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Chapitre 10 : Guenièvre sœur de Leofric

Leur galop n'avait jamais été aussi rapide. Le sol tremblait sous leur passage. Les bêtes fuyaient. Le vent lui même ne parvenait à gagner leur vitesse. Et leur peur n'avait jamais été si présente dans leurs tripes. Au loin, ils virent aisément la fumée s'échapper du campement ainsi que le mouvement inexistant. Même de loin, ils parvenaient à voir quelques giclement de sang, sur le sol ou sur les toiles des tentes. Les morts étaient nombreux et recouvraient le sol tinté de rouge. Inquiet, les jambes tremblante, les guerriers mirent pied au sol. Beocca les sourcils froncés cherchait du regard Thyra. Tandis que Finan n'osait bougé.

"Mon Dieu...Pitié seigneur, faites que ce soit un songe..murmura le moine avant d'hurler le nom de sa femme."

Le simple fait d'entendre le religieux hurlé le nom de Thyra, l'Irlandais se réveilla de sa peur et se mit à courir à travers les cadavres. Il ne cherchait qu'un visage, un seul et unique. Un visage blanc comme la neige, aux cheveux roux comme le feu, avec ce regard brun pure et aimant.

"Guenièvre! hurla t-il dans l'espoir d'une réponse, même un murmure lui aurait suffit."

Aethelred ainsi que son conseillé cherchaient quant à eux, la fille d'Alfred. Les soldats faisaient de même. 

"Ils n'ont pas laissé un seul homme en vie, constata Aldhelm. 

- Ni une femme, ajouta Uhtred en passant à leur coté.

- C'est la fille du Roi Alfred jamais ils ne la tueraient, répliqua le seigneur de Mercie, jamais ils n'oseraient."

Beocca poursuivait ses hurlements, s'époumonant et gardant son espoir, bien qu'il se dissipait peu à peu. Finan, lui, optait davantage pour retourner les corps et regarder chaque visage, Sihtric lui apportait de l'aide.

"Tu n'as pas le droit de partir comme ça Guenièvre..soufflait t-il."

Le moine joignit ses mains priant pour sa femme, espérant de tout son amour. Uhtred, inquiet également, posa une main sur son épaule. Le silence était d'or, lorsqu'il fut soudain brisé.

"Beocca! cria la voix de Thyra, Beocca!"

Sortant de la pénombre de la forêt. Se détachant d'un paysage lugubre, la chevelure rousse de la Danoise. Finan, voyant enfin une survivante, fut gagner d'un grand espoir, et espérait que la rôdeuse ait suivit la sœur d'Uhtred.

"Thyra! appela le moine fort soulagé"

Les deux nouvellement unis par le mariage se jetèrent dans les bras l'un de l'autre, alors que tous se rapprochaient d'eux en quête d'information.

"Je t'ai cru morte et j'ai voulu mourir, j'ai cru que tu avais disparu, j'ai cru que tu avais disparu, confia Beocca en serrant sa femme de toutes ses forces.

- Thyra, interpella le frère de Ragnar en posant une main sur le bras de sa sœur, Thyra..Où est Aethelfled ?

- Vite répondez! hâta le beau-fils du Roi.

- Bien sur qu'elle va répondre, cracha le religieux.

- Je n'en sais rien, avoua Thyra.

- Elle..Elle a été enlevé?

- On a couru et Aethelfled n'était plus là.

- Nous poursuivons les recherches seigneur, prononça Aldhelm.

- Ils l'ont enlevé, c'est obligé sinon pourquoi auraient-ils abandonné la ville? Et attaqué le campement? lança Uhtred.

- Elle est la fille du Roi, jamais ils n'oseraient."

Finan craintif s'approcha de Beocca et de Thyra. Il y avait une question qui trônait dans son esprit et il avait peur de la poser. Sihtric se trouvait à état égal.

"Thyra..commença t-il doucement, est-ce que..est-ce que Guenièvre était avec vous?

- Nous avons couru, à la lisière de la forêt elle a cessé ses pas et nous a dit que continuer..Après je l'ignore."

L'Irlandais savait désormais que celle qu'il aimait était sur le champ de bataille. D'un nouveau pas, et d'un rythme plus rapide, il reprit ses recherches. Uhtred se joignit à lui. Toutes les femmes furent mises à visage découvert, y compris celles qui n'avaient pas de chevelure enflammée. Cependant, toutes étaient morte. Mais Finan ne perdait pas espoir, si Thyra était encore en vie, Guenièvre pouvait l'être aussi.

