VIII - Qu'attends-tu ?
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MON DIEU ENFIN JE PUBLIE
BONNE LECTURE !
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Sensuellement, il mordille le lobe de mon oreille droite tandis que ses mains parcourent lentement mes courbes. Ma respiration s'accélère, s'ensuivent les bouffées de chaleur.
Il se redresse, me souffle son air chaud au visage d'un regard taquin, et irrémédiablement, ses lèvres s'emparent des miennes.
J'émet malencontreusement un gémissement... qu'il s'empresse de faire durer. La tension monte, la chaleur elle aussi.
Mais, soudain, il s'arrête net.
Il se relève à nouveau mais cette fois ci son regard est noir, insensible.
Il recule, et, par je ne sais quelle magie noire, l'homme que j'avais devant moi n'est plus le même. Il y a littéralement un inconnu devant moi, et il porte un masque.
Sortant de je ne sais où, l'inconnu attrape un poignard à forme de serpent. Et, alors que je tente de fuir, me poignarde au coeur sans remord, sans explications.
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- Ce n'est pas grave, ne te force pas à garder toutes ces émotions au centre de ton coeur. Pleure si cela te fait du bien, émet mon psychologue, Morphée, suite au rêve que je lui ai raconté.
Suivant alors ses conseils, quelques larmes dévalent lentement mes joues. Après un ou deux sanglots, j'arrive enfin à aligner une phrase.
- Pouvez-vous m'expliquer la signification de ce rêve ? Demandé-je en reniflant, impuissante.
Ça me hante depuis hier soir, je ne comprends pas ces rêves étranges que je fais. Hier après-midi, je suis presque certaine d'avoir entendu une voix me parler. Je deviens folle... c'est certain. Je suis au bord de la démence. La prochaine étape, c'est le service psychiatrie.
- Si je comprends bien... tu étais en train de passer un "très agréable" moment avec... hésite-t-il, avec qui d'ailleurs ? As-tu réussi à mettre un visage sur cet homme ? Me questionne-t-il.
Quelques secondes défilent avant que je ne comprenne sa question. Un visage ? Non, le garçon de mes rêves n'en a pas. Pas qu'il soit sans visage, mais mon subconscient refuse de s'en souvenir. Chaque fois que je me réveille c'est la même chose, je me souviens de tout, sauf de son visage.
- Non, je n'ai pas réussi, finis-je par avouer, déçue de moi même.
- Ce n'est pas grave ne t'inquiète pas, me rassure-t-il de sa voix la plus douce. Cet homme, est-ce le même de tout tes autres rêves ?
De tout mes autres rêves ?
Ah.
Celui où je saute avec quelqu'un d'une falaise les mains entremêlées ou celui où quelqu'un me tire dans la tête après m'avoir déposé un baiser sur le front ?
Sarcasme quand tu nous tiens.
- Oui, bien que son visage ne m'apparaît pas, je suis sûre d'une chose : c'est le même garçon, dis-je d'une vois posée, remise de mes sanglots.
- Bien, nous avançons alors ! Dit-il d'une vois enjouée. Et maintenant... cet inconnu qui a remplacé l'homme sans visage de tes rêves, comment était-il ?
Celui qui m'a poignardé... je ne sais pas non plus. Il faisait noir, cependant cette fois je suis certaine, lui n'avait pas de visage. Ou plutôt, il avait une sorte de masque.
- Je n'ai pas vu son visage, il portait une sorte de masque, hésité-je.
- Un masque ? Quel genre de masque ? demande-t-il gentiment.
- Je... son masque prenait tout son visage, et il était très esthétique. Je crois bien qu'il y avait des petites pierres précieuses dessus et des sortes de dessins, lignes.
- Je vois, marmonne-t-il doucement. Et donc, tu dis que cet inconnu portant un masque a tenté de te tuer avec un poignard à forme de serpent ? C'est bien cela ?
