Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Callum

Léona était effondrée. Je pris le papier dans ses mains afin de le lire et... à peine finis, je le déchirais avec hargne.

J'ai envie de buter son putain de connard de père !

Traiter son unique enfant de cette manière... même ceux de ma race, les Orcs, anciennement connus pour notre bestialité, notre prédilection pour la batailles et notre côté intraitable avec les personnes faibles, même nous, nous choyions nos enfants, filles ou garçons. C'était le seul moyen véritable et tangible de laisser une trace de notre passage sur terre. De faire vivre nos valeurs, notre culture et notre force. La famille comptait énormément pour nous. Le comportement du paternel de Léona était inconcevable.

Un grondement m'échappa. Il fut aussitôt calmé par la main de Léona sur ma poitrine, tandis qu'elle se penchait pour déposer un baiser sur mes lèvres. Bon dieu...

Putain, depuis quand Léona est devenue aussi... normale dans ma vie ? Depuis quand elle peut m'apaiser aussi facilement ?

C'était elle qui souffrait et elle tentait malgré tout de me détendre. Cette femme... j'avais de plus en plus de mal à imaginer chaque jours de ma vie sans elle. La voir si mal me donnais l'impression de me briser de l'intérieur et c'était pire encore d'imaginer qu'un jour, elle partirait. Je la désirais tellement... Je ne voulais pas qu'elle s'en aille. Je la voulais trop pour la laisser m'échapper, maintenant que j'avais goûté à sa présence, son sourire, son corps... et son foutu gâteau ! Donc s'il fallait que je règle le compte de son père pour parvenir à la garder dans ma vie, je le ferais.

_ Je t'avais prévenue Rouky ! s'exclama Dakota. Il n'y a plus qu'à changer la vitrine.

_ Ouais... mais pour l'instant, c'est pas le plus important. J'appellerais tout à l'heure pour qu'on vienne m'en poser une nouvelle illico.

_ Je reviendrais dans trois semaines exactement à 14 heures. N'oublie pas. Salut Léona.

_ Salut Dakota.

_ Je vais fermer le salon, dis-je à Léona. Tu veux bien attendre un moment que j'appelle le vitrier ?

_ Bien sûr, Callum, fait ce que tu as à faire. Surtout que c'est un peu de ma faute...

_ Merde Léona ! M'écriais-je en me pinçant l'arête du nez, ne raconte pas n'importe quoi. Ton taré de père est le seul fautif dans cette histoire. Tu es sa victime.

J'embrassais le bout de son nez, son front et la serrais dans mes bras.

_ Après mon appel, nous irons à la banque et quand nous rentrerons, je m'occuperais de toi. Tu t'endormiras tellement détendue que tu oublieras toute cette merde d'aujourd'hui.

_ C'est une promesse ? demanda-t-elle, mi taquine, mi boudeuse.

_ Et comment !

L'aller-retour à la banque fut long, comme d'habitude. Je n'étais pas le seul à devoir déposer sa recette de la semaine. Sur le chemin de la maison je pris du japonais à emporter. Pendant que j'installais les plats sur la table, Léona prit une douche. En sortant de la chambre, je vis qu'elle avait enfilé un de mes tee-shirt : il lui arrivait à mi-cuisse. Elle était tellement sexy avec...

Seigneur, j'adore qu'elle me pique mes fringues...

_ Installes-toi et mange, ma belle.

_ J'espère que tu manges avec moi. Je ne pourrais jamais avaler tout ça même avec toute la volonté du monde.

_ J'en ai pris pour deux, pouffais-je.

Léona attaqua son diner, piochant dans les différentes boites. Cependant, son entrain habituel avait faibli. La laissant à ses pensées, je mangeais moi aussi, réfléchissant à un moyen de lui faire oublier son père.

Un massage ! Ça lui fera surement plaisir. Mais je n'ai pas d'huile... merde tant pis, je me débrouillerais avec sa crème pour le corps.

