Addicted to you-TOME 1- 🔥Chapitre 30 🔞🔥
ATTENTION ! Ce chapitre n'est pas pour les moins de 18 ans. Vous êtes avertis.
Maisie
Nous sommes revenus au club vers deux heures du matin. Normalement, j'aurais dû être épuisée par notre petite virée, mais le café que nous avons bu sur le chemin du retour m'a donné un petit regain d'énergie. Résultat : Je suis couchée dans le lit de Gabin, les yeux grands ouverts. Et lui ronfle comme un tracteur. J'ai envie de lui fourrer une chaussette dans la gueule.
Je lui donne un petit coup de coude et il change de position tout en poursuivant son boucan. Sauf que, cette fois-ci, il a passé un bras autour de ma taille. Non, mais, pour qui se prend-il ?
Pour quelqu'un qui ne dort jamais avec une femme, il prend ses aises. J'essaie de rouler sur le côté, mais j'ai l'impression qu'il resserre sa prise, c'est-à-dire, moi.
Ma respiration s'accélère lorsqu'il colle son corps contre mon dos. J'aurais dû me coucher dans la salle de séjour avec les enfants. Ils dormaient à poings fermés lorsque nous sommes revenus. J'en ai profité pour prendre une douche, puis, lorsque je suis entrée dans la chambre de Gabin, ce dernier s'était déjà endormi. Au moins, cela a évité le malaise qui suit généralement lorsque nous nous couchons l'un à côté de l'autre, surtout après cette incroyable soirée. Pendant un moment, j'ai presque eu l'impression que nous formions un couple, enroulé dans un plaid tout en regardant les étoiles. C'était formidable de décrocher et de ne plus penser à rien d'autre que le moment présent.
Ce soir, j'ai vu Gabin sous un nouveau jour. Il a laissé tomber son masque d'arrogance et de dédain et m'a montré à quel point il pouvait être sensible et attentionné. Jamais je ne me serais attendu à ça de lui. Et moi qui voulais garder mes distances ! Mes résistances viennent de s'effondrer. J'essaie de rester un minimum détachée parce que je ne veux pas souffrir. Après tout, il a bien précisé qu'il ne fréquentait jamais de femme, alors je ne peux m'imaginer avec lui. Je sais qu'il y a cette attirance entre nous, surtout depuis l'épisode de la chambre froide, mais je n'ai pas le goût de m'enliser dans une relation qui ne porte que sur le sexe. Ce serait toxique et ça ne mènerait qu'à la douleur, ce que j'essaie de m'épargner depuis plusieurs mois.
Le corps de Gabin est bouillant et j'ai trop chaud. Je lui donne un coup de genou, heureusement pour lui, il lui arrive sur la cuisse. Le biker pousse un grognement et, moi, un soupir. Est-ce qu'il va finir par bouger ? Alors que je suis sur le point de lui donner un autre coup, plus haut, cette fois, il me prend par surprise en roulant sur moi.
- Aie ! m'exclamé-je en essayant de le repousser.
- Essayais-tu de me castrer ou quoi ? me demande-t-il d'une voix grave.
- Je veux castrer tes cordes vocales, rétorqué-je. Tu es en train de me rendre sourde à force de ronfler.
- Bébé, mes cordes vocales se trouvent un peu plus au Nord.
- Il parait que c'est relié, surtout si tu cries.
Je ne vois pas très bien son visage dans la pénombre, mais je l'entends rigoler.
- Je voulais voir comment tu réagirais, ajoute-t-il.
Quoi ? Il le faisait exprès ?
J'essaie de lui envoyer un autre coup de genoux, mais il l'intercepte sans mal.
- Si tu voulais toucher cet endroit, il fallait le demander, susurre-t-il.
Il soulève un peu son bassin et s'appuie sur ses coudes pour ne pas m'écraser, puis il se penche vers moi. Son visage est à moins d'un centimètre du mien.
- Arrête, lui ordonné-je. Je n'aime pas qu'on entre dans ma bulle et tu es clairement trop près.
- Tu ADORES me sentir près de toi, souffle-t-il alors que ses lèvres frôlent les miennes. Cesse de mentir. Ta respiration s'est accélérée et tes yeux se sont mis à briller. Même dans l'obscurité, je les vois.
Ce mec est vraiment trop perspicace. La vérité, c'est que j'ai peur de développer des sentiments pour lui si je le laisse m'approcher. J'aurais ainsi l'impression de trahir James, même si je sais que c'est stupide de ma part puisqu'il est parti dans un endroit où je ne peux le suivre.
