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Partie 2: Chapitre 5:

Plusieurs mois s'étaient écoulés depuis la conquête du donjon d'Amon, la nouvelle s'était déjà répandue à travers le monde. Un nouveau conquérant de donjon avait fait son apparition dans le monde. Pourtant bien à l'abri des conquêtes de donjon, Naoru passait ses journées à voler pour le gang de l'ombre à Balbadd. Voler les riches et donner aux pauvres, c'était en soit une bonne action vu l'état des ruelles qu'elle voyait pourtant leurs actions ne suffisait toujours pas. Trop de pauvres, trop de gens sans le sous, toujours plus d'injustices, toujours. Le monde ne pouvait-il pas simplement être tout à fait normal ? Sans injustices ? Sans meurtres répétés et perpétués ? Sans peine ? Ce genre de monde, elle le savait n'était que fantaisie, c'était aussi ça la beauté humaine, la cruauté, la perversion, et le désir de tout contrôler. Sans ce genre de personne, le monde n'aurait pas été pareil au fond. Non, rien n'aurait été pareil. Le monde, elle l'avait compris en côtoyant les gens autour d'elle depuis l'enfance, était comme les deux facettes d'une même pièce. Le bien ne pouvait exister sans le mal, si les gens se montraient cruels envers d'autres êtres vivants c'est parce que derrière de bonnes personnes œuvraient pour créer de bonnes choses. Mais même en sachant cela, elle n'arrivait pas à apaiser la douleur et la colère de son cœur. Cela faisait des années, par choix, elle n'avait jamais repris contact avec Sinbad : la pensait-il morte depuis ce jour funeste ? Sans doute, même elle l'aurait pensé si elle n'avait pas survécu. Naoru sursauta en sentant une main se posait sur son épaule, elle s'était encore laissée aller à ses pensées et ne les avaient pas entendu arriver malgré ses sens de fanalis. Elle se tourna vers le visage de Zainave qui la fixait de son habituel regard dur, elle en avait l'habitude, tellement l'habitude désormais.

- Le chef demande à te voir, lui dit-elle d'une voix froide. Tes sages décisions lui manquent visiblement.

Naoru hocha la tête sans rien répondre, on la regardait mal ici. Elle était différente. Ses coups de pieds détruisaient la terre, fendaient l'air et pouvaient tuer à eux seuls un être humain. Mais elle était aussi différente d'eux. Elle savait lire, écrire, compter, pour eux elle était une privilégiée qui n'avait rien à faire dans leur gang pourtant ne voyaient-ils pas qu'elle voulait sincèrement les aider ? Les aider à se sortir de cette situation ? Jamais elle n'avouerait à quel point elle-même souffrait, ici à quoi bon ? Qui l'écouterait ? Ses pas, son odorat et son ouïe la mena droit à leu chef, sans un bruit elle se glissa au côté de Kassim assis sur un siège de mauvaise qualité principalement pourvu de déchets. L'homme qui se tenait en bas de cette montagne de déchets l'observa un instant et un air de surprise illumina son visage. Naoru fronça les sourcils en regardant le blond devant elle, tentant de le reconnaître. Elle le connaissait, son visage, ses yeux dorés, et sa petite houppette sur sa chevelure blonde, tout lui rappelait une personne qu'elle avait pu connaître autrefois. Les engrenages de son cerveau tournaient en boucle pour qu'elle puisse savoir qui était ce jeune homme. Kassim la secoua un instant par le bras l'air agacé, il l'était tout le temps mais elle l'adorait pour cela aussi.

- Penses-tu que son histoire de djinn tienne la route, Naoru ?, demanda-t-il finalement. Tu as le plus d'expériences du monde extérieur.

- Un djinn ? Oui, évidemment qu'elle tient la route, répondit-elle en soupirant. Tu en doutes ? Les djinns sont répandus maintenant, le roi Sinbad en a sept par exemple. Le prince Kôen en possède trois, et même le capitaine en a un. Ce n'est plus si rare de nos jours. Mais tu aurais dit cela à tout ceux qui ont péri aux mains des donjons alors là tu te serais fait tué.

Naoru remarqua les regards des autres membres du gang qui levaient les yeux au ciel, l'air ennuyée. Elle savait qu'elle ennuyait les gens avec ce genre de réflexion mais elle ne pouvait pas s'en empêcher. Elle resta silencieuse au côté de Kassim s'asseyant au sol. Elle se perdit dans ses pensées, repensant à une partie de sa maison. Reims, depuis quand ne leur avait-elle pas donné signe de vie ? Des mois sans doute, elle n'avait pas compté. Parfois, rien ne valait de dépenser du temps à cela.

- Bordel, tu n'écoutes vraiment rien, Naoru !, s'indigna Kassim.

- Je n'ai pas besoin d'écouter ce genre de choses, répondit-elle d'une voix basse.

- Kassim, c'est vraiment Naoru ?, demanda alors le blond en hésitant.

- Qui veux-tu que ce soit ?

- L'bon dieu, rétorqua Naoru de son air sérieux habituel. Kassim, rappelle-moi qui il est ?

- T'as vraiment un sens de l'humour pété. C'est Alibaba, idiote.

- Alibaba ? Le Alibaba ?

Alibaba afficha une expression blessée face au doute de Naoru, face au manque de sentiment qu'il lisait en elle. Ses sourcils froncés lui donnait un air sévère. Mais en quelques secondes à peine elle reprit son air sérieux, seul le soulagement se lut dans son regard. Le blond remarqua aisément que ses expressions étaient moins marqués que dans le passé.

- Alibaba ! Je me souviens, tu as bien grandi !

- C'est toi qui a pas grandi, pouffa Kassim à voix basse. Tu as pris quelques centimètres.

- Mauvaise langue.

Kassim ricana, faisant lever les yeux au ciel de la fanalis qui descendit à hauteur d'Alibaba.

- Alors tu as réussis à conquérir un donjon ? Félicitations ! Mais j'ai une question pourquoi es-tu là ? Sais-tu ce que nous faisons ? Nous ne voulons pas du roi Ahbmad. As-tu remarqué le changement dans les rues ?

- Naoru, ça suffit. Tu effrayes ce pauvre Alibaba, intervint Kassim avec un sourire.

Voilà la face qu'il cachait, Kassim était manipulateur afin de parvenir à ses fins. Naoru haussa les épaules. Son seul but ici était de sauver les gens. Elle s'écarta donc dans un mouvement et s'éloigna, on n'avait plus besoin d'elle. Kassim l'avait appelé pour avoir confirmation du récit du blond. Sans un bruit, elle sortit du repaire. Si ses souvenirs étaient bons et exacts, alors tout se mettait en place.

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