Yo ! Me revoilà avec une nouvelle fiction !

Déjà, un énorme pardon à ceux qui suivent mon autre fiction "Derrière le passé" (et ouais, j'ai changé le titre), ce retard est dû... à une énorme flemme. Mais ne vous inquiétez pas, j'ai bientôt fini le chapitre, il me manque juste à l'envoyer à ma bêta-reader.

Ensuite, j'ai souvent remarqué que les gens aimaient beaucoup les fictions avec la Génération des Miracles, et comme couple, le AkaKuro. Alors pourquoi pas moi ? Sauf que ça ne sera pas de l'AkaKuro (dieu, ce couple m'énerve !) mais un KagaKuro. Voilà.

Bref, la routine, et ce, une bonne fois pour toute !

Disclamair: tout appartient à Tadatoshi Fujimaki. Malheureusement.

Pairing : KagaKuro, sur fond d'AoKuro

Rating: M

Sur ce, enjoy !

xX-DEBUT DU CHAPITRE-Xx

Chapitre 1 : Angoisse et solution

Les crissements de basket sur le parquet ciré résonnaient dans le gymnase du lycée Seirin. Il était environ 18 heures 30 et l'entraînement prenait bientôt fin.

On pouvait voir les joueurs courir de long en large du terrain, dunker, passer, rattraper, intercepter, attaquer, défendre, la sueur leur coulant du corps.

Mais celui qui était le plus impressionant, c'était Kagami. Il jouait avec hargne et détermination, comme s'il voulait prouver quelque chose. Il enchainait dunks sur dunks, et se retrouvait en défense à une vitesse inouÏe. Pourtant, il avait un air soucieux gravé sur son visage, contrairement à son habitude. Et bien qu'il essaya de de le cacher, cela n'échappa à Kuroko. Ce dernier se promit de lui demander ce qui n'allait pas après leur séance de basket.

Les joueurs avaient fini leur entrainement, il était aux environ de 19 heure 15. Tous étaient partit des vestiaires, hormis Riko et Hyûga qui parlaient de leur prochain match d'entrainement, contre Seiho.

L'ombre et la lumière étaient au Maji Burger, un milkshake pour l'un, une montagne de hamburgers pour l'autre. Ils en étaient là, l'as avait presque fini son dixième assemblements de pain, de viande, de cruditée, et le bleuté ne savait toujours pas comment aborder son sujet. Enervé de réfléchir de trouver un moyen de lui parler, il y alla franchement :

"Kagami-kun, que t'arrive t'il ? demanda t-il.

-Quoi ? ne trouva qu'à dire bêtement le joueur de basket.

-Tu m'as parfaitement compris. Ne soit pas plus idiot que tu ne l'es déjà, répliqua l'ombre.

-Kuroko, grogna la lumière. Il ne m'arrive rien, pourquoi ?

-Parce que tu avais l'air soucieux à l'entrainement."

Il y eu un blanc. Pas le petit blanc, durant lequel on choisit ses mots pour répondre, non, le blanc, le gros blanc, durant lequel on cherche comment réagir face à la réplique de l'interlocuteur. Et là, Kagami cherchait vraiment comment se sortir de cette situation plus embarrassante. Non seulement, son ami l'avait percé à jour et il attendait une réponse. Tout ça pour dire qu'il était dans une mauvais impasse.

"Hum... C'est... Compliqué à expliquer..., commenca t-il.

-Kagami-kun a toute mon attention.

-Ouais... Bon, pour faire vite, c'est que... Ben en fait..., balbutia t-il.

-Oui ? l'encouragea l'autre.

-Euh... Je... Je trouve que je n'évolue plus, finit-il par dire, tout d'un bloc.

-Ah. C'est tout ?

-Eeh ? Comment ça, c'est tout ? J'viens de t'avouer mon problème quand même ! protesta l'as.

-Oui, je sais. C'est moins grave que ce que je croyais. Je pensais que Kagami-kun allait me dire qu'il était amoureux d'Aomine-kun, répliqua l'ombre.

-... What !? Me, fell in love of Aomine? Are you mad, Kuroko ?s'écria le dunker, qui, sous le choc de la surprise, s'était mit à parler dans sa langue natale.

_Je n'ai strictement rien compris de ce que m'a dit Kagami-kun, mais au moins, je pourrai t'aider.

-... And you'll feel my anger and... Ha ? Tu pourrais m'aider ? fit-il, stoppant ainsi son monologue anglais.

-Puisque je le dis.

-Merci. Voyons ça demain, si tu veux bien, proposa t-il.

-D'accord."

