'Stalker'
"Viens avec moi." Il murmura à mon oreille, me tirant loin de la foule, qui était trop occupée à boire pour faire attention. Et j'étais trop occupé à saisir toute la situation pour répondre. La forte musique battait dans tout mon corps tandis que Lucas me tenais la main, son autre main dans le bas de mon dos, et m'a emmené. La sensation de sa main persistante me provoquait des picotements sur ma peau.
Je me sentais exalté, ma tête était dans les nuages. Lucas était entrain de me parler, non, il ne faisait pas que me parler, il m'emmène quelque part. Quelque part où il faisait sombre. Quelque part où c'était calme. La musique ne semblait plus très forte maintenant. Je riais, profitant de la chaleur qui me consumait alors qu'il se tenait à moi.
Ensuite, il me tirait plus près, glissant sa main sur ma taille. Il souriait contre mon cou, puis ouvrit la bouche pour m'embrasser à ce même endroit. J'ai aspiré mon souffle.
Ça se passait vraiment. Le gars pour qui j'avais un faible depuis des années m'embrassait. Sa bouche a voyagé lentement vers le haut, pour atteindre mes lèvres. Il continuait à dire combien j'étais belle, comment il avait attendu une éternité pour ça.
Je me sentais heureuse, sans aucun problème dans le monde. Je riais encore, je ne pouvais pas me retenir. Je le sentis m'embrasser, et je l'ai embrasser en retour, faisant courir mes doigts dans ses cheveux. Ses baisers étaient tout ce que je pouvais sentir, son visage, en sueur à cause de l'endroit étroit, son corps contre le mien.
Lucas...
Je me réveillais brusquement et m'assis dans mon lit, trempé de sueur. Je tremblais, gémissant. Un souffle déchiré était tout ce que je parvenais à inhaler.
Je ne respirais pas bien, ce n'était pas bien. Je ne pouvais pas...
Ça se passait de nouveau. J'ai essayé de respirer profondément. Ça ne marchait pas. Mon esprit était inondé de souvenirs, choix et erreurs que j'ai fait.
Non, comment je pouvais être aussi stupide ? Comment j'ai pu faire ça ? Je voulais effacer ces souvenirs, effacer la douleur et le regret que je ressentais. Mais tous les jours, je me réveillais en panique, le souffle court, mes rêves me forçant à me rappeler et revivre les choix insensés que j'avais fait.
Je ne voulais pas me laisser pleurer. Ça ne rendrait la douleur que plus réelle. Au lieu de ça, j'ai essayé de me calmer, et j'enterrais ma tête sous les couvertures, m'enfonçant d'avantage dans mon lit, pour faire disparaître les sentiments.
Ou peut être moi même.
***
5h09. Je jetais un coup d'œil à l'horloge numérique qui brillait dans l'obscurité, me rappelant que ça faisait plus de deux heures que j'étais réveillée.
J'ai essayé de fermer les yeux, à la dérive d'un sommeil sans rêves. Mais il est vite devenu évident que c'était inutile.
Je soupirais, acceptant le fait que, encore une fois, j'aurais une autre nuit partiellement endormie. Je me levais du lit à contre cœur, et je pensais à quelque chose que je pourrais faire qui m'occuperait l'esprit. Pour un moment.
La pensée de courir dans l'obscurité, l'air froid qui fouette mon visage, m'avais donné instantanément assez de motivation pour me lever. J'ai roulé hors du lit, mit un leggings gris de sport, la première brassière et débardeur de sport que je pouvais trouver, et laça mes baskets.
Avant de partir, je m'étais rappelée qu'il faisait plus froid que d'habitude, vu qu'il était à peine 5h du matin. J'enfilais mon sweat à capuche sur la tête. C'était mon préféré, tout noir, excepté le mignon petit alien qui était imprimé en haut à droite du sweat. J'attachais mes cheveux en une couette haute et désordonnée, pas la peine de me regarder dans un miroir pour vérifier les boucles embrouillées qui se sont formés pendant la nuit. Je sortais sans faire de bruit, ne voulant pas réveiller ma mère.
