|| Troisième Morsure || Coup ||
Aucun son ne voulait sortir de ma bouche, je n'arrivais plus à parler, hurler. J'étais prise de vertige, d'un mal de crâne horrible, insupportable. De sifflement de plus en plus fort et assourdissant. D'une douleur au fond de mon œil se faisant atrocement ressentir.
Puis ce fut le néant. Je sentais toujours mon cœur battre mais je ne sentais plus mon corps ...
Qu'est-ce qu'il m'arrive ...
Une douleur lancinante parcouru mon corps de part en part, comme si l'on me plantait douze lames tranchantes dans mon cou, mes jambes, ma gorge, mon ventre pour finir jusqu'à ma poitrine puis mon cœur.
Aah mais que m'ont-ils tous fait !
Je suis capable d'ouvrir les yeux, mais un voile noir me bloquait clairement la vue. Enfin, je croyais qu'ils étaient ouverts.
Mes paupières semblaient scotchées, impossible de les ouvrir, mon corps refuse de bouger.
«Stupide ! Stupide ! Stupide ! Je suis stupide ! Pourquoi suis-je entrée dans cette demeure tout droit sortie des enfers ! Qu'ils aillent tous crevé avec Satan !»
Un grognement s'échappa du fond de ma gorge, je les hais vraiment tous ! Ils me condamnent a cette souffrance sans fin !
Qu'ils me libèrent ! Immédiatement !
Au bout de longues minutes qui me parurent être des heures, je sentis mes poings se serrer et mes pieds bouger eux aussi, Bun soit louée !
Doucement et péniblement, j'ouvris les yeux, tout semblaient flous autour de moi mais je m'habituais bien vite.
J'étais dans une pièce semblable à une chambre. Dans des teintes sobres, blanches et violines. Mon corps était allongé sur ce qui semblait être un lit à baldaquin à en juger les rideaux qui l'entouraient.
La chambre semblait étonnement bien ordonnée, sur le mur à ma gauche se tenait une armoire avec à ses côtés une porte où était écrite sur une pancarte "Salle de bain", soit. Une chambre plutôt luxueuse. Une commande se tenait face à moi et à son dessus une immense fenêtre menant un balcon. Soit, plutôt riche les proprios. Et pour finir sur ma droite une porte plantée en plein milieu du mur.
«Sûrement la sortie.»
Je n'avais pas mille et un choix, donc je daignai me lever gracieusement de mon lit, un soupire s'échappa de mes lèvres, c'est épuisant.
Je posai mes deux pieds sur le sol couvert de parquet blanc et me redressai. Violemment, je manquai de m'écrouler sur celui-ci, la douleur revenait au grand galop.
Quand je scrutais mes jambes, que ne fut pas ma surprise en découvrant des trous causés par ce qui semblait être une paire de crocs.
«M'aurait-il donner aux chiens ? Sont-ils si cruels pour offrir un tel châtiment à une personne aussi importante que moi ?»
C'est uniquement quand je regardais mon cou et mes épaules que je découvris toutes les marques, horreur, malheur, je devais être abominable ! Mais où est Bun ?! Que lui on-t-il fait ces monstres !
Aurait-elle été dévorée par ces chiens ?!
J'ai envie d'hurler, d'extirper toute ma haine et ma colère, de les tuer entre autre. Mais avant il fallait que je me lève, ce que je fis après moult et moult essais.
Atteignant la porte avec une douleur semblable à des coups de poignards, je l'ouvris faiblement et la poussai. Elle donnait accès à une immense couloir aux multiples portes.
C'est ainsi que débuta ma recherche, je regardais chaque pièce. Je ne cherchais pas ces six personnes, pour être honnête je m'en contre fichais cas-y d'eux, je ne voulais que Bun. Ma Bun. Ils n'ont pas le droit de lui faire du mal ! Elle m'appartient !
Plus j'avançais, plus la luminosité se faisait sombre, un bruit de pas et de chute se fit entendre dans mon dos. Suivit de près d'une voix masculine.
«-Reiji ! Elle a disparue !
-Elle ne doit pas être loin, trouvez là et vite !»
Je devinais qu'ils parlaient de moi, je devais fuir et rapidement. Je tentais péniblement de courir, de fuir, mais la douleur était insupportable, je dus m'écrouler une bonne dizaine de fois, impossible d'aller plus vite.
«-Bun ... Bun ... Bun !» murmurais-je
J'arrivais enfin vers l'escalier, je me tenais à la rambarde, bon sang que je dois avoir l'air stupide.
«-Reiji ! Elle est vraiment introuvable qu'est-ce qu'on fait ? hurla une première voix
-Regardez le hall !
-Très bien !
-En espérant que Princess-san* n'est pas déjà fuit ~»
Une troisième personne devait les avoir rejoints dans leur discussion, c'était la même voix qui m'avait surprise plus tôt, quoi qu'il avait changer de surnom. Damned, qu'on leur coupe la tête !
