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Histoire A( suite)

Chapitre 6

Aomine se réveilla en grognant. Encore une journée à se trimbaler un objet insolite,encombrant, lourd et ringard...Encore une journée à se prendre les murs à cause de son excellente vue...Encore une journée à être avec un crétin pédaleur...

-Rah...J'en ai marre !

Le bronzé se leva en maugréant comme un vieux grand-père. Il attrapa la liste des 'choses à faire' que lui avait écrit le vrai Midorima. Se laver, manger, se limer les ongles et se les bander...Les deux derniers ordres firent froncer le nez à Aomine. Autant, se laver et manger, oui, il avait l'habitude, autant, se limer les ongles et se les bander ? Non, très peu pour lui, merci. Il essaya tout de même, en mettant son orgueil de côté. Au bout d'une demi-heure, il jeta l'éponge -ou plutôt les bandages- et rangea la lime dans un tiroir. Pour un jour, ça allait, non ? Personne n'était mort de ne pas s'être limé les ongles...

Juste avant de sortir de la maison, il jeta un œil à son horoscope qu'il lui indiqua que son objet porte-bonheur serait un casque audio. Il avait de la chance, ce n'était pas trop bizarre...C'était même classe !

Son sourire se figea lorsqu'il fit face à sa rue. Comme il avait cassé ses lunettes, il ne voyait que des formes flous. Aomine soupira et s'appuya sur un pilier de l'entrée. Il attendit quelques minutes avant d'entendre la charrette arriver. Il se tourna vers le son, et vit vaguement son ami qui s'approchait.

-Shin-chan ! Salua avec enthousiasme Takao.

-Humpf.

-Qu'est-ce que tu as fait de tes lunettes ? Demanda, inquiet, le brun, s'étonnant de ne pas les voir sur le nez de son ami.

-Cassées. Répondit sèchement l'autre.

-Tu..veut qu'on en rachète ? Proposa doucement Takao.

Les yeux du vert brillèrent.

-C'est possible ?

-Heu..Oui...Pourquoi ça ne le serait pas ?

-Pour rien...

-Donc, on y va ? On a du temps avant les cours...

-Ooh...Merci, je t'adore !

Ils partirent donc vers la premier opticien. Ils étaient, l'un comme l'autre, heureux. Le premier, car il allait voir de nouveau, le deuxième l'était suite au parole du premier.

Midorima, lui, était en train de se cacher. Dans un placard. Tout à fait normal.

Il fuyait Himuro, alias, l'ami le plus détestable de la terre. Comment pouvait-il se considérer comme l'ami de Murasakibara alors qu'il se comportait comme s'il voulait le tuer ? A peine Midorima était-il arrivé au lycée, qu'il lui avait proposé des cookies. Le vert, avait évidemment accepté, sauf que ce n'était pas un ou deux cookies qu'il avait du manger. C'était tout le paquet. Ensuite le 'monstre' avait, en voyant que son ami se forçait à manger, acheté un cornet à glace et lui avait donné, sous prétexte qu'il n'avait pas l'air bien. Le supplice de Midorima ne faisait que commencer. Même pendant les cours, où le shooter écoutait le professeur, le brun lui refilait de la nourriture. Que l'autre devait manger dans les plus brefs délais.

Le vert avait donc, profité d'une pause pour s'éclipser. Ce qui amène au placard.

Le shooter entendit le cloche sonner, indiquant la fin des cours. Il soupira de soulagement et sortit de sa cachette. Il rentra rapidement en évitant toute tête brune, pendant qu'il marchait dans une rue, une silhouette familière entra dans son champ de vision. Le vert se redressa.

Takao ? Que fait-il ici ?

Puis, il vit que son ami était accompagné. Il baissa la tête de tristesse en se maudissant d'être allé trop vite. Il n'aurait pas du écouter Aomine. Takao et lui n'étaient qu'amis. Rien que des amis. Le vert se promit de ne plus écouter le bleu et de ne jamais parler de ses sentiments à qui que ce soit.

-Mais Shin-chan ! ...

Le vert releva la tête. Takao l'avait appelé ? Il vit, tout heureux, son ami, juste devant lui.

-Bonjour, Takao , Ne put s'empêcher de saluer le vert.