J'ai ouvert la porte et été accueilli par une bourrasque d'air froid, qui me coupa la respiration. Il faisait encore sombre dehors, le faible lampadaire le long de la rue fait des ombres sur le trottoir. J'ai regardé la petite colline au loin. Ça prendrais une demi heure pour y aller.
Il y avait une petite clairière en haut de la colline avec des bancs et de l'herbe. C'était un endroit parfait pour y rester. La vue était magnifique. Elle s'étendait sur un kilomètre, et tu pouvais voir les lumières, les petites voitures, le vent frappant le sable. J'ai fait une note mentale qui est d'aller courir jusqu'à la plage un jour. Bien que, ça serait vraiment, vraiment une longue course.
Mais ce que j'aimais le plus c'était l'odeur. L'air froid et salé avait rempli mes poumons, puis dérivé loin quand j'ai expiré.
Cela me faisait me sentir en paix, comme si tout cet endroit était à moi. Toutes ces possibilités, avec moi au dessus de tout. C'était un changement de comment je me sentais d'habitude: petite, impuissante, et peureuse.
La solitude est pourquoi j'aime cette montagne. Personne n'était jamais là en même temps que moi vu que je me levais tôt pour venir ici. Et bien, personne à part le garçon de l'autre jour.
Cette fois, j'étais presque sûr qu'il n'y aurait personne. Je branchais mes écouteurs et me mis à courir plus haut, loin de ma maison.
De belles et grandes maisons étaient le long de la forêt tandis que je courais à travers la rue sombre. Elles avaient toutes leurs lumières éteintes, bien évidemment. Mais en me rapprochant du sommet, il y a avait une maison, plus grosse que les autres. Les formes modernes et simples de l'extérieur de la maison donnaient un visuel agréable. Toutes lumières étaient éteintes bien sûr, mais ce qui capta mon attention était la seule lumière de la pièce au dernier étage, brillant à travers un rideau fermé.
Ça devait être une pauvre fille qui n'arrivait pas à dormir non plus.
Le sentiment que j'ai quand je regarde autour de moi me fait comprendre que la course en valait la peine. J'ai retiré mes écouteurs et mis sur pause la musique quand j'atteignais la clairière.
Je pouvais me vider la tête ici, oublier l'anxiété et tout ce qui remplissait mon esprit. C'était presque thérapeutique pour moi, cet endroit. Mieux que n'importe quel médicament que j'ai pris. J'étais seule, rien ne pouvais ruiner ce moment.
"-Est ce que tu me traque ? "
J'ai laissé échapper un cri et j'ai sauté légèrement quand j'ai entendu la voix dure et miteuse derrière moi. Mon cœur battait à 1000 à l'heure tandis que je me retournais, prête à attaquer la personne qui s'était faufilé derrière moi.
Ou, vous savez, partir en courant et criant.
Je n'étais pas prête à ce que j'allais voir quand j'allais me retourné.
Des yeux bruns hypnotisant me fixaient, mais le regard ennuyé, ajouté à l'irritation gravée sur son visage, fit paraître ses yeux ternes et froids. Ses bras fermes étaient croisés devant lui, clairement non affecté par ma réaction.
Pendant une demie seconde, tout ce que j'arrivais à faire c'était le fixer. La lumière jetait une ombre sur son impeccable visage. De courtes mèches brunes étaient en désordres et pas à leur place sur sa tête. En regardant plus bas, son corps, je pouvais voir qu'il était en forme. Vraiment en forme. Il était musclé, malheureusement, un t-shirt recouvrait son torse et ses épaules, mais ses bras étaient tendus et forts. Il était maigre, pas incroyablement musclé ou imposant. Je m'étais mordu la lèvre quand j'ai vu son corps. C'était juste trop d'un coup en une seconde, c'était comme si j'avais oublié comment respirer.