Il n'a pas tenté, il l'a fait. Enfin, dans mon rêve ou plutôt cauchemar.
- Oui, c'est bien ça.
Alors que je regarde toujours le plafond blanc, allongée sur le divan, j'entends Morphée se lever et se rapprocher de moi. Dis comme ça, son prénom est vraiment étrange quand même...
Des souvenirs du rêve me reviennent en tête, l'agréable moment que j'ai passé avec l'homme qui hante mes rêves, puis... cet inconnu portant un masque.
- Ivy, avant que nous terminions pour aujourd'hui, émet soudainement mon psychologue. Dis moi, est ce que quelque chose ou quelqu'un te contrarie dans la vrai vie ?
Je tourne la tête pour le voir, il se tient là, debout, tasse de café à la main et lunettes rondes posées sur le bout du nez. Il attend sagement ma réponse, sourire rassurant aux lèvres.
On dirait presque un psychopathe.
- Je ne sais pas trop... on va dire oui, pensé-je soudainement aux Panthères Noires.
Les Panthères Noires... ces... timbrés. Y en a pas un pour rattraper l'autre.
- Peut être devrais-tu faire un rapprochement entre ta vrai vie et tes rêves ? Chuchote-t-il presque en sirotant son café, l'air de rien.
Hein ?
Deux, trois, soleil.
- Pardon ? Mais mes rêves n'ont aucun rapport avec la vrai vie. Je ne comprends pas.
- Peut être que si finalement, tu devrais y repenser, me conseille-t-il.
Mes rêves seraient liés au réel ? Mais qu'est ce que j'ai fait dans la réalité pour que mon propre cerveau rêve qu'on me poignarde ?! Décidemment, je n'ai pas de chance.
Après avoir fini de siroter son café, Morphée revient à son bureau et choisi une date pour le prochain rendez-vous.
- Ivy, je vais te laisser une semaine pour réfléchir à tout ce que je t'ai dit, déclare-t-il.
Une semaine ? Je serai sûrement décédée d'ici là avec tout ce qui m'arrive en ce moment. J'ai l'impression que ce psychologue m'embrouille plus la tête qu'autre chose. Je repars toujours avec mille questions et presque aucune réponse.
Je dois les trouver moi même si je comprends bien.
Après avoir choisi une date il m'accompagne jusqu'à la salle d'attente, là où ma mère m'attend. Avant de partir rejoindre la voiture, il me souffle de bien réfléchir sur la signification de mes rêves. Puis, il repart avec un autre patient, toujours sourire aux lèvres.
Décidemment, il peut paraître vraiment étrange quand il s'y met. Nous retournons lentement vers la voiture, sans un mot, étant trop dans mes pensées. Je m'installe à l'avant tandis qu'elle prend le volant.
- Ça s'est bien passé ? Demande doucement ma mère, consciente que je suis encore dans la lune.
Je marmonne un simple oui, trop occupée à sombrer dans la démence. J'ai envie de m'arracher les cheveux tellement je ne comprends pas ce qui m'arrive. Je lance finalement la radio afin de ne pas me relancer dans mes pensées lugubres et démentielles.
Elle décide de m'emmener au lycée, ayant encore cours toute l'après midi. Je ne dis rien, peut être qu'avoir de la compagnie autour de moi pourrait m'aider à penser à autre chose. À enfin agir comme une adolescente normale, saine d'esprit.
***
- À ce soir ma puce, dit-elle sur un ton jovial en rallumant le moteur.
En réponse je lui fais un signe de la main accompagné d'un léger sourire. Je la regarde s'en aller tandis que je pose mon sac sur mon dos. Allez, quand faut y aller faut y aller. Pourvue que je n'ai pas d'ennuis aujourd'hui.
Je rentre rapidement dans les couloirs bondés de monde, sachant que j'ai cours dans une dizaine de minutes. Je me dépêche de trouver Amber et Liam, ils doivent se demander où j'étais passée ce matin.