Ledit Takao leva la tête vers celle du vert ( qui était violette ). De l'incrédulité passa dans ses yeux.

-Heu...Bonjour ?

Son voisin éclata de rire. Les 2 joueurs de Shutoku se tournèrent vers lui. C'est à ce moment que le vert se rendit compte que le compagnon de Takao était...Midorima. Avec une mèche noire, des Ray Ban sur le nez, casque audio enfoncé sur le crâne, des colliers au cou, et...un ongle cassé.

-Tiens, Bonjour, Mid..Murasakibara , dit d'une voix joyeuse le play boy .

-Bonjour, Midorima, on change de look ? Répondit l'autre, non sans avoir un ton désapprobateur et légèrement hystérique.

-Ahh...ça...oui, je me suis lancé ! Tu aimes ?

-...Non.

-Ah..Dommage...Et toi, Takao, tu aimes ?

Ils se tournèrent tous les 2 vers le brun. Qui s'empourpra de toute cette attention. Il fixa le sol et répondit à voix basse :

-J'aime bien les 2...

Les 2 Midorima se regardèrent, triomphants. Lorsqu'ils virent la lueur des yeux de l'autre, il froncèrent les sourcils. Aomine s'approcha et grogna pour que seul Midorima entende :

-Il préfère MON look.

Midorima se tendit et répondit sur le même ton :

-Il aime bien les 2.

Pendant ce temps, Takao observait le géant. Il ne savait pas qu'il était aussi proche avec Midorima. Cela se voyait à leur façon de se parler qu'ils étaient plus que des camarades. Le vert lui avait demandé son avis, et là, ils parlaient à voix basse pour que Takao ne puisse entendre. Le brun avait l'air d'être un intrus. Il soupira. Ces compagnons le virent et s'arrêtèrent. Le regard du vert passa sur la main de l'autre.

-Qu'est-ce que tu as fait à m...ta main !?

Aomine soupira et la cacha pour éviter les dégâts.

-J'ai lancé un ballon.

-C'est bizarre mais quand c'est moi qui lance les ballons, je ne me fait rien...

Ils recommencèrent à parler, laissant seul Takao dans ses pensées. Le violet s'inquiétait de l'état de Midorima. Ils étaient forcement plus qu'amis ! Un choix s'imposait. Devait-il rester ou partir ? Le choix était facile. Il s'éclaircit la gorge pour interrompre le 2 amis.

-Heu..Midorima, il faut que je parte, je suis déjà en retard..

Les deux colorés eurent une moue désolée. Ils se regardèrent un instant puis se mirent chacun d'un côté de Takao. Le violet parla d'une voix très douce :

-On va t'accompagner.

Le vert renchérit :

-On va pas te laisser seul !

Le cœur de Takao fit un bond dans sa poitrine. Même si le géant les accompagnait, Midorima, Shin-chan, voulait rester avec lui, Takao. C'était tellement beau...Seul tache, le violet. Il s'était déjà incrusté...Mais il n'y pouvait rien...Et puis, c'était mieux que d'être tout seul.

Murasakibara laissa tomber la balle. Riko venait de siffler la fin de l'entraînement. Sa torture prenait fin. Il n'avait pas l'habitude de venir aux entraînements à Yosen, qui étaient beaucoup plus calme que ceux de Seirin. Il se demandait comment Kuroko pouvait être encore en vie. La coach était sans scrupule, elle obligeait les joueurs à se donner à fond, et ne leur donnait que le minimum de pause. Elle aurait pu voir un de ses gars cracher son poumon, elle lui aurait hurlé de continuer...

En bref, Murasakibara n'aimait pas Aida Riko. Ni l'équipe de basket. Ni Seirin tout entier.

Le violet se dirigea vers les vestiaires, sans attendre les autres. Il était trop fatigué pour faire attention à imiter le vrai Kuroko. De toute façon, il était invisible. Le vrai Kuroko parlait aux autres, ce qui le rendait visible, lui, était un asocial, sauf lorsqu'on parlait de friandises. Or personne dans l'équipe n'aimait ça. Le géant ne parlait donc, que le strict minimum.