- J'ai envie de goûter à tes lèvres, m'avoue Gabin.
Avant que je ne puisse répliquer quoi que ce soit, il fond sur moi et s'empare avec avidité de ma bouche. J'ai l'impression qu'un courant électrique me traverse. Je me laisse emporter par la passion du moment. Les lèvres de Gabin possèdent les miennes avec une telle assiduité que j'en reste tétanisée. Il appuie juste où il le faut comme il le faut et, au moment où je constate que nos bouches s'imbriquent, sa langue effleure ma lippe, puis elle s'y faufile avec une délicatesse inouïe qui me fait frémir de la tête aux pieds. Je perds le Nord, le Sud...la carte au complet et me laisse porter au paradis par cette effusion.
Le corps de Gabin se moule au mien et je réalise qu'il me caresse l'épaule tandis qu'il m'embrasse. J'ai chaud, ma tête tourne, mais pour rien au monde je ne voudrais qu'il arrête. J'ai l'impression de voler jusqu'au firmament, de goûter à l'interdit, à la plus exquise des tentations.
Son doigt effectue des petites rotations tout en descendant jusqu'à mon poignet, puis il me prend la main et la pose sur sa poitrine.
- Entends-tu ? me demande-t-il.
Son cœur bat avec frénésie. Est-ce moi qui lui fais cet effet ?
Je hoche la tête, hypnotisée par notre proximité.
- Tu me rends dingue, murmure-t-il à mon oreille.
Ses paroles me font vibrer. Sa voix rauque provoque des frissons dans mon corps tout entier. Son ton a baissé d'une octave et est plus sensuelle que d'habitude, plus provocante.
- Laisse-moi t'emmener au septième ciel, ajoute-t-il.
Je suis sur le point d'accepter. J'en ressens le besoin, un besoin vital. C'est carrément dément ! Jamais auparavant je n'avais eu autant le goût d'unir mon corps à quelqu'un, même avec James. Faire l'amour ensemble a toujours été bon, mais j'ai l'impression qu'avec Gabin, le niveau de plaisir serait très différent et j'en ai peur. Je ne sais pas ce dont il est capable et je ne suis pas l'une de ces filles qu'il se tape dans un coin sombre et qui gémis comme une actrice porno. Je suis plus réservée, plus conventionnelle dans cet art. Je sais qu'il l'a compris lorsque nous avons joué à son jeu à la con. Alors, pourquoi veut-il tenter l'expérience avec moi ? Il n'en sera que plus déçu. Je préfère qu'il continue à fantasmer sur l'irréel, la vérité n'étant pas aussi magique qu'il veut me laisser le croire.
- Non, merci, lui réponds-je. J'ai déjà grimpé sept paliers ce soir. C'est assez pour moi.
Je suis encore fâchée qu'il ait osé me faire ce monstrueux coup. J'avais envie de le démolir en arrivant en haut de l'escalier. Si le paysage n'avait pas été aussi splendide, je l'aurais poussé en bas de ce maudit belvédère.
- Tu seras aussi fatiguée, mais plus euphorique, crois-moi, me promet-il.
C'est à mon tour de rapprocher ma bouche de son oreille.
- Sais-tu ce qu'on dit ? Que ce sont les grands parleurs qui ont les plus petites queues, le nargué-je en me dérobant.
Je glisse sur le côté du lit et me redresse. Tout d'un coup, j'ai froid. Je n'avais pas réalisé que le corps de Gabin était aussi bouillant.
Cependant, le biker ne l'entend pas de cette façon. Il agrippe ma jambe et la tire soudainement vers lui. Je me retrouve une fois de plus coincée sous une montagne de muscles.
- Gabin, l'avertis-je d'un ton sévère.
- Dis-moi ce qui te fait peur ? me demande-t-il, bien sérieusement. Je sais que je t'attire, Maisie, alors pourquoi continues-tu à me repousser ? Tu as vu combien nos corps bouillent d'envie l'un pour l'autre.
- Tu idéalises trop ce moment, lui réponds-je. Je ne suis pas...comme les autres.
- Je sais, c'est justement pour cette raison que tu m'attires tant.
Je ne veux pas lui avouer à quel point j'ai peur d'envenimer notre relation, qui est déjà précaire. J'ai peur que plus rien ne soit pareil par la suite, qu'il me rejette comme un vieux chausson lorsqu'il aura eu ce qu'il veut.
