une surprise ahurissante
Genres : Romance / Lemon/ PWP
Orientation sexuelle : Yaoi
Rating : 18+
Couple : Teppei x Hyuga
Résumé : Au moment où Teppei surprend Hyuga entrain de se faire plaisir dans les vestiaires, il est loin de se douter de l'endroit où cette situation va les mener...
Mon blabla Mon second couple préféré de Kuroko no basket ! J'adore la volonté de Kyoshi qui fait de lui un de mes personnages préférés !
Kyoshi Teppei était profondément choqué.
Tellement qu'il lui fallut quelques secondes d'adaptation pour bien assimiler le fait qu'il se trouvait dans les vestiaires du club de basket, en présence de son capitaine et meilleur ami, et qu'il venait de le surprendre entrain de se… Masturber.
Le jeune homme était encore suspendu dans son mouvement, comme figé dans l'espace. Aucun d'eux n'osait faire le moindre mouvement. Tout ça leur semblait si irréel, il faut dire.
Kyoshi cligna des yeux. Deux fois. Hyuuga en fit de même. Quelques secondes s'écoulèrent.
Puis, comme prit d'une violente poussée de conscience, ils crièrent au même moment, comme un seul homme.
- HAAAAAAAA !
Le noiraud se redressa d'un coup, remettant son pantalon qui avait glissé le long de ses jambes musclées alors que son camarade détournait le regard, mal à l'aise. Ce n'était pas tous les jours qu'on voyait son capitaine dans une situation aussi embarrassante.
Hyuuga boucla sa ceinture, le visage en feu, n'osant pas lever les yeux vers son coéquipier. Il avait tellement honte. Que pouvait-il bien faire, maintenant ?
- Tu-tu-tu-tu-tu n'as rien vu, ok ?!
Assis sur un des bancs des vestiaires, il fixait ses chaussures, anxieux. Qu'est-ce que Kyoshi allait bien pouvoir penser de lui, à présent ?
Le jeune homme était tellement aux prises avec ses émotions qu'il ne remarqua pas le sourire taquin qui, tel un smile banane, déforma le visage de son vis-à-vis.
- Ah ah ah, bien sur que j'ai tout vu, elle est bonne, celle-là !
Le cœur de Junpei rata un battement. Son ami n'avait pas réellement dit ce qu'il venait d'entendre, si ?
Il releva lentement la tête vers son coéquipier, et l'énorme sourire qui l'illuminait comme une créature pure et sincère ne lui dit rien qui vaille. L'adolescent ravala sa salive lorsque le brun s'assit à ses côtés, passant un bras amical autour de ses épaules alors que lui rougissait, on ne peut plus gêné.
- Et bien vu, même ! Je ne te pensais pas aussi coquin, Hyuuga-chan.
- Ta gueule ! Rugit ce dernier, avec la férocité d'un tigre placé sous somnifères….
Teppei le secouait de toutes parts, et le lycéen sentit bien, à travers ses gestes, qu'il cherchait lui-même à refouler un certain embarras, ce qui ne l'empêcha pas d'aller encore plus loin dans le jeu de la dépravation.
D'une lenteur calculée, il s'approcha de son oreille, et ce jusqu'à-ce que son souffle échoue dans ses cheveux.
- Alors, Hyuuga-chan, je parie que tu pensais à notre chère coach, c'est bien ça ?
Le dit « Hyuuga-chan » ne savait pas ce qui le déstabilisait le plus : le fait que son ami soit si proche de lui ou bien ce qu'il venait de lui dire.
- La coach ?! Nan mais ça va pas bien dans ta tête ?!
Le brun ne put s'empêcher de laisser échapper un rire léger en voyant la tête que tirait son capitaine. Les sourcils froncés et la bouche grande ouverte dans un cri d'horreur, sans oublier de légères rougeurs sur ses pommettes. Épique !
- Ah ah ah, tu verrais ta tête !
- Normal si tu sors des conneries pareilles ! S'énerva le jeune homme, lui donnant un puissant coup sur le haut du crâne.
Cette remarque l'avait tellement mit en colère qu'il en avait presque oublié sa gêne initiale – presque.
- Ben quoi, j'ai bien raison pourtant, non ?
- Mai-mai-mais qu'est-ce qui te fait dire ça ?! Est-ce que j'ai l'air d'être maso ?!
