"-Tu plaisante, pas vrai ?"

Rolland enfonçait sa main dans sa poche et ajustait ses lunettes pendant que je le regardais.

"-Désolé, Sam. J'ai demandé à Mme. Torres si on pouvait être dans des groupes différents. C'est juste que... "

Il se pencha plus près de moi et son souffle me rappelait des œufs pourris.

"-Je pense que Leah craque pour Nick..." Dit-il alors que sa voix se brisait à la fin, et je ne pouvais que me sentir désolé pour lui.

Rolland soupira et fit un pas en arrière, et je me laissais finalement reprendre mon souffle.

"-Rolland, c'est ta petite amie. Pourquoi est ce que tu pense ça ? "

Il déglutit et serrait ses lèvres.

"-Nous... Nous étions entrain de le faire... Et elle a dit son nom par accident."

Un rire s'est presque échappé de ma gorge, mais je l'ai retenu et faisais comme-ci c'était une toux. Pauvre garçon.

"-Wow... C'est... "

"-Ouais. Je ne l'a veux pas autour de ce gars, et encore plus si on a à travailler avec lui pendant une semaine entière. Désolé encore une fois."

Je soupirais et levais ma main en l'air, en la secouant.

"-C'est bon. J'ai compris. "

C'était loin d'être bon. C'était terrible. Mon groupe m'avait tiré d'affaire pour ensuite me laisser travailler seule avec Nick. Je ne pouvais y penser maintenant, ça m'emmerdais.

"-Et rappelle toi, vu qu'on est que deux dans le groupes, elle nous donne des points supplémentaires." Dit-il en me donnant un sourire honnête.

Pff. Ça alors, merci, Rolland. Ça le rend tellement mieux.

***

Cinq heures du matin.

Je regardais l'heure sur mon téléphone, la soudaine luminosité m'avait légèrement aveuglé pendant quelques secondes. J'étais toujours fatigué tous les jours, et je n'ai pas dormi près de la moitié de ce qu'une personne normale devrait, mais je n'ai pas eu de cauchemars ou d'insomnie ces derniers jours, et c'était un luxe que je n'allais pas commencer à prendre pour acquis.

Je m'étendais et bâillais tandis que je sortais de mon lit, un but fixé dans mon esprit.

J'enfilais un leggings et un débardeur de sport mignon avec un dos croisé, et attachais mes cheveux en une haute queue de cheval.

Regardant les nuages par la fenêtre de ma chambre, mes yeux se baladaient sur les nuages gris foncés suspendus dans un ciel strié d'orange. C'était magnifique, et ça m'a donné la motivation de bouger mes jambes vers la sortie.

Je courais vers le sommet de la colline, me préparant mentalement pour ce que je m'apprêtais à faire. Ironiquement, j'allais en fait à mon endroit sûr pour voir Nick au lieu de rester seule.

Je faisais des pas plus longs tandis que l'air frais fauchait mes cheveux et tirait mes vêtements. J'avais peur de voir Nick et mes paumes commençaient à devenir moites. Je voulais juste en finir avec ça.

La clairière était paisible et calme comme d'habitude. Mes yeux vacillaient et parcouraient l'endroit, se posant finalement sur une tête brune.

Même si c'était mon intention, pour la première fois, de le trouver ici, mon estomac se retournait toujours quand je le voyais, de la pire façon possible. Il était entrain de s'échauffer et d'ajuster ses écouteurs dos à moi tandis qu'il regardait la vue panoramique de la ville à couper le souffle.

Je courais vers lui, me préparant à sa possible colère quand il me verra.

La musique venant de ces écouteurs était beaucoup trop forte, donc il ne m'entendait pas. Je lui tapais l'épaule, et il se retournait.

Il avait un regard surpris quand il s'est tourné, c'était presque mignon. Presque, mais pas tout à fait.

Et puis l'expression illisible apparu de nouveau sur son visage.

Son visage montrait un sourire de côté malicieux et il levait les yeux au ciel en même temps ce qui était vraiment contradictoire et confus tandis qu'il retirait ses écouteurs hâtivement.