Arrivé aux vestiaires, il s'écroula sur le banc. Les entraînements étaient vraiment...inhumains. Il resta là, trop fatigué pour bouger. Lorsque Kagami entra, il vit son ami en train de se gélatiner sur place. Il resta sans bouger, en état de choc, puis se mit à secouer le bleuté.

-Kuroko ! Mon dieu...Kuroko ! Réveille toi ! Je savait bien que...Kuroko !

Le passeur gémit et essaya de se dégager. Il tourna la tête dans tous les sens. Kagami lui attrapa le menton et plongea ses yeux dans les siens.

-Qu'est-ce qu'il y a ?

-Mais rien...

-Kuroko !

Ledit Kuroko eut un vertige, et sa tête plongea vers l'avant, droit sur le visage de Kagami. Leurs lèvres se heurtèrent. Kagami ne bougea pas. Kuroko non plus. L'un était en état de choc, l'autre évanoui. Le reste de l'équipe entra. Et se figea. Bientôt des félicitations remplirent l'espace. Kagami sortit de sa torpeur et se dégagea. Il secoua la tête négativement :

-Il est tombé. Ce n'était pas un...baiser.

Kuroko se remit dans sa position initiale, vautré contre le mur. toute l'équipe -Kagami compris- le fixa. Hyunga prit la parole :

-Qu'est-ce qu'il a ?

-Je ne sais pas, j'étais en train de lui demander lorsqu'il...enfin..voila...

Teppei fronça les sourcils :

-Il faudrait le montrer à Riko.

Tous les joueurs se regardèrent, chacun demandant silencieusement à l'autre d'y aller. Il venait d'avoir 1 heure de torture avec Riko, alors la revoir...Cela ne les enchantait guère...Kagami prit son courage à 2 mains et prit le petit joueur dans ses bras pour l'emmener voir la coach. Elle examina en un instant le passeur et diagnostiqua :

-Il n'a pas assez mangé.

Kagami en resta bouche bée.

-C'est juste pour ça !?

-Oui, tu devrais l'emmener à votre snack et lui donner un de tes hamburger...

Sitôt dit, sitôt fait, les 2 compagnons se retrouvèrent l'un en face de l'autre, une pile de hamburgers devant Kagami qui en proposa un à Kuroko. Le passeur le prit et n'en fit qu'une bouchée. Le rouge l'observa puis lui en redonna un autre. Même sort que le premier, il finit dans l'estomac du bleuté en une seconde. Kagami, lui, en avait terminé un. Kuroko tendit la main vers un 3ème, en regardant son coéquipier, en l'attente d'un signe approbateur. Le rouge leva un sourcil et entama son 2ème hamburger. Le temps qu'il le finisse, le plus petit en était à son 5ème.

S'en suivit une course de vitesse pour manger le plus d'hamburger. Ce fut Kuroko qui gagna. De très haut. La pile finie, Kagami avait encore faim, alors qu'il avait pris la même quantité que les autres soirs. et il n'avait plus d'argent pour en racheter.

Ils se séparèrent devant la maison de Kuroko. La journée avait été plus qu'intéressante : un baiser et un combat de nourriture...cela sortait de l'ordinaire, surtout avec Kuroko.

J'aime le triangle amoureux Takao-Aomine-Midorima...C'est très drôle...enfin pour moi en tout cas...Je vous rassure Aomine n'aime pas Takao. ni Midorima ! Et sinon pour Kuroko... J'avais imaginer uns scène où il croquerait dans la barre chocolaté de Kagami, ce qui ferait un baiser mais...j'ai préféré cette scène...

Alors comme vous devez le savoir, c'est les vacances ! et il se trouve que je pars dans des endroits loin de chez moi...

Bref, je ne pourrai pas poster de nouveau chapitre...Désolé...

Je peut quand même vous dire la suite ! (pour me faire pardonner...)

En gros, il va y avoir, 2/3 chapitre avec la Winter Cup, avec des matchs ( ce ne sera pas les matchs qui seront importants ) où il y aura évidement des joueurs de la GoM qui gafferont. Puis un chapitre final et un épilogue...

Voili voulou...

