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Chapitre 4

– En... en es-tu sûr ? repris-je, le souffle court.

Les vampires possèdent tous une âme sœur ; celle-ci peut se trouver n'importe où dans le monde. Mais celui-ci est vaste, bien trop vaste et nous le savons. Trouver sa moitié est très difficile pour un vampire. À cause de cela, la plupart abandonnent et décident de vivre seuls, ou bien avec une compagne qui n'est malheureusement pas leur véritable âme sœur.

– Oui, je pense que oui. Maintenant, le plus dur est de retrouver cette odeur, cette femme... continua Kasper.

– Comment vais-je faire...

– Cherche-la, Wayne. Peut-être est-elle encore là, quelque part, dans cette ville... dit-il tout bas, alors que je sentais des veines douloureuses faire leur apparition sur mes avant-bras.

J'ai peut-être trouvé mon âme sœur. Rien que cette idée me met dans tous mes états. Et celui qui prédomine, c'est la colère. Qu'elle puisse m'échapper... Non, je ne peux pas laisser passer cela. Il en est hors de question.

– Il faut absolument que je la retrouve, affirmai-je durement en fixant les veines bleues qui se renforçaient sur ma peau blanche.

Kasper posa une main froide sur mon avant-bras.

– Repose-toi pour ce soir, Wayne. Je te conseille vivement de commencer les recherches demain.

– D'accord. Je te prie, s'il te plaît, de faire avancer l'entretien de demain matin. Je te donnerai ensuite les rênes de l'entreprise et je partirai pour la journée entière.

– Aucun problème, sourit-il.

Ce fut sur ces dernières paroles que notre discussion s'acheva. Je m'empressai de regagner mon manoir à travers les différents toits, la lune se trouvant déjà haute et bien brillante dans le ciel, ce soir.

Je te trouverai. Sois-en certaine, mon âme sœur...

**

PDV Lune 🌕

Je sautai rapidement de mon lit, m'empressai d'attraper quelques affaires au passage, pour ensuite partir me doucher. Ce matin, très tôt, quelle ne fut pas ma surprise de recevoir un coup de fil de la fameuse compagnie où j'avais postulée hier.

C'était l'homme âgé qui m'avait étrangement présenté ses excuses au nom du directeur. Je fus d'autant plus surprise lorsqu'il me demanda de revenir ce matin, si possible, pour passer un nouvel entretien.

Enfin, surtout le débuter...

Au début, j'avoue avoir catégoriquement refusé sa proposition. J'avais attendu près de huit heures toute la journée d'hier, pour qu'au final on me dise que je ne pouvais pas passer l'entretien. Mais... en pensant au salaire plus conséquent et à ce nouveau travail qui me plairait, je finis par me dire que les choses changent légèrement dans ce cas-là.

Je me dépêchai de sécher mes cheveux, puis d'attraper à la hâte mes chaussures. Pour aujourd'hui, on resterait simple et on ne sortirait plus les talons. Ah non, c'était bon. Après avoir fermé ma porte à clé, je me dépêchai de rejoindre un taxi. Ce ne fut qu'à l'intérieur de celui-ci que je me rendis compte que j'avais oublié mes lunettes. Je n'avais aucun problème de vue, mais je préférais être un minimum cachée...

Bon, je ferais sans.

Je me recoiffai rapidement dans le taxi à l'aide de mon portable, et quelques minutes plus tard je faisais de nouveau face à cet immense building. Je payai et remerciai le conducteur, et me dirigeai ensuite vers l'entrée. J'inspirai longuement, puis me décidai à franchir le pas. Comme hier, je m'avançai jusqu'à l'accueil avant d'informer la secrétaire de mon rendez-vous.

Elle me dicta exactement la même phrase que la veille et je repris le fameux ascenseur qui possédait des vitres transparentes. Étrangement, je vis une horde de personnes descendre les escaliers, visiblement très pressées... Je les observai un peu et enfin, l'ascenseur s'arrêta à ce fameux étage.

Je repris une inspiration puis me dirigeai, à petits pas cette fois-ci, dans les couloirs. Étrangement, toutes les portes de bureaux étaient ouvertes, mais personne ne se trouvait à l'intérieur. Cet étage était vide. Terriblement vide. Hier pourtant, il était bondé, mais désormais, c'était comme si toutes les personnes avaient décidé de prendre leur déjeuner en même temps.

Ou bien de fuir ? Hum...

Je replaçai mon sac sur mon épaule et me dirigeai vers le bureau du directeur. Arrivée dans ce couloir, qui m'avait paru être une torture hier, je me laissai tomber sur une chaise et attendis patiemment que l'on m'appelle. Soudain, j'entendis quelque chose de lourd tomber à terre, suivi de quelques grognements. Des grognements...

Les chiens sont autorisés ici ?

Après ce petit brouhaha s'ensuivirent d'autre voix, masculines, et j'arrivai à en identifier deux. D'autres bruits très étranges commencèrent à se faire entendre et je commençai sérieusement à me demander ce qu'il se passait de l'autre côté de cette porte.

Qui sait... Peut-être qu'un meurtre a lieu en ce moment même ?

Il fallait que j'arrête avec mon scénario, vraiment.

Reprends-toi Lune.

Ne sachant quoi faire dans ce genre de situations, et les petits grognements redoublant encore, je décidai de me lever et de doucement taper quelques maigres coups contre la porte.

– Il y a quelqu'un ? dis-je d'une voix pas très rassurée.

Tous les bruits s'arrêtèrent et en moins de deux, la porte fut violemment ouverte. J'eus un mouvement de recul et directement, je baissai la tête.

– Excusez-moi pour le dérangement, mais...

Ma phrase se perdit entre mes lèvres quand je sentis deux grandes mains encadrer mes épaules. Un immense corps se pressa au mien, sans que je ne puisse rien faire. Et d'un coup... Je sentis un nez toucher la peau de mon cou, des lèvres la frôler.

Mais...

Je reculai immédiatement, terrifiée.

– Mais que faites-vous ? criai-je.

Mon sac tomba à terre, me faisant par la même occasion rencontrer une paire de chaussures très bien cirées. Je déglutis péniblement, puis remontai petit à petit le regard de ces pieds, jusqu'à ce cou... Immense. Cet homme était très grand et je pouvais sans peine deviner sous cette chemise blanche une certaine musculature qui faisait sans doute baver toutes les femmes.

Je remontai encore la tête, puis je sentis mon cœur s'emballer dangereusement. Ses cheveux ébène étaient décoiffés, lui donnant beaucoup trop de charme. Ses sourcils noirs étaient froncés ; ses lèvres, fermées, et sa mâchoire crispée. Outre cette magnifique beauté que Dieu lui avait offerte, c'étaient ses yeux noirs qui me faisaient perdre tous mes moyens...

Ses prunelles, qui étaient exactement de la même couleur que la nuit, me fixaient. Lourdement. Intensément. Mon souffle se coupa, mon cœur s'accéléra ; je fis un pas en arrière.

C'est à ce moment-là que je compris que cet homme était sans aucun doute le directeur de l'entreprise.

– Wayne, tu ne peux pas... s'écria subitement un homme avant de cesser de parler au moment précis où nos regards se rencontrèrent.

C'était l'homme âgé d'hier.

– Oh... mademoiselle Haliss, reprit-il aussitôt en m'offrant une poignée chaleureuse.

D'un seul coup, il fut brusquement tiré en arrière, un courant d'air venant séparer nos deux corps. L'homme âgé se retrouva d'un mouvement derrière l'homme, que je jugeai être le directeur ; celui-ci avait les traits tirés, signe qu'une sombre colère l'habitait.

– Ne l'approche pas, gronda-t-il d'une voix autoritaire et très grave qui me provoqua des frissons.

L'homme âgé haussa un sourcil, avant que son regard ne passe du mien à l'autre homme, du mien, et encore une fois à l'autre homme.

– C'est elle, l'entendis-je souffler en venant poser une main ferme sur l'épaule de l'homme qui ne cessait de me fixer depuis tout à l'heure.

Mon Dieu, mais ses yeux. Je n'avais encore jamais vu une telle couleur. Si noirs. Si foncés. Si dangereux...

– Bon... bonjour je me présente, Lune Haliss. Je m'étais présentée hier pour l'entretien, mais nous n'avons pas eu le temps d'échanger... déclarai-je finalement d'une petite voix.

Je m'avançai en tendant la main devant son torse. L'homme aux yeux noirs la regarda pendant un long moment, puis ses traits se radoucirent étrangement.

Wouah. Eh bien, si mes petites mains pouvaient lui faire cet effet-là, c'est qu'elles étaient magiques n'est-ce pas...

– Enchanté. Je suis Wayne Chass, le directeur de cette entreprise, dit-il quelques secondes plus tard.

Il attrapa délicatement ma main pour y déposer un léger baiser. Je reculai, comme brûlée. Et il n'apprécia pas mon geste, ceci dit. Mais quelque chose d'étrange venait de me bouleverser ; tout mon être entier avait été victime de ce geste, avait ressenti ce contact brûlant, agréable. Son baiser m'avait entièrement marquée, par une simple et douce pression de ses lèvres sur ma peau. Mon sang se mit à dangereusement chauffer dans mon corps, et particulièrement dans mes veines. Mon cœur s'accéléra, s'amusant à danser au rythme de ma respiration devenue erratique.

C'était comme si je me sentais fondre petit à petit devant lui. Devant cet homme. Cet homme qui, en quelques secondes, venait de complètement me chambouler par son regard intense.

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