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|| Sixième Morsure || La partie ne fait que commencer ||

Ce crétin attrapa mon poignet, qu'est-ce qu'il me veut encore celui-là !

Surtout que cette fois, je ne savais guère où il m'emmenait, et il s'enfonçait de plus en plus dans le manoir en direction de l'arrière-court.

Mais que me veut-il ?






Sa main était froide et d'une douceur que je ne lui aurais guère soupçonnée, ses yeux mauves fixaient droit devant lui et ses cheveux de la même teinte se balançait au gré du vent.
Dans sa main libre se tenait son ourse en peluche, et sa tenue légèrement de travers se mélangeait à la pénombre du décor.

Pour une fois, je le trouvais presque ... beau ?
Ha ...

Hahaha .... Pardon. Que dis-je ! Je trouvais donc "beau" ce souillon* ? Stupide !


«-Crétin...

-Pardon ?

-Rien.»


Quelle discussion des plus cultivées.

Rapidement, je sentis le sol changer, passant au parquet brillant, à de vielles dalles de pierres de l'ancien temps. Des mauvaises herbes poussaient entre chaque dalles, et des barreaux en forme de pique traçait un parfait rectangle, délimitant les quatre coins de la zone.

Mais le jeune garçon s'arrêta et pointa du doigt un parterre de roses, toutes plus magnifique que les autres.

J'arquai un sourcil.


«-Fais un bouquet.

-Et puis quoi encore ! Tu veux que je te cire les pompes aussi pendant que tu y es !

-Dépêche-toi ! Je n'ai pas que ça à faire ! Laideron* !»


Un grognement rauque s'échappa du fond de ma gorge, et croisant mes bras sur mon inexistante poitrine je fixais le parterre.


«-Tu penses que le bouquet va se former tout seul peut-être ?! Dépêche-toi !»


Cette réflexion lui valut un nouveau regard noir de ma part, et lentement je me penchais pour ramasser douze roses éclatantes, qu'il ne s'imagine rien ! C'est la seule et unique fois que je lui obéirait, à ce souillon !

Quand je me redressai, le garçon me fixait de ces orbes violines, et les sourcils froncés, nous avancions en direction de ce qui semblait être un cimetière.

L'odeur de pourriture émanant de l'endroit me transportait dans un septième ciel plutôt glauque, mais qui me plaisait, mais ce moment fut de bien courte duré quand je heurtai le dos du garçon.
Un râle s'échappa du fond de ma gorge alors que je suivais son regard, celui-ci se déposait sur une pierre tombale.

J'arquai un sourcil alors qu'il me fit signe de déposer le bouquet à un endroit précis, en un soupire je le déposai et reculai lentement.


«-La femme que tu as vu. Elle se nomme Cordelia, elle était ma mère.

-Elle était ?

-Je l'ai tué avec mes frères, Ayato et Raito.»


Je sentis mon corps se raidir, et tirai une grimace étrange. Il ne me terrifiait guère, bien au contraire, mais qu'aurais-je aimé avoir autant de crans pour qu'elle subisse la même chose ...


«-Je ne sais pas comment, ni pourquoi, mais elle est revenue. C'est pourtant impossible ... je l'ai brûlé ! Nee, Teddy ?...»


Ses dernières paroles semblaient s'adresser à lui comme à son "Teddy", alors qu'il le serrait farouchement contre son cœur avec un sourire mélanger entre psychose, haine et amertume. Je me sentais visiblement de trop dans cet endroit, il semblait avoir des choses bien plus importante à dire à son ours.
Sans aucune gêne, ni aucune empathie, je lui tournai le dos, prête à quitter cet endroit si plaisant.


«-Tu n'as aucun cœur.

-Mh ?

-Je t'emmène ici, alors que c'est un lieu important pour l'histoire des Sakamaki ... Et toi ... tu ... tu ...»


En quelques secondes, Kanato avait craqué et prit mon bouquet entre ses doigts et commença à l'écraser, le frapper contre la pierre tombale. Profanant la tombe et détruisant ce que j'avais pris la peine de faire.


«-Kanato ...» soufflais-je au bord du suicide


Mais le garçon ne m'écoutait pas et se contentait d'hurler, de frapper, d'à moitié pleurer. Pour finalement se tourner vers moi en riant.

«Qui a-t-il de drôle ? Souillon.»

En moins de temps qu'il ne faut pour dire le mot «meurtre», je me retrouvais plaquer au sol. C'aurait été moins drôle si ce salaud n'était pas au-dessus de moi, avec ce fichu sourire. Bon sang, que j'aimerais le lui faire bouffer ce sourire stupide et puéril !
Plus il se penchait, plus je comprenais où il voulait en venir, et cela ne me plaisait guère. Ridiculement, je me débattais, le repoussais avec mes faibles bras et bougeais mes jambes dans tout les sens, mais cela le fit plus rire qu'autre chose.


«-Je sais comment te calmer, laideron !»


Je n'eus guère le temps d'arquer un sourcil, que déjà je sentis quelque chose se presser sur mes lèvres. Les yeux écarquillés, je stoppai tout mouvement, et à peine eus-je arrêter que déjà il venait d'enfoncer ses crocs dans mon cou.