Je l'ai reconnu instantanément. Il était le garçon qui était rentré dedans Jacob hier, celui qui avait quitté l'école après même pas une demi-heure de cours dès le premier jour. J'étais confuse tandis que je continuais à le fixer.
Mais je suis sortie de mes pensées quand il a froncé les sourcils, clairement ennuyé. Comme s'il était habitué à ce que les filles le fixent. Il était magnifique, et il le savait. Je ne le nie pas. J'ai lutté pour trouver les mots.
"-Je...te traque ? Quoi ? " Demandais-je confuse, mon cœur menaçant de sortir de ma poitrine.
Et s'il était un kidnappeur ou un drogué. Et s'il me volait mes organes pour les revendre sur le marché noir ?!
Stupide. Tu regarde vraiment trop de séries. Je pense qu'il t'aurais déjà tué, Sam.
"-Écoute, je ne sais pas qui tu es, et je m'en fou royalement, mais que tu me suive devient vraiment chiant. " Dit-il d'un ton condescendant.
Aussitôt que ses mots sont sortis de sa bouche, mes yeux se sont élargies de colère. La possibilité effrayante qu'il puisse me kidnapper c'est évaporée et a été remplacé par le feu dans mes yeux.
Il leva les yeux au ciel et se retourna, branchant ses écouteurs. Je m'étais rapidement mise face à lui avant qu'il ne puisse partir loin de moi...encore.
"-Quoi ? Je t'ai jamais suivi. Qu'est-ce qui te rend si sûr pour dire que je te traquais ? Je ne te connais même pas, abruti. "
Il semblait surpris à mes mots soudains, et j'étais surprise de ce que j'avais en moi. C'était ce que l'ancienne moi aurait pu dire.
Ses sourcils s'étaient froncés de confusion. J'essayais de sembler menaçante autant que possible, croisant les bras sur ma poitrine en fixant ses yeux froid, dans la même position, mais c'était dur de me sentir habile quand il me dominait, me faisant sentir comme une naine, même si j'étais un peu plus grande que la taille moyenne des filles.
"-Je dis juste, qu'il y a d'autres moyens pour attirer l'attention d'un gars, chérie. "
"-Ugh, qu'est ce qui te fais penser que je veux ton attention ? Rassure toi, je ne viens pas ici tous les jours juste pour te traquer."
J'essayais de paraître dégoûtée, pas complètement défaillante.
"-T'es entrain de me dire que tu viens courir tous les jours à 5h du matin, juste pour cette montagne ?" Dit-il douteux, penchant la tête sur le côté. L'ennui sur son visage était toujours présent.
Ce n'était pas juste. J'aurais préféré être dans mon lit et être capable de dormir comme un humain normal. La question était qu'est ce qu'il faisait debout aussi tôt ? Je me suis redressée et j'ai froncé les sourcils. Il ne pouvait pas jeter des accusations à tout bout de champ, il ne me connaissait même pas.
"-Pourquoi je viens ici ne te concerne pas. Alors arrête de te monter la tête et d'inventer des choses qui ne sont pas vraies. En plus, je pourrais te poser la même question. "
Il étudia mon visage d'un regard froid.
"-Je suis ici depuis déjà deux ans, et pas une fois je ne t'ai vu. Excepter depuis que tu as commencé à me suivre il y a une semaine, évidemment."
Il n'avait pas répondu à ma question, mais peu importe.
"-C'est parce que je suis nouvelle ici. Mais encore une fois, ce ne sont pas tes affaires."
Il plissait ses yeux bruns, son visage illisible. Tout ça me fatiguais.
"-Écoute, je pense qu'il y avait un malentendu. Je ne t'ai jamais suivi, d'accord ? Je ne te connais pas et je ne sais pas pourquoi c'est si dur pour toi de croire ça, mais en fait je viens ici parce j'aime cet endroit. "
Tandis que je lui parlais, il avait déjà remis ces deux écouteurs dans ses oreilles.
