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Addicted to you-TOME 1- Chapitre 7

     Gabin

J'aurais dû écouter mon intuition.

J'ai eu un mauvais pressentiment aussitôt que j'ai vu arriver le gros camion. C'était la première fois que nous faisons affaire avec ces nouveaux clients, des Américains, qui ont entendu parler de notre commerce d'alcool par d'autres acheteurs. C'est souvent de bouche à oreille que nous nous faisons connaître.

Marius m'a bien fait comprendre qu'ils acquéraient une importante quantité de bière et qu'il avait déjà discuté du tarif avec eux. Nous les faisons toujours payer en liquide afin que la transaction passe incognito.

Tout s'est bien déroulé jusqu'à ce que la dernière goutte d'alcool soit embarquée dans le camion. À l'aide d'un véhicule adapté à ce besoin, je me suis exécuté sous l'œil attentif des clients. Quatre hommes ont patiemment attendu que je fasse seul le travail. Je suis habitué et cela prend habituellement moins d'une demi-heure à tout charger.

Le camionneur était accompagné de trois hommes. Habituellement, celui-ci vient seul. Toutefois, lorsque je me suis approché d'eux à la fin pour exiger leur paiement, ils ont éclaté de rire.

- Tu diras à ton boss que votre bière ne vaut pas tout cet argent, a répondu l'arrogant personnage vêtu d'un costard gris.

- Il a déjà discuté du montant avec vous et vous avez accepté, leur ai-je répondu d'une voix calme.

Plusieurs acheteurs ont déjà essayé de parlementer avec moi par le passé, mais je n'ai jamais abdiqué à leurs demandes. C'est avec Marius qu'il faut marchander, pas avec moi. Je ne suis qu'un homme de main qui déteste les politesses et autre tralala.

- Sauf que nous avons changé d'idée, a raillé l'autre homme. Nous voulons baisser le montant de mille dollars.

- Non. Nous avions un marché, alors respectez-le. Sinon, je devrai reprendre la marchandise.

Habituellement, mon ton sans réplique les fait abandonner, mais ces clients paraissaient un peu trop tenaces. Le camionneur a alors sorti un pistolet de sa poche arrière, suivi de ses trois acolytes. Même armé, je ne faisais pas le poids contre eux. Toutefois, mon assurance n'a pas faibli et je leur ai dit d'aller de faire voir et que jamais plus nous ne ferions à nouveau affaire avec des putains d'Américains. À mon avis, c'est ce qui les a offusqués. Je me suis retrouvé par terre avec une douleur atroce à l'épaule tandis qu'ils disparaissaient à bord du camion sans avoir payé leur dû. J'ai perdu conscience pendant un certain moment et c'est Jonas qui m'a retrouvé plusieurs heures plus tard en train de me vider de mon sang.

- C'est un miracle que tu sois toujours en vie, me dit le docteur pendant que mes potes m'aident à m'allonger sur la table d'opération.

Je suis légèrement dans les vapes et j'ai encore la vision de deux iris or en train de me fixer. La veille, lorsque je l'ai vue prendre des notes après avoir observé le babillard, j'ignorais que c'était pour le job de secrétaire. Alors, lorsque je l'ai découverte assise devant moi, j'ai d'abord cru avoir une hallucination. Lorsqu'elle est revenue rouge comme une tomate en suivant le docteur Thivierge, je l'ai trouvée tellement mignonne que je n'ai pu m'empêcher de sourire, moqueur ; le rouge lui va bien.

- Gabin ! s'exclame Marius en claquant des doigts devant mon visage. Reste avec nous.

- J'irais bien retrouver la secrétaire sexy, je baragouine.

Mes frères ne rient pas de ma blague, alors je comprends que la situation est critique. Tellement que je perds la carte alors que le médecin me soigne. Je reprends conscience plus tard alors qu'il termine l'ouvrage.

- Je te conseille de prendre des compléments de fer durant les prochains jours, me recommande le docteur. Tu as tellement perdu de sang que j'ai crains devoir te faire une transfusion. Sauf que ton groupe sanguin est tellement rare que tu serais mort avant d'avoir trouvé un donneur.

- Super, maugréé-je d'une voix rauque.

Il a placé mon bras dans une attelle.

- Je suis capable de bouger sans ce truc, rouspété-je.

- C'est pour faciliter la guérison, me dit le docteur. Et inutile de te mentionner que tu dois être au repos pendant...

