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Le jeune homme au cheveux rose, vêtu d'une combinaison blanche, dissimulant quasiment son identité, était là, seul, travaillant dans cette vielle cava abandonnée.
L'atmosphère était lourde et pesante, mais la chanson de k-pop qui résonnait dans la pièce créait un contraste saisissant. Les basses étaient fortes et les mélodies entraînantes, et cela semblait aider le jeune homme à se concentrer sur la tâche à accomplir.

Devant lui, de grandes cuves étaient disposées en rangées, chacune remplie d'un liquide sombre et visqueux. Le jeune homme manipulait avec précaution divers produits chimiques, ajoutant des quantités précises à chaque cuve, avant de les agiter soigneusement pour mélanger le tout. Il semblait savoir exactement ce qu'il faisait, ses mouvements étaient précis et rapides, ses yeux rivés sur les cuves.

Malgré son apparente assurance, le jeune homme semblait tendu, peut-être même un peu nerveux. Il vérifiait régulièrement les indicateurs de température et de pression, ajustant les valves et les régulateurs pour maintenir les conditions idéales. Il était clair qu'il ne voulait prendre aucun risque avec sa préparation.

Pendant tout ce temps, des gens l'observaient depuis l'ombre. Ils étaient cachés, silencieux, et le jeune homme ne les remarquait pas. Pourtant, ils ne semblaient pas inquiets de se faire repérer, comme s'ils étaient sûrs de leur cachette. Ils observaient le jeune homme avec un mélange de curiosité et d'appréhension, sachant qu'il était en train de fabriquer quelque chose d'illégal et potentiellement dangereux.

Finalement, le jeune homme finit sa préparation. Il éteignit la musique et commença à ranger ses outils et ses produits chimiques. Il sortit de la cave sans se douter de la présence des observateurs cachés, et s'en alla sans regarder en arrière.

Les observateurs restèrent là un moment, échangeant des regards silencieux. Ils savaient que le jeune homme allait bientôt revenir, et ils se préparaient à agir. Mais pour l'instant, ils restaient cachés dans l'ombre, attendant le moment opportun.

Le jeune homme quitta la cave en enlevant sa combinaison blanche. En retirant cet habit, il avait dévoilé son apparence, il s'agissait d'un adolescent entre dix huit et vingt ans, il portait une veste en cuir, un débardeur et un jean délavé. Il semblait soulagé d'avoir fini sa tâche et marchait désormais d'un pas décidé vers la sortie.

En sortant du bâtiment délabré, le jeune homme fut accueilli par des trombes d'eau. La pluie tombait dru, et le ciel était sombre malgré l'heure encore précoce de la journée. Il sortit quelque chose de sa sacoche en cuir et se dirigea vers l'endroit où il avait garé sa moto.
C'était une petite rue calme malgré tout, bordée de maisons en briques rouges délabrées. Le jeune homme s'approcha d'une ancienne moto, une Yamaha RD350 de couleur bleue, garée sous un auvent. Bien que la moto soit assez ancienne, elle était en très bon état. Le jeune homme la bichonnait régulièrement et elle était sa fierté.

Il enfila son casque noir décoré de graffitis et mit en marche la moto. Le bruit du moteur résonna dans la rue calme, mais il n'y avait personne pour le remarquer. Le jeune homme roula prudemment sur les routes détrempées, en faisant attention aux flaques d'eau. Il avait l'air de connaître parfaitement la route, ne laissant rien au hasard malgré les conditions climatiques difficiles.

Il arriva finalement a destinaton, Au GQ.

Le GQ des Tigres était situé dans un bâtiment extérieurement délabrée, plein de mousse, et de fenêtres cassé mais une fois à l'intérieur, on découvrait une salle magnifique et luxueuse, semblable à un casino de Las Vegas. Pour y entrer, il fallait un code, ce qui montrait que l'endroit était hautement sécurisé. De plus des hommes vêtu de veste en cuir et de pistolet gardait l'entrée.

La première pièce que l'on découvrait en entrant était un bar, où des hommes étaient assis en train de boire, accompagnés de femmes en tenue suggestive qui les divertissaient. Les cocktails étaient préparés par un barman habile et professionnel, qui semblait connaître les goûts de chacun des membres. Les murs étaient décorés d'armes accrochées, telles que des fusils d'assaut et des pistolets, rappelant ainsi que le groupe était bien plus qu'un simple club social.

Dans une autre partie de la salle, il y avait des barres de strip-tease, où des femmes dansaient et se déshabillaient devant une foule d'hommes. Les danseuses étaient belles et gracieuses, et semblaient apprécier de faire leur show dans cet endroit privé.

Des photos des membres les plus fidèles étaient accrochées aux murs, ainsi que des portraits du chef, nommé Hongjoong. Il était clair que ce dernier était respecté et craint par tous les membres du gang, qui lui obéissaient sans poser de questions.

Il y avait également d'autres salles, certaines réservées aux membres les plus haut placés, où des jeux d'argent étaient organisés. D'autres salles étaient dédiées à des activités moins légales, comme l'élaboration de plans pour des opérations de trafic de drogue ou d'armes.

Dans l'ensemble, l'endroit était à la fois impressionnant et intimidant. La richesse et le luxe qui régnaient dans cette pièce contrastaient avec l'illégalité de l'activité qui s'y déroulait. Les Tigres étaient un gang puissant et dangereux, et leur QG était à l'image de leur réputation.

Mais cet adolescent a cheveux rose ne prêtait même plus attention à tout ça, à ses ivrognes et à ses femmes dénudées, non, la seule chose qui l'intéressait était son chef bien aimé : Hongjoong. Alors, il s'était empressé et avait accouru jusqu'à son bureau qui se trouvait au bout d'un immense couloir éclairé par d'immenses lustre en or.

Le bureau de Hongjoong était un lieu intimidant et austère. A vrai dire, personne n'y était presque jamais entré à part Le chef lui même et son fidèle valet, Seong-hwa.
La pièce était sans fenêtre, plongée dans une semi-obscurité qui était  renforcée par l'éclairage tamisée provenant des quelques lampes de bureau. Les murs étaient peints dans un rouge sombre qui donnait une impression sinistre et menaçante.
Le bureau était meublé avec énormément d'objet de luxe, ce qui contrastait énormément avec l'atmosphère oppressante de la pièce. Il y avait un grand canapé en cuir noir, des fauteuils en cuir assortis et une table basse en bois massif. Le sol est recouvert d'un tapis d'un tapis épais et moelleux qui  absorbe le bruit de pas.

Les meubles de bureau étaient en bois sombre et massif. Le bureau était très imposant, avec une surface lisse et brillante en bois poli. Il y avait des tiroirs et des armoires intégrée qu'il utilisait pour ranger ses papiers et ses documents. Sur le bureau se trouvait un ordinateur haut de gamme et une imprimante.
Il y avait également plusieurs etageres en bois massif sur les murs, remplies de livres, de trophées, et d'autres objets de valeurs. Des œuvres d'art étaient accrochées au murs, témoignant de la richesse et du pouvoir de ce dernier.

Cependant, malgré l'apparente richesse de la pièce, il y avait une menace sous-jacente dans l'air. Des armes étaient disposées de manière stratégique dans la pièce, prête à être utilisée en cas de besoin. Il y a avait des pistolets, des couteaux, des battes de baseball, des tasers ect..

Seonghwa s'était empressé de rentrer dans la pièce, sans même toqué à la porte, comme il avaie l'habitude et faire. Hongjoong se trouvait sur sa chaise de bureau, il était en train de fumer un joint..tandis que ses pieds reposaient fièrement sur le bureau. Il n'avait rien dit lorsqu'il avait entendu le jeune homme rentré, sachant déjà ce qu'il allait dire.

- Hongjoong ! Hongjoong ! S'était écrié Seonghwa en se jetant près de celui qu'il admirait tant. Regarde ! Il avait sortit de sa poche une petite fiole contenant une poudre colorée..C'est notre "bonbon"..je l'ai préparé juste pour toi, tu devrais y goûter..Il avait sourit fièrement avec de tendre cette petite fiole en verre à son chef.

Hongjoong avec sourit malicieusement et avait ouvert la petite fiole avec de l'approcher de son nez et de sentir délicatement la poudre. Ah..il aimait tant cette odeur..Puis, il avait versé la poudre sur la table puis s'était penché en avant afin de prendre ce qu'on appelle "un rail". Il s'était mit à rire, à rire fort.

- Tu sais Seong-hwa..Parfois j'me dis que t'es moins con que t'en a l'air. Il s'était mit a essuyet le reste de la poudre. On va enfin pouvoir battre ces fils de pute de dragon avec ça !