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Lexie's Head (média)
Madrid, 12 Juin.
Le jour J est enfin arrivé, je suis complétement excitée, anxieuse, sur le point de vomir mes tripes, et nerveuse mais sinon ça va.
Mon frère souffle, depuis tout à l'heure, je tourne en rond dans notre chambre d'hôtel, tellement impatiente pour rester assise cinq minutes.
Claudia devait finir de régler deux trois papiers de paperasses avant notre départ, et je ne pouvais m'empêcher de répéter chaque petit pas qui me semblait imparfait.
Jacob Sartorius's Head
Je venais de rejoindre à nouveau les Magcon, après tous, les cours c'étaient terminés, il y a déjà quelques semaines, et vu le buzz qu'avait provoqué ma chanson. J'avais plutôt intérêt à changer d'horizon pour faire oublier mon carnage musical.
Heureusement pour moi, Bart à accepter de me reprendre pour la fin de la tournée Européenne. Je partageais ma chambre d'hôtel avec Blake, qui ne décrochait pas de son portable.
Je tenté d'observer ce qui pouvait tant fasciner le blondinet, et la seule réponse plausible que j'ai pu avoir c'était que une jeune fille, surement âgée d'un ou deux ans de plus que mon ami, et qui semblait lui avoir tapé à l'œil.
« Elle s'appelle comment, finis-je par lancer.
Blake lève les yeux vers moi, j'ai attendu que nous soyons seul pour lui poser la fâcheuse question.
Dès que je pose cette question, il range son téléphone dans sa poche arrière, et semble confus.
- Je vois pas de quoi tu parles, ricane-t-il.
- La petite brune que t'arrête pas de stalker depuis notre arrivé.
- Personne, et s'il te plait, ne va pas demander aux autres. C'est juste une fille que je connais.»
Je lui fais signe que je garde le secret pour moi, même si intérieurement, ma curiosité ne cesse d'accroitre. Tous ce que j'avais pu voir d'elle, c'était que c'était une brune, et qu'elle avait environ le même âge que Blake.
On se dirige vers la convention, un grand brouhaha se forme lors de notre apparition hors du bus.
Le show va bientôt commencer, un léger stress habituel m'envahit avant de monter sur scène.
Lexie's Head
Lorsque je monte sur scène, chaque sensation est décuplée, mon corps s'emballe avec chaque note de musiques, et mon cœur accélère à chaque pas. Je me sens vibrer, et exécute ma chorégraphie à merveille.
J'ai l'envie que ce sentiment perdure, et que la musique ne s'arrête pas, mais à un moment, je descends du plateau et rejoint mon acolyte, qui est passé quelques minutes plus tôt.
Eva et moi sommes comme dans un état second, une sorte d'énorme éphorie qui ne semble pas vouloir se calmer.
La journée était fatigante, stressante, et le faite de pouvoir relâcher la pression, nous rend totalement hystérique.
À la fin de me prestation, j'ai dû remplir quelques formulaires, et dans les alentours de vingt-deux heures, j'étais dehors dans les rues de Madrid, sous la douce chaleur espagnole, accompagné de mon amie, Eva.
Mon frère était rentré à l'hôtel, et quant à Claudia, elle avait décidé d'aller rendre visite à des amis qu'elle avait dans le coin.
Eva et moi, rigolions à gorge déployé dans un boulevard.
Les bars et les restaurants étaient bondés, la douce mélodie des rires, et des paroles se mêler avec cette ambiance festive.
Par manque de place dans les bistrots, nous préférions nous éloigner des quartiers à touristes pour trouver un coin plus calme, et on nous pouvions manger tranquillement.
Lorsqu'on passe dans une rue passante, légèrement à l'écart des brasseries et autres, deux gars nous accostes.
Visiblement deux espagnoles, probablement un peu alcoolisé, et surtout assez casse-couille.
Je prétexte aux gars que nous ne parlons pas leur langue, mais ils baragouinent quelques phrases dans un anglais plus qu'approximatif.
Ils commencèrent à faire des avances assez lourdes, et plutôt beauf, ce qui a eu le don de m'insupporter.
« Bon, vous êtes super sympas, hein. Mais voilà, on est assez pressé, allez salut. »
Alors, que j'allais partir, un des deux gars retient mon bras.
Je commence à souffler, et à réellement m'impatienter.
« Bon, tête de gland, tu vois, j'ai clairement autre chose à foutre que de vous parler. Maintenant, vous êtes gentils, mon amie et moi, on va partir et vous aussi. »
Visiblement l'espagnol prend assez mal ma réponse, et le ton commence à monter. J'attire l'œil de quelques passants, qui regarde la scène de loin, sans intervenir.