Kyoshi ne put s'empêcher de rire franchement, heureusement que la jeune femme n'était pas là pour entendre les propos de son capitaine, ou bien il aurait été contrait de rentrer chez lui en rampant.
- Bizarre, j'étais pourtant certain qu'elle et toi, vous….
- Et ben tu t'es gouré, crétin ! L'interrompit Junpei avant qu'il n'ait eut le temps de sortir une connerie de plus.
Mais les rougeurs sur ses joues persistaient, et avec elles les pensées du seconde année – qui, de toute façon, n'aurait jamais lâché l'affaire si facilement.
- Allons allons ! Tu sais bien qu'on peut tout se dire, entre mecs ! T'as pas besoin de le cacher, si t'en pinces pour Riko, c'est normal de faire ça. Et puis, elle est plutôt mignonne, j'imagine, alors ça doit être plutôt b….
- KYOSHI !
Ce dernier leva les yeux vers son capitaine, qui évitait sciemment son regard, les joues encore plus rouges que les cheveux de Kagami. Teppei n'en sourit que plus largement, visiblement, il avait touché un point sensible.
- Qu'est-ce-qui t'arrive, Hyuuga-chan, ça te gêne ?
- C'est pas elle…
L'adolescent avait murmuré tellement bas qu'il avait été forcé de lui faire répéter.
- C'EST PAS ELLE, JE TE DIS !
Un tsundere.
Il était souvent apparut au yeux de Kyoshi Teppei que ça puisse être le cas, tout comme il était certain que son capitaine ne le détestait pas autant qu'il ne le prétendait, mais à présent, c'était très clair pour lui.
Il connaissait parfaitement la mauvaise foie de son camarade – et était probablement celui qui la subissait le plus régulièrement - mais là, elle atteignait un point record, des sommets que lui-même n'aurait jamais pu soupçonner.
Il n'avait jamais vu Hyuuga traîner avec d'autres filles, et il serait d'ailleurs bien étonné d'apprendre que celui-ci connaissait d'autres filles. Seule la coach apparaissait dans le peu de féminité de la vie de la plupart des lycéens appartenant au club de basket – sauf, bien sur, dans le cas de Kuroko et Kagami – et Kyoshi avait du mal à croire que son camarade puisse penser à quelqu'un d'autre qu'elle dans ce genre de situation.
- Allons allons ! Tu peux bien m'avouer ça, à moi ! Ce n'est pas une honte.
Le noiraud avait envie de le frapper. Non, bien sur que non, ça n'était pas une honte, pas du tout. Ça n'était pas comme si Kyoshi Teppei venait de le trouver à moitié nu entrain de se masturber, après tout. Tout comme ce dernier ne le soupçonnait pas de se servir de l'image de leur coach pour nourrir ses fantasmes, bien sur. Et, sachant qu'au Japon, les jeunes de leur âge étaient harcelés pour moins que ça, il n'y avait absolument pas de quoi en faire un drame, évidemment!
Bref, Hyuuga Junpei était au bord du suicide.
- Riko n'a rien à voir… là-dedans.
Sa voix commençait à devenir hésitante, tremblotante. Il arrivait de moins en moins à se contrôler. Et son camarade continuait son numéro comme si de rien n'était, insouciant. Cette situation qui le gênait tant semblait leur rendre plus intime envers lui, bien plus qu'il ne l'aurait jamais cru possible.
- Alors c'est qui, dis moi ? Une actrice ? Une idole ? Un personnage de manga ? Qu'est-ce que tu préfères ?
-C-C'est pas tes affaires !
- Allezzzz quoi ! Sois marrant, un peu ! Le brun s'approcha d'avantage de son oreille, chuchotant. Si tu me dis, je te le dirais aussi !
Le capitaine manqua de s'étouffer, devenant rouge tomate au passage.
Bien sur, si tout s'était passé normalement, il aurait du tomber amoureux d'Aida Riko. Ça n'était pas tant une question de goûts personnels – il n'était réellement pas masochiste – mais malgré ses symptômes évidents de sadisme, cela ajouté à son manque de talent phénoménal en cuisine, la jeune femme avait cette volonté à toute épreuve et cette intelligence qui avait tant de fois aidé l'équipe, sans oublier que malgré son B de bonnet, elle était mignonne.
Mais ça ne s'était pas passé comme ça ; un autre inconnu s'était ajouté à l'équation, détraquant l'intégralité des calculs.