Un cri s'échappa du tréfonds de ma gorge et je recommençai à me débattre.
Ce salaud me le paiera !

Nul n'a le droit de se servir de moi de telle sorte !

Nul n'a le droit de poser sa main sur mon noble corps !

Et encore moins sur mes lèvres !

Nul, nul, nul !

Nul n'a le droit de se moquer ainsi de moi !

Nul n'a le droit d'abuser de ma personne !

Et encore moins de cette manière !

Nul, nul, nul !

Je lui ferais avalé son sourire, ses dents, ses cheveux, ses yeux, son sang ! Tout ! Jusqu'à la dernière goutte, la moindre miette ! Qu'il le veuille ou non !


La douleur transperçait mon corps, partant de ma clavicule, à ma poitrine, à ma taille, mes jambes, tout. Ma colonne vertébrale étaient figée, et mon corps raidit, souillé.
Et le bougre tirait ma veste, déboutonnait ses liens pour avoir de meilleurs points.

Plus je me débattais, plus la douleur s'intensifiait.


«-Va crever ... Kanato ...

-Tout le plaisir est pour moi, Laideron.»


Bâtard.
Mes cris se faisaient de plus en plus faible, et la honte me submergeait. Mais nulle larme ne coulait. Je n'étais pas assez pitoyable pour pleurer ainsi.

«Pourtant à ce niveau, Usagi, tu es bien plus que pitoyable.»

La ferme.
Mon corps étaient parcouru de spasme et mes gémissement de douleur ne faisait que s'accentuer alors qu'il me vidait de mon essence vitale. Laissant ses lèvres, ses crocs et ses mains se balader sur mon corps.
Je rectifies, la personne la moins fréquentable entre lui et Raito, c'est bel et bien lui.

Chaque trace qu'il laissait sur mon corps était une humiliation, un sacrifice, une torture. Et chaque ricanement qu'il poussait n'était que moquerie, souffrance et brûlure.

Et cela continua des secondes, des minutes, des heures, que sais-je !?

Mais assez longtemps pour que je sentes mon corps dépouillé.

Le plus comique dans tout cela, était que ma conscience refusait de partir. Offrant au vampire un jeu plus long et amusant pour lui, ce n'était pas mon cas.


Que je haïssais le rôle de la dominée, plutôt que de la dominante.
Je paierais chère pour me venger de ce pitoyable souillon.


Oh que oui Kanato. Je me vengerais, coûte-que-coûte.


~♦~


Changement point de vue; Kanato



Les larmes de sang perlaient sur chacune des parcelles de sa peau.
Je n'avais jamais eu le droit de goûter à un tel sang, mais jamais je ne l'avouerais.

Pour la première fois, je pouvais m'amuser, et c'est qu'elle tenait bon !


Aah, Teddy ~

Cela faisait si longtemps que je n'avais pas tant ris !

Cette gamine m'en faisait voir des vertes et des pas mûres, mais qu'elle était amusante ! Les humains sont puériles et hautement stupides et ignares. Mais celle-ci, je sens que je vais m'amuser ~

J'aime la souillée, cela la fait souffrir, il faudra s'y habitué. Je suis le dominant, elle est la dominée.

Je suis le maître, elle est l'esclave.

Je suis le dieu, elle est la paysanne.

Et nul ne pourra m'arracher ma camarade de jeu. Elle m'appartient, et à personne d'autre.


Inconsciemment mes lèvres se portèrent vers les oreilles de l'humaine, du laideron.


«-Tu m'appartiens, est-ce claire ?

-Rêve ...!»


Un nouveau rire s'échappa de mes lèvres, amusante est le seul mot qui la défini correctement. Du haut de ses un mètre et demi, elle ne payait pas de mine, elle tentait de se faire respecter mais hélas, Usagi ...

C'est peine perdu.

Aah, Teddy ~

Les dés sont lancé, la partie ne fait que commencer.












*Souillon/Laideron → Bon, je suppose que vous avez remarqué ces surnoms présent dans pas mal de leurs répliques pour se définir l'un l'autre. :3

Je pense rajouter ces surnoms à ceux déjà présent pour le liste les voici :


Les surnoms qu'Usagi donne ↓

Souillon → Ça veut dire, ce que ça veut dire → Pour Kanato [Ironique/Insultant]

Taikutsuna-kun → Ennuyant-kun → Pour Shu [Affectif]


Les surnoms que l'on donne à Usagi ↓

Laideron → '-' → De Kanato [Ironique/Insultant]

Stupid-san → Stupide-san → De Shu [Affectif]

Dowãfu-chan → Naine-chan → D'Ayato [Moqueur/Affectif]

Princess-san → Revois tes cours d'anglais ... >o< → De Raito [Affectif]


Voili, voilou ~ En espérant que ce chapitre -légèrement- en avance vous a plu ! Je voulais l'écrire ce soir, car non pas que je n'ai pas le temps le week-end prochain, mais parce que j'en avais envie xD
D'ailleurs p'tites questions → Vous voulez les Mukami dans c'te fic ? Ou on en reste au Sakamaki ? :3



Aucune correction apportée pour ces 6 premiers chapitres et le prologue. Sans compter relecture.

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