"-Et bien, tu ne prends pas ce truc d'harcèlement au sérieux, n'est-ce pas ? " Dit-il en croisant les bras devant lui, amusé tandis qu'il penchait la tête sur le côté, me regardant avec de petits yeux.

J'ai déglutis et me suis redressé pour ne pas qu'il me balance des insultes plus qu'il n'en a déjà fait.

"-Pour la dernière fois, je ne... "

Il leva une main devant moi.

"-Le harcèlement est un crime. Juste pour dire."

J'étais malade de lui. Comment quelqu'un pouvait être aussi énervant ?

Ne te laisse pas prendre la dedans, Sam. Fais juste ce pourquoi tu es venue.

Je secouais la tête et continuais.

"-Écoute, je pensais juste que tu devais savoir que les deux autres personnes du groupe nous on laissé tomber. " Dis-je en faisant une pause pour voir sa réaction. Il était illisible encore une fois, me fixant figé. Donc je continuais.

"-Apparemment, personne ne veut être dans le même groupe que toi, donc maintenant je suis coincée avec toi." Dis-je en croisant mes bras devant moi, imitant son expression.

"-Qui était dans notre groupe déjà ? "

"-Leah et Rolland...Pourquoi?"

"-Ah, Leah. Je comprends maintenant." Dit-il en claquant des doigts, en se rappelant et hochant la tête.

"-Qu'est ce que tu veux dire ? "

"-Et bien, tu peux dire qu'elle est un peu obsédé par moi." Dit-il, faisant une pause en me regardant, le sarcasme et l'amusement teintaient son visage et sa voix. "Hey, un peu comme toi, l'harceleuse! Donc je comprends pourquoi son petit ami serait jaloux."

Je luttais pour trouver mes mots, mais ma tête était brouillée par la colère que ce garçon faisait ressortir en moi. Il était le modèle même de l'irritation.

"-Peu importe ce que tu dis, Nick. Tu vas au musée aujourd'hui, pas vrai ? " Réussis-je à dire à travers mes dents.

"-Je vois que tu n'essaie même pas de cacher l'excitation que tu as de me voir, hein ?" Dit-il s'accroupissant et en faisant ses lacet tandis qu'il continuait à parler.

"-Crois moi, j'aurais préféré être avec quelqu'un d'autre. Mais si tu ne te montre pas, on aura la moitié des points en moins sur l'essai."

Il ne répondit pas, il se releva et mis un écouteur.

"-Je vais y penser. "

Oh non il ne le fera pas. Il allait y aller. La moitié de ma bourse d'étude dépendait de ça.

"-Tu n'a pas besoin. Tu viens." Dis-je confiante, ce qui le fit se retourner vers moi avec une expression ennuyée.

"-Oh, vraiment ? Qu'est-ce qui te fais dire ça ? "

"-Je...je t'ai vu au match de boxe la dernière fois. Apparemment, c'est illégal de boxer pour de l'argent, et aussi quand tu es mineur. Tu ne voudrais pas que le secret soit découvert, n'est-ce pas ?"

Je suis surprise de mes propres mots, mais j'espèrais qu'il tomberait dans le panneau.

Il me regardait avec des yeux sérieux et froids pendant deux secondes et je me sentais satisfaite. Je n'arrivais pas à croire qu'il soit tombé dans le panneau.

Il jeta soudainement sa tête en arrière en rigolant, d'un rire grossier et doux et le fait que je le voyais rire pour la première fois me surprenait.

Il me regardait, toujours entrain de rire tandis que je me tenais debout en face de lui. Pourquoi est-ce que qu'il riait ?

"-Non, tu ne le feras pas. " Dit-il en essayant de retenir son rire assez longtemps pour pouvoir dire ses mots, me regardant comme ci c'était une grosse blague.

"-Qu'est-ce qui te rend si sûr de toi ?" Dis-je, mais cette fois, moins sûr de moi.

"-Pour commencer, tu seras instantanément détesté. Tout ceux qui se feront choper te le reprocheront. Et honnêtement...avouons-le. Tu n'as l'air d'être le genre de fille à faire des trucs comme ça."

J'ouvrais la bouche pour dire quelque chose. Qu'est-ce qu'il veut dire par le 'genre de fille'? J'ai décidé de ne pas le faire à la fin.