- Hors de question, j'éclate. Je suis tout à fait capable de travailler en utilisant un seul bras.

- La ferme, Gabin, me lance Marius. Tu vas te reposer jusqu'à ta guérison. Sinon, nous allons t'attacher.

- Pourquoi pas au poteau du club ? propose Jonas. Avec une ribambelle de danseuses autour de lui. Ça devrait l'occuper...

Mes potes éclatent de rire, mais pas moi.

- Arrête de bouder, Gabin, m'ordonne mon oncle. Tu aurais dû m'appeler lorsque tu as compris que ces salauds ne paieraient pas. Je vais maintenant devoir envoyer des mercenaires afin de leur régler leur compte. Je déteste cette situation.

C'est déjà arrivé que des clients ne veuillent pas nous payer. Malheureusement, le biker s'est fait descendre. Habituellement, tout se passe bien, mais il y a toujours des exceptions. C'est le risque à prendre.

- À l'avenir, vous serez deux pour accueillir les nouveaux clients, affirme Marius. J'aurais dû l'exiger bien avant, mais je suppose que la vieillesse me fait prendre trop de risques.

- Tu as seulement cinquante ans, commente un biker.

- C'est déjà trop.

Nous prenons congé après avoir chaleureusement remercié le docteur Thivierge (et l'avoir grassement récompensé).

- Ce qui me fait le plus chier, c'est de ne pas pouvoir utiliser ma moto, je marmonne alors que nous reprenons la route vers le club.

- Arrête de chialer, me coupe Jonas. Au moins, tu es en vie. Imagine la réaction de ta fille lorsqu'elle l'apprendra.

- Au fait, que lui avez-vous dit ?

- Elle n'a pas répondu à son téléphone lorsque nous avons essayé de la rejoindre et nous ignorions où elle travaille, répond Marius.

- Je devrais lui demander les coordonnés de son nouveau job, je me dis pour moi-même. Pour les situations d'urgence comme celle-ci.

Les jours qui suivent, je m'ennuie royalement. Mes amis partent travailler et je dois rester seul dans l'appartement du club. Alors, je m'assois devant la télé et déguste nos succulentes bières. Je me promets qu'aussitôt que mon bras ira mieux, je reprendrai le travail.

Ma fille est aux petits oignons avec moi, du moins, lorsqu'elle est à la maison. Avec ses cours et son nouveau job, je ne la vois pas beaucoup. Elle m'a reproché mon imprudence comme si j'étais le gamin et elle, le parent, ce qui a fait rire les bikers. Ils la considèrent tous comme leur fille, si bien que je suis parfois furieux d'avoir l'impression d'être son trentième père.

Une semaine plus tard, ma plaie s'est refermée et mes forces reviennent peu à peu. Je n'ai plus l'impression d'être aussi faible qu'un bébé. Je décide d'aller rendre visite à mes frères à la brasserie. Il est tôt et la plupart des bikers sont au club mais, ce soir, j'ai le goût de sortir. Je suis restée cloîtré toute la semaine au troisième étage. J'ai même eu droit à un défilé de strip-teaseuses. Habituellement, les femmes n'ont pas le droit de venir dans notre antre, mais mes frères ont fait une exception. Du coup, j'ai reçu plein d'infirmières sexy qui se sont déshabillées sous mes yeux. Cependant, j'avais seulement une fille en tête. Cette jolie brune avec ses grands yeux de chat bordés de cils interminables ne voulait pas disparaître de mon esprit. Résultat : elles sont toutes reparties bredouilles. Et moi, je me demande si j'aurai à nouveau une érection un jour...je vais mettre ça sur le compte de l'accident.

Je prends un taxi jusqu'à la vieille remise et mes frères m'accueillent chaleureusement. Ils me montrent ce qu'ils ont fait pendant la semaine et je m'attable avec Jonas et une belle blonde (Je ne parle pas de fille).

- Que vas-tu faire, ce soir ? me demande mon ami. Tu sais bien que Marius ne veut pas que tu travailles...

Je pousse un long soupir.

- Aucune idée. Je m'ennuie et j'ai hâte de recommencer à travailler.

- Tu pourrais aller discuter avec la voisine, me suggère Jonas en souriant malicieusement.

- J'avoue que ton idée n'est pas bête, je lui réponds. Je dois m'assurer qu'elle se taise.

- Et comment comptes-tu t'y prendre ? En la baisant, tu pourrais t'assurer de sa fidélité...

