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Partie 2: chapitre 2:


Iluri tenait fermement sa baguette cachée entre les plis de ses habits depuis de longues minutes suivant sans opposer grande résistance face au seigneur de la ville : Jamil. Décidément, elle le trouvait aussi agaçant que le blondinet qui essayait tant bien que mal d'arranger la situation. Oui, même si Iluri ne le montrait pas, elle paniquait intérieurement, elle avait suivi sans réfléchir le duo dans le donjon sous prétexte de quoi ? Vouloir les aider ? Non, elle n'avait servi à rien encore, et parfois, les souvenirs de la guerre qu'elle avait vécue lui revenait en mémoire, lui rappelant sans vergogne que sans Yunan elle ne serait plus vivante aujourd'hui. Que ce soit elle ou sa précieuse amie qu'elle n'avait guère revue depuis son départ avec le magi solitaire. Elle observa Alibaba qui défiait les défis du donjon et qui contre toute attente parviendrait à la bonne solution lui.
Le groupe s'arrêta devant une tablette où des écrits dans une langue inconnu était écrite. Iluri savait qu'il s'agissait du tran, une vieille langue aujourd'hui disparu et que seul les plus aisés pouvaient se permettre d'apprendre. Elle, pauvre magicienne qu'elle était n'aurait certainement pas pu l'apprendre si elle n'avait pas eu un magi solitaire en guise de maître.

- C'est du tran, expliqua finalement Iluri alors que le seigneur de la ville devait sans aucun doute l'avoir deviné. Seul les personnes tels que vous peuvent le lire.

- Qui t'as permis de parler, vermine ?, demanda alors Jamil en sortant son épée pour la planter dans le bras de la magicienne.

Iluri serra les dents, grimaçant sous la douleur mais l'encaissant. À quoi bon hurler sa douleur si elle avait connu pire que cela ? Alibaba paniquait clairement en voyant son bras se tâchait de sang mais Iluri lui fit signe de se taire. Ils devaient collaborer afin de mieux sauver Aladdin des griffes du seigneur de la ville. Alibaba inspira afin de se calmer lui aussi le savait et il reporta son attention sur la tablette et les écritures tran les traduisant au nez et à la barbe de Jamil.
Le seigneur de la ville accompagné de ses deux esclaves avait eu une idée, et celle-ci prit vite vie en voyant se dresser devant eux le couloir couverts de pics qui se hérissait devant eux.

- Honneur aux traducteurs, déclara-t-il avec un sourire.

- Techniquement je n'ai rien traduit, rétorqua Iluri.

Lorsqu'elle vit Jamil sortir son épée pour la poignarder de nouveau au bras, elle sut que répondre ne servirait à rien. Alors elle soupira, sachant que de nouveau elle n'était qu'un pion de plus sur l'échiquier mortel de ce Jamil. C'est alors qu'il pointa son épée dans le dos d'Alibab, le menaçant ainsi de la pointe de son épée pour le faire avancer lui et la magicienne. Dès qu'ils mirent les pieds dans le couloir mortel, les pics qui se trouvaient au plafond se mirent à tomber. Rapidement, Alibaba saisit la main d'Iluri la forçant ainsi à avancer. Il la fit esquiver chaque pics qui tombaient, influençait par la gravité vers eux. Si ils étaient touchés ce serait la mort assuré !
Dès qu'ils arrivèrent à la fin du passage de pics épuisés, le sol se déroba sous eux. Ils n'eurent pas le temps de crier que déjà ils se retrouvaient plongés dans le noir. Le sol dur arrêta leur chute rapide, l'atterrissage fut douloureux et ils mirent quelques instants à reprendre leur souffle.
L'obscurité les envahissait, et Iluri sentait qu'Alibaba s'était redressé pour essayer de voir quelque chose.

- Nous devrions rester côte à côté afin de voir quelque chose, déclara le blond.

- J'ai mieux que ça, affirma Iluri en sortant sa baguette de ses habits. Ce n'est pas ma magie de prédilection mais cela fera l'affaire pour le moment.

Disant ses mots, Iluri fit apparaître des flammes au bout de sa baguette éclairant ainsi leur visage et leur permettant de se lâcher les mains.

- Ce con s'est servi de nous !

- Mais il a prit le mauvais chemin, je lui ai menti sur la traduction. Avançons, rejoignons Aladdin !

Iluri soupira, elle savait qu'Alibaba avait menti. Elle savait lire le tran même si elle le cachait bien. Elle se releva et épousseta quelques instants le bas de sa robe.

- Parle moi de toi, demanda Alibaba. Ça occupera le temps.

- Il n'y a pas grand-chose à savoir sur moi, tu sais ?, rétorqua la magicienne. J'ai été recueilli par une compagnie commerciale et j'ai ensuite été adopté par une femme que j'ai vu comme une mère pendant plusieurs années avant d'être entraînée dans les mécréances de la guerre et d'y perdre de nombreuses personnes que j'aimais, mon maître m'a sauvé d'une mort certaine moi et une amie. Fin.

- Tu appelles ça pas grand-chose ? C'est déjà beaucoup d'avoir vécu une guerre !

- Sans doute, oui, mais je n'ai jamais vraiment vu cela comme une grande chose vu le nombre de choses que j'ai perdu ce jour-là. Même mon amie a perdu des choses alors qu'elle était plus forte que moi : elle fut même plus blessée que moi encore. Cessons de parler de cela et avançons, blondinet.

Parler de cela faisait remonter de graves souvenirs en Iluri, des souvenirs qu'elle pensait enfouies depuis des années mais qui ne l'était visiblement pas. Du moins pas assez, alors qu'ils avançaient éclairés par la magie d'Iluri le silence régnait. Tout en marchant, Iluri se demandait ce que devenait certains des vieux personnages qui s'étaient occupées d'elle quand elle était enfant, quelle serait leur réaction quand ils se croiseraient de nouveau ? Colère ? Angoisse ? Tristesse ?

- J'ai connu Sinbad quand j'étais enfant, j'ai voyagé avec lui quelques temps, expliqua finalement Iluri sous le regard choqué du blond. Ne me regarde pas ainsi ! Ce n'était qu'un idiot au grand rêve et aujourd'hui ce n'est qu'un idiot au plus grand rêve encore ! Son rêve est même encore pire aujourd'hui. Je n'ai rien de plus à dire.

- Attends ! Tu es l'une des fillettes dont il parle dans ses livres ?, s'écria Alibaba.

- Il a parlé de moi dans ses choses ?

- Oui, et d'une autre enfant ! Il y dit même que vous êtes mortes.

- Ouh, je suis une revenante, tu ne le vois pas ? Pas de corps, pas de morts.

- Pas idiot, comme raisonnement.

- Chut, fit enfin Iluri en cessant sa magie et pointant le point de lumière devant eux.

Ils avaient enfin réussi à les rattraper. Leur objectif était de sauver Aladdin, gardant sa baguette en main. Les deux comparses avancèrent pour observer et écouter Jamil parlait au magi bleu et donnait ses ordres à la femme. Ils devaient attendre le moment opportun pour faire leur apparition et lui montrer à ce Jamil qu'ils étaient bien en vie. Après tout il venait de rendre sa flûte à Aladdin c'était le moment. 

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