Chapitre 7
Winter Cup

1er match

Kaijô VS Rakuzan

Akashi arriva tranquillement au gymnase. Il n'avait pas peur. Il n'avait jamais peur. La peur faisait-elle gagner ? Non. Il n'en avait donc, pas besoin. De plus, pour la ressentir, il faudrait qu'il soit humain. Et ça, Akashi était loin de l'être...Une machine programmée pour gagner, voila ce qu'il était. Il n'avait jamais perdu. Dans n'importe quel domaine. Face à n'importe qui. Même Seirin allait bientôt lui rendre Kuroko...En fait, cet incident dû à cette séance de spiritisme, qui dérangeait tant d'autres, ne le dérangeait pas plus que ça...Il avait déjà passer 2 soirées en tête à tête avec le bleuté...Il sentait que ça les rapprochait... Même Aomine et Midorima étaient plus complices... Bientôt la génération des miracles allait se reformer.

Le rouge leva la tête. Face à lui se trouvait son équipe. Enfin...c'était beaucoup dire... C'était l'équipe de Kise. Elle n'avait d'ailleurs de bon, que Kise. Sans lui, ils n'étaient rien. Et encore...Face aux autres équipes de la Génération des miracles, Kise ne faisait sans doute pas le poids. Il était doué, mais son don ne s'appliquait pas pas à tous les joueurs. Il ne pourrait jamais copier les tirs calculés de Midorima, le style d'Aomine, la carrure de Murasakibara, ou le manque de présence de Kuroko. Et évidemment, il ne pourrait jamais, au grand jamais, les tactiques d'Akashi. Ces stratégies étaient basées sur la victoire. Rien que la victoire. Et seul Akashi pouvait le faire.

-Kise ! Encore dans la lune ! C'est pas comme ça qu'on va gagner ! Aboya un joueur. Il était brun avec des sourcils étranges. Akashi l'avait déjà remarqué. Il prenait Kise pour son laquais. Et ça agaçait beaucoup le rouge. Beaucoup.

Il darda son regard doré sur Kasamatsu. Il l'avait trop fatigué au cours de ses derniers jours pour que l'empereur puisse encore jouer le comédie.

-Ne devrions-nous pas aller dans les vestiaires ? Demanda posément un Kise étrangement calme. Sur ces paroles, ce dernier se dirigea vers les vestiaires. Les joueurs de Kaijô se regardèrent. Kise était-il malade ? Car même s"ils le cachaient, ils savaient que l'équipe reposait surtout sur le jeune mannequin. S'il n'était pas bien...cela n'augurait rien de bon.

En vérité, Kise allait très bien. Il se dirigeais, lui aussi vers le gymnase. Mais une fois arrivé, il alla dans les gradins. Ce n'était pas parce qu'il était dans le corps d'Aomine qu'il allait rater un match de son équipe. En parlant d'équipe...

-Eh ! Aomine !

Kise tourna la tête vers la voix. Il avait fait des progrès, et, à présent, c'était naturellement qu'il se retournait au nom du bronzé. Il découvrit avec étonnement toute l'équipe de Tôô. Il se retint de sourire et s'installa auprès d'eux.

-Tu viens aussi ? Je croyais que tu allai faire la grasse matinée. ...Fit son voisin.

Avant de répondre, le blond se remémora la voix du véritable Aomine. Hautaine. Il ricana un instant :

-Je ne manque jamais une occasion de voir mes ex-coéquipiers se faire démonter.

Le voisin leva un sourcil puis secoua la tête. Aomine était vraiment...exaspérant. En vérité, ledit Aomine tremblait. Il ne voulait pas que son équipe perde...Bien que face à Rakuzan, elle n'est pas beaucoup de chance...

Soudain, le bronzé se releva à moitié de son siège, attisant la curiosité de son entourage. Mais oui ! Si Rakuzan était impressionnant, c'est parce qu'il y avait Akashi ! Sauf qu'Akashi était à Kaijô ! A+B=C ! C'était Kaijô qui allait gagner ! C'est donc avec sérénité que Kise se vautra dans le fauteuil. Dans sa tête, une voix chantait : Kaijô va gagner ! Kaijô va gagner ! Kaijô va gagner !

Kuroko était quand à lui, bien embêté. Derrière son masque impassible qu'il n'avait aucun mal à revêtir, il était paniqué. Il se trouvait dans les vestiaires, avec les autres joueurs de Rakuzan. C'était d'ailleurs eux, le problème.

Le passeur avait déjà du mal à faire semblant d'être un fou furieux qui lançait des couteaux. Il peinait sous la charge de travail que lui infligeait ses fonctions de Capitaine et Président. Il souffrait de la solitude dont s'était entouré l'autre Akashi. Il se perdait dans la vaste maison des Seijuro qu'il occupait seul, ses parents à l'étranger. C'était d'ailleurs mieux ainsi. Il n'avait pas à jouer la comédie lorsqu'il rentrait le soir. De toute façons, cela aurait été au dessus de ses forces.

Non. Le problème n'était pas là. Le véritable était les noms des gens qui l'entouraient.

Dans les vestiaires, Kuroko s'était rendu compte qu'il avait oublié les noms de ses équipiers. Il n'aurait pas du apprendre ceux du conseil des élèves. Maintenant, il aurait pu nommer chaque délégué, en détaillant par sa date de naissance, ses frères et sœurs, ses origines...Mais pour l'équipe de Rakuzan...Nada. Le néant. Il avait tout oublié. C'était bien le moment ! À quelques minutes du match...qui allait l'opposait à Akashi lui-même...Mais alors...

Un espoir mince comme une aile de papillon se mit à fleurir dans l'esprit de Kuroko.

Il se leva et sortit sans un mot pour les joueurs qui regardait leur capitaine partir, interdits. Il se dirigea vers le vestiaire de Kaijô. La porte était ouverte. Les occupants de la salle se turent lorsqu'ils l'aperçurent. Kise se leva, en même tant que son sourcil. Il entraina son ex-capitaine dehors, à l'écart.

Les joueurs de Kaijô les suivirent de loin, et remarquèrent que ceux de Rakuzan étaient aussi perplexes qu'eux. Ils se rassemblèrent près de la porte qui menait qu terrain, tout en fixant les 2 joueurs qui s'entretenaient, dans l'ombre.

-Que veux-tu ? La voix froide trahissait le rouge derrière son visage de mannequin, d'habitude si enjoué.

La voix, contrite de son interlocuteur ne tarda pas à répondre :

-J'ai oublié...

-La stratégie ? Akashi s'arrêta un instant pour souffler doucement. Je te l'ai pourtant expliqué...Plusieurs fois...

-Non...Ce n'est pas ça...

De l'inquiétude passa dans les yeux du blond...

-Alors...?

-Ce sont tes joueurs...

Akashi souffla de nouveau. De soulagement et d'agacement. Puis il sourit, mais personne ne s'en rendit compte. Le seul qui aurait pu le voir était en train de regarder ses pieds. D'un autre côté, cela n'aurait pas déranger Akashi si Kuroko l'avait vu sourire. C'était toujours le bleuté qui était la cause de ses rares moments d'enjouement pour le rouge. Mais il l'ignorait. Il n'aurait jamais pu deviner que son ex-capitaine était capable de ressentir des émotions autre que de l'agacement -ou pire, de la colère. Le sourire s'estompa -toute les bonnes choses ont une fin. Il se rendit compte de la présence des 2 équipes qui attendaient leurs joueurs manquants.

-Lève la tête, Kuroko. Il ne pu s'empêcher de prononcer son nom avec douceur.

L'autre obtempéra. Mais même ainsi, de l'incertitude brulait au fond de ses yeux. Akashi aurait bien voulu faire comme autrefois, lorsque son protégé manquait de confiance, qu'il fallait le réconforter. Mais...Il y avait trop de monde. Ils n'étaient plus dans la même équipes. Et leurs corps leur interdisaient. Akashi se faire réconforter par Kise ? Ce n'était tout bonnement pas possible. Il ne pouvait même pas relever son menton.

-Ce n'est pas grave. Tu n'as qu'à dire la stratégie sans les regarder. Tu as appris leur noms dans la stratégie, n'est-ce pas ?

Kuroko acquiesç reprit lentement confiance. Il n'aurait jamais pu l'avouer, mais le présence se son capitaine l'apaisait. Enfin, de son ex-capitaine.

-On se revoit à la pause ? Proposa le rouge, sans se douter des pensées de l'autre.

Ils se quittèrent, chacun rejoignant son équipe respective.

Fin de la mi-temps.

