La limousine dû rouler pendant quelques dizaines de minutes avant de s'arrêter devant un immense lycée. 

C'est donc ici que je vais devoir étudié désormais ?...

L'établissement devait faire cinq fois la hauteur du manoir, les murs étaient d'une couleur brune hideuse et c'était sans parler de ces vielles fenêtres à l'hygiène douteuse.
Tout semblait tout droit sortie d'un vieil ouvrage parlant d'orphelinats abandonnés et autres fantaisie du genre.

De nombreuses personnes s'agglutinaient tel un troupeau de vaches affamées devant les portes de l'établissement ou bien même dans sa cour. Mis-à-part les différentes plantes qui venaient légèrement égayer l'endroit, ainsi que les lumières s'émanant des fenêtres, ce lycée faisait vieux, triste et glauque.

De jour, j'imagine, comme de nuit, cet endroit pouvait faire frémir n'importe quel être humain. Sauf moi, bien entendu.

Sans un mot, j'étais descendue de l'automobile, suivit de près par les six frères qui ne se gênèrent pas pour m'abandonner à mon triste sort. Seul Reiji resta quelques minutes, se plantant devant moi et me gâchant ainsi le paysage.

«-Ecoute-moi bien Usagi, tu te trouves dans la classe de Subaru. Je te conseils de rester non-loin de lui, histoire de ni te perdre, ni te faire enlevée. je pouffais à ces mots, Il n'y a rien de drôle à mes dires, juste une humble vérité. Maintenant dépêches-toi.»

Et c'est ainsi que sans me donner la chance de dire quoi que ce soit, le binoclard disparu dans la sombre nuit.

Je soupirai, encore une fois, vraiment, je vous invite à compter le nombre de fois que j'ai fais sortir de l'air de ma bouche par signe d'épuisement et d'énervement depuis que je suis arriver dans cet enfer. Un jeu ludique et amusant si vous voulez mon avis.

Bref, ayant un minimum de raison, je me mis en quête de rattraper le vampire albinos, tenant au moins à ma scolarité, mais que ne fut pas mon malheur en entrant dans l'immense établissement, de me faire couper la route par d'autres étudiants, perdant ainsi Subaru.

«-Bordel ...» grognais-je

Passant une main dans mes cheveux, je fis volte-face, histoire de regarder autour de moi et ainsi espérer trouver un des autres abrutis histoire de m'aider.
Puis, par miracle, ou par malheur aucune idée, c'est Raito qui apparu dans mon champs de vision.

Hallelujah ! Que Bun soit loué !

Je m'approchai d'un pas vif vers le rouquin qui ne tarda pas à me remarquer, faisant apparaître un de ses sombres sourires pervers qui me donne envie de le baffer. Finalement, j'aurais préféré croiser quelqu'un d'autre, même Kanato me semble plus amical maintenant ...

«-Que me vaut la venue de la grande Princess-san ?

-Arg, je t'en prie, épargne-moi ces surnoms répugnant !

-Ara ara ~ Ce ne sera pas tâche facile !

-Hmpf ... Saurais-tu où ce maudit vampire albinos serait ?

-Subaru ?

-Exact.»

Sans un mot, le garçon avait acquiescer et m'avais fait signe de le suivre. Et déjà, j'avais un mauvais pressentiment.
Mais n'ayant pas vraiment le choix, je décidai de le suivre, à mes risques et périls.

Nous marchâmes plus de dix minutes, montant je-ne-sais-combien d'escalier et me perdant dans les couloirs. Plus nous avancions, plus le monde se faisait rare et plus ma raison me hurlait de fuir.

Enfin, le garçon s'arrêta devant une porte, qu'il ouvrit machinalement avant de me faire signe d'entrer. J'arquai un sourcil, il compte m'avoir aussi bêtement ?

«-C'est bon, tu es content ? Tu as finis de faire mu-muse ? Maintenant, puis-je savoir où se trouve VRAIMENT Subaru. Je n'ai pas l'éternité devant moi contrairement à d'autre.» râlais-je

Son sourire disparu bien vite, ainsi que mon assurance accessoirement, car d'un seul coup je me retrouvai dans la pièce, bras bloqués au-dessus de ma tête et ce vampire pervers à quelques centimètres de mon visage.

Il avait fermer la porte et seul un pauvre candélabre aux bougies cas-y mortes éclairait la pièce.
Il ricana face à mon air abruti, et passa sa main droite répugnante sur ma joue. Je tournai la tête, le faisant rire.

«-Maintenant, c'est à moi de profiter de ton corps divin, Usagi-honey ~»

Il plongea son visage dans mon cou, le marquant impunément, avant de planter ses crocs dans ma chair me décrochant un gémissement de douleur.
Sa main droite se plaça à ma taille et son genoux vint se bloquer entre mes jambes, j'étais vraiment prise au piège.

Après s'être délecter de mon sang, il plaça sa face de pervers devant mon visage et n'hésita pas pour lécher mes lèvres et s'en emparer.

«Connard, enculé, enfoiré, va te faire foutre !»

Je mordis du plus fort que je le pouvais sa lèvre et sentit bien vite du sang couler dans ma bouche. Hors, il prit plus cela pour un geste affectif qu'autre chose, se collant toujours plus à moi et approfondissant contre mon grès ce "baiser".

Une nouvelle fois, sa main droite bougea, venant déboutonner ma veste et commencer à la faire tomber jusqu'à mes coudes, il vint ensuite d'une main experte défaire mon veston, puis le nœud mais s'arrêta au niveau de mon haut traçant sans pudicité des cercles sur mon ventre.
Parfois il rompait le baiser pour reprendre de l'air, avant de recommencer, encore et encore.
Son genoux bougeait lentement et tout mon corps bouillonnait.

Il bouillonnait de rage et de haine.

Il décolla une nouvelle fois ses lèvres et revint me mordre cette fois-ci à ma clavicule, prenant mon sang et souillant mon corps. Ma voix restait bloquer dans ma gorge et mon corps était bloquer par le sien.
Et mes forces partaient. Encore. Tout comme mon sang. Et mon esprit me délaissait.

Qu'il soit maudit.

Puis, sans que personne ne s'en doute (ironie), une voix perça l'ambiance, une voix criante et horrible, insupportable et que je hais, mais pourtant qui appartenait à mon détestable sauveur.

«-RAITO !»

Le rouquin s'arrêta, se redressa et se retourna, croisant le regard de son aîné.

«-Kan' ...» sourit-il nerveusement

Il me lâcha, me laissant m'écrouler sur le sol dégoûtant de la pièce.

Les deux frères "discutaient", enfin façon de parler, car Kanato hurlait lui répétant que soit-disant je lui appartiendrais. Que Raito n'avait pas l'autorisation de me salir de cette sorte ni même de goûter à mon sang.
Mais le roux ripostait, "Elle ne t'appartient nullement" qu'il disait, "Tu ne peux pas garder pour toi une nourriture aussi excise" ripostait-il contre le mauve.
Hors, pendant leur querelle, ils ne m'avaient pas vu me rhabiller et partir en courant de la manière la plus ridicule qu'il soit.

Manquant d'embrasser le sol plus de mille fois, et m'extirpant lâchement du lycée, le contournant et me réfugiant derrière celui-ci.

«-Aaah, Kou-kun~ gémit une première voix

-T'es trop beau ! lança une seconde

-On peut avoir une photo ? demanda une troisième

-Doucement mes chatons, une à la fois !» renchérit le soit-disant Kou

Je tournai mes yeux vers cette source de bruit insolente et horripilante.
Et mon regard vint rencontrer celui d'un blondinet aux yeux turquoises, son sourire s'élargit et il écarta ses fan girl, s'approchant de moi et mon corps souillé et à genoux sur le sol, d'une démarche féline et gracieuse.

Bon sang, encore un vampire frimeur et pervers, quand est-ce qu'ils arrêteront de me faire chier ?...

~•~

I'm fucking back everyone \o/

Hum ...
Je garde le "M Neko-chan" pour Kou ? Zé pô d'idée de surnom :c

Sur ce, je vous laisse sur ce magnifique gif. Shin il défonce tout omfg ewe