Cette personne qui avait forcé le coffre verrouillé à double tours de son cœur, qui le rendait fou de toutes les manières possible, cette personne qui le désorientait totalement, faisait battre son cœur d'une façon frénétique, ça aurait du être Riko, mais ça n'était pas le cas, tout simplement parce que…
- C'est toi… Avoua le lycéen tout bas, si bas que son camarade crut l'avoir rêvé.
- Hein ?
- NE ME FAIS PAS ME REPETER, IMBECILE ! S'égosilla le jeune homme, sa peau si rouge qu'elle n'avait rien à envier aux cheveux de Kagami.
Teppei le fixa, interdit, et cligna des deux.
- Hein ?
Il se refusait à croire ce qu'il venait d'entendre. C'était forcément le fruit de son imagination, obligé.
Mais Hyuuga en avait assez et le prit par les épaules, lui empêchant toute tentative de fuite.
- Ce que je te dis, abruti, c'est que quand je me… C'est ton image qui me vient à l'esprit. La tienne, et celle de personne d'autre, surtout pas de Riko, tu comprends ?!
Non, Kyoshi ne comprenait pas. Un fusible venait de disjoncter dans son cerveau, rendant tout résonnement sain d'esprit impossible.
Sa réponse l'avait tellement prit de court qu'il se mit à trembler, son corps réagissant de lui-même devant cette révélation qui lui semblait bien trop irréelle, et le jeune homme crut qu'il allait se mettre à pleurer.
De son côté, une crainte sourde s'était emparée du capitaine de Seirin. Son camarade tremblait, c'était probablement la réaction qu'il aurait aimé éviter un maximum. Teppei était un garçon normal, qui aimait les filles, qu'un garçon lui fasse ce genre de déclaration devait le dégoutter au plus haut point, jusqu'à lui donner envie de vomir. Maintenant, il allait très probablement le détester. Voilà pourquoi Hyuuga avait tout fait pour qu'il ne remarque rien, et jamais il n'aurait souhaité se retrouver dans ce genre de situation. Il aurait simplement voulu l'oublier avec le temps, sans qu'il ne soit au courant de ses sentiments. Mais à présent, c'était trop tard.
Le noiraud ravala le sanglot qui remontait le long de sa gorge ; trop de mal avait été fait aujourd'hui, il venait de briser leur fragile amitié, et il n'y aurait pas de retour en arrière possible, aucun moyen pour oublier ces dernières minutes, les effacer complètement de l’espace-temps comme si elles n'avaient jamais existées. le lycéen s'en rendait bien compte. Maintenant, le mieux pour lui était de partir.
Lentement, il lâcha les épaules de son vis-à-vis, évitant à tout prit son regard, ses tremblements lui faisaient déjà assez mal comme ça.. Et, attrapant son sac de cours, il se dirigea vers la sortie…
A moins qu'une main de fer ne le retienne dans sa route.
Junpei ne se retourna même pas au contact des mains de son ami, la peur lui broyant les tripes. Qu'allait-il bien pouvoir lui cracher au visage ? Qu'il le trouvait dégouttant ? Qu'il le détestait ? Qu'il ne voulait plus jamais revoir son visage ? Allait-il le frapper ? L'idée que l'homme dont il était amoureux le puisse le haïr à ce point lui tordit l'estomac, il était à deux doigts de s'écrouler.
- Je croyais que tu me détestais.
La réponse l'ahurit tellement qu'il se retourna d'un coup, croisant le regard larmoyant de son équipier. Un blocage eut lieu dans son cerveau. Il ne comprenait pas. Qu'est-ce qu'il était entrain de se passer ?
- QUOI ?!
- Tu n'arrêtais pas de m'éviter et de me crier dessus, et puis tu ne voulais même pas qu'on se tape dans la main après un match de basket ; j'ai fait celui qui s'en fiche, mais…. Ça m'a vraiment fait mal, Hyuuga. J'ai cru que… tu avais comprit que je t'aimais et que ça te dégouttait.
Le brun pleurait à présent entièrement, son corps secoué de spasmes, et Junpei se trouva soudain idiot, mais tellement idiot. Ils avaient tous deux pensés la même chose pendant tout ce temps, ce qu'ils étaient bêtes.