Je descendis plus rapidement les marches, manquant de tomber une dizaine de fois. Stupide, stupide, stupide ! Je descends dans le hall alors qu'ils y vont, ils m'y attendent ! Et je me jettes dans la gueule du loup ! Je suis bonne pour l'abattoir !
J'étais trop perdue dans mes pensées, beaucoup trop même, au point de trébucher violemment et de dévalée les marches et d'atterrir plus bas, tête la première.
Un rire moqueur se fit entendre au-dessus moi, un rire drôlement enfantin. Quand j'ouvris les yeux je vis deux jambes étonnement fines.
«Une seconde fille dans ce manoir de fou ?»
Plus mon regard montait plus je distinguais une silhouette masculine, le quatrième garçon de tout à l'heure.
Dans ses bras se tenait une énorme peluche d'ours, damned que je la voulais, portant un cache-œil. Mes yeux se portèrent sur son visage, ses cheveux mauves étaient emmêlés dans tout les sens, ses yeux de la même teinte me fixait avec une lueur moqueuse.
Mais mon cœur manqua un battement, là, sur son épaule se tenait Bun. Ma Bun.
«-Tu ne sais pas marcher ? Stupide fille.
-L-La ferme ! Rend moi Bun !
-Elle ?, dit-il en montrant Bun, Laisse-moi réfléchir ... Non ! Elle a moi maintenant !»
Immédiatement, il éclata de rire, et moi je me redressai. La rage remplaça vite la souffrance, j'ignorais cette douleur atroce et me rua sur lui.
Prenant sa gorge entre mes mains et hurlant comme jamais.
«-Rend-la moi ! Voleur ! Salaud !»
Le garçon me dévisagea, surpris, avant de voir à son tour rouge et m'asséner une droite bien placée dans mon ventre. Une larme dévala le long de ma joue alors que je desserrais mon emprise, la douleur revenant une nouvelle fois.
Un gémissement s'échappa d'entre mes lèvres alors qu'il inversait les places et passa son visage dans mon cou.
«Qu'est-ce qu'il fou ?»
Puis une nouvelle souffrance me parcourut, je ne sentais plus mon corps, seul la sensation que l'on me mordait puis que l'on suçait mon sang.
Je me sentais vidée, souillée. Puis au bout d'un temps insupportable il se retira.
«-Ton sang compense avec ta stupidité.
-Rend-la moi ...» dis-je faiblement
Il me dévisagea et se releva, me jetant Bun à la figure. Faiblement je me rassis, la serrant dans mes bras.
«Pitoyable.»
Pourquoi n'avais-je rien, pourquoi dois-je être aussi faible quand il s'agit d'elle ...
Puis le garçon me souleva, me mettant face à lui. Il me dépassait d'une dizaine de centimètre, ce qui faisait que mes pieds ne touchaient même plus le sol. Mon regard était complètement vide, je ne pleurais plus pour sur, je ne serrais que Bun contre ma poitrine.
«-Je t'aurais cru plus résistante.
-Je ne me bats pas et ne perds pas mon temps avec les crétins qui ose s'en prendre à Bun.»
Ses yeux s'écarquillèrent, je volais une nouvelle fois en arrière, il frappait sans relâche, m'hurlant mes quatre vérités à la face. Je ne le connais pas mais il arrive à argumenter chacun de ses dires. Sa voix étaient perçante, enfantine et psychotique, il semblait impossible à arrêter. Moi ?
Je ne disais rien, je me laissais faire.
Pourquoi ?
Je ne perds pas mon temps avec les imbéciles dans son genre.
Surtout quand les cinq autre se tiennent derrière.
Prêt à l'arrêter alors que je saignais d'ors déjà de partout.
«-N'abîme pas la mariée sacrificielles !» hurla au scandale celui à lunettes
Je vous demande pardon ?
[Le Gif arrive, j'ai un peu beaucoup la flemme de le finir pour l'instant, si il ne vient pas pour ce chapitre, il viendra pour le prochain c: ]
(Yo'h mes Macarons ! J'espère que ce chapitre vous a plus !
Pour le coup j'ai fais bien plus de ligne que pour les précédents chapitre [400 mots pour les précédents, 1300 pour celui-ci] ! J'espère que ça compense, mais bon je les avais sortis deux jours d'affilés donc ça allait quelque part XD
A plus o/)
*Princess-san = Pendant le long de cette fan fiction, certains des personnages vont attribuer des surnoms à Usagi. Tout comme Raito surnomme Yui, Bitch-chan. Kou la surnomme M Neko-chan [chat masochiste] et le surnom de Yuma que je retiens jamais mais qui veut dire truie plus le surnom d'Ayato [planche-à-pain]. J'ai décider de changer les surnoms en créant ma fiche d'OC [média].
Raito va la surnommer Princess-san, Ayato va la surnommer Dowãfu-chan [Naine-chan haem haem, référence de ses 1m54] et pour finir Shu va la surnommer Stupid-san [C'est affectif car elle va le surnommer Taikutsuna-kun alias Ennuyant-kun (fin selon Google Trad')]
Voilà voilà xD
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