Merde, il a vu que je bluffais.

"-Aller l'harceleuse, je pensais que tu serais plus intelligente que ça. Pendant une seconde, je pensais que tu avais vraiment quelque chose sur moi. "

Il rigola encore, secouant la tête, comme si ce que j'avais dis était incroyable.

"-J'ai un nom, tu sais."

"-Je sais. Mais je me suis habitué à harceleuse. Ça sonne bien, tu ne trouve pas ? "

Avec ça, il se retourna et se mit à marcher, en mettant son second écouteur.

"-Donc, tu n'y vas pas ?"

"-Je vais y penser. " Dit-il en continuant à marcher tandis que je restais là. Il se tournait subitement en arrière et marchait vers moi. " 18."

18 ? Qu'est-ce qu'il veut dire par là ?

"-Quoi? "

"-Tu as dit que j'étais mineur. J'ai 18 ans." Dit-il, me donnant un demi-sourire ennuyé et disparu dans la rue.

Et bien, c'était un fiasco complet.

L'eau chaude transperce ma peau, nettoyant la sueur et la saleté de ma course. Je frottais mon corps avec un savon mousseux puis le rinçais, me sentant finalement propre.

J'essuyais la buée du miroir, levant les yeux sur l'horloge du mur de la salle de bain. C'était presque sept heures. J'avais toujours une demi-heure avant d'aller au musée, mais je ne pouvais pas être en retard, ou j'aurais des points en moins, et je n'allais pas risquer la moitié de ma bourse que ma mère avait réussi à me trouver en échouant en histoire.

La serviette était chaude tandis que je me séchais et l'entourais autour de mon corps. J'ouvrais mon armoire, et cherchais à travers le tas soigné de vêtements empilés sur les étagères.

J'ai enfilé un jean basique clair qui était confortable et qui serrait fermement mes cuisses, avec un haut d'une teinte légèrement rose. J'appliquais une pointe de maquillage et tournais le dos au miroir.

Mon téléphone était à l'envers dans le petit tiroir à côté de mon lit. J'appuyais sur le bouton central et un simple message apparu à l'écran.

Maman: Salut ma chérie, je voulais juste te faire savoir que mon boss m'a dit de venir plus tôt aujourd'hui pour une vente, donc je ne pourrais pas t'emmener à l'école. Est-ce que tu peux y aller à pieds ? Je t'aime, on se voit à la maison.

Est ce qu'elle était sérieuse ? C'était à 30 minutes de marche à pieds, et j'étais déjà en retard.

Samantha: C'est bon maman, je t'aime.

J'attrapais mon sac à dos et le faisais glisser sur mon épaule tandis que je marchais vers la sortie, rangeant une barre de granola dans ma poche en passant. Mon estomac vide était un rappel qu'il n'y avait pas le temps pour mes habituelles céréales croustillantes à la cannelle aujourd'hui. Pff.

Mes converses claquaient sur le trottoir à chaque pas. Quelques voitures passaient à côté de moi tandis que je me dirigeais vers l'école. Il n'y avait aucun moyen à ce que je sois capable de prendre le bus d'école qui prend toutes les personnes qui n'ont pas encore de voiture pour aller au musée à temps. Je me lamentais et frottais mon front avec mes doigts.

Le bruit d'un moteur de voiture m'a fait relevé la tête et je me suis retournée pour voir. Une voiture noire élégante qui semblait trop cher roulait. Je ne pouvais qu'envier la magnifique voiture. Je me demandais comment on se sentait quand on était dans une voiture comme ça.

Je me retournais et recommençais à marcher, acceptant finalement le fait d'être en retard. La voiture noire passait en trombe, s'arrêtant juste en face de moi, ce qui faisait flanché mon cœur et je m'arrêtais nette dans mes pas tandis que je paniquais. Qu'est-ce qu'il se passait ?

Ma mâchoire s'est relâché quand Nick, dans toute sa splendeur, ouvrit la portière et sortit. Ses cheveux étaient toujours mouillés, ses yeux bruns me jetaient un coup d'œil.

"-Aller, monte. " Dit-il, s'appuyant contre la portière, en ne remarquant même pas mon expression choquée.