"-Tu as finis ?" Demanda-t-il ennuyé.
J'étais très frustrée, que je ne pouvais même pas répondre.
"-Bien. "Il se retournait et trottinait vers le bas de la colline, clairement ennuyé par cet échange. Il m'a à peine écouté.
Ugh, quel incroyable trou du cul. Je regardais de nouveau la ville dès qu'il fut parti, et le ciel était rayé avec des belles teintes violettes et orangées, signalant que le soleil n'allait pas tarder à se lever, et qu'il était temps de rentrer à la maison. Soudainement, la vue ne semblait pas aussi relaxante que quand je suis venu la première fois.
Le beau et stupide abruti l'a ruiné pour moi.
***
La chose la plus ennuyante des Maths était probablement M. Sawyer. Sa voix était si calme et lente, ça aurait pu endormir un bébé, et les élèves aussi apparemment.
Bien que, ça avait l'effet opposé sur moi. J'ai passé la moitié du temps à vouloir me gratter les yeux, l'autre moitié passé à m'inquiéter que quelqu'un regarde dans ma direction. Qu'est-ce qu'ils penseraient ? Est ce qu'ils se moqueront de moi ? Pourquoi est ce qu'ils me regarderaient ?
Mon esprit était constamment en proie avec l'inquiétude de ce que pense les gens en me voyant. Je ne pouvais retirer ses pensées de ma tête, je n'ai pourtant jamais fait attention à ce que pensait les gens de moi. Maintenant, c'était comme si toute les personnes qui me regardent dans la journée me détestent secrètement, et pour aucune raison, quelques fois j'y croyais. Je détestais me sentir comme ça. Comme si ce que pensent les gens avait beaucoup de pouvoir sur moi, mais ça en avait.
"-Mlle Rosewood, voulez-vous bien répondre au problème 32?"
Mon train de pensées était soudainement interrompu par la voix de M. Sawyer qui m'appelait. C'était jusqu'à que je me rende compte que j'avais presque mâché mon crayon.
J'ai senti que tout le monde me regardait, et mon esprit s'est mis à courir.
"-Hum...32?" Répondis-je peut être d'une voix plus basse que celle de M. Sawyer.
"-Oui, 32." Dit-il attendant patiemment ma réponse.
J'ai envisagé que c'était mieux de dire une réponse totalement fausse, ou juste admettre que je ne sais pas. Le second choix semblait moins embarrassant.
"-Je...je ne sais pas. "
Pourquoi est ce que je commençais à hyperventiler ? Je pouvais sentir les regards des personnes me brûler. Je ne pouvais me contenter sur rien, et mon esprit ne pouvait penser qu'à un million de mauvaises choses qui pourraient arriver.
Soudain la cloche sonna, me sauvant de rester dans la classe plus longtemps. Je refermais instantanément mes livres et jetais mon sac sur mon épaule. Pour la première fois, j'étais la première sortie.
"-Hey, Sam! Attends. "
Quelqu'un m'appelait, une voix lourde. C'était une voix de garçon. Je sentis une main sur mon épaule, ça m'a surprise. Je me retournais et vis le visage de Jacob en face de moi, souriant. Il avait un si doux sourire, que je ne pouvais que sourire aussi. Instantanément, je m'étais calmé.
"-Hey, Jacob. Quoi de neuf ? "
Il se passait une main dans les cheveux, en fait il avait l'air un peu... nerveux ?
"-Donc, je ne sais pas si tu le sais déjà, mais il y a ce feu de joie ce soir."
Il attendait que je réponde.
"-Ouais, une amie me l'a dit il y a quelques jours. Pourquoi ? "
Je le regardais gentiment. Il était silencieux pendant une seconde, comme s'il voulait trouver les bons mots d'abord.
"-Ouais, j'étais juste, tu sais, je me demandais si tu y allais."
