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'Past'

Nick

La maison était exactement comme je m'en souvenais dans mes cauchemars. Du bois froid, amer et en décomposition, grinçant à chaque rafale de vent. Des nuages ​​gris se tenaient au-dessus de la maison comme une couverture. Le reste du quartier était rempli de maisons délabrées, comme celle-ci, chacune peinte de peinture pâle qui partaient lentement de sur les murs. Personne n'était réveillé à cette heure et les rues étaient désertes. 

Un frisson me parcourut la colonne vertébrale, l'air du petit matin titillant les coupures et les contusions sur mon visage. Je me suis juré il y a longtemps que je ne reviendrais plus jamais ici. J'avais le souffle coupé quand je soupirai et que je montai à les marches menant à la maison, une légère faiblesse souillant mon avancée. L'herbe séchée craquait sous mes pieds à chaque pas.

Je savais qu'il ne serait pas là, mais j'ai quand même vérifié par les fenêtres. Ses nuits consistaient à aller se désaltérer ou se saouler dans n'importe quel endroit qu'il pouvait trouver. Il était sûrement mort quelque part, misérablement au sol alors que la drogue entrait et sortait de son système. Il lui faudrait quelques heures avant de rentrer chez lui.

Je me dirigeai vers la porte d'entrée et tentai de l'ouvrir, elle était verrouillée. J'ai hésité, puis j'ai agité la poignée rouillée plusieurs fois jusqu'à ce que j'entende un clic, puis j'ai poussé un peu. La porte s'ouvrit sans que la serrure ne se casse. Cela fonctionnait toujours. J'ai appris cette technique durant mon enfance, après avoir été fatigué des innombrables nuits passées à dormir dehors, à attendre que lui ou ma mère revienne pour ouvrir la porte.

Je fermai la porte derrière moi tandis que j'entrais lentement. Mon estomac tordu par le parfum nauséabond qui envahissait la pièce dès que je fis un pas en avant. J'ai été vite habitué à reconnaître cette odeur, mais maintenant elle était si distincte et forte que je pouvais presque sentir l'herbe, l'alcool et les  provisions pourries sur le comptoir de la cuisine de là où je me trouvais. Et l'odeur acide et forte, semblable au vinaigre - qu'avait l'héroïne. J'étais tout sauf surpris. Il a utilisé d'innombrables drogues, et ce n'était même pas la pire. Je me demandais comment il avait réussi à ne pas faire une overdose après tant d'années.
Je suis entré dans le salon, remarquant les murs nues où figuraient encore des punaises, en souvenirs d'une époque où des photos encadrées décoraient la maison amère. La seule chose notable qu'il y avait était son fauteuil rouge et sur la table basse à côté, des cigarettes brûlées et une canette de bière à moitié vide. Je sentais ma tête tournée tandis que je la secouai. Il n'y avait pas de temps à perdre. Je n'avais aucun moyen de savoir quand il reviendrait.

Je me suis retourné et j'ai traversé le couloir jusqu'à atteindre le bas de l'escalier en bois. Je levai les yeux, ma mâchoire se serrant. J'ai atteint le sommet, en quelques enjambés, et j'ai vu qu'il y avait toujours ces deux pièces.

A gauche, la porte qui menait à sa chambre. A droite, la porte qui menait à, jadis, la mienne.

Je sentis quelque chose griffer l'intérieur de la gorge alors que je fixais la porte à ma droite, incapable de faire un pas. Le son de quelque chose dégoulinant sur le sol brisa le silence. Une goutte de sang a souillé le parquet en bois sous moi, je m'étais coupé la main à force d'avoir trop serré la rambarde de l'escalier. Je lâchais et essuyais le sang de ma paume.

J'ai évité cette porte, entrant dans sa chambre à la place. Ma tête me faisait mal lorsque j'ouvris la porte et je m'interrompis, ne sachant pas par où commencer.

J'ai cherché partout. Sous le lit, ses tiroirs cachés, le placard, sous l'évier. Il n'y avait que des médicaments, des pilules et des tas pathétiques de billets de banque volants. J'ai commencé à paniquer. Et s'il avait déjà utilisé sa drogue ? Je savais qu'il l'avait gardé quelque part près de lui, mais je n'ai jamais su où.

