𝐏𝐫𝐨𝐥𝐨𝐠𝐮𝐞
Personne n'aurait voulu se retrouver là. Mais comment cela avait-il pu arrive ?
Personne ne le savait. Tout le monde semblait ébranler face à cette nouvelle qui venait de heurter leur petit monde. Il ne se passait si peu de chose que quelques chose comme ça resterait gravé dès années dans les mémoires.
En effet, le fils du président venait de l'assassiner.
Du moins, c'était uniquement les dires de sa femme, désormais veuve. Personne n'avait de preuves mais pourtant, comme un troupeau de mouton suivant son berger, tout le monde y croyait et ne cherchait pas à comprendre si l'accusé y était vraiment pour quelque chose ou pas. Ces gens étaient à la recherche d'action, peut-être dû au manque d'adrénaline dans leur vie quotidienne, qui sait.
Dans la salle du procès, la centaine de personnes présente ne pouvait s'empêcher de rester stupéfait face à ce qui se passait face à eux. Tant d'action, tant de rebondissements, tout était là pour nourrir ce public affamé. L'avocat du jeune homme le défendait de son mieux, il enchaînant argument sur argument pour contrer ceux de l'autre avocat, ses preuves étaient irréfutables, son client n'était pas coupable. Néanmoins, les dires de l'avocat de la mère ne pouvaient s'empêcher de contrer tout ce qu'il disait et quoiqu'il se passait, il finissait par avoir raison. Le jeune homme était littéralement en train de jouer sa vie à travers cet avocat, et il ne pouvait s'empêcher de serrer les poings ou de grincer des dents à chaque fois qu'une preuve contre lui tombait.
C'était donc ainsi que se déroulait le procès, qui semblait déjà perdu pour l'accusé, il n'avait plus aucune chance de sortir. Et alors que le juge allait prononcer le verdict final, celui qui changerait la vie de quelqu'un à a jamais, celui qui allaient déterminer la suite, celui qui était tout, les gens commençait déjà à chuchoter entre eux, à faire leur supposition, qu'allait t-il se passer ? Le fils va t-il être jugé coupable ?
- Silence. Avait déclaré le juge Jeon, en tapant avec son marteau contre son énorme bureau en bois .Ce qui avait ainsi attiré l'attention de toute les personnes présentes dans cette pièce. Le jury et moi-même avons délibéré et le verdict est tombé.
Le regard du fils semblait perdu, il ne savait pas à quoi s'attendre, va t-il être déclaré coupable ? Va t-il être épargné et libéré ? En tournant la tête pour chercher son avocat, il avait croisé le regard de sa génitrice qui ne pouvait s'empêcher de sourire de façon narquoise en le regardant.
- Je déclare aujourd'hui, l'accusé ici présent coupable des accusations suivantes : Coups et blessures suivit d'homicide volontaire à l'égard de son père, Song Yeong-Ho, le président du Northside. Il regardait le jeune homme avec insistance, son regard était sévère et ne laissait paraître aucune autre expression. Alors tout en attrapant son marteau sans main, il était venu le frapper une nouvelle fois contre la table. Le jeune homme s'était effondré en entendant ça, il ne pouvait pas y croire, c'était impossible. Il était innocent et pourtant..Vous êtes condamné à l'exile Song Mingi.
L'exile ? Il allait donc être exilé ? C'était tellement improbable comme situation...il n'arrivait même pas à y croire, c'était si ridicule. Il était le garçon le plus gentil d'ici, il n'avait jamais causé aucun problème, rien du tout, Il était premier de sa classe, alors comment les gens pouvaient le penser coupable ?
Mais il ne prit pas bien longtemps pour réfléchir plus, il s'était rapidement levé et s'était mit à courir afin de rejoindre la sortie le plus rapidement possible et tenter de s'enfuir d'ici et regagner sa liberté. Soudain, tout les policiers present s'était jeté sur lui et l'avait arrêté dans sa ruée, a coup de taseur. Il ne voyait plus très bien, sa vision était trouble mais parmis cet attroupement de policier il avait réussit à distinguer Monsieur Yang, le père de l'un de ses amis qui le regardait avec un regard déçu, très déçu. A ses côtés, il avait également distingué les gardes du corps de sa famille qui le bloquait sur le sol, mais il n'arrivait pas à les distinguer entre eux. Soudain, il sentit son corps se faire soulever puis pousser en-avant, on le forçait à marcher. Il ne marchait pas droit a cause des chocs électriques qu'il venait de recevoir et avait presque faillit tomber à quelques reprises. Il avait continué ainsi en traversant tout le tribunal, hué par le public présent. Toutes les caméras était braquée sur lui, et ces affreuses images devaient sûrement être retransmises a la télévision. Il essayait tant bien que mal de se défendre, de se détacher de l'emprise de ces hommes mais dès qu'il essayait, on lui remettait un coup de taseur. En sortant du tribunal, sous le regard du dégoût il avait été hué, avait reçu quelques projectiles au visage puis avait été traîné jusqu'à une grosse voiture noire, garée en contrebas. En arrivant devant, quelqu'un avait ouvert la porte puis les hommes avait jeté Mingi a l'intérieur sans pitié, et sans qu'il ne puisse même avoir le temps de réaliser ce qui venait de se passer, on lui avait bandé les yeux et la voiture avait démarrer. Le chauffeur semblait roulé assez vite et lorsque le jeune homme l'avait interrogé sur l'endroit où ils se rendaient, il n'avait daigné lui répondre.