- Après m'avoir baisée, qu'est-ce que tu vas faire ? lui demandé-je sans prendre de gants.
Il fronce les sourcils, ne comprenant apparemment pas ma question.
- Euh...dormir, me répond-il, ce qui me fait lever les yeux au ciel.
- Vas-tu faire comme s'il ne s'était rien passé entre nous, m'ignorer ou me mettre à la porte ?
- Arrête de songer au « après » tandis que nous n'avons pas encore commencé, me dit-il. Ah, les meufs ! Elles se compliquent toujours la vie.
- Sauf que je vis justement chez toi et je ne veux pas qu'il y ait de malaise par la suite, insisté-je afin qu'il comprenne.
- Alors, nous allons continuer à agir comme d'habitude. Où est le problème ?
J'ignore comment je le pourrai...Il n'a apparemment pas ce problème. Le sexe parait si naturel pour lui.
- Tu ne le regretteras pas, insiste-t-il. Arrête de réfléchir, pour une fois, et laisse-toi emporter par le moment.
Je ferme les yeux tandis qu'il pose sa main sur ma nuque et hume mon cou. Son autre main se dépose sur ma jambe et glisse tout en remontant ma nuisette de satin.
Gabin m'embrasse et mes barrières cèdent brusquement. Je sens que je vais le regretter, mais je suis incapable de résister à cet homme lorsqu'il me séduit ainsi.
Je l'embrasse à mon tour et il comprend qu'il a gagné. Il pousse un grognement lorsque je passe mes bras autour de son cou et le rapproche de moi. Son corps se colle au pied et je sens aussitôt la proéminence de son sexe. J'ai peut-être parlé un peu trop vite de sa taille, tout à l'heure...
Le tissu soyeux de son caleçon me chatouille les cuisses, cuisses qu'il caresse doucement.
Lorsque son doigt effleure ma culotte, je me tends, à la fois nerveuse et excitée. Sa main se faufile à l'intérieur de mon sous-vêtement et tire jusqu'à le faire glisser le long de mes jambes. Je suis gênée pendant un instant, mais Gabin ne me laisse pas le temps de me défiler. Son doigt effleure ma peau imberbe tout en donnant des baisers le long de ma mâchoire. Puis, il écarte mes chaires et trouve le point sensible de mon anatomie. Je pousse un petit gémissement lorsqu'il appuie légèrement dessus, ce qui déclenche une montée de plaisir en moi. Son autre main s'est posée sur ma poitrine où il caresse le fin tissu de ma robe de nuit. La pointe de mon sein durcit instantanément. Les bretelles de ma nuisette tombe sur mes épaules et Gabin la glisse jusqu'à me dénuder entièrement. Je me sens rougir. Après tout, je suis entièrement nue tandis qu'il porte toujours son caleçon.
- Tu es parfaite, me dit-il d'une voix devenue rauque par le désir.
Sa bouche prend alors possession de mon téton et je laisse échapper un petit cri, surprise. James était si conventionnel que jamais il n'avait utilisé ses lèvres pour me caresser. Il me touchait ici et là, mais jamais de façon aussi érotique.
Gabin s'empresse de me montrer à quel point il peut me faire perdre la tête. Sa barbe légèrement rugueuse rend ma peau encore plus sensible. Il alterne avec sa langue et ses dents. Je vibre sous ses caresses. Son doigt fait de petites rotations autour de mon point turgescent et j'explose en essayant de retenir mon cri. Je n'oublie pas que nous ne sommes pas seuls dans l'appartement et, bien que l'endroit soit bien insonorisé, je ne veux pas qu'on sache ce qui est en train de se produire dans ce lit. Cela changerait sans aucun doute la perception que les bikers ont de moi. Je ne veux pas qu'on pense que je couche à gauche et à droite. Ils vont croire que je veux me taper tous les membres du groupe et je n'ai pas envie qu'on me fasse de proposition indécente.
J'entends alors le bruit d'un plastique qu'on déchire et revient au moment présent lorsque Gabin abaisse son sous-vêtement, sous lequel une énorme bosse s'est formée. Je déglutis lorsqu'il déroule le préservatif sur son érection.
- Gabin, je ne crois pas que...commencé-je, mais il pose un doigt sur mes lèvres pour m'interrompre.
- Chut, me dit-il. Arrête de tergiverser. Je vais te faire du bien, tu verras.
Ses paroles me font oublier toutes mes inquiétudes. Je tressaille lorsque je sens son membre à l'entrée de mon sexe. Il le frotte sur ma chair, me faisant gémir à nouveau. Sa douceur me surprend, moi qui m'attendais à ce qu'il me pénètre brusquement. Au contraire, il prend son temps et s'enfonce lentement en moi.
- C'est tellement bon, gémis Gabin. Tu es si serrée.
- Je n'ai rien fait depuis...
Je ne finis pas ma phrase, mais il a compris. Ça fait un an que je n'ai pas eu de relation sexuelle.
- Dis-le-moi si je te fais mal, ajoute-t-il.
- Vas-y, tout va bien, l'encouragé-je et il n'en faut pas plus pour qu'il plonge en moi.
Il est vraiment imposant. Il n'a rien à envier à quiconque. C'est un peu inconfortable au début, mais je m'adapte graduellement à sa taille. Il le faut bien ; deux bébés sont passés par là, alors je n'ai aucune crainte à avoir.
Gabin accélère le rythme lorsqu'il s'aperçoit que je me détends et je me laisse emporter vers les plaisirs qu'ils me procurent.
Puis, alors que ne sens monter l'extase, il s'immobilise. Quoi ? C'est déjà terminé ?
Le biker inverse soudainement les rôles et je me retrouve assise à califourchon sur lui. Il me regarde avec un petit sourire en coin.
- Tu ne pensais tout de même pas que j'allais faire tout le travail ? me lance-t-il narquoisement.
- Pardon ?
Ce n'est plus l'extase qui monte, mais plutôt une certaine colère. Est-il en train de se moquer de moi ? De mon inexpérience ?
- Relaxe, bébé, c'était pour plaisanter, précise-t-il en plaçant ses paumes sur mes hanches. Tu vas voir, cette position est très plaisante pour la femme. Tu vas TOUT ressentir. Tu n'as qu'à t'appuyer sur tes genoux et à monter et descendre tranquillement.
J'ai l'impression d'être une débutante lorsqu'il me parle ainsi. Je suis néanmoins ses conseils et écarquille les yeux lorsque le plaisir revient... dix fois plus puissamment.
- Oh ! m'exclamé-je tout en m'empalant sur son membre.
- C'est ça, bébé, dit-il tandis que ses yeux plongent dans les miens.
J'ai l'impression de m'y noyer. Je le fixe, j'essaie de tenir les rênes, mais je me laisse emporter par une vague de plaisir. Gabin donne un coup de bassin au moment où je perds pied. Il m'embrasse alors avec passion et avale mon cri. Je l'entends gémir quelques secondes plus tard et il s'immobilise sous moi.
Épuisée par l'exercice, je m'écroule sur son torse en reprenant ma respiration ; on peut dire que ce sport est presqu'aussi éreintant que l'escalier que j'ai montée quelques heures plus tôt. Je sens que je vais être courbaturée demain.
- Tout à l'heure, tu as aperçu les étoiles, me dit alors Gabin. Maintenant, tu viens d'y toucher.
Cela résume amplement ce que je viens de ressentir à ses côtés.
Gabin caresse mon dos et je retins un petit rire.
- Chatouilleuse ? s'enquiert-il alors que je me tortille sous son contact
Je hoche la tête en demeurant silencieuse. Que devrais-je dire ? Que je n'avais jamais eu autant de plaisir ? Il s'en doute probablement. Je préfère profiter du moment, comme il me l'a si bien conseillé. Qui sait ce qui se produira demain ? Peut-être va-t-il redevenir ce biker froid et autoritaire que j'ai rencontré.
- À quoi penses-tu ? me demande-t-il en s'apercevant que je me crispe. Tu as mal ?
- Non, mais je suis exténuée.
- Dans ce cas, nous devrions nous reposer.
Il a raison. J'essaie de me redresser, mais ses bras ne m'en laissent pas l'occasion.
- J'aime sentir ta peau contre la mienne, me confie Gabin. Elle est douce et sens le paradis.
- Et quel est l'odeur du paradis ? le provoqué-je.
- C'est le parfum d'un délicieux fruit qu'on a seulement envie de goûter.
Je me sens rougir et j'espère qu'il ne me voit pas.
Trois petits coups frappés à la porte me sursauter.
- Maman ! s'exclame la voix de Charlotte. J'ai envie de faire pipi.
Il ne m'en faut pas plus pour redescendre sur Terre.
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