Je revérifiais le placard à nouveau, prenant soin de tout laisser tel quel afin qu'il ne soupçonne rien. Je sentis quelque chose de solide, sous quelques chemises, et le sortis.

Une ceinture. Sa ceinture.

Tout semblait lointain. En le voyant, la peur s'est infiltré dans mon corps. Peur que je n'avais pas ressentie depuis longtemps. Je laissai tomber la ceinture de dégoût et m'éloignai d'elle. L'odeur, la maison, la ceinture. C'était comme si soudainement chaque souvenir supprimé que j'essayais d'oublier depuis des années était soudainement remonté, j'étais redevenu un petit enfant. Un petit enfant effrayé qui ne pouvait pas se protéger et qui ne pouvait pas protéger sa mère.

J'allais être malade, ma tête tournait. Je trébuchais sur la table de nuit et je sentis quelque chose tomber par terre. J'ai cligné des yeux plusieurs fois avant de voir ce que c'était.

Une photo. Lui, ma mère et un garçon que je pouvais à peine reconnaître désormais, souriant  la caméra. Je ne devais pas avoir plus de cinq ans à cette époque. Pourquoi l'avait-il gardé ? Il se moquait bien de ça ou de tout ce qui avait le moindre lien avec nous. Il ne gardait que l'essentiel dans cette maison, il avait même jeter toutes les autres photos de nous, à l'exception de celle-ci.

Pourquoi garder celle-ci, et si près de lui ? Un mélange d'effroi et d'espoir a remplis mon esprit tandis que je réalisais quelque chose. J'ai retourné le cadre, enlever les supports en métal pour pouvoir ouvrir le cadre. Le dos du cadre est tombé.

C'était là, soigneusement plié dans un emballage en plastique au dos de la photo, la drogue. Il y avait deux pilules. Ce que je cherchais. Le salut de Sam. Je les avais trouvées.

Je souriais alors que je tenais la drogue délicate dans ma main. Elle était inconnu de presque tous les gangs de la rue, sans parfum ni trace, il n'en existait qu'une quantité très limitée. Cette réserve qu'il avait pourrait lui durer un an. Avec juste la plus petite quantité pressée contre le bord des lèvres, la sensation d'être défoncé pouvait durer des jours. Mais cette drogue n'était pas ordinaire, elle sauverait Red de sa maladie, aussi longtemps qu'il continuerait à l'utiliser.

Mais comme pour toutes les drogues, il y a des conséquences. Une fois que vous avez commencé à l'utiliser, vous ne pouvez plus vous arrêter. Les symptômes de sevrage vous tueraient. Je savais que mon père avait la même maladie. Ou du moins quelque chose de très similaire. Cela a commencé quand je n'étais qu'un enfant, mais sa maladie était plus avancée que Red, après des années de toxicomanie empoisonnant son système.

Dès qu'un de ses amis d'Allemagne a entendu parler de ce médicament miracle promettant de guérir les gens de presque toutes les maladies, il a commencé à chercher toutes les doses qu'il pouvait trouver. Il a vendu tout ce que nous avions, est entré en contact avec les "bonnes" personnes, et après un moment, il avait pu l'obtenir.

Bientôt, ses muscles ont cessé de se contracter, la douleur dans chacune de ses articulations a cessé, sa démence a été supprimée et sa tension artérielle s'est stabilisée. Il était apparemment en bonne santé, mais il y avait des effets secondaires. Ces effets secondaires étaient pires, c'est ce qui l'a transformé en un monstre plus que ce qu'il était déjà. Irritable, en colère, coups de gueule, excès de colère et de puissants sauts d'humeur. Ce n'étaient que quelques-uns d'entre eux. Mais cela le maintenait en vie.

C'était probablement sa réserve. En cas d'urgence. Il était intelligent. Tous ceux qui le connaissaient savaient qu'il se fichait de nous. Ainsi personne n'aurait jamais pensé à chercher la drogue dans ce cadre.

J'ai refermé le cadre et empoché la drogue. J'attrapai la ceinture et remettais tout en place avec soin. Puis je suis parti. J'ai tout bloqué loin de mon esprit et je suis parti, ne prenant pas la peine de regarder en arrière. Je ne regardais plus jamais en arrière.

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