Kaijô : 37. Rakuzan : 28.

Pause

En se dirigeant vers l'endroit qu'ils avaient désigné, Akashi souriait intérieurement. Son équipe gagnait malgré sa puissance presque nulle. Non pas qu'il ait douté. Akashi ne doutait jamais. Le doute est une faiblesse qui montre qu'on est pas déterminé. C'est donc en savourant sa future victoire que notre jeune mannequin déambulait dans un couloir. Il vit 2 personnes converser dans un coin, mais n'y fit pas attention. Lorsque...

-C'est bizarre, je croyais que c'était Rakuzan qui allait gagner.

-Tu plaisantes ! Ils n'ont jamais perdus ! Ça doit être une ruse de leur capitaine.

-Tu crois ? C'est qui leur capitaine ?

-Le joueur qui reste sur le banc...il a les cheveux rouges.

-Lui ?! Mais...

C'en fut trop pour Akashi qui accéléra le pas jusqu'à se retrouver au lieu de rendez-vous. Il attendit Kuroko dans un état proche de l'hystérie. Des questions se bousculaient dans son esprit. Comment avait-il pu penser faire gagner Kaijô ? Et comment faire pour réparer...? Il se prit la tête dans les mains en ayant l'impression d'exploser.

C'est à ce moment que Kuroko arriva. Blanc comme un linge, il pâlit encore plus en voyant l'état du rouge. Il s'approcha lentement jusqu'à se retrouver face à lui. Il aspira avant de prendre la parole :

-Qu'est-ce qui ne va pas ? C'était dit sur un ton trop innocent. Il connaissait déjà le problème. Les têtes des joueurs de Rakuzan avaient déjà dévoilé la...bêtise des 2 joueurs de la Génération des miracles. C'était Rakuzan qui devait gagner. Rakuzan et personne d'autre.

Akashi leva la tête. Ses yeux fixèrent Kuroko. Il se redressa brusquement pour s'approcher du bleuté. Leurs visages se touchaient presque. Puis, yeux dans les yeux, très solennellement, il prit une voix grave :

-Kuroko, il faut que tu gagnes.

Le passeur s'apprêter à approuver, lorsqu'il prit conscience des conséquence de sa victoire :

-Mais, Akashi...Si je gagne...

-...Je perd, finit le blond d'une voix résignée.

Kuroko garda le silence. Akashi fit de même. Tout avait été dit. Inutile de remuer le couteau dans la plaie. Puis vint le moment où il fallut repartir : Ils avaient un match à jouer.

Kise était tout bonnement euphorique. Voir son équipe écraser Rakuzan avait quelque chose...d'électrique !

Il ricanait -ce qui allait très bien à Aomine- lorsqu'il se rassit dans son siège. Il s'installa bien confortablement pour ne rien rater au spectacle. Cela serait sans doute la seule fois où Kaijô gagnerait face à Rakuzan. Une chance qu'Akashi soit allé dans son corps !

Les équipes rentrèrent sur le terrain. Kise entendit la clameur des supporters de Kaijô. Il eut soudain envie de montrer son appartenance à cette équipe gagnante, victorieuse. Il se leva et hurla :

-Allez Kaijô !

Bizarrement, le bruit cessa aussitôt. Dans les gradins comme sur le terrain, les gens s'interrogeaient. Était-ce vraiment Aomine qui venait de se lever pour encourager une équipe autre que la sienne ? Même ses coéquipiers étaient en état de choc. Il regardaient le bronzé comme s'il eut été le diable. Kise comprit -trop tard- sa bourde et se rassit. Il vit dans un coin, Akashi ou plutôt lui-même, se gifler. Quand à Kuroko il s'était rendu totalement invisible, la honte sans doute...

Le bronzé se tortilla dans son siège, de plus en plus mal à l'aise. Il rit nerveusement et lança :

-Je veut dire : Allezkaijôdonnezlapâtéeàakashi !

Il baissa la tête mais eut le temps de Akashi -il était redevenu visible- se dandiner sur le banc. Kise lui, était furieux, ce qui ne fit qu'augmenter l'interrogation des gens. Son ancien équipier l'encourageait alors pourquoi était-il en colère ? Surtout lui, Kise ? Et même Aomine, comment pouvait-il encourager quelqu'un !?