- La ferme, je grogne. Je ne baise pas n'importe qui.

- Justement, cette meuf n'est pas n'importe qui.

Je lève les yeux au ciel.

- Oserais-tu nier qu'elle t'attire ?

Jonas connait mes goûts en matière de femmes. Je couche avec les blondes, sors avec les brunes et ne regarde même pas les rousses.

- Elle est jolie, mais pas pour moi, nié-je en me levant.

- Dans ce cas, tu comptes la menacer ?

- Seulement lui faire peur.

Il semble curieux, mais je ne lui laisse pas le temps de me poser des questions et je sors à l'extérieur. Dehors, le temps se rafraichit et je ne regrette pas ma veste de cuir. Il est dix-sept heures, alors elle doit être chez elle. Je suppose qu'une jeune mère de famille ne doit pas sortir un vendredi soir.

Je m'approche de la maison et sonne. Mon visage se transforme en celui du coyote connu par tous : sauvage et menaçant.

Cependant, lorsque la porte s'ouvre sur un visage familier, mon expression se transforme en stupéfaction.

- Salut, papa, me dit Audélie. Qu'est-ce que tu fais ici ?

Ma bouche forme un grand O.

- Et toi, qu'est-ce que tu fais là ? l'interrogé-je. Où est Maisie ?

- Elle travaille. C'est moi qui garde ses enfants. C'est mon nouveau job.

Alors là, c'est la cerise sur le sundae ! Ma fille garde les enfants de cette femme et je l'ignorais.

- Que veux-tu lui dire ? me demande Audélie. Je peux lui transmettre le message.

- Je ne crois pas, non, je rétorque. Je voulais seulement lui conseiller de se mêler de ses affaires. Je ne veux pas qu'elle aille mette le nez où il ne faut pas.

- Tu veux dire dans votre petit business illégal ?

Je n'aime pas le ton qu'elle emploie et mon air sévère le démontre.

- Écoute-moi bien, Audélie, je la préviens. Je ne veux pas que tu lui dises quoi que ce soit sur notre réseau d'alcool clandestin, est-ce clair ?

- Oui, papa, mais elle a le droit de savoir ce qui se passe à côté de chez elle.

- Justement, moins elle en saura, mieux ça vaudra.

Audélie soupire.

- Je vais me taire, conclut-elle. Je ne veux pas être mêlée à ça.

- Bonne idée.

Je suis sur le point de prendre congé lorsqu'un cri me fait sursauter.

Charlotte accourt en hurlant mon nom. Elle parait folle de joie de me revoir.

- Toi aussi, tu as un bobo ? me demande-t-elle en remarquant mon attelle.

J'opine.

- Cool ! s'exclame-t-elle, on est pareil, toi et moi.

Je lui souris en guise de réponse.

- Bon, je vais devoir aller les coucher, papa, me dit Audélie.

- C'est ton papa ? fait Charlotte, surprise.

- Oui.

- Oh ! Moi aussi, je veux un papa.

Mon cœur se serre dans ma poitrine. C'est triste pour ces enfants de ne pas avoir de père, mais je n'y peux rien.

- Un jour, tu en auras un, je lui réponds.

Dotée d'un telle beauté, je ne doute pas que sa mère rencontrera un homme avec qui partager sa vie.

Je vois bien que la fillette est sur le point de pleurer. Audélie de penche vers elle et lui dit :

- Toi, tu as une maman. Moi, non.

- Où elle est, ta maman ?

- Je ne l'ai jamais connue. Tu vois comme tu es chanceuse ?

Charlotte hoche la tête.

- Et maintenant, tu m'as, moi, rajoute ma fille en la chatouillant. Je vais aller te lire une histoire, ça te vas ?

- Ouiii, chantonne Charlotte. Avec un prince charmant.

- D'accord.

Au moment où je sors à l'extérieur, une voiture entre dans la cours. Tiens tiens ! Voilà la belle brunette. Je m'immobilise tout en l'observant sortir du véhicule. J'aperçois d'abord son soulier à talon haut, puis sa longue jambe et, finalement, le reste de son corps. Elle porte une jupe crayon et une veste noire. Avec ses lunettes rondes sur son nez (d'ailleurs, j'ignorais qu'elle en portait) elle a tout de la secrétaire sexy. Trop sexy.

Lecoyote est de retour. Je me remets en mode connard et je marche vers elle avecmon air arrogant afin qu'elle ne remarque pas le trouble qu'elle provoque chezmoi

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