Mingi n'aurait pu dire combien de temps s'était écoulé depuis qu'il était monté dans cette voiture, mais il avait l'impression que cela dirait depuis dès heures. La seule chose qui avait pu le distraire était la musique de la radio en fond. Mais soudainement, la voiture s'était arrêtée, la musique s'était coupée. Le jeune homme avait alors entendu la portière avale s'ouvrir et le chauffeur descendre de la voiture. Puis, la sienne s'était ouverte et on l'avait attrapé par le col de son pull avant de le jeter comme un moins que rien à l'extérieur. Son visage avait heurté violemment le sol qui semblait être recouvert de..de sable ? Mais comment était-ce possible ? Il n'y a pas de sable dans le Nord..le seul endroit où on pouvait en trouver c'était..le..le sud. Il venait donc d'être exilé dans le Southside ? Rien de pire n'aurait pu lui arriver, il aurait même préféré être banni de cette ville plutôt que d'être envoyé ici, dans cet enfer vivant. C'était le paradis de la drogue et des gangs ici, on ne pouvait même pas y passer une journée sans ne s'y faire frapper, agresser, voler, torturer. Perdu dans ses pensées, le bruit du moteur qui redémarrait l'avait ramené à la réalité. Il avait les mains détachées alors il avait tiré d'un coup sec dessus afin de s'en libérer et avait finalement réussi à se débarrasser de cette corde. Alors, il s'était relevé, avait arraché son bandeau sur les yeux et avait observer le paysage autour de lui. C'était si fade..il n'y avait rien, juste du sable, quelques buissons presque morts et une montage, c'était tout. Mais..la voiture avait commencé à partir alors Mingi s'était mit à courir, il courait après cette voiture tout en criant de revenir, il espérait juste qu'il allait se retourner et venir le chercher. Mais rien, le chauffeur avait même accéléré, le laissant seul. Il se retrouvait là, en plein milieu du désert, au beau milieu de la nuit, sans eau ni de quoi se nourrir alors, il prit son courage à deux mains et se ressaisit. Il ne pouvait pas rester là, sans rien alors il s'était décidé à marcher et à ne pas s'arrêter tant qu'il n'aurait rien trouver, un abris ou bien de quoi se nourrir.
Mingi avait marché durant ce qui semblait être au moins trois heures. Il n'en pouvait plus, ses pieds étaient littéralement en train de se transformer en compote et son corps semblait souffrir d'une atroce déshydratation. Son ventre n'avait cessé de gargouiller durant tout le temps où il avait marché, il avait faim, tellement faim que il aurait été capable de sauter sur n'importe quel animal qui passerait devant lui. Mais pour le moment, il n'avait rien vu, même pas entendu quelques chose. Et puis soudainement..il avait vu surgir un énorme écureuil alors sans y réfléchir il s'était mit à courir après, il ne savait même pas ce qu'il allait faire avec mais son instinct de survie lui criait de courir et de ne pas s'arrêter tant qu'il ne l'aurait pas attrapé alors c'est ce que qu'il avait fait. Et pile au moment, un homme avait surgit de nulle part, ce qui avait surpris mingi et l'avait laissé perdre sa proie. Il se tenait la devant le jeune homme, il était habillé avec une veste en cuir portant l'écriture The Dragons au dos ainsi qu'un dessin de cette créature majestueuse. Il avait des lunettes de soleil noir mais on pouvait très bien distinguer les cicatrices sur son visages. Mais alors que Mingi était en train de l'examiner, il se mit à rire aux éclats, c'était un rire qui semblait même sadique.
- C'est donc à ça que ressemble les petits bourges du Nord ? Il avait continué de rire. Ça alors, je m'y attendais vraiment pas !
- Mais comment vous savez que je viens du Nord ? S'était exclamé Mingi, intrigué.
- J't'ai vu courir après une pauvre bête alors ça m'a tout de suite mit la puce à l'oreille
- Hein ? Sérieusement ? Mingi avait semblé vraiment choqué par les mots de cet homme.
- Mais qu'il est con..avait soufflé l'homme, en mettant la main sur son visage, montrant qu'il était désespéré. L'emblème sur ta veste !
Ah oui..Mingi l'avait presque oublié, cet emblème. C'était celui qu'on offrait aux Jeunesses politique on les appelait comme ça car il faisait partit des enfants des politiciens ou bien même des enfants des gouvernants.
Mais il venait d'être trahi par ces mêmes personnes..alors sans aucune pitié, il avait arraché son emblème et l'avait jeté au sol.
- Et bien..le petit bourgeois se révolte ? Tu n'aimes plus le nord ?
-..Tu dis nimporte quoi ! J'aime le Nord, je représente le Northside. Je suis juste énervé.
- Je vois..mais tu sais que tu ne peux pas y retourner ?
- Ça veut dire que..je suis bloqué ici pour toujours ?
- Théoriquement, non. Mais si tu veux pouvoir t'en aller, tu vas devoir m'aider.
- Vous aider ? Mais..comment ? Mingi avait semblé inquiet, de quoi parlait-il ? Comment devrait t-il l'aider ?
- Suis moi.
Alors, tellement désespéré, Mingi avait suivit l'homme. Il n'avait d'autre choix désormais, il était bloqué ici et n'avait d'autre choix que d'accepter la moindre aide..il savait que cela pouvait être un piège et que cet homme était bien trop louche mais il n'y mettait même plus attention désormais..il l'avait suivit avec une confiance presque inexistante, juste pour de sauver, ne pas pourrir dans ce coin où les gens sont ce qu'on pourrait appeler, des Sauvages. Des animaux sans pitié qui ne pense qu'à la drogue et au dispute de territoire.
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