Quelques minutes après, je débarrassais nos plats vides et jetais les emballages.

_ Tu veux une part de gâteau ? Me demanda-t-elle en même temps.

_ Avec plaisir, répondis-je en enlaçant sa taille alors qu'elle posait deux petites assiettes sur le plan de travail.

Elle trancha une bonne part pour moi et une moitié moins grosse pour elle. Une pression de chantilly sur chaque part et elle emporta tant bien que mal les deux assiettes au salon, moi toujours agrippé à elle. Je mordillais sa nuque en chemin, ce qui la fit rire. Je la lâchais le temps de m'assoir et l'attirais sur mes genoux.

J'allumais la tv et zappais jusqu'à tomber sur quelque chose d'intéressant le temps du dessert.

_ Ah ! Laisse les Simpson. J'adore ce truc.

_ Sérieux ?

_ Ouais, c'est super con, mais super drôle.

Finalement la séance de massage que j'avais prévue se transforma en soirée tv. L'essentiel étant que Léona se détende, je me foutais royalement du changement de programme. Nous enchainâmes ainsi six épisodes des Simpson. A la fin du dernier, j'éteignais la tv.

_ Vas te coucher ma belle. Je prends une douche et je te rejoins.

_ D'accord, dis-t-elle simplement avant de se glisser dans le lit.

Je laissais l'eau couler et virais mes fringues dans le panier à linge le temps qu'elle chauffe. Ensuite je me glissais dans la cabine, l'eau brûlante me faisant l'impression de millier d'aiguilles sur ma peau, déliant mes muscles peu à peu. Je restais ainsi une bonne dizaine de minutes avant de me laver rapidement. Rincé, je me séchais consciencieusement et sortais de la salle de bain. Bien qu'il fasse complètement sombre, je remarquais que Léona ne dormais pas. D'office, je craignais qu'elle cogite sur son débile de père. Je me couchais près d'elle et la collais à moi.

Bordel. Elle est aussi nue que moi.

_ Tu penses encore à l'autre enfoiré ? Lui murmurais-je en ignorant notre nudité mutuelle.

_ Non. Je t'attendais.

_ Tu m'attendais pour dormir ? Mais...

Léona se retourna face à moi et, une main accrochant ma nuque, elle m'embrassa. La sensualité de son baiser m'alluma tel un feu de petit bois.

_ J'ai envie de toi Callum.

Il ne m'en faut pas plus, chérie. Je suis tout à toi.
                          ☆------☆

Quelque chose me chatouilla ; je me réveillais et sentis la main de Léona effleurer mes reins. Je tournais la tête vers elle : elle dormait encore. Me glissant doucement hors du lit, j'allais préparer le petit déjeuner. Il était tôt, mais bien réveillé, il m'était impossible de me rendormir. Je sortis de la pâte à pancake déjà faite et enclenchais la machine à café.

En une demi-heure, j'avais fait la moitié de ma pâte à pancake. Je sortis alors de la salade de fruit du frigo afin qu'elle soit à température ambiante et me fit couler une tasse de café. J'avais presque finis avec la poêle quand Léona sortit de la chambre.

_ Hey chérie, bien dormi ?

_ Oui. Bonjour Callum. Ça sent bon... je peux ?

_ Petite gourmande ! Attaque, j'en suis à la dernière. J'ai de la pâte de noisette et du sirop d'érable si ça te dis.

_ Hum... ça sera très bien, affirma-t-elle en sortant la pâte à tartiner et le sirop. Elle prit aussi deux assiettes et se servis une tasse de café.

_ Oh, pas de thé aujourd'hui ?

_ Non, café. J'ai un petit mal de tête et le café est idéal pour le faire partir rapidement.

_ Dis le moi si ça persiste, hein ?

_ T'inquiètes pas ce n'est rien.

