Lexie's Head

Australie, 7 Juillet.

Hier soir, j'avais dîné avec Éva.

Elle m'avait racontée son petit tête à tête avec Colby, elle avait les yeux qui pétillaient rien qu'en racontant.

Ils avaient beaucoup discutés, il voulait la revoir à tous prix, ce qui avait le don de rendre Eva plutôt heureuse.

De mon côté, j'avais beaucoup échangés par texto avec Christian et surtout avec Aaron.

J'avais énormément appris sur lui et inversement.

C'était encore très spéciale comme situation, et je m'étais pas caché de lui en parlé.

Taylor, Cameron et Aaron c'était les célébrités dont je rêvais depuis des années, et pouvoir avoir une relation assez privilégié avec un d'eux était encore très spéciale.

Ce n'était pas la même chose qu'avec Christian, eux, c'était ceux que je suivais depuis leur début, j'avais vu comment ils évolués, et tout ça était vraiment étrange.

Mais Aaron m'avait répondu très justement et assez simplement.

''Tu sais Lexie dans le fond, j'ai qu'un an d'écart avec toi. Je suis qu'un gamin avec beaucoup de personnes qui m'adulent, sinon je suis juste un adolescent.''

Aaron était un gars purement adorable, il me questionnait souvent sur mon état, il était un poil maladroit par moment et ça avait le don de me faire sourire.

J'éteins mon téléphone et m'apprête à entrer dans cette grande salle, Claudia se tient à ma droite et me tient la main, avant de pénétrer, Claudia m'arrête et se place face à moi.

« Lexie, quel que soit le résultat, je suis très fière de toi. Regarde-toi, ma belle. T'as seize ans, t'es la plus jeune de ce concours et ta performance était incroyable. Alors, même si t'es pas première de ce concours, quel que soit ta place. Retient bien qu'ici, il n'y a que les meilleurs. Vous faites partis de l'élite de la danse, souviens tous simplement de ça. »

Je la pris dans mes bras, et la remercia.

Elle essuya une petite larme qui avait coulée sur ma joue, et elle avança avec moi dans ce grand parloir.

Eva et son prof nous firent de grands gestes, nous partions nous asseoir à côté d'eux.

Une femme vêtue d'un long tailleur noire, s'avança sur le devant de la salle.

« Bonjour à tous et à toutes, je suis ravis de vous accueillir aujourd'hui pour cette cérémonie. Nous allons procéder au classement très bientôt, comme vous savez vous êtes deux cent cinquante et ce serait bien trop long de donner un prix à tous ce monde. Alors nous allons donnez un prix au cinquante premier. Nous commencerons par appelez du cinquantième jusqu'au vingt-cinquième ensuite du vingt cinquième jusqu'au dixième et ensuite du dixième au premier. »

Elle souriait, et je sentais l'excitation de chacun à travers cette salle bondée.

Le stress m'empara, elle commença à appeler des prénoms et je ne figurais pas dans la première liste.

Puis cette femme continue de distribuer ces prix en entamant une nouvelle liste.

« Pour la dix-neuvième place du concours se place la benjamine du concours, j'appelle Alexis Allan, du Conservatoire de Paris en France. Elle est à peine âgée de seize ans, un tonnerre d'applaudissement pour cette jolie demoiselle. »

Mes jambes s'engourdissent, un sourire se plaque inconsciemment sur mes lèvres.

Les applaudissements bourdonnent dans mes oreilles, je rejoins cette fameuse femme, et elle me tend une sorte de petit trophée avec une danseuse.

Je regarde face à moi, je vois les filles hurler de joie, pendant que je me fige un bref instant.

J'affichais une fois de plus un sourire alors que mes rêves venaient de se casser la gueule.

Malheureusement seuls les cinq premiers peuvent se voir promettre une carrière à Broadway, pour le reste ce sont les personnes qui étaient présentes lors de nos prestations qui peuvent décider de nous prendre chez eux.

Je regagne ma place attendant la fin de la cérémonie, lorsqu'un moment le nom d'Éva ressort.

J'applaudis de toutes mes forces à m'en faire mal aux mains, Éva venait d'arriver à la septième place.

Elle semblait toute émue en montant sur l'estrade, ça me donnait envie de la prendre dans mes bras.

Eva's Head

On venait de sortir de sortir de la cérémonie, j'étais très satisfaite de mon classement qui me permettrait très probablement d'avoir un poste assez sérieux en danse.

