de ceux de Monsieur Lee. Il eut l'impression que son crâne flambait, qu'il n'était plus que cendre sous le regard embrasé du maître de maison.

Bien que la chaleur de ses prunelles était inégalable, Jungwon sentait toutefois quelques picotements sur sa peau qui se faisait maltraiter par les yeux perçants des quatre autres garçons face à lui, derrière le Lee.

Il avait vraiment l'impression d'être épié par des rapaces affamés.

Est-ce qu'ils lui voulaient du mal ?

Qu'est-ce qu'ils allaient lui faire ?

— Le vent n'est ce pas ?

Monsieur Lee eut à peine le temps de cligner des yeux que ceux du jeune Yang avaient déjà plongé dans les siens.

Tous ces hommes étaient au courant pour la bourrasque de la veille, c'était donc pour ça que les hommes en noir étaient venus le chercher, pour lui faire payer le bazar monstre qu'il avait commis contre son gré.

Jungwon s'imaginait déjà vivre la pire des tortures, pleurant sous les coups puissants et les injures de Monsieur Lee.

Le brun, pris de panique, ne remarqua même pas son échange visuel avec le maître des lieux. Honnêtement, il n'en avait rien à faire, désirant simplement s'en sortir indemne, rentrer chez lui et tout oublier.

— J-je ne voulais pas ! bégaya-t-il, c'était un accident, je vous le jure ! Je ne sais même pas com-

— Pas besoin de détails.

Le Lee l'avait pris de cours, la bouche entrouverte du brun où plus aucun son n'osait en sortir en était témoin.

Jungwon, impuissant, détestait ce sentiment tout comme il détestait l'humidité naissante dans ses orbes et les tremblements incontrôlables de ses jambes.

Qu'on lui vienne en aide, c'était tout ce qu'il désirait.

— Il est adorable ! déclara le châtain aux côtés de monsieur Lee.

— Il me fait penser à Niki quand il est arrivé, se moqua le cendré un peu plus loin.

Le fameux Niki, un bonhomme à la mine enfantine malgré sa taille gigantesque, lança un regard brûlant de colère à son vis à vis, engendrant une chamaillerie un peu trop sérieuse au goût de Jungwon alors que le châtain riait aux éclats.

Seulement le maître de maison et l'un des derniers garçons ne bougeaient pas d'un iota, bien trop occupés à sonder Jungwon.

Un souffle frais vint frapper leurs corps, stoppant les chamailleries des trois autres et faisant trembler tout ce petit monde dans une synchronisation presque parfaite, ce qui poussa Monsieur Lee à demander :

— C'est toi qui as fait ça ?

— Non ! cria presque Jungwon tant il était paniqué, ce n'est pas moi, je vous le jure !

Un rictus moqueur s'installa sur le visage du maître de maison, l'avait-il cru ?

Le brun ne savait pas pourquoi, mais l'étirement de ses lèvres aussi minimes soit-il l'avait un peu apaisé.

— Bon, on rentre ! ordonna Niki en ouvrant sans difficulté les deux énormes portes.

Monsieur Lee entra en premier, suivi de l'inconnu muet jusque-là, puis du cendré et du châtain. Niki tenait toujours la porte et attrapa le pauvre t-shirt de Jungwon déjà bien abîmé avant qu'il ne pénètre à son tour dans l'immense demeure.

— T'inquiètes Hee Seung fait exprès, il n'est pas vraiment si autoritaire, chuchota Niki en poussant doucement Jungwon avant de fermer la porte derrière eux.

Hee Seung ? Il s'appelait donc ainsi. Ses deux syllabes lui allaient si bien, Jungwon se surprit lui-même à répéter dans un souffle inaudible ce prénom qui roulait parfaitement sur sa langue jusqu'au bout de ses fines lèvres.

Les six garçons se tenaient désormais dans le hall, le brun aurait parié que la déco avait été choisie par ledit Hee Seung et uniquement par lui. La noirceur de l'intérieur en témoignait à elle toute seule.

La pièce servant de hall était immense, aucune touche de couleur n'y était déposée, seulement d'innombrables nuances de noir et de gris.

Les prunelles de Jungwon étaient captivées par le double escalier au milieu de la pièce, il n'en avait jamais vu d'aussi grands.

Toutefois, son regard se détourna bien vite de toutes ces marches qu'il n'arrivait même pas à compter, préférant regarder Niki, le châtain et le cendré qui s'étaient installés sur les quelques canapés et fauteuils dans le coin à gauche, tout aussi sombres que les murs de la pièce.

Seulement le dénommé Hee Seung et le garçon qui n'avait toujours rien prononcé se tenaient debout au milieu de la salle alors que Jungwon était timidement adossé contre la porte d'entrée.

Le muet lança un regard que Jungwon ne put comprendre au maître de maison qui lui répondit d'un simple hochement de tête.

À pas lents, il se mit donc à s'approcher du brun, Hee Seung lui avait donné le feu vert, mais pour quoi faire ?

Jungwon pouvait sentir son cœur frapper toujours plus fort sa cage thoracique à chaque fois que l'un des souliers du muet frappait le marbre ébène sous leurs pieds. Cette approche de plus en plus prononcée permettait au brun de détailler son vis-à-vis sans que celui-ci ne le trouve étrange.

En effet, dehors sur le perron, Jungwon était tellement obnubilé par Hee Seung qu'il n'en avait pas remarqué les cheveux blonds et soigneusement tirés en arrière du silencieux. Malgré le stress qui pesait sur ses épaules dû à toute l'attention qui lui était soudainement portée, Jungwon ne put s'empêcher de penser que cette coupe lui allait à ravir. Elle dégageait son front et son visage sans aucune imperfection.

Arrivé à sa hauteur, Jungwon pouvait sentir le souffle fort que le silencieux avait laissé s'échapper de ses lèvres pulpeuses s'abattre sur son nez rebondi.

Le brun aurait pu passer des heures à contempler le visage angélique du doré, dont il aimait particulièrement les yeux, tirés tel un renard, ce jugement le faisait légèrement sourire.

Malheureusement, le spectacle était terminé, ou bien venait-il tout juste de commencer ?

Le blond ferma ses paupières, coupant la vue de ses prunelles chocolatées à Jungwon qui les trouvait si uniques et envoûtantes.

Pourtant, la surprise qui s'offrit au brun lorsqu'elles se rouvrirent le captivait encore plus, l'ensorcelait encore plus.

Jungwon ne s'attendit pas à une chose pareille, c'en était si irréel que son souffle se bloqua dans sa gorge tandis que celui de son vis-à-vis s'accélérait à vue d'œil.

Les prunelles du doré, auparavant si merveilleuses à la couleur chocolatée avaient complètement disparues, laissant place à un spectacle aussi effrayant que magnifique.

Ses iris sucrés avaient abandonné leur couleur banale pour un doré luxueux, scintillant, assorti à ses mèches parfaitement en place.

Jungwon n'y croyait pas, il ne bougeait pas, comme s'il était complètement mis à nu, complètement dépendant de cet étrange homme aux pupilles d'or. Ou devrait-il dire créature aux pupilles d'or ?

Les secondes passaient, le blond le fixait toujours, sans cligner une seule fois des yeux, capturant le brun dans la prison de son regard luxueux.

Cette fameuse couleur, souvent associée à la richesse s'estompait peu à peu, laissant réapparaître la banalité réconfortante de ses orbes. Perdu, un peu sonné, mais rassuré de voir que le muet ne lui prêtait plus attention, préférant papillonner des cils à plusieurs reprises.

Pourtant, il ouvrit la bouche, prenant la parole pour la première fois depuis son arrivée.

Mais honnêtement, Jungwon aurait préféré ne jamais avoir entendu le son de ses mots.

— La cause de tous nos problèmes vient juste d'arriver.


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Salut !
Comment ça va ? Ça a été ?

Moi perso ça va niqueeeeel j'ai passé une trop bonne rentrée je suis contente !

Pour la plupart d'entre vous c'est demain alors no panic les copains ça va le faire !

Pour le chap sachez que j'ai hâte de vous montrer la suite vraiment x))

En tout cas merci à vous d'avoir lu !
Je vous fais de gros bisous, à mercredi et bonne rentrée ! <33

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