Je me remémore les mots de mon psychologue. Le garçon de mes rêves... aurait un lien avec la réalité ?
Alors que j'arpente les couloirs à la recherche d'un visage que je connais, je me sens soudain faiblir, comme vidée de toute énergie. Rapidement, je colle mon corps contre un casier, trop faible pour tenir debout toute seule. Je panique et commence à suffoquer. Qu'est ce que... qu'est ce qui m'arrive ? Je prends ma tête entre mes mains le bruit des conversations autour de moi devenant trop fort. Arrêtez, laissez moi.
C'est le chaos dans ma tête. Je perds toute notion d'espace et de temps.
Ma vue se brouille, et alors que je suis sur le point de m'évanouir devant tout le monde, une main me retient. Je prends soudainement conscience d'où je suis, et étrangement, je reprends vite des forces. J'inspire comme une malade, comme si je n'en avais pas été capable avant. Je ne m'attarde pas sur ce qui vient de m'arriver et préfère remercier celui qui m'a retenu.
Je frissonne aussitôt en voyant qui est en face de moi. Un blouson noir, signe des Panthères Noires.
Décidément, ils sont toujours partout eux.
Cependant, je ne connais pas encore ce visage. Ce n'est ni mauvaus casier (Ricker), ni neuneu à la purée (Isaac), et encore moins leur chef. Qui est-il alors ? Je crois bien qu'il est dans ma classe en plus... s'agirait-il d'un des deux que je ne connais pas encore ? Mike et Austin, ceux chargés d'apprendre les bases aux nouvelles recrues si je me souviens bien.
- Ça va ? Me demande-t-il simplement en voyant que je m'égare.
Ses cheveux blonds platine font un drôle de contraste avec ses habits particulièrement sombres. Je hoche timidement la tête, n'osant pas en dire plus au vu des mauvaises relations que j'entretiens avec leur bande.
Soudain, alors qu'il est sur le point de me dire quelque chose, une autre voix retentit tout en lui sautant dessus :
- MIKE ! Te voilà ! Émet la voix particulièrement enjouée, sourire aux lèvres.
Tout comme lui, je sursaute, ne l'ayant pas vu venir. L'inconnu aux cheveux noirs et au corps musclé portant lui aussi un blouson noir tente de lui faire un bisous dans le cou, mais visiblement, Mike s'y attendait puisqu'il pose la paume de sa main droite contre les lèvres de son ami. En réaction, l'inconnu se contente de garder le contact visuel, le renforçant d'une aura étrange au fil des secondes.
D'accord... on tient une relation particulière entre ces deux là. C'est noté.
- Lâche moi, Austin, espèce de pot de colle, gromelle Mike en coupant court à cette scène plus que singulière.
Bien, je connais leurs prénoms au moins maintenant. J'ai très envie de partir et de les laissez là tant la situation devient presque gênante, mais je n'en fais rien. Ce serait encore pire je pense. Je reste là, simplement, comme un poteau. Qu'est ce que je fais ? Je pars sans rien dire ? Je suis sur le point de m'en aller aussi discrètement qu'un ninja, mais soudain, Austin se rend visiblement compte de ma présence, auparavant trop concentré sur son ami Mike. Je le vois perdre au fil des secondes son sourire et son visage jovial pour le remplacer par un visage froid dénué de sentiment. Serait-il lunatique ?
- Mais c'est- émet-il plus que sérieux, voire énervé avant de se faire couper par Mike.
- Bien, on va te laisser alors, émet Mike, accompagné d'un sourire à la fois courtois mais également glaciale.
N'ayant pas le temps de comprendre la tournure des événements, je le salue d'un signe de tête par politesse tandis que son ami le rejoint en n'oubliant pas de me dévisager du regard. Ok...