Ce fut à proximité du campement, là où les cadavres s'étendaient toujours. Il y avait un cheval que le sang tachait amèrement. Les sabots retombé, nul vie ne l'habitait. En plissant le regard, Finan y vit, se détachant du paysage, une chevelure de feu juste à coté de l'animal. Le cœur battant fortement, il couru à son coté. Bien qu'il devint blême lorsqu'il la vit. Les jambes de la rôdeuse étaient bloqué sous le destrier. Ses cheveux éparpillés sur le sol. Son teint était macabre et une grande tâche de sang décorait son vêtement. L'Irlandais se laissa tomber à genoux à son coté et de ce geste, alors qu'il était désespéré, elle ouvrit les yeux. Sa poitrine se soulevait et baissait rapidement. 

"Guenièvre! Guenièvre je suis un idiot pardonne moi, je t'aime ne m'abandonne pas, tout va bien se passer, on va te soigner et je vais prendre soin de toi."

La sœur de Leofric posa son regard sur lui, un léger sourire prit place sur ses lèvres rosé. Lentement elle leva sa main tremblante pour la poser sur la joue de Finan. Il posa ses doigts sur les siens. Ils échangèrent des yeux remplit d'amour et de bienveillance. Une larme légère glissa de la pupille droite de la jeune femme  et fit un chemin aventureux avant de s'écraser dans l'herbe. Sihtric et Uhtred s'étaient approché, mais n'osaient allé plus avant, se contentant de regarder. Le visage de Guenièvre perdit soudain son air bienveillant et décontracté pour arborer des traits plus dur. Ses sourcils se froncèrent, alors que sa respiration fut prise de spasme.

"Je..Je..Je peux plus..Je peux plus respirer...souffla t-elle dans un murmure.

- Ça va aller, je suis là, je suis là, Guenièvre je serai toujours là."

La rôdeuse plongea ses pupilles brune dans celles de l'Irlandais, elle le regardait comme si elle voulait encrer chaque parties de son visage dans sa mémoire. Avant que lentement ses yeux ne se tournent sur le paysage, que son expression facial devienne inexistante et que la main qu'elle avait sur la joue de son compagnon ne soit prise d'une lourdeur et d'une froideur subite puis qu'elle se laissa tomber avec nonchalance contre le sol. Finan fronça les sourcils posa ses deux mains sur les épaules de la rousse et la secoua légèrement.

"Guenièvre...? Réveille toi, Guenièvre réveille toi! Réveille toi! Hurla t-il, sers moi la main, Guenièvre reste avec moi, je t'en supplie laisse moi voir ton sourire, Guenièvre!"

Sihtric et Uhtred s'approchèrent davantage alors que l'Irlandais soulevait le buste de la jeune femme pour la prendre dans ses bras. La tête de cette dernière se laissait lâchement aller vers l'arrière alors que son regard vide était toujours ouvert.

"Réveille toi, tu n'as pas le droit de partir, réveille toi! suppliait l'homme en pleure tout en la berçant dans ses bras.

- Finan..commença le frère de Ragnar en posant une main sur l'épaule de son ami, c'est fini..

- Non! protesta l'Irlandais, elle est là, je le sens, elle est encore là."

Uhtred s'accroupit au coté de Finan.

" Laisse la partir, souffla t-il.

- Je ne veux pas la laisser seule.

- Alors ramenons la avec nous, ramenons la à Coccham."

La nuit était tombée lorsqu'ils atteignirent le petit village qui était sous la seigneurie d'Uhtred. Le corps de Guenièvre avait été soigneusement recouvert d'un linceul. L'Irlandais n'avait pas dit un mot de tout leur chemin. En faite, personne n'avait rien dit. Aucun n'aurait songé que la jeune femme puisse périr si vite dans la bataille. Gisela et Hild, en les voyant arriver avaient accouru auprès d'eux. La femme du Danois était tout sourire. Quant à la nonne, elle remarqua bien vite le teint sombre et l'absence de la rôdeuse, elle ne put que poser sa question.

"Où est Guenièvre?"

Les regards furent jeté les uns sur les autres. Uhtred délaissa les bras de sa femme pour s'approcher de la religieuse.

"A l'arrière du chariot."

Gisela la songeant blessé, s'empressa de s'y rendre. Elle était grandement prête à lui apporter les soins nécessaires. Cependant, elle déchanta vite lorsqu'elle vit l'arrière du chariot. La sœur de Guhtred posa une main sur sa bouche, alors que Hild arriva à son tour.

"Ce n'est pas elle..souffla cette dernière.

- Nous avons été dupé par les frères, ils ont attaqué le campement alors que nous étions dans Lunden, les morts ont été nombreuses..Guenièvre est..

- Elle est morte! lâcha Finan, elle est morte parce que Aethelred n'a pas pu s'empêcher d'emmener sa femme en campagne, elle est morte à cause de lui."

L'Irlandais ne put cacher ses larmes qui dévoraient ses joues alors que Hild, les yeux rouge le prit dans ses bras.