Ayant finit leur repas, ils se levèrent et marchèrent un bout de chemin ensemble avant de se séparer. Kagami fit un signe à Kuroko -ce dernier y répondit à son tour- avant de se retourner, n'ayant qu'une rue à prendre avant d'arriver à son appartement.

Arrivé chez lui, le power foward affublé du n°10 laissa ses chaussures dans l'entrée et fila poser son sac dans sa chambre. Ensuite, il partit prendre une douche salvatrice des évènements de la journée.

Une fois sortit de sa salle de bain, il alla dans sa chambre, juste vêtu d'une serviette autour des hanches, révélant un corps d'Apollon, musclé, mais sans être disgracieux. Il s'habilla d'un boxer et d'un caleçon, restant ainsi torse nu. Il s'attaqua ensuite à ses devoirs, les bouclants d'une traite. Il s'installa après dans son lit, remontant la couette jusqu'en dessous son menton. Il allait éteindre la lumière, lorsqu'une illumination se fit dans son cerveau. Il sortit son bras de la couette, grognant sous l'effet du choc thermique et prit son téléphone. Une fois en main, il ouvrit l'icone "Message" et envoya un SMS à son ombre.

A : Kuroko

Oy Kuroko, puisque demain c'est samedi, on se retrouve sur le terrain de street basket ? Comme ça, on pourra jouer en parlant. T'es partant ?

Il n'eut pas à attendre très longtemps, deux ou trois minutes tout au plus, patientant tout de même un peu plus que dans la journée, étant donné l'heure tardive. En attendant la réponse du fantôme, il pensa à son problème. Un problème épineux selon lui.

En effet, ce problème était, dirons nous, légèrement... Handicapant. A l'entrainement, Kagami avait remarqué une chose. Une chose vraiment gênante. Il trouvait qu'il ne progressait plus. Mais quand je dis ne plus progresser, c'est ne plus progresser au sens qu'on ne peut plus rien apprendre. C'est à dire que malgré la volonté qu'on met pour s'améliorer, il n'y a plus de résultats apparant. Et ça, Kagami ne le veut pas. Déjà, parce que cela handicaperait Kuroko, qui a besoin d'une lumière vive et forte pour évoluer, et son équipe, qui compte sur le duo qu'il forme avec son coéquipier. Et puis, s'il ne progresse plus comment pourrai t-il espérer battre Aomine en match et au one-on-one ? Il secoua la tête, exaspéré d'attendre une réponse qui ne venait pas de lui-même. Tellement perdu dans ses pensées, il sursauta lorsque son portable vibra. Il ouvrit le clapet d'une main et lut le SMS que Kuroko lui avait envoyé :

De : Kuroko

D'accord, je suis libre pour demain. Bonne nuit Kagami-kun. Et ne te tracasse pas trop pour ton problème, je t'aiderai. Je rappelle à Kagami-kun que demain nous sommes vendredi et que nous avons contrôle d'histoire et de japonais.

Kagami referma son téléphone et songea quelques instants avant de tilter. Contrôle d'histoire et de japonais ? Pourquoi ? Il avait oublié. Il avait oublié qu'il restait encore n jour avant le week-end. Ce genre de tuiles n'arrivait qu'à lui pensa t-il. Il décida qu'il aurait le temps de réviser à la pause de midi, étant donné que les matières se succédaient dans l'après-midi. Heureux d'avoir trouvé un contre à la flemme et la fatigue, il s'endormit, serein.

Lorsqu'il se réveilla, Kagami sut qu'il avait manqué son réveil. Il regarda donc son portable et palît devant l'heure. Il était 7 heure 30. Il envoya donc valser sa couette, courut dans la salle de bain prendre une douche rapide, revint nu dans sa chambre pour s'habiller, fit en vitesse son sac, passa dans la cuisine prendre une barre de céréales et enfila ses baskets. Tout ça en moins de dix minutes. Il sortit donc moins paniqué de son appartement.

Alors qu'il marchait, il aperçut -pour une fois- le joueur fantôme qui l'attendait, visiblement. Il arriva à sa hauteur et Kuroko le salua, de son sempiternel air stoïque et blasé.

"Bonjour Kagami-kun.

-Yo Kuroko.

-Tu es en retard, lui fit remarquer l'ancien joueur de Teikô.

-Oh ça va toi ! J'ai fait mon possible..., répliqua faiblement la lumière.

-Je vois ça Kagami-kun. Viens, nous allons être en retard.

-Ouais..."

Ils se mirent donc en route et arrivèrent assez rapidement à leur lycée. Ils se dirigèrent vers leur salle de classe et s'assirent à leurs places respectives. En attendant que leur professeur d'anglais arrive, ils se mirent à discuter.

