Chapitre 2 : « How to pretend 1 »
Ceci est un message à caractère informatif :
Voilà cela fait très (très) longtemps que je n'ai rien sorti sur cette fic. Première chose désolé pour tout le temps attendu mais enfin je mis remets sérieusement avec des chapitres plutôt assez long (donc que je scinderai en 2 parties pour fluidifier la lecture) mais du coup avec un rythme de sorti moins soutenu. Deuxième chose j'ai eu des soucis d'organisation avec l'univers de cette fic qui m'ont poussé à prévoir des trames à l'avance, des tableaux et des fiches pour me repérer. Mais enfin après toutes ses épreuves elle est là. Mon dieu je ne croyais plus y arriver.
En tout cas je vous remercie encore pour votre patience et maintenant promis au moins un chapitre long par mois (même si j'espère toujours faire plus, ^ . ^ lol. ) Ceci était « très intéressant ».
Sur ce bonne lecture et bien à vous.
(« Mr Claudel, le cobaye 5 et la 18 se sont encore réveillés, ils sont désorientés, la sédation est à son maximum que faisons-nous ?
– Séparez les dans des chambres d'isolations et bourrez les d'inhibiteurs, l'accident d'hier soir ne doit pas se reproduire ! Si le cobaye 5 recommence à se lever et à s'enfuir, rattrapez le, sédatez le suffisamment pour qu'il ne bouge plus puis tuez le.
– NONNN, LAINK ! REVEILLE- TO . . .
– Assommez-la puis isolez-la le plus loin possible de lui. Tuez là au moindre geste de trop. Cette salope de résistante nous assez mis en danger. Mais gardez les en vie au maximum Mrs Cable voudrait encore examiner leur résistance et le lien qu'ils ont établie dans leur semi conscience.
– Bien monsieur ! »)
A 10m du refuge de notre petit groupe de survivants, bien caché dans l'ombre à 9m de hauteur sur sa plate-forme, l'homme continuait à épier ces futures victimes tout en ressassant les douloureuses raisons de ses actes. Pour lui la vengeance était une voie somme toute normal pour décharger sa haine et sa culpabilité. Il pensait que c'était la suite des choses après ce qu'il avait appris mais les paroles de son ancienne coéquipière reviennent en boucle, « tu dois te reprendre, tu es instable, écoute-moi je t'en prie on peut en parler, c'est normal après ce que tu as vécu mais on peut passer au-dessus. », « tu es devenu complètement fou ! ». Puis il l'a tué de sang-froid sans un regard pour sa misérable vie. « Elle était inapte à la survie, j'étais le plus avantagé, elle m'aurait ralenti, sa mort était inéluctable. Ce jeu, ce n'est que de la sélection naturelle, de la survie à tout pris avec une douce animosité. » Il trafiqua ensuite les données de sa tablette pour faire croire aux autres candidats une mort par un time out. Il lui avait volé son morceau de la map et était partie en prenant toutes les ressources sans un regard pour son cadavre.
– « C'est normal, tout ce que je fais c'est pour toi, toi seul mon amour, je te vengerai pour ceux qu'ils ont osé te faire, je tuerai tous ceux qui osent survivre alors que tu es mort ici dans toute cette souffrance. J'enverrai en enfer autant d'âmes qu'il faut pour que la tienne repose en paix. Je n'ai jamais pu te confesser mon amour et maintenant c'est trop tard Dieu et ces salopards ton dérobé à moi. Mais cet amour n'est pas vain bien au contraire il est l'essence même de ma force pour te démontrer malgré ta mort ma dévotion. Je ferais autant de sacrifices que le demandera ton amour pour te prouver le mien. Plus jamais tu n'aurais à souffrir je me chargerais de te défaire de ta peine. Mon amour, mon dieu je ferais couler le sang de milliers de cadavres pour 1 goutte du tien qui fut répondu. Je me montrerai digne de me tenir à tes côtés dans l'au-delà. Tout d'abord je vais tuer Manon, sa petite amie pour apprendre à Thomas la terrible cruauté de la vie et pour lui faire payer d'avoir osé essayer de garder en vie son bonheur. Alors que tu es mort, TOI ! Puis je vais le tuer à son tour pour t'offrir la souffrance de Damien ! Il aura alors perdu sa petite amie ici et son meilleur ami. Au bord du désespoir je lui demanderai alors de se suicider en ton souvenir. Je fais tout ça pour toi mon magnifique petit bonheur. Mon bel ange déchu, je te le promets sur mon amour je les tuerai tous, je te vengerai mon petit rouquin à moi. »
– Lâche ton arme et descend !! hurla à gorge déployée Hugo à l'attention de la jeune femme.
Jordan avait gardé son pistolet et son fusil à pompe braqué sur elle et la maintenait en joue. Il fixait avec attention chacun de ses gestes scrutant la moindre tentative d'attaque. Il voulait à tout prix éviter un affrontement potentiellement nuisible à Hugo ne connaissant encore que peu ses aptitudes, le garder sain et sauf voilà de quoi il devait vraiment s'inquiéter. En attendant Jordan ne s'enquit pas vraiment de la jeune femme en elle-même, elle avait l'air plutôt frêle et peu à l'aise. Mais son arme s'était toute une autre histoire. Si elle avait récupérer un sniper et des munitions il se doutait qu'elle s'était gardée de leur dévoiler toutes ses armes et qu'elle les cachait bien à porter de main en cas d'offensive. Hugo la dévisageait de même empoignant sa grande dague. Il se doutait un peu qu'il handicapait son ami dans sa quête de sortie de cet enfer. Il n'était arrivé ici que depuis quelques jours et il sentait déjà que les événements le dépassaient. Sans Jordan il serait déjà trépassé. Mais cela ne prendrait jamais une telle tournure, jamais il ne laisserait son ami prendre tous les risques pour lui. Il était tant qu'il se batte et quitte à ne pouvoir se défendre tout seul au moins aider et porter assistance à son coéquipier. Il se battrait quoi qu'il lui en coûte si cela pouvait soulager et aider Jordan. Il ne serait plus un poids mort pour lui quitte à devoir tuer cette femme.