Je ne m'attarde pas plus ici et sur ce qui viens de passer et décide de reprendre mon chemin puisque comme tout le monde vient de l'entendre, la sonnerie a retenti. Je me dépêche de rejoindre ma classe, le cours commençant dans moins de cinq minutes. Je n'ai pas le temps de penser à ce qui vient de se passer que je cours pour ne pas être en retard. C'est nouveau ça tiens, je ferai mieux de sécher, ça me ressemble plus.
J'arrive pile poil avant que le cours ne commence. Tout en reprenant mon souffle, je m'installe à ma place, à côté d'Amber et devant Liam. Je m'assois calmement et les salue lorsque je peux enfin aligner une phrase. Il faudrait que je fasse du sport plus souvent moi.
- Bah alors, t'étais passée où ? Me demande Amber, curieuse, sous les yeux interrogateurs de Liam.
- À un rendez vous médical, je dis sans hésiter, ne voulant point leur parler de mes soucis "mentaux".
Ils se contentent tous deux de me sourire avant de réécouter le cours. Je fais de même, afin de ne pas prendre plus de retard que je n'en ai besoin.
J'ai presque envie de somnoler tellement ce cours est ennuyeux. Tiens, c'est une bonne idée ça. Oh et puis zut, tant pis pour le retard scolaire. Sans prévenir Amber, je pose ma tête contre son bras gauche posé sur la table, ainsi, je "repose mes yeux" ou plus communément appelé "je fais une sieste en plein cours". En réaction, je l'entend étouffer un rire.
Ainsi, pendant près d'une dizaine de minutes je ferme mes paupières jusqu'à presque vraiment m'endormir, me fichant complètement du professeur d'histoire et de son cours.
Soudain, - parce que oui, évidemment, il fallait que ça m'arrive à moi - le professeur hurle mon nom :
- Mademoiselle Ivy ! Mademoiselle Ivy ! Répète-t-il sans cesse sur un ton énervé, afin que, enfin, je sorte de ma sieste.
- Mmh ? Je dis simplement, fatiguée et particulièrement insolente en me relevant.
- Au tableau, émet-il d'une manière presque sadique, me faisant aussitôt regretter ma sieste.
Pardon ? Tableau ? Je secoue ma tête, non, ça va pas le faire. Je refuse catégoriquement.
- Vous allez nous faire un petit exposé sur l'Europe et ses frontières, dit-il en me montrant du doigt le devant de la classe.
Des perles de stress commencent à couler sur mon front. Bien, bien, Ivy, que vas-tu faire maintenant ? Reculer ? Fuir ? Ne pas obéir ?
Je jure furieusement à voix basse lorsque je me rends compte que je n'ai évidemment pas le choix. Je me lève, lentement, très lentement de ma chaise. Amber m'envoie un regard désolant tandis que Liam se retient de rire en voyant l'expression dramatique de mon visage. Je voudrais t'y voir toi. Évidemment, il fallait que ce soit le jour où tous les cinq blousons noirs de la classe soient là ! C'est quel genre de malchance ça ?
Je m'avance à pas lents vers le tableau, mi stressée, mi inquiète. Je monte sur la petite plate forme devant le tableau, de ce fait, je surplombe littéralement tout le monde. Mon coeur s'affole lorsque je vois tout ces regards rivés sur moi. Je n'aime pas ça, vraiment. Arrêtez. Arrêtez de me regarder.
Souriant et content de lui, le professeur me somme de commencer mon pseudo exposé.
- Oui, alors, l'Europe, hésité-je en bégayant bêtement, un continent de 10 millions de mètre carré, le plus petit au monde.
Puis voilà. Fin de l'exposé. Je ne sais que ça, que voulez vous ? Je n'ai pas appris mon cours. Il faut dire qu'en ce moment, avec tout ce qui m'arrive, l'Europe n'est vraiment pas ma priorité. Visiblement, le professeur se fiche de ça puisqu'il me demande sur un ton sévère de continuer.