Ils furent coupés par l'entrée brutale de l'enseignant. Tout les lycéens retinrent leurs respiration. Une chose avait mit leur prof en colère et dieu qu'ils savaient qu'il ne fallait pas l'énerver encore plus. Même Kuroko avait avouer qu'il était aussi horrible qu'Akashi lorsqu'on le poussait à bout. Ils se tinrent donc à carreau. Ils passèrent donc deux heures de calvaires en Enfers. De plus, il leur avait collé une interro surprise. Donc quand l'heure finit, ils soupirèrent tous de soulagement. Il y eu un brouhaha général, rapidement stoppé par l'arrivée prochain professeur. La matinée se passa assez rapidement et la sonnerie de la pause de midi fut la délivrance pour les élèves de la seconde B.

Kagami et Kuroko se dirigèrent vers le toit et s'y installèrent pour manger. Dans sa précipitation ce matin, l'as avait oublié de prendre de l'argent et n'avait par conséquent pas de sandwiches ni de bentô. Il se tourna donc vers son ombre, pour lui quémander un peu de nourriture, son ventre criant famine.

"Oy Kuroko, j'ai pas d'argent et..., bafouilla t-il.

-Et tu veux que je te passe mon bentô ? compléta l'autre.

-Ouais... Enfin pas tout quoi ! De quoi subvenir jusqu'à ce soir quoi...

-... Tiens, fit le bleuté, en lui tendant la boite.

-Merci, tu me sauves ! Je te revaudrai ça !" s'exclama le rouge, en se jetant sur le repas.

Kuroko sourit, et regarda sa lumière manger. En l'observant, il remarqua le plaisir qu'avait Kagami à manger. Il secoua la tête et rit intérieurement. Il était mignon et ridicule à la fois. Il murmura pour lui-même :

"Kagami-kun est impossible."

La sonnerie mit fin à cet instant, et ils se levèrent pour écoper de plusieurs heures de cours. Kagami jura, il avait oublié de réviser.

L'après-midi se déroula assez vite, et l'heure d'aller à l'entrainement vint. Tous les membres du club de basket se dépêchèrent d'aller au gymnase, la coach ne pardonnant aucun retard, sauf pour Teppei, Hyûga et Kuroko. On se demandait pourquoi.

Sur le terrain, le n°11 observa attentivement le rouge et une hypothèse se forma dans son esprit. En interceptant la balle, il fit une passe banale, mais inconnue à Kagami. Ce dernier, surpris, la manqua et jura. Il se fit réprimander par ses senpais et Riko. Interressé par ce résultat, Kuroko réitéra son idée et fit donc des passes on-ne-peux-plus simples, mais inconnues au n°10. Un théorie germa et il se promit de la partager à sa lumière.

L'entrainement prit fin et le nippon-américain était au bord de la crise de faim. Les autres n'en menaient pas large, ce serait mentir de dire que Riko n'avait pas fait sa sadique.

Le duo sortait du Maji Burger, et se dirigea vers un terrain de street basket. Un rebond, deux, trois retentirent dans le silence de la nuit. Des bruits de pas de course et un bruit sourd. Le son d'une balle retombant sur le béton. Et une phrase, déchirant la douce mélopée qu'engendrait ces sons.

"Alors Kuroko, tu peux m'aider ?

-Oui, je pense.

-Alors qu'est-ce-que tu proposes ? demanda Kagami.

-Eh bien... Je t'ai observé pendant l'entrainement et j'ai peut-être une explication et voir une solution, déclara le joueur fantôme.

-Sérieux ?! Dis ! s'exclama t-il.

-Oui oui. Alors, quand je t'ai observé, j'ai remarqué plusieurs choses. Premièrement, je t'ai fait des passes simples, voit extremement banales et tu les as toutes manqué, commenca le bleuté.

-Oui ben..., rougit l'autre.

-Laisse-moi finir Kagami-kun, interrompit Kuroko. Deuxièmement, ce n'est qu'avec moi que tu fais des erreurs. Ensuite, à partir de ça, jen ai forgé une hypothèse.

-Et c'est quoi ? demanda le rouge, impatient d'enfin connaitre la réponse à son problème.

-Nous devrions apprendre à mieux nous connaitre", lâcha l'ombre, d'un bloc.

Il y eu un moment de flottement avant que Kagami ne réagisse. Et ce, de façon assez idiote tant il était... perplexe sur la compréhension de la solution.

"... Quoi ? fit-il, attendant visiblement des explications de la part de son ami.

-Je m'explique. Je dis ça parce que, lorsque j'amorçerai un mouvement pour faire une passe, d'après ce mouvement, tu devras savoir si elle est pour toi ou pas.

