Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 3

– Sens-tu cette odeur ? demandai-je dans un souffle en me levant brusquement, renversant la chaise en arrière.

– Cette odeur ? L'odeur des parfums a pourtant disparu grâce aux courants d'air... Hum... C'est peut-être le sandwich au fromage que j'ai dans mon sac ? répliqua-t-elle innocemment en commençant à fouiller dedans.

– Non. Ce n'est pas ça, me murmurai-je en sentant davantage mon corps changer et se dévoiler.

– Mais ça ne va pas ! Range tes crocs Wayne, imagine qu'un humain entre dans la pièce ? s'écria aussitôt ma sœur en s'avançant rapidement vers moi.

Mes yeux noirs ne cessaient de divaguer dans la pièce tout entière, mes veines se faisant de plus en plus présentes.

D'où provient cette odeur... Cette douce odeur...

– Je dois aller quelque part, déclarai-je gravement en me dirigeant d'un pas accéléré vers la fenêtre et en sautant sur le toit.

– Mais j'ai des briques de sang aromatisées à l'orange si tu veux, Wayne ! Ne pars pas ! s'exclama encore une fois ma sœur, alors que je commençais à courir de plus en plus vite et à sauter les diverses toitures.

Mon allure augmenta rapidement, ne laissant qu'entrevoir aux humains un simple courant d'air, et non une silhouette masculine. Soudain je m'arrêtai, ressentant dangereusement mon sang se chauffer ; mes veines recouvrirent entièrement ma peau de vampire. J'observai les alentours, reniflant l'air, mais pourtant je sentis que cette fameuse odeur disparaissait.

Elle devenait rare. Beaucoup trop rare...

Je sautai de nouveau sur un autre toit, brisant quelques tuiles rouges, puis tournai ma tête de chaque côté, à la recherche d'un petit effluve de ce doux parfum. Mais en vain...

L'odeur avait disparu, me laissant seul avec tous mes doutes.

**

Revenu plus tard dans mon bureau, je constatai de nouveau que cette odeur si exquise, mais dangereuse à la fois, avait bel et bien disparu. Je sentis une sombre colère s'emparer de moi, alors que je refermais toutes les fenêtres d'un violent claquement. Peu après, un courant d'air apparut devant moi, laissant encore une fois apparaître ma petite sœur, Thaïs. Elle sortit quelque chose de son long manteau rouge, puis me le lança rapidement.

Une brique de sang.

– Merci, dis-je simplement en prenant appui sur mon bureau.

– Il s'est passé quoi tout à l'heure ? Tu es parti comme ça, alors que tu t'étais presque transformé ! commença-t-elle avant que je n'arrache brusquement le papier qui entourait la paille.

– Une odeur m'a intrigué, répondis-je en sentant mes yeux retrouver petit à petit leur couleur d'origine.

– Beaucoup d'humains ont de super et succulents sangs, je l'avoue, mais ce n'était pas la peine de faire tout un plat ! Tu aurais pu te retenir ! s'exclama-t-elle de sa voix aiguë en sortant un nouveau sandwich de son sac.

– C'était bien plus que cela... soufflai-je en m'avançant jusqu'à la fenêtre.

J'observai silencieusement la nuit s'installer sur cette ville, me demandant encore et encore pourquoi cette odeur m'avait autant marqué... Un mélange de vanille accompagné d'un autre arôme. C'était exquis, envoûtant, et cela avait suffi en à peine quelques secondes à éveiller tous mes sens.

– Tu es bizarre, Wayne... chuchota ma sœur.

– Ce qui l'est davantage, c'est d'avoir une sœur comme toi, continuai-je alors qu'elle levait les yeux au ciel.

– Menteur. Tout le monde sait que tu m'aimes énormément.

– Effectivement.

– Mais ce qui serait bien... ce serait que tu offres tout ce magnifique amour à une femme.

– Il faudrait déjà qu'elle se montre, grognai-je durement.

– Oh arrête de râler, mon grand ! Ça arrivera un jour ! renchérit-elle en me tapant l'épaule.

Cette femme est insupportable...

– Je dois aller voir Kasper pour lui parler des entretiens d'aujourd'hui. Nous nous reverrons demain, je présume, déclarai-je plus tard avant de recevoir un petit baiser sur la joue gauche.

– À demain, Wayne ! J'espère te voir plus jovial que tu ne l'es déjà, s'exclama ma petite sœur.

Puis elle s'envola et disparut dans un courant d'air.

Il faut que je retrouve impérativement cette odeur.