D'ailleurs plus elle s'approchait plus elle paraissait bien jeune par rapport à ce que les deux amis avaient pensé. Mais surtout bien plus petite. Posant pied à terre à mi-chemin des deux compagnons, Jordan ne lui donnait pas plus d'1m60, cependant de là il put enfin faire l'inventaire globale de son équipement. Elle devait possédait en plus de son sniper et d'une poche entière de munitions d'un pistolet flanqué sur sa hanche, un couteau de chasse et un sac bien chargé d'où dépassait une corde. Tout ça ensemble pouvait paraître impressionnant mais c'était le minimum syndicale pour espérer survivre. Car encore fallait-il savoir s'en servir correctement. Mentalement, il fit de même pour leur part savoir ce dont il disposait en cas d'attaque : à eux deux ils détenaient de 2 pistolets, un fusil à pompe avec plusieurs recharges, 2 dagues et 6 grenades. Il lui semblait qu'il avait de quoi rivaliser. Au moment de revenir à lui la jeune femme était enfin à leur hauteur, enfin tout de même séparé de 30m. Elle aussi se méfiait d'eux. Pourvu que cela ne leur porte pas préjudice se dit Hugo.
Petite, plutôt fétiche, cheveux bouclés, bruns coupés court en bataille, et des yeux bleus beaucoup trop grands pour la forme de son visage, voilà ce qui se tenait devant eux. Hugo resserra sa poigne autour du manche de sa dague. Elle fit un pas. Jordan mit le doigt sur la détente de son arme.
– Vous allez me tuer ? Guzz, Porto voyons cela ne vous servira à rien et ensemble on a bien plus de chance de survivre.
– Que, Quoi ?!! Ils étaient décontenancés à l'entente de leur pseudo. La première réaction d'Annael fut de faire un autre pas vers eux profitant de leur hésitation. C'était une réaction purement animale. Son but, prendre le plus de territoire, aller de l'avant et ainsi inconsciemment leur montrer qu'elle les dominait. C'était une technique comme une autre dans ce test morbide et malsain. Mais malgré les efforts de la jeune femme pour pallier ses faiblesses, Jordan comprit son jeu et fonça sur elle. Surprise et désarmée face à une telle réaction elle se laissa tomber sous le poids et la violence du plongeon de Guzz. Mais non sans prendre au passage son couteau Son dos heurta le sol lui coupant la respiration, elle dégagea rapidement sa main droite au moment où l'homme retomba sur elle et plaqua la lame contre sa gorge. Jordan regretta son geste au moment où le métal froid rencontra son coup. Elle était faible mais pas idiote, elle devait être là depuis un petit bout de temps.
– Dégage ou je te saigne. Comme pour appuyer ses propos elle fit pression contre son cou faisant perler quelques gouttes de sang.
Plus par réflexe à la douleur et au danger que par volonté il se releva, la femme à sa suite le couteau toujours en main.
– C'est bon on arrête les conneries avant que d'autres rappliquent et on dégage d'ici. Elle avait mal mais si elle le montrait elle se savait foutue.
– Tout d'abord t'es qui et en suite d'où tu nous connais ? Il se sentait déjà con d'avoir posé une telle question. Si elle avait employé leur pseudo c'est qu'elle devait les suivre sur internet avant cette connerie de test.
– De un quand on devient un personnage public sur internet il devient facile de se faire reconnaître même si j'aurais préféré vous rencontrer dans d'autres circonstances.
Voilà qui était fait.
– Et mon identité ne t'apportera rien de plus mais comme tu ne vas pas caler, je m'appelle Annael, 19ans, 16ème candidate, ici depuis environ 1 mois. Mais ce qui t'intéresse est plutôt ce que je détiens pas vrai ?
– Alors soyons francs si nous devons nous supporter à partir de maintenant, je n'ai aucune envie de te tuer et il est vrai que plus on est mieux ce sera, ne serait-ce que pour les pièces comme tu dis. Notre but commun est de sortir d'ici avant de crever pas vrai. Jordan arborait un sourire narquois et mettait une certaine ironie dans ces propos. Quelque chose chez cette fille ne lui allait pas. Mais elle avait raison il avait besoin de ce que les administrateurs lui avaient donné. Il l'acceptait mais au moindre signe d'alerte il la tuerait.
– Je suis Hugo, expliqua son ami pour faire redescendre la tension. Pour l'instant pas besoin de s'en faire une ennemie. 6Ème candidat, là depuis quelques jours, j'apprends encore. Lui, c'est Jordan, 4ème candidat, ici depuis 2 mois environ.
– Chaud, il te reste moins de la moitié.
– Je détiens une partie de la légende et Jordan de la carte.
– Hugo, tu as confiance en elle pour lui dire . . .
– Il a l'air contrairement à toi. J'ai une boussole. C'est vrai alors cette histoire de carte et de légende, il y a bien moyen de sortir de là.
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