D'abord, un match où Rakuzan est en mauvaise posture, ensuite un Aomine qui prend son parti, un Kise furieux, et puis quoi encore !?

Suite à l'énorme bourde de Kise, Akashi, étant dans le corps de cet idiot, fut pris d'envie de monter dans les gradins pour l'étrangler. Un meurtre, rien de mieux pour déstresser. Oh ! Pas avec beaucoup de sang ! Akashi préférait être propre. Sinon il fallait nettoyer. Non, cela serait très propre, sans bavure...

-Oh ! Kise ! C'est pas parce que ton pote t'as dit bonjour que tu dois te relâcher ! hurla Kasamatsu dans les oreilles du blond aux envie de meurtre. Il ne s'arrêta pas là.

Il donna un coup de pied énergique -l'habitude !- dans le derrière de Kise, qui se retrouva à terre, l'ego encore plus bas. Il se releva furieux. tout compte fait, ce n'était pas Kise qui allait être victime de sa folie. Il fut arrêter pas le coup de sifflet annonçant la reprise du match.

Akashi reprit sa concentration. C'était plus difficile. Mener une équipe vers la défaite est beaucoup plus difficile, surtout lorsqu'on a découvert la force des joueurs. Mais il allait y arriver. Ils perdraient tellement que l'incident de la première mi-temps serait oublié. C'était son objectif. Et cela lui fit bizarre. Pour la première fois, son but n'était pas de gagner.

Fin du match

Kaijô : 46. Rakuzan : 76

Gagnant : Rakuzan.

Ils se retrouvèrent à la fin du match. Akashi (inutile de préciser lequel) prit d'emblée Kise par le col pour le plaquer au mur.

-Donner la pâtée à Akashi ?! Siffla t-il entre ces dents.

L'autre essaya -essaya- de se dégager :

-C'est la seul chose que j'ai trouvé...

-Akashi, lâche-le, des gens nous regarde, dit posément l'autre Akashi qui regardait les badauds alertés par le bruit.

Il le lâcha, en continuant à le fusiller du regard. Ces yeux semblaient dire " attends un peu qu'on soit seuls..." Puis il soupira :

-Au moins, l'honneur de Rakuzan est sauf.

Kuroko acquiesça en silence. Ce n'était pas grâce à lui et ils le savaient tous les deux.

-Tu voulais que Rakuzan gagne !? Cria presque Kise, indigné. Mais pourquoi !? T'étais à Kaijô !

-Tais-toi ! Je n'étais pas à Kaijô ! Je suis à Rakuzan ! Pour un bon moment, et tant que j'y serais, ce sera Rakuzan et personne d'autre qui gagnera !

Kise continua à marmonner dans son coin. Kuroko regarda son ex-capitaine et avec beaucoup de respect teinté de surprise, lança :

-Tu as changé, Akashi-kun.

Ledit Akashi le fixa sans comprendre. Le bleuté développa sa pensée :

-Avant, tu aurais gagné, que tu soit dans ton équipe ou pas. Maintenant, tu es prêt à perdre si ton équipe gagne. C'est...beau. Tu as évolué. Tu n'es plus...Tu ne joues plus pour toi, tu joues pour ton équipe.

Le rouge cligna des yeux plusieurs fois. C'était vrai que...vu comme ça, le passeur n'avait pas tord...

Le blond, quand à lui, sautillait partout -Adieu, Aomine ! Il commença à chantonner lorsque le pied du vairon lui écrasa son pied à lui.

-Je te l'ais déjà dit,non ? Tais-toi !

-Mais heuuuuu !

-Kise-kun. Aomine-kun ne fais pas ça.

-Mais heuuuuuuuuuuuu! Bordel ! C'est mieux comme ça ?

Chapitre 8
ublished: May 13, 2014 Updated: Oct 10, 2014106Chapter 8

Bonjour, bonjour...

je commence : désolé pour le retard...

ensuite : bonne lecture ;).