Si je me fais violer en public, ils vont sortir leur portable pour filmer où ça se passe comment ?
Le brun commence clairement à me menacer si je ne lui obéis pas.
« Vas-y frappe, j'attends le coup, je pointe du bout du doigt ma joue.
Eva tente de me couper dans mes phrases, et essaye de me dissuader de continuer dans ma lancée.
En vain, je vois le mec s'approcher dangereusement de moi, j'avoue que sur le moment, la peur paralyse légèrement tous mes membres. J'essaye tous de même de faire face, lorsque je me retrouve plaquée contre le mur, une main qui fait pression sur mon cou, et Eva qui tente désespérément de calmer la situation.
Puis d'un seul coup, je vois le corps du brun éjecté quelques mètres plus loin, j'entends des voix qui étrangement ne me sont pas inconnus, mais qui ne me sont pas non plus familière.
Quand j'aperçois les deux hommes prendre la fuite, mon premier réflexe est d'aller remercier mon mystérieux justicier.
Je reste quelques secondes figées face à mon sauveur, qui n'est autres que Christian Delgrosso, je manque de tomber à la renverse.
Le brun s'approche de moi, et me questionne sur mon état, je reste toujours planté devant lui comme un piquet.
Je vois derrière lui, son petit groupe d'amis, Cameron est en train de vérifier l'état d'Eva qui semble obnubiler par ce dernier.
Quand j'arrive à calmer mes ardeurs, je remercie Christian qui nous propose gentiment de nous ramener à l'hôtel.
Mon ventre cri famine, et me rappelle que je suis toujours à jeun.
« C'est vraiment adorable de ta part, mais mon amie et moi, on a pas mangé depuis notre compétition, et on risque de faire un malaise si on ne mange pas rapidement, riais-je.
- On a pas mangé non plus, on pourrait se joindre à vous ? Réplique-t-il quasi automatiquement. »
Je demande l'accord de mon amie, et apparemment Willie semble connaître un resto dans le coin, et tout le monde le suit. Christian échange brièvement avec moi, et finit par me questionner sur ma vie personnelle.
Je vois du coin de l'œil que je suis épiée par Jacob et Blake, ce qui a le don de me rendre nerveuse.
Cameron discute avec Aaron, et Eva se tient à ma droite, Colby lui parle d'un ton détaché, assez hautain par moment.
Un moment, Eva, le coupe en pleine phrase.
« T'es mignon, Colby, hein. Mais tu sais, si t'as pas envie de me parler, te force pas. Parce que ton petit air supérieur me tape sur le système, et je crois que si tu continues de jouer au mec famous, tu vas recevoir la patate du forain, dit-elle normalement en continuant de fixer la rue. »
Christian et moi rions de la situation, Colby semble étonné de la réponse de la blonde.
Ouais, parce qu'ils ont bien compris qu'on savait qui ils étaient, et je crois que du coup, il s'est senti pousser des ailes.
La blonde finit par lui donner un petit coup de coude, et lui lance un petit rire, qui lui décroche un sourire de la part du jeune homme.
« Sinon, vous êtes à Madrid pour une raison précise ? Interroge gentiment Aaron.
- Une compétition de danse classique, répond Eva. On essaye de se qualifier pour un des plus grands concours du monde, glousse-t-elle.
- Genre toi, tu fais de la danse classique, plaisante Cameron.
- Elle se démerde même très bien, renchérit mon amie.
- La prochaine épreuve se déroule ici aussi ?
- Non, on ira à Sidney pour ça. »
Je vois quelques sourires s'afficher sur les visages de certains garçons, mdr, je me faire violer, c'est officiel.
A un moment, on s'arrête, le temps que Willie trouve sur un plan, le chemin qui convenait, je l'aidait, en parlant un peu espagnol, je pouvais l'aider.
Pendant ce temps-là, Colby affichait sur son snap la jolie blonde qui riait aux éclats des bêtises que sortait ce dernier. Ils ont l'air de finalement bien s'entendre.
Lorsque nous reprenons le chemin, Christian se trouve toujours à mes côtés, on se trouve beaucoup de point commun, et j'avoue qu'il me fait bien rire.
Devant nous, je vois Chris chuchoter un truc à l'oreille d'Hunter et Blake. Rowland se retourne vivement vers moi, pendant que Chris cogne sa paume de main vers son front.
Je sens mes joues rougir, mais je n'ai pas le temps de réagir qu'un appel téléphonique fait basculer notre soirée.
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