A la lisière du lac, au souhait du guerrier, un bûché fut dressé pour sa compagne dans l'une des barques. Le corps placé au centre. La main tremblante, les yeux rouge, Finan approcha la première torche qui enflamma le bois sec. Les flammes éclairèrent les visages d'Uhtred, de Gisela, de Hild et de Sihtric. Ce dernier décrocha la corde qui maintenait le petit bateau. Dans l'eau sombre, il s'éloigna lentement.

"Je te retrouverai, prononça l'Irlandais, nous nous retrouverons.

- Elle t'attendra, ajouta la nonne en prenant la main de l'homme."

Finan regarda le lac jusqu'au matin, pleurant de nombreuses fois, tout en émettant de douce paroles d'excuse et d'amour. 

La journée qui passa fut assez lugubre et remplit de silence pour tout les proches de Guenièvre. Sihtric ainsi qu'un autre, avait été envoyé à Beamfleot pour reconnaissance sous l'ordre de leur seigneur. Et le soir suivant, assis sur le ponton de bois qui donnait sa main au lac, Uhtred et Gisela se retrouvaient dans les bras, l'un de l'autre.

"Je peux savoir à quoi tu penses? interrogea le Danois.

- Je pense à Guenièvre...Et à Aethelfled, si elle est encore en vie, tu es son seul espoir.

- Alfred est son père.

- Et toi son seul espoir..Uhtred de Bebbanburg, ça ne devrait pas être à toi de régler ce problème mais tu le feras pour que le sacrifice de Guenièvre ne soit pas vain,et en envoyant Sihtric tu as déjà commencé, prononça la femme en se levant.

- Non reste avec moi, protesta l'homme.

- Non j'ai faim, ria Gisela en allant remonter son petit panier de pêche.

- Je vais t'aider.

- Non je veux le faire, j'crois que j'ai une prise! Le dîner enfin! 

- Un vrai monstre des mers, s'amusa Uhtred."

La soeur de Guhtred ria à cette remarque avant de perdre sa splendeur en voyant un inconnu s'inviter. Le Danois suivit son regard.

"Seigneur, salua le nouveau venu, vous m'aviez dit de revenir.

- Qui êtes-vous? interrogea Gisela.

- C'est le bâtard d'Alfred, se moqua l'homme.

- Je m'appelle Osferth ma dame, je m'appelle simplement Osferth et je suis aussi le neveu de Guenièvre, elle est aux ordres de votre époux."

Uhtred et sa femme s'échangèrent un regard, il semblait que ce dernier ne soit pas aux courant du décès de la rôdeuse. Alors gentiment et pour lui annoncer cette mort d'une manière bien plus douce, Gisela décida d'inviter le garçon à dîner. 

" Tout les habitants de tout les villages ont reçu l'ordre de prier, commença Osferth en engloutissant son repas, qu'elle soit vivante et en bonne santé.

- Alors elle ne peut être qu'en vie, en bonne santé et libérer sous peu, se moqua le Danois.

- Dis bonsoir à ton père, lança la voix de Gisela."

Uhtred embrassa avec amour ses enfants sous le regard attendrit de sa femme.

" Vous n'êtes pas croyant seigneur? interrogea Osferth quelque peu interloqué.

- Oh bien sûr que je le suis, prononça l'homme en chatouillant son garçon, je crois aux vrai Dieux et au destin.

- Souhaitez vous servir un païens Osferth? interrogea la sœur de Guhtred.

- Dieu est dans tout les hommes bon, mon oncle Leofric m'a souvent dit que votre mari était un homme bon, un grand homme.

- Il disait cela? 

- Oui seigneur, ma tante aussi le croit même si lorsque nous nous sommes retrouvé il y a quelques jours elle vous a appelé nigaud.

- Pourtant cet homme bon qui est là vous laissera le rejoindre pour une seule et unique raison, pour embarrasser Alfred."

Osferth était quelque peu dubitatif, ce n'était pas le genre d'homme qu'on lui avait décrit.

"C'est la vérité, trancha Uhtred.

- C'est peut être la raison qui me permettra de vous rejoindre et de rejoindre ma tante, mais je vous en donnerai de me garder.

- C'est le destin qui vous a conduit ici, lança Gisela, si tout ce qu'ils ont à Winchester c'est la prière, ils vont avoir besoin d'un peu plus..Nous irons à Winchester.

- Nous n'irons pas, répliqua Uhtred.

- C'est ce que tu veux, pourquoi fais-tu l'enfant comme ça?

- Nous irons dés que j'aurai des nouvelles de Beamfleot."

Gisela et Osferth s'échangèrent un sourire amusé.

"J'aurais aimé parler à ma tante, je ne l'ai pas encore vu, j'imagine qu'elle va me sermonner de me ranger à vos cotés, plaisanta le jeune homme."