Je m'arrêtais une seconde, pensant à ma réponse.
"-Je serais là-bas un moment oui. "
"-Hey Jake! Aller, viens."
Un groupe de ses amis était à l'autre bout du couloir, l'appelant. Mais Jacob se tourna vers eux puis de nouveaux vers moi, les ignorant.
"-Vraiment ? C'est cool. Je, hum. On se voit là bas, j'imagine. "
Il souriait une dernière fois avant de partir avec ses camarades de classe.
Il était si gentil. Peut-être que le feu de joie ne sera pas si mauvais après tout.
***
" - DIS QUOI MAINTENANT ? "
"-Aaaaah, qu'est-ce que je t'ai dis à propos des cris, Cami ? T'a failli éclater mes tympans."
Elle avait vraiment une voix haut perchée. Je finissais de peindre mes ongles, et commençais à souffler dessus, essayant de les faire sécher plus vite.
Elle s'est rapprochée et sa mâchoire tombait, ignorant complètement ma remarque en parlant un peu plus doucement.
"-Tu es en train de me dire que Jacob Hatcher, à comme, flirter avec toi ? "
"-Il n'a pas flirté, il m'a juste demandé si j'allais être au feu de joie ce soir."
"-C'est flirter discrètement. "
"-De quoi es-tu si excitée de toute façon ?"
"-Ok, rappelle toi je t'ai parlé de ce garçon, Nick ? "
Elle tapa ses mains l'une contre l'autre, clairement, elle était une fan de potins.
"-L'abruti qui boxe ?"
"-Ouais, et bien, son rival a toujours été Jacob. "
Je me figeais pendant une seconde quand je comprenais ce qu'elle me disait. Jacob était le putain de meilleur boxeur de l'école ?
"-Tu es sérieuse ?"
J'en prenais un coup, wow. Elle cria en réponse.
"-Imagine combien ça serait génial d'avoir un petit ami boxeur ? " Dit-elle en soupirant rêveuse.
"-Oh là, je viens juste de rencontrer ce gars !"
"-Tu finiras avec lui, marque mes mots. En plus, il est pas comme Nick, il est doux et gentil et il a des tonnes d'amis mignons."
"-Vraiment ? Alors qui est le meilleur des deux ? "
"-Honnêtement, je ne sais pas. Ils ne se sont jamais battus l'un contre l'autre. Ils étaient supposés être tous les deux en final l'année dernière, mais Jacob avait soudainement abandonné."
Je fronçais les sourcils. Pourquoi est-ce qu'il abandonnerait si soudainement ?
"-Mais, mon argent est sur Nick. Il a du caractère, mais il peut se battre. Il a frappé des mecs plus vieux à froid. " Continua-t-elle.
"-Je pense que tu exagère un peu." Dis-je en roulant des yeux.
"-Je n'exagère pas ! Il n'y en a pas de meilleur que lui, à ce que je sache. "
Donc Jacob et ce garçon Nick ont une rivalité à propos de ça ? Jacob semble vraiment gentil, j'espère qu'il gagnera contre n'importe quel gars avec qui il se battra.
C'était après trois secondes plus tard que les pièces du puzzle se sont assemblées. Je me suis rappelé d'une garçon aux cheveux bruns qui est rentré dans l'épaule de Jacob. La tête que faisait Jacob quand il est passé à côté. Ce matin, quand j'avais vu le même garçon au sommet de la colline encore une fois. Son corps musclé et son beau visage coincés dans mon esprit. Il était tellement un idiot pour moi. Un abruti !
Le magnifique connard aux cheveux bruns était Nick.
Et Nick déteste Jacob. Ils sont tous les deux boxeurs.
Wow, même pas trois jours sont passés et j'ai déjà eu des rencontres accidentelles avec deux des meilleurs boxeurs de l'école. Un gentil, et l'autre un abruti complet.
J'imagine que maintenant je savais pour qui j'allais être.
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