Lexie devait me rejoindre dans une heure à un point qu'on s'était fixées.

J'enfilais un jean et un simple top, et pour tuer le temps j'appelais Colby.

« Que me vaut l'appelle d'une si jolie demoiselle à une heure si matinale.

- Parfois, tu devrais apprendre à fermer ta gueule Colby.

- Toujours aussi charmante, se moque-t-il.

- Une vraie princesse, complétais-je, on a reçu notre classement.

- Vraiment alors dit moi tout, dit-il enjoué.

- Je suis septième, souriais-je.

- Une vraie championne ma Eva, et sinon Lexie ?

- Ouh Lexie, je ne dirais rien. Je pense qu'elle a envie de le dire aux autres et te connaissant, commère comme tu es, t'iras balancer avant-même qu'elle est pu dire.

- Pas faux, ricane-t-il.

- Bon, je vais te laisser. Faudrait pas que Lexie m'attende.

- Oh, tu fais chier. Les autres gars, ils sont en train de faire la 'family photo', du coup je m'emmerde.

- Y a pas Delgrosso aussi avec toi ?

- Non, je crois il est au chiotte et quand Christian va au toilette, tu le revois pas avant un bon moment. »

Je glousse, et raccroche de tous de même.

Je cours dans les rues quand j'aperçois ma brune.

Elle porte un skinny noir déchiré au niveau des genoux qui moule parfaitement son corps, un t-shirt rose pâle un peu ample qui lui arrive au niveau du nombril, et ces inséparables SuperStar.

Elle souriait de toute ses dents, ne tenant plus debout.

Lexie's Head

Le taxi nous déposait à l'endroit indiqué.

Nous sortions de la voiture, impatiente de rentrer.

Contrairement à la dernière fois, tous semblé bien organisé.

Nous arrivions dans les dernières, en même temps à cause de notre cérémonie on a été légèrement retardé.

Le show commence et ils font les même conneries d'habituellement. Christian me fait un petit clin d'œil, et je lui affiche un petit sourire.

Par contre les garçons et plusieurs fans ont aussi remarqués et ce sont retournés vivement vers moi, ce qui a eu le don de me rendre nerveuse.

J'attends avec impatience les Meet and Great, le dernier avait été assez mouvementé. Bon, étant arrivé dans les dernières nous sommes sans grande surprise dans le dernier des groupes.

Mon portable vibre et je vois sans grande surprise un message de Christian.

''Approche toi de l'endroit où il y aura la file d'attente du M&G et attend.''

Je préviens Éva qui semble obnubilé par les beaux de Colby, je ris à cette scène.

Je vais l'a où m'a indiquer le mexicain et je vois Christian arriver le plus discrètement possible.

Il passe les bras autour de ma taille et m'enlace.

« Ça fait terriblement du bien de te prendre dans mes bras, sweetie. »

Je resserre l'étreinte en guise de réponse.

« T'es pas censé être avec les autres, dis-je en riant.

- Non, je fais ce que je veux, me chuchote-t-il en posant sa tête dans le creux de mon cou. »

Heureusement la salle est plutôt sombre, et le fait que Cameron soit sur scène aide à ce que personne ne remarque Christian.

Je fais des petites caresses dans le dos de mon ami pendant qu'il me parle. Il pose un dernier baiser sur ma nuque avant de regagner discrètement les coulisses.

Je retourne près d'Éva, qui me lance un regard plein de sous-entendu.

« Pourquoi tu me regardes comme ça ?

Elle lève les mains en l'air, d'une mine faussement innocente, puis s'esclaffe.

- C'était le moment le plus drôle de toute ma vie.

Je fronce les sourcils, en l'incitant à continuer.

- Bah, écoute. Je sais c'était quoi le plus drôle entre la réaction des garçons en vous voyant, ou vous deux qui étiez dans le plus grand des calmes à vous faire des papouilles.

J'émets un petit rire, moi qui pensait avoir était discrète.

- Vous êtes mignon tous les deux, me sourit-elle gentiment.

- Christian est mon ami, Eva. On se considère vraiment que comme ça.

- Je sais, et c'est dommage. Vous avez l'air vraiment détendu quand vous êtes ensemble, mais je sais très bien que lui et toi vous ressentez que de l'amitié. Toi, ton style, c'est plus les roux cool.

- Je passerais sur ton jeu de mot pitoyable.

- Quoi ? Arrête le Roucool c'était drôle quand même. »

Je soupirais, cette fille me fatigue par moment.