Midorima paniquait. Parce que le réveil de Murasakibara n'avait pas fonctionnait comme à chaque matin. Sauf que ce matin, sa mère n'était pas allé dans sa chambre pour le réveiller. C'était logique dans l'esprit de la femme. Son fils qui adorait dormir allait la tuer si elle le réveillait un samedi. Sauf que le samedi c'était le jour du match où Yosen jouait. Donc, il allait être en retard. Voila pourquoi le vert paniquait. Surtout qu'il n'avait pas pu regarder son horoscope et donc, il ignorait quel était son objet porte bonheur. Et pour l'achever, l'équipe contre qui il devait jouer était Shutoku...Traduction Takao. Et accessoirement, Aomine. Qui se foutait pas mal de la gueule du vert ces temps-ci.

En bref, Midorima savait que son taux de chance était très bas, et il n'avait aucun moyen de le contrer.

Prévoyant qu'il se perdrait encore une fois dans le quartier de Murasakibara, il décida de passer par chez lui, où il retrouverait ses repaires. Il ne voulait pas tenter le mauvais œil, surtout un jour comme celui-ci. Lorsqu'il arriva devant chez lui, Aomine venait juste de sortir pour acheter sa mascotte porte bonheur (dé à 5 faces). Évidemment, le bleu s'esclaffa lorsqu'il vit son hôte, courir vers lui, essoufflé comme un bœuf, pas très bien coiffé, encore à moitié endormi.

-Pas de réveil, Murasaki ? Demanda presque gentiment le bronzé.

-Humpf.

-Je ne dirais rien, mais ce n'est pas une réplique digne d'Atsushi.

-Humpf.

-Quel sens de la répartie !

-Humpf.

-Tu compte bouder alors que je ne suis en rien dans l'affaire qui t'as bousillée le réveil ? C'est pas très classe, mec.

-BON, TU VAS LE FERMER !? Et puis d'abords, je ne dis jamais 'mec' !

-Ça t'énerve ?

-...

-Hey ! Mec ! Je te parle !

-Tais toi !

-Tu me réponds pas ! C'est pas sympa ! Mec !

-Mais pourquoi tu dis mec !?

-Parce que c'est classe. Grand sourire à l'appui.

-...

-Parce que c'est le mot porte bonheur du jour.

-C'est vrai ?

-Oui, pour les cancer.

-Oh...Il faut donc que je dise mec le plus souvent possible...

-Et ouais, mec !

-Oui...heu...mec.

-Nan nan. Ça, ça va pas. Il faut le dire avec toute l'intonation et tout !

-...Ok, mec !

-Voiiiiila...Ça s'est bien...Redis-le encore une fois ?

-...

-Alleeeez ! Juste une !

Tandis que les 2 amis (si on peut appeler ça comme ça...) se dirigeaient vers le gymnase, une ombre les suivit. Une ombre en colère...(non, ce n'est pas Kuroko...) Takao était allé prendre Midorima, pour qu'ils aillent tranquillement à la salle de sport, et voila qu'il le retrouvait avec son violet de copain de ***. Surtout qu'ils avaient l'air de très bien s'entendre. Plus les minutes passaient, et plus le cœur de Takao se serrait. Ça tombait mal, vu qu'il avait un match à jouer.

Kuroko s'installa entre ses joueurs, en réussissant à ne pas trembler, ce dont il était très fier.

Depuis le match qui l'avait opposé à Kaijô, il se sentait plus proche de ses coéquipiers. Il savait tous leur noms, et ce, sans une liste à apprendre tout seul dans sa chambre. Non. Il avait entendu et mémorisé chaque prénom sans l'aide d'Akashi. Il savait à présent quel ton utiliser lorsqu'il les appelait, sans avoir des regards étonnés en réponse. Il commençait à comprendre l'utilité d'un conseil des élèves. Et, le meilleur pour la fin, ne se perdait plus dans les couloirs de Rakuzan. Ce qui était une très bonne chose...Quand il entendait Murasakibara se plaindre d'avoir confondu une salle de classe avec un placard...Il était vraiment content. D'un autre côté, Murasaki ne faisait aucun effort pour s'intégrer à Seirin. Le seul lieu qu'il avait immédiatement mémorisé était la cantine. Donc, on ne pouvait pas comparer Kuroko à Murasakibara.

Kuroko s'assit donc, en saluant ses voisins d'un hochement de tête poli mais stricte. Il s'était habitué à ce salut. Cela serait dur lorsqu'