Le Danois et sa femme échangèrent encore une fois un regard, ils devaient lui dire pour lui faire cesser ses espoirs vain.

"Vous ne pourrez pas parler à Guenièvre, commença la soeur de Guhtred.

- J'ai pourtant cru comprendre qu'elle était ici, je voulais lui montrer mon épée, avant son départ elle m'a dit qu'elle m'apprendrait à la manier.

- Elle est morte, déclara Uhtred sans plus de cérémonie ce qui lui valut un regard de réprobation de Gisela."

Osferth posa des yeux presque désespéré sur l'homme, la rousse était le dernier membre de sa famille qui lui restait.

"Ta tante était une précieuse guerrière et une amie, prononça le Danois.

- Guenièvre s'est battu bravement pour protéger Aethelfled, elle a perdu la vie dans la bataille, mais je suis sûr qu'elle aurait été heureuse de vous voir ici ce soir.

- Elle..Elle devait m'apprendre à manier l'épée, répéta le jeune homme.

- Je suis désolé Osferth.

- Je..J'aimerais aller dire quelques mots sur sa tombe si vous m'y autoriser.

- Elle n'a pas de tombe, nous l'avons brûlé sur une barque qui a été envoyé sur le fleuve, répondit Uhtred.

- Vous pouvez aller vous recueillir au bord de l'eau, invita Gisela."

Comme l'avait conseillé la femme du Danois, Osferth était allé au bord de l'eau pour prononcer quelques mots à Guenièvre.

"Je suis aller au bout de mon envie, je suis au coté du seigneur Uhtred, même si vous me l'avez déconseillé parce que je ne sais pas me servir de mon épée. Cela dit, c'est à cause de vous si je suis ici. J'ai l'espoir d'être aussi fort et têtu que vous l'étiez, pour vous rendre honneur. J'espère que je serai à la hauteur et que j'aurai vos valeurs. Peu de temps nous a été accordé pour nous retrouver, mais je sais que vous guiderez mes gestes, car vous serez toujours auprès de moi comme l'est Leofric...

- Elle aurait dit que tu étais un nigaud..Petit moine, prononça une voix dans son dos."

Osferth se retourna pour voir, enroulé dans sa cape à cause du froid, l'homme qui l'avait appelé moinion lors de leur première rencontre.

" Sans aucun doute, approuva t-il, pardonnez ma question mais qui êtes vous?

- Mon nom est Finan, j'étais le compagnon de Guenièvre.

- Je comprend mieux désormais...est-ce qu'elle a souffert?

- Je crains fort que oui..J'aurais dû être là et la protégé.

- Elle ne vous aurait pas laissé faire.

- C'est certains.

- Le seigneur Uhtred appellerait sans doute cela le destin.

- Peut être a-t-il raison."

L'Irlandais jeta un regard au jeune homme et leva un sourcil, il n'avait pas été sourd à ses paroles.

"Je t'apprendrai à te servir d'une épée petit moine."

Tout deux s'échangèrent un sourire avant de reposer leur intention sur le fleuve. Et là, où reflétait la lune, se dessina la silhouette blanche d'une jeune femme qui semblait se baigner dans l'eau fraîche. Tourné vers eux, elle leva haut et fièrement une main qui tenait un arc. Elle avait les traits de Guenièvre. Était-ce une illusion ou non, aucun des deux ne savaient le dire, mais ils y croyaient fortement et leur cœur se remplirent d'espoir et de courage. Les jours qui suivirent, ils contèrent cette apparition qui donna à la jeune femme, le titre de "Dame Du Lac"

FIN


Bonsoir! 

Voila, cette première Fanfiction sur "The Last Kingdom" touche à sa fin.

Alors je dois vous avouez, qu'à la base, ce n'était pas censé se finir aussi tôt.

Mais, comme c'était ma première sur cet univers, le tout s'avérait un peu bancal, je n'étais pas du tout contente des chapitres qui sortaient je n'avais pas envie de continuer. Cela dit, je me voyais mal juste poster un message en mode "Je continuerai pas, aller salut les nigauds", j'avais quand même envie d'offrir une fin à cette histoire. Et je l'ai fait hihi, j'espère d'ailleurs qu'elle vous aura plût. 

Donc, Merci INFINIMENT d'avoir suivit cette fanfiction, je pensais très honnêtement au départ pas faire plus de 10 vues et là on est à plus de 300, donc je suis joie et bonheur. Ca à été un réel plaisir de rassembler et faire la connaissance de plusieurs fan de cette série qui est, malheureusement, si peu connu. Merci encore une fois pour vos commentaires, votre bienveillance et vos encouragements.

Votre petite auteur (Ou autrice..c'est vrai ça comment on dit quand on est une fille ptdrralk bref)

RYAN

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