**

– Bonne soirée monsieur Chass, dirent en chœur un groupe de femmes que je saluai brièvement d'un signe de la main.

Je me dirigeai d'un pas rapide vers le bureau de Kasper, saluant à plusieurs reprises d'autres employés. Arrivé dans celui-ci, je tapai une fois, puis rentraisimmédiatement à l'intérieur. Mon vieil ami se leva de sa chaise, puis s'inclina légèrement.

– Désolé de t'avoir dérangé pour ces entretiens, annonçai-je alors qu'il m'offrait un sourire.

– Ne t'en fais pas, Wayne, ce n'est rien. Tu n'as donc pas trouvé ta perle rare ?

– Non. La plupart de ces femmes étaient très perfides, et complètement dénuées d'intelligence. Impossible pour moi d'en engager une. Hors de question.

– Oui, je vois. Il est quand même fort dommage que tu n'aies pas donné une chance à la dernière, reprit-il calmement tandis que je fronçais les sourcils.

Il est vrai que j'avais arrêté les entretiens brusquement. Toutes ces odeurs nauséabondes et ces femmes m'avaient poussé à tout arrêter. Après tout, pourquoi perdre plus de temps avec ces femmes et de faire durer ce maudit mal de tête ?

– Si c'était encore pour en recevoir une autre qui s'est douchée avec du parfum, alors non. Il en est hors de question.

– Je comprends tout à fait, Wayne. Mais cette jeune femme a attendu toute la journée dans ce couloir, et je peux te garantir qu'elle ne portait pas une seule goutte de parfum, continua-t-il.

Kasper est lui aussi un vampire. Il fait partie des trois cents salariés qui se trouvent être de mon espèce. C'est un ami de longue date, qui a toujours été là pour moi, ainsi que pour ma très chère petite sœur. Surtout depuis l'abandon de nos parents...

– Était-elle très maquillée et portait-elle une robe courte avec des talons très hauts ?

– Rien de cela, répondit Kasper pendant que je réfléchissais sérieusement à ses dires.

– Fais-la venir dans mon bureau à dix heures demain matin, s'il te plaît.

Un sourire vint étirer ses lèvres, illuminant légèrement son visage écorché par la vieillesse.

– Thaïs avait raison. Tu peux être sympathique quand tu le veux, Wayne, reprit-il en venant me tapoter amicalement l'épaule.

– Je suis toujours sympathique.

– J'essayerai d'appeler la demoiselle tout à l'heure. Merci de lui accorder une chance, Wayne.

Après avoir éclairci ces quelques points, je décidai de lui faire part de ce qu'il s'était passé tantôt dans la soirée. Cet événement qui m'avait tant remué.

– Kasper. Tout à l'heure il s'est passé quelque chose d'étrange, déclarai-je d'un air très sérieux, ce qui attira aussitôt son attention.

– Dis-moi.

– C'était tellement surprenant... soufflai-je en repensant encore à ces nouvelles sensations qui m'avaient envahi.

– Qu'était-ce donc ?

– Une douce odeur m'est parvenue. J'ai immédiatement senti que quelque chose se passait ; mon sang est subitement devenu brûlant. Mes yeux sont devenus sombres dans la seconde qui a suivi, puis ils sont finalement devenus noirs ; ils se sont animés d'eux-mêmes, sans que je ne puisse rien y faire. J'ai eu l'impression de perdre tout contrôle, avouai-je.

Une étrange émotion vint marquer son visage. Il gratta lentement sa barbe blanche.

– Tes dents ont-elles été touchées également ? ajouta-t-il.

– Oui.

– Hum. Je vois. Je crois savoir ce qu'il s'est passé, Wayne... Il est vrai que je n'ai jamais ressenti cela, mais j'ai déjà entendu il y a longtemps un de mes amis en parler. Tous les symptômes que tu as décrits ressemblent énormément aux siens.

– Est-ce une maladie ? pressai-je en m'avançant vers lui.

– Pas une maladie, non, loin de là. Je dirais que c'est plutôt une chance, Wayne. Une très grande chance... Il me semble que tu as indirectement rencontré ton âme sœur, continua-t-il alors que je fronçais les sourcils.

– Wayne, écoute-moi attentivement. Tu as été le seul à sentir cette odeur. Tu t'es presque transformé. Tout ton corps s'est soudainement agité, tes dents se sont manifestées d'elles-mêmes. Cela sont les symptômes que tu ressens lorsque ta moitié se trouve à quelques mètres de toi.

Mon âme sœur...
Impossible...

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro