|| Cinquième Morsure || Apparition ||
Quelqu'un m'en empêchait, je sentais clairement que quelqu'un ou quelque chose était derrière moi.
Il ou elle me fixait, sûrement en se languissant de ma colère et de ma naïveté.
Je pensais tout d'abord au garçon au nounours, vraiment tout me faisait pensé à lui, mais que ne fus pas ma surprise en découvrant ...
Hum...
Qui-est-ce ?
Des courbes gracieuses, des cheveux d'un violet éclatant, des lèvres fines et rosées, un regard en amande aux couleurs vertes et pur.
Sa tenue, son sourire tout était parfait, sa façon de me regarder, tout. Tout faisait d'elle un être exemplaire, enfin une personne intéressante.
«-Qui êtes-vous ?» dis-je ennuyée
Son ricanement me fit revenir à la réalité, je le savais. La perfection, égale à la mienne, n'existe pas. Son expression était une expression de garce.
«-Usagi, c'est cela ?
-Mh.
-C'est mignon, lapin en japonais ...
-Perspicace.
-Ironique.»
Quelle discussion sans queue ni tête ... Je n'aimais pas sa présence, son aura était tout sauf bonne.
Je me contentais de plisser les yeux et de claquer ma langue contre mon palais.
«-Excusez-moi. J'ai d'autre chat à f-»
Je fus couper dans mon élan par un bruit de porte, celle du manoir venait de s'ouvrir. Dévoilant les six garçons.
Un soupire s'échappa de mes lèvres, alors que l'expression de la femme se tordait étrangement. Elle ne semblait absolument guère ravie de l'arrivé des vampires.
«-Un problème ?» ironisais-je en un rictus moqueur
Je l'entendis grogner alors que les garçons semblaient choqués derrières, en particulier les deux roux et monsieur-nounours.
La femme, suite à cela, disparut. Qu'on-t-il à disparaître sans crier gare dans cet endroit ? Est-ce compliqué de signaler un départ ? Ils sont tous tellement stupide, énervant et ennuyant !
«-Princess-san ! Que t'as-t-elle dit ? m'hurla celui avec un chapeau
-Rien qui ne puis vous intéressez, moi comme vous.» baillais-je
Sans que je n'eus compris quoi que ce soit, je me sentis tomber dans les vapes, m'écroulant lourdement sur le sol.
~•~
Mes paupières semblaient collées, et mes membres ne me répondaient guère. Me revoilà revenue à la case départ ...
Je ne fus pas surprise quand je réussis à me réveiller, de revoir le même plafond blanc, le même lit à baldaquin et toute la compagnie. Mais je le fus bien plus en voyant qui s'était immiscé dans le décor neutre de cette chambre.
Monsieur-nounours, monsieur-chapeau, et le second rouquin.
Le premier était assit sur le sol, à ma droite, stupide et enfantine position.
Le second était à ma gauche, allongé en sirène et avec un regard et un sourire pervers, personne très peu fréquentable à mon goût.
Le troisième se tenait face à moi, un sourire mesquin aux coins des lèvres, il ne m'inspire pas confiance.
«-Alors selon toi, Kanato, son sang est meilleure que celui des autres ?
-En quelque sorte, effectivement. ricana monsieur-nounours
-S'en est d'autant plus intéressant ! s'amusait celui à ma gauche
-Mais ne vous y méprenez pas, Raito, Ayato. Ce laideron m'appartient.
-Hmpf ... Bien sur, bien sur ~ Maintenant voyons voir si le sang de Princess-san en vaut la peine !»
Ils ne vont pas osé ? Nee, Bun ?
Me toucher, quel blasphème ! Ils n'ont pas le droit de me toucher, encore moins cet enfoiré de "Kanato" !
Mais si, bien sur que si, plaquée une main sur ma bouche, tenir mes chevilles et mes poignets. Action si simple quand ils le font, qu'on a l'impression qu'ils ont fait ça toute leur vie.
Et immédiatement, trois paires de crocs vinrent se planter dans mon cou, sur mon ventre et sur ma jambe droite.
Je ne pus contenir un gémissement de douleur, étouffé par l'une de leur main. Une nouvelle fois, je me sentais vidée, mais celle douleur m'empêchait de m'évanouir, j'aurais préféré. Je sentais mon corps se raidir et arrêter tout mouvement. Quand plusieurs minutes après, qui me parurent des heures, je les sentis retirés leurs crocs de ma chère.
Une larme perla au coin de mon œil droit, larme que je ravalai bien vite. Ils sont atroces !
«-Aah ~ Son sang est délicieux !
-Je sens que je vais bien m'amuser avec toi Dowãfu-chan !
-Minute ! Elle m'appartient Ayato ! Ne la touche pas ! Est-ce claire ?
-Hmpf ... Son sang est trop bon pour laisser passer une telle occasion ...»
Kanato se redressa, et commença à hurler sur le dénommé Ayato. Pendant ce temps, le troisième que je devinais s'appeler Raito ricanait.
Tous me laissait souffrir en silence, ne prêtant guère attention à moi et au fait que je me retrouvais dans l'impossibilité d'esquisser un moindre mouvement.
Mon corps entier ne me répondait plus, et pourtant je ne me sentais pas partir.
C'était comme si l'on m'avait pétrifiée, ou fermement attachée, et que l'on m'empêchait de parlait.
Et c'est uniquement quand Raito agita sa main devant mes yeux, et que je ne daignais réagir, que les deux autres s'arrêtèrent, s'inquiétant enfin un minimum pour moi.
«-Peut-être qu'elle est morte ?
-Nous sommes peut-être aller un peu loin ... se rendit compte Ayato
-Génial ~ Une nouvelle poupée à ajouter à ma collection !
-Je pensais qu'elles n'en voulait pas !? se moqua Raito
-La ferme !»
Ma voix les interrompis. J'en avais plus qu'assez de leurs chamailleries, et à ma plus grande chance, mes lèvres s'étaient misent à bouger.
Lentement je me redressais et les regardaient dans les yeux.
«-Partez ! Laissez moi seule ! Vous vous êtes assez délectez de mon sang ainsi ! Dégagez !» hurlais-je
Ayato et Raito partirent, mais bien sur, têtu qu'il était, Kanato resta. Se contentant de me regarder avec l'air le plus dédaigneux du monde.
«-Serais-tu sourd, Kanato ?
-Viens.»
Et ce crétin attrapa mon poignet, qu'est-ce qu'il me veut encore celui-là !
Surtout que cette fois, je ne savais guère où il m'emmenait, et il s'enfonçait de plus en plus dans le manoir en direction de l'arrière-court.
Mais que me veut-il ?
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