-Ah... Je comprends.

-Kagami-kun est moins idiot que je ne le pensais.

-Kuroko, j'te permets pas ! s'écria l'as de Seirin.

-Le seul inconvénient..., commença le bleuté.

-Quoi ?!

-C'est que ça peut prendre du temps.

-Ah..."

Un silence prit place. Un silence durant lequel les dux joueurs cherchaient une idée , aussi infime quelle soit. Au bout de cinq minutes, ce fut Kuroko qui brisa le silence.

"Kagami-kun...

-Oui ? Tu as trouvé quelque chose ? demanda ledit Kagami, s'arrêtant de dribbler. Il avait commencé de jouer, le basket l'aidant à réfléchir.

-Je pense... Mais il faut que je te dise quelque chose.

-Je t'écoute, fit-il.

-Quand j'étais à Teikô et qu'Aomine-kun était ma lumière, il a le même problème que toi. Et, en cherchant une solution de comment nous connaitre, il a eu une idée qui s'est avéré marcher. Mais elle n'a pas fonctionner très longtemps, alors le temps qu'on trouve quelque chose qui marche à long terme, on pourrai utiliser celle d'Aomine-kun, déblata le maître de N°2.

-D'accord. Mais... C'est quoi ?

-Justement, là, c'est un peu gênant, dit-il, rougissant légèrement.

-Kuroko, ça te ressemble pas de tourner autour du pot. Abrège, fit Kagami, surpris de voir des rougeurs sur le visage d'habitude si stoïque de son ombre.

-Hum... Aomine-kun et moi... Avons couché ensemble..., finit-il par chuchoter, les joues en feu.

-..."

Kagami n'était pas sûr d'avoir bien entendu. Mais, le chuchotement et les rougissements dissipèrent son doute. Et, il resta sans rien dire, ne faisant rien pour atténuer la honte de son ombre qui semblait vouloir disparaitre six pieds sous terre. Il se reprit bien vite, et se composa un visage neutre, avant de se tourner vers son ami.

"D'accord.

-Très bien. Nous ferions mieux de rentrer, il est tard, proposa t-il.

-Je te suis."

Et c'est sur ces mots qu'ils quittèrent le terrain de street basket. Ils marchèrent un bout de chemin ensemble avant de se séparer.

Le bleuté rentra chez lui, et fila directement dans sa chambre, où il découvrit N°2 couché en boule sur sa couverture que lui avait donné son maître. Ce dernier partit prendre sa douche, et revint avec seulement un boxer et un Tee-Shirt sur lui. Il caressa Nigou avant de le soulever pour le mettre dans son lit. Il se glissa dans son lit, son chien se blotissant tout contre lui.

Il prit son téléphone et s'aperçut qu'il avait reçu un message de Kagami. Il l'ouvrit et lu :

De : Kagami-kun

Tu sais, moi je suis d'accord, mais... Et toi ? C'est pas grave si tu ne veux, je te comprends. Tu me diras si tu veux qu'on le fasse demain. Je t'invite au Maji Burger, à midi. T'es partant ?

Kuroko sourit. Il était soulagé et content, Kagami ne l'obligeait à le faire. Il était heureux que sa lumière pense à lui, qu'il attende son consentement. C'était différent d'Aomine. Ce dernier l'avait pratiquement forçé et malgré ses cris, il l'avait pénétré sans aucune douceur. Le bleuté frissona. Penser à ce mauvais souvenir le dégoutait. Il répondit à Kagami d'une manière à ce qu'il y ait un doute sur sa réponse.

A : Kagami-kun

Je ne suis pas contre, du moment que ça aide Kagami-kun, mais il faudra que Kagami-kun me laisse réfléchir quand même. Oui, mais à condition que Kagami-kun m'offre un milkshake. Dors bien, à demain.

Il attendit la réponse de l'as, en grattant Nigou derrière les oreilles. Le vibrement de son portable lui fit arrêter les caresses.

De : Kagami-kun

Ok. Bah, je peux bien faire ça, c'est pas comme si tu mangeais beaucoup. Ouais, bonne nuit, à demain.

Les deux joueurs s'endomirent, paisiblement, le sourire aux lèvres.

xX-FIN DU CHAPITRE-Xx

Alors ? Donnez moi des avis s'il vous plait ! Si vous n'aimez pas, dites le dans les reviews, en précisant ce que vous n'avez pas aimé, comme ça, je m'améliore ! Et si vous le faites pour tout les autres auteurs, nos fictions deviendront géniales ! (sans prétention, hein...)

Chapitre 2 : Essai et crêpages de cheveux