Oui, il s'énervait souvent contre Kyoshi, le trouvait idiot, collant, obstiné et naïf, mais c'était précisément pour ces raisons qu'il était tombé amoureux de lui. Cette sincérité à toute épreuve avait eu raison de lui, et s'il s'énervait à tout bout de champ, c'était parce-qu'il se trouvait très con d'avoir pu se faire charmer par un imbécile pareil. De même, s'il n'avait jamais osé lui taper dans la main après un match, c'était parce que le faire aurait été comme assumer ses sentiments, et il n'en était pas prêt. C'était déjà si dur pour lui, tout ça.
Une larme, unique, coula le long de sa joue.
A présent, tout était fini, ces mois de prise de conscience, de crises de larmes, c'était terminé. Kyoshi l'aimait, il lui avait dit de vive voix, et rien ne pouvait le rendre plus heureux.
D'un pas lent, fragile, il s'approcha, faisant tomber son sac sur le sol, et, tremblant, il se pencha sur son partenaire, venant essuyer les larmes qui ne cessaient de couler sur ses joues. Teppei avait toujours été très émotif malgré son cœur de fer, il suffisait de savoir toucher au bon endroit pour provoquer une réaction physique, et Hyuuga se félicita d'y être parvenu. Sans ces larmes, il n'aurait jamais su… qu'il l'aimait.
- J'aime bien ton visage larmoyant, mais je préfère ton sourire.
Le lycéen se trouva idiot d'avoir sorti quelque chose d'aussi naze, mais cette remarque eut au moins le don de faire sourire son vis-à-vis, un sourire qui fit rater un battement à son cœur.
- Je ne te savais pas si fleur bleue, Hyuuga-chan.
- Ô, ta gueule.
Et avant que Kyoshi n'ait pu rajouter quoi que ce soit, il l'embrassa.
Le geste était décousu, maladroit. C'était leur première fois à tous les deux, mais c'était la meilleur chose qu'ils avaient vécus jusqu'à ce jour. La sensation d'être enfin uni avec l'être qu'ils aimaient, cette douce chaleur qui se propageait dans leur corps alors que l'échange gagnait en fluidité, le doux ballet de leurs deux langues qui se cherchaient, se taquinaient, s'enlaçaient inlassablement à l'intérieur de leur bouche, ce baiser unique qui scellait leur union, faisant s'envoler des dizaines de papillons au niveau de leur bas-ventre, jamais ils n'auraient cru pouvoir vivre une telle chose ensemble, et c'était ça le plus beau. Que Kyoshi embrasse Hyuuga et que Hyuuga embrasse Kyoshi, qu'ils soient ensemble après tout ce qui s'était passé, aucun des deux n'aurait pu rêver mieux.
Progressivement, l'exploration s'étendit plus loin qu'à leurs bouches, les mains glissèrent sous les uniformes de sport, caressant mutuellement leurs abdominaux sculptés par le basket, Teppei embrassait le visage de son amour de toutes parts, ne lui laissant aucun répit. Les paupières, le nez, les joues, le front, la bouche, il passa chaque parcelle de peau au peine fin, souhaitant le posséder tout entier, plus que n'importe qui, plus que celle qui l'avait mis au monde, plus que le basket, plus que Hyuuga lui-même.
Et bientôt, de simple caresses ne leur suffirent plus. Ces mois entiers de frustration, ce nombre de journées où ils s'étaient retenus, bridés, ressortaient soudaient sous la plus violente forme de désir, et ils surent qu'ils ne pourraient pas s'arrêter ici.
Avec toute la tendresse dont ils pouvaient faire preuve, ils se retirèrent mutuellement leurs hauts, s'embrassant comme si leur vie en dépendait. Leur respiration était déjà haletante lorsque Kyoshi demanda, d'une voix essoufflée.
- Tu as envie de le faire ?
Pour toute réponse, son amant s'empara à nouveau de ses lèvres dans un consentement grisant, et le brun s'illumina .
Il n'arrivait pas à croire que Hyuuga était réellement entrain de l'embrasser. C'était trop beau pour être vrai, cependant, toutes les sensations qu'il lui faisaient ressentir ne pouvaient pas advenir d'un rêve : c'était bien trop fort.
Et, tandis que Junpei l'embrassait comme il en avait de nombreuses fois rêvé, ses mains descendirent lentement le long de son dos pour rentrer à l'intérieur de son survêtement, et palpèrent ces fesses si douces qu'il voulait faire siennes.