"-Quoi ? N...non?" Dis-je en serrant fermement la sangle de mon sac.

"-Mon dieu, tu es agaçante. " Murmura-t-il, tandis qu'il grattait son front de frustration. J'étais sortie de mon étourdissement et essayais de me faire plus petite tandis que j'entendais les mots sortir de sa bouche.

"-Comme tu veux. Tu es celle qui avait dit qu'elle se préoccupait de ses notes. " Dit-il en soupirant, sans reproche." Être en retard ne serait pas exactement d'une grande aide, n'est ce pas ? "

Les mots flottaient dans les airs pendant une seconde. Il est facilement ennuyé, il leva les yeux aux ciel et rentrait dans sa voiture.

C'était soit monté dans la voiture avec cet abruti soit être en retard. Je traînais derrière lui avec précaution et ouvrait la porte du côté passager tandis que je montais dans la voiture. Je devais arrêter mes doigts qui traînaient sur le magnifique cuir des sièges. Je n'ai définitivement pas hésité avant de grimper dedans.

Il me jeta un coup d'œil et pressa la pédale d'accélération.

"-Donc qu'est-ce qui t'a décidé à te montrer ? " Demandais-je, légèrement irritée par moi-même d'être monté dans la voiture avec lui.

"-Tu sais, tu me fais regretter de faire ça." Gémit- il, gardant ses yeux sur la route. "Ceinture." Je plissais des yeux. Bien sûr, la ceinture. Je l'ai attrapé et l'ai attaché.

"-Tu sais, pour quelqu'un qui prétendait se soucier tellement de ses notes, tu vas être en fait à l'heure. " Me taquine-t-il en rigolant.

"-Je n'ai pas besoin de te donner d'explication." Dis-je froidement. Pourquoi est-ce que j'étais comme ça ? Je jurerais que ce garçon faisait ressortir le pire en moi. Pourquoi avait-il tant envie de m'emmerder ?

"-Facile, harceleuse. Ne t'inquiète pas, il n'y a pas de ressentiments sur ce que tu as dis plus tôt. C'était assez mignon comment tu as essayé de me faire du chantage. " Dit-il en se moquant et je secouais la tête en enfonçant mon visage dans mes mains. J'étais à cinq secondes d'ouvrir la portière et de me jeter par celle-ci juste pour lui échapper.

Dommage, une belle voiture utilisée par un bel abruti.

Mais j'allais devoir le supporter aujourd'hui et le reste de la semaine jusqu'à ce que le travail soit finit. Peut-être que si je l'ignore, il partirait.

On était arrivé au musée cinq minutes plus tard, et j'étais franchement soulagée d'être arrivé à temps. Même si je déteste l'admettre, je ne serais pas ici s'il n'y avait pas eu Nick.

La marche jusqu'à l'entrée était courte, et je l'attendais tandis qu'il verrouillait sa voiture.

"-Merci. De m'avoir emmené. "

"-Ne te vante pas trop, l'harceleuse. Aussi dur que ça puisse être pour toi de le croire, je ne suis pas complètement un flemmard. J'allais venir ici de toute façon."

"-D'accord. Donc maintenant tu te soucie de tes notes ? "

"-Parfois." Dit-il en haussant les épaules. "Qui a dit en premier lieu que je ne m'en souciais pas ? Tu ne devrais pas croire ce que tout le monde dit."

Les coins de sa bouche se sont redressés en un sourire malicieux, et il fronça les sourcils. Mais quelque chose dans son ton me dit qu'il ne plaisantait pas.

***

"-Wow. Ça semble si réel. "

Je regardais la grenade que Nick tenait par dessus son épaule.

"-Tu es sûr qu'on a le droit de faire ça ?" Lui demandai-je. Il était juste entré et avait attrapé la ( fausse heureusement) grenade qui nous avait été assigné qui était posé sur une étagère d'exposition.

Il ne répondit pas, et au lieu de ça il pointait une minuscule tache de rouge sous l'étagère. Hein ? Je plissais les yeux pour avoir une meilleure vue et aperçu qu'il y avait de petits mots. Saleté de vue merdique. Je ne pouvais pas voir ce qui était écrit. Mais j'imagine que si Nick l'a prise, je pourrais la reprendre.

"-Peu importe. " Répondis-je, en m'éloignant de l'étagère, abandonnant. " Repose la, j'ai besoin de prendre quelques photos pour le devoir. " Dis-je, tendant la main vers lui pour qu'il me donne la grenade.

Il souriait.

"-Vu que je suis un gentleman, partageons. Je prends la goupille et toi la grenade. "

Il me tendit la grenade et je fronçais les sourcils tandis que je la prenais de sa poigne, Nick était toujours entrain de sourire, amusé.

Une demi-heure plus tard, j'étais appuyé contre un mur, écrivant quelques notes finales sur la Mk 2 grenade. Comme je l'avais attendu, Nick était à peine une aide.

Mes yeux se baladaient dans le musée et se bloquaient sur lui, qui était incroyablement occupé à parler à une brunette, qui semblait totalement fascinée par lui, à en juger par la façon qu'elle a de se mordiller la lèvre et de tourner une mèche de cheveux bouclée autour de son doigt. Ça me dégoûtais. Est-ce qu'il n'avait pas une petite amie ?

Et voilà où j'étais, travaillant sur ce devoir seule. Et bien, il était aussi utile qu'une porte sur un sous-marin.

D'une manière ou d'une autre, j'avais finis dix minutes plus tard. Mais j'avais encore deux heures à tuer quand j'ai vu Nick, commencer à marcher discrètement vers la sortie, du coin de l'œil. Mes yeux se sont agrandis. Pas moyen qu'il me laisse ici et Mme. Torres gardait pratiquement la sortie. S'il se faisait prendre entrain d'essayer de partir, on échouerait probablement.

Je me suis précipité vers lui, il n'y avait pas moyen qu'il s'en tire comme ça. Il allait faire sa grande évasion à travers une fenêtre ouverte quand personne ne le verrait. Je l'attrapais par le bas de son t-shirt et le tirais en arrière.

"-Hey! Qu'est-ce que tu fous, Samantha ? " Dit-il en se retournant, choqué. Wow, il avait dit mon nom pour la première fois au lieu d'harceleuse. Intéressant.

"-Donc tu allais juste t'échapper, hein ? Tu es sérieux ?? Je pensais que tu te souciais de tes notes."

"-J'avais dis parfois. En plus, tu n'avais pas déjà finis ton travail pour aujourd'hui ? "

"-Tu veux dire notre travail. Et durement. On a toujours 9 pages à écrire. Et tu vas m'aider."

Il rigola doucement.

"-Peu importe ce que tu dis. On a toujours quelques jours. "

"-Et bien, tu ne vas pas me laisser ici toute seule, ok ?"

"-Bien. Viens avec moi. "

"-... Quoi ?"

Il roula des yeux ennuyé.

"-On a finit de travailler. Tu veux vraiment rester ici pour les deux prochaines heures attendant un bus qui te ramènera chez toi?"

"-Et bien...non. Mais elle va nous tuer. " Chuchotais-je, espérant que personne ne pouvait entendre notre conversation.

"-Aller, l'harceleuse. Je n'ai jamais été pris." Dit-il alors que ses yeux brillait d'une lueur de challenge ce qui me fit réfléchir à ses mots. " Peu importe. Fais ce que tu veux, mais je m'en vais. " Dit-il en me donnant un sourire suffisant et il disparu tandis qu'il sortait par la fenêtre, me laissant complètement sans voix.

Une impulsion soudaine m'envahit. Je ne voulais pas être enfermé ici. Je voulais rentrer à la maison et finalement manger. Mon ventre vide me rendait folle.

Je ne savais pas ce qui se passait dans ma tête quand j'ai vérifié par dessus mon épaule si personne ne me regardais, et m'échappais à travers la fenêtre.

"-Nick! Attend. " L'appelais-je, chancelante. Il se tournait pour me faire face, souriant d'un air satisfait.

"-L'harceleuse. Je ne pensais pas que tu avais ça en toi." Dit-il en levant les sourcils.

"-Moi non plus. " Murmurais-je dans un souffle en grimpant dans la voiture.

****