Je lance un appel au secours à Amber et Liam qui à mon plus grand regret, ne peuvent rien faire si ce n'est prier pour moi. Je regarde un instant la classe, auparavant les yeux rivés sur le mur du fond de la classe. Certains sont en train de regarder leurs cahiers, trop gênés, tandis que d'autre continuent de me fixer comme une bête sauvage.
Mon coeur tambourrine encore plus fort lorsque je croise malencontreusement le regard froid et dur d'Hélios. Mike et Austin sont également là, avec Ricker et Isaac, ils ont l'air de terriblement s'ennuyer.
Soudain, alors que mes pupilles sont fixées sur celles d'Hélios, qui ne me quitte pas un instant des yeux, ma tête se met à tourner. Ma vue commence à se brouiller tandis que je vacille peu à peu, perdant tout contrôle. Non, pas encore. Pas maintenant. Ma tête est prise de violentes migraines alors que petit à petit, je sombre dans la démence.
Arrêtez. Arrêtez. Arrêtez de me regarder tous. Je ne suis pas... Non. En fait je suis... Non.
Je prends ma tête entre mes mains, mes migraines se faisant toujours plus fortes.
Arrêtez ça. Qu'on arrête ces bruits, ces voix, ces hurlements, ces sanglots !
Sans le vouloir, des larmes perlent, alors que je retiens mes cris de douleurs. Le professeur se rapproche de moi, visiblement inquiet. Il pose une main sur mon épaule, me demandant si je vais bien. Cependant, au moment où je sens son toucher, je le repousse viollement. Il recule, surpris, alors que je m'enfonce plus loin dans la folie.
Mon visage auparavant relevé se remet dans mes mains. Faîtes cessez cette douleur ! Je vais exploser, je n'en peux plus.
Arrêtez. Lâchez moi. Cessez. Taisez vous. Qui êtes vous ? Que faites vous là ?
Je perds toute notion du temps et de l'espace alors que les élèves me regardent tous, ahuris, ne comprenant pas ce qui m'arrive.
Soudain, alors que je perds peu à peu toute clarté d'esprit, mes jambes se dérobent et je tombe viollement au sol. J'entends le professeur demander à un élève d'aller chercher l'infirmière de l'école tandis qu'au fond je reconnais les voix de Liam et d'Amber criant mon nom.
Je n'ai pas la force de me lever, au contraire, je perds peu à peu celles qui me restaient. Une larme dévale lentement ma joue, me rendant compte du spectacle que je viens d'offrir devant toute la classe. Je suis pitoyable.
Toujours au sol, perdue dans une autre réalité, je prends à nouveau ma tête entre mes mains, toujours prise de violentes migraines. ARRÊTEZ ! CESSEZ ! TAISEZ VOUS ! PARTEZ !
Je sanglote toujours plus, me rendant compte que je suis définitivement devenue folle.
Au fil des secondes, je sens lentement mon esprit partir, perdant peu à peu connaissance.
Seulement, avant que je ne m'enfonce dans de profondes limbes, des bras musclés me soulève et je peux alors apercevoir avant de m'endormir un visage inquiet...
... et de profondes pupilles noires.
▪ Please, give me a remedy... ▪
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ON PEUT M'APPLAUDIR J'AI TENU MA PROMESSE J'AI FINI CE CHAPITRE AUJOURD'HUI !!!!
Bon par contre on parlera pas du temps d'attente entre ce chapitre... et le précédent huhu.
J'espère vraaaaiiiiimeeeent que vous l'avez aimé ! En plus il est long, pour me faire pardonner
👉👈.
Voilà, voilà.
MikexAustin, le nouveau AshelbixTaehyung MDRRRR ??
Qu'avez vous pensé de ce chapitre 😙 ? Des questions huhu ?
On se retrouve, bientôt, je l'espère
(👉👈) pour un nouveau chapitre !
Bisous bisous 💕
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