Hyuuga retint un cri indigné, la gêne toujours présente. Leur échange était encore fragile, et il avait peur que tout cela ne soit qu'une illusion, le simple fruit de son imagination, comme toutes ces nuits où il s'était éveillé trempé de sueur, avec en prime un caleçon tout collant. Teppei visitait une partie de lui que personne n'avait encore eu l'occasion d'inspecter, et il se sentait d'autant plus tendu face à la situation qu'il avait toujours souhaité au plus profond de lui que ce moment puisse arriver.
Les caresses de Kyoshi sur sa peau, il se les était imaginé tant de fois qu'il lui avait semblé les connaître par cœur, mais maintenant, tout était bien différent. Chaque contact sur sa peau nue le brûlait délicieusement, et il sembla au capitaine qu'il n'allait pas tarder à perdre la tête, s'il n'agissait pas en conséquence.
Le cœur d'acier sentit une main hésitante se glisser à l'avant de son pantalon, jusqu'à venir frôler son anatomie déjà bien gonflée, et, même si son ami continuait à l'embrasser et qu'il ne pouvait par conséquent, voir son visage, il fut certain qu'il rougit en sentant l'effet qu'il lui faisait. Timidement, il s'empara de son anatomie, et commença à la caresser.
Le brun ne put retenir un gémissement face à ce merveilleux traitement.
Son capitaine n'en rougit que plus fortement, n'arrivant pas à croire que c'était sa main qui lui procurait de telles sensations.
- Hyuuga… j'ai envie de toi…
Ces simples paroles créèrent un véritable brasier à l'intérieur de son être, si bien que le jeune homme dut cacher ses rougeurs en posant sa tête au creux du cou de son camarade, chamboulé.
- Fais… fais comme tu veux…
Kyoshi sourit face à cette timidité tsunderienne. Lui aussi était gêné, mais il savait mieux gérer ses nerfs que son ami, visiblement. Alors il l'embrassa, tendrement, pendant que ses mains vinrent écarter la peau tendre de son postérieur.
Il le prépara avec attention, le lubrifiant comme il se le devait, écartant les chaires qui allaient bientôt l'accueillir en elles, faisant bien attention à chacune des réactions de son amant. Celui-ci avait fermé les yeux et continuait tant bien que mal à s'occuper de son sexe, les joues rouges en sentant l'endroit si spécial où Teppei était entrain de le toucher. A certains moments, il se cambrait, et là, la beauté de son visage était inégalable. Tout ce plaisir à l'état brute qui semblait exploser en lui, c'était Kyoshi seul qui le lui procurait, et le jeune homme ne s'imaginait d'ores et déjà ne plus pouvoir vivre sans lui, se demandant comment il avait fait pour tenir aussi longtemps sans dépasser les bornes.
Le lycéen embrassa son oreille.
- Dis… Je peux, Hyuuga ?
Le garçon à lunettes hocha la tête tout en ravalant sa salive, appréhendant la situation malgré la tendresse dont son amant faisait preuve; et, lorsque Kyoshi retira l'intégralité de leurs vêtements avant de glisser lentement en lui, il ne put s'empêcher de se tendre face à cette intrusion nouvelle .
- Hn…
- Détends-toi, Hyuuga.
- Hn… Facile… a dire… Commenta-t-il alors que le brun attendait son signal à l'intérieur de lui. Le capitaine sentait son membre imposant écarter cet endroit si intime, et à l'intérieur, c'était chaud.
Quelques instants s'écoulèrent avant que le noiraud ne se mette à remuer les hanches, surpris par son propre comportement.
- Vas-y… bouges.
Kyoshi ne se fit pas prier et commença un lent vas-et-viens encore assez douloureux, souhaitant que son coéquipier soit totalement à l'aise avant de passer aux choses sérieuses. Ce moment ne tarda pas à arriver lorsque son sexe atteignit cet endroit. Hyuuga se cambra et et long râle de plaisir s'échappa de sa bouche.
- Han ! Encore…
Et là, le jeune homme se déchargea sans réserve à l'intérieur de lui, libérant tout l'amour qu'il avait si longtemps retenu à l'état brute, laissant ressortir toute cette frustration, ce désir accumulés en lui depuis bien trop longtemps dans de délicieux vas-et-viens qui les relièrent enfin, et, à ce moment, Hyuuga eut l'intime conviction que sa vie sans lui se serait plus rien, si ce n'est un champ de ruines inexorable. Personne ne l'avait autant aimé et il n'avait jamais tant aimé qui que ce soit dans sa vie.
Tout ce qu'il désirait, c'était vivre à ces côtés.
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