_ Hmf... grognais-je sourdement. Sinon ça te dis qu'on continue ton tatouage ?

_ Carrément ! S'exclama-t-elle vivement. On pourra continuer aujourd'hui ?

_ Je vais d'abord vérifier ta cica...

Mon téléphone sonna. Je m'excusais auprès de Léona et répondis.

_ Bonjour maman, comment vas-tu ?

_ Bonjour mon chéri, me dit-elle chaleureusement. Ça va très bien, rassure-toi. Je t'appelle juste pour savoir si tu pourras passer chercher le dessert en venant demain.

_ Euh... je ne suis pas sûr pour dimanche. Ma copine...

_ Chéri tu as une petite amie ?? Comment s'appelle-t-elle ? Elle est jolie ? Oh mon Dieu je suis tellement contente ! Elle sera là demain ?

_ Heu maman, je ne lui en ai pas parlé. C'est un peu compliqué en ce moment et...

_ Je veux vous voir tous les deux demain ! Il faut bien que je la voie et qu'elle connaisse la famille ! Ne soyez pas en retard et n'oublie pas le dessert, d'accord mon garçon ?

_ Oui maman...

_ Bien, alors à demain et passe le bonjour à ta petite amie. J'ai hâte de la rencontrer ! Bisous mon fils.

Je soupirais. Ma mère était une Orc redoutable : impossible de lui dire non.

_ Ça va ? me demanda Léona.

_ Oui oui, tu es juste invité à notre repas dominical, ordre de la reine mère.

_ Pardon ?? Ta mère m'a invité à votre repas familial ? Pourquoi ?

_ Bonne question... Peut-être parce que c'est rare que je lui dise les mots « ma copine ». Connaissant ma mère, elle a surement déduit « cette femme rend mon fils heureux alors je veux la connaître »... enfin, un truc dans le genre.

_ Ok... donc je vois ta famille demain ?

_ C'est ça. A moins que tu ne veuilles pas y aller ? Je sais que c'est un peu tôt...

_ Non, me coupa Léona, ça ne me dérange pas. J'aimerais bien rencontrer ta famille. Elle est sans aucun doute plus cool que la mienne.

Je soupirais de soulagement. Je venais de me rendre compte que j'avais retenu ma respiration le temps de connaître sa réponse. Etrangement, le fait qu'elle ne flippe pas sur le fait de rencontrer ma mère ainsi qu'une bonne partie du clan Mackerty me plût bien plus que je n'osais le montrer. J'appréciais l'imaginer participer aux repas du dimanche, aux anniversaires, aux fêtes d'halloween ou de noël. Je n'arrivais plus à projeter mon futur sans l'inclure.

Après le petit déjeuner, je vérifiais son tatouage : les squames colorées étaient quasiment toutes parties, laissant une peau neuve et brillante bien que pas encore totalement cicatrisé. Ça, ça prendrait plus de temps. Sa peau était suffisamment bien pour terminer son tatouage aujourd'hui et après un baiser sur son épaule, je lui confirmais notre séance cet après-midi. Léona en fut tout excitée et je souris à sa bonne humeur sans pouvoir m'en empêcher. Elle était si belle, si vivante...

Nous nous fîmes une matinée ciné sur le canapé, Léona bien calé dans mes bras. Je ne pouvais pas ne pas la regarder. Cette femme ne cachait rien de ses sentiments, totalement honnête avec elle-même : lors de scène drôle, elle riait aux éclats. Durant celles d'action, elle fixait l'écran avec une telle intensité qu'on la croirait en train de vivre chaque secondes et quand ça virait à l'émotion, je voyais de petites larmes perler dans son regard.

J'étais si habitué à garder une expression plus ou moins neutre afin de ne pas paraître faible que la voir ainsi, aussi libre, m'impressionnait. J'avais envie d'en voir plus. Tellement plus...

Oh putain. Je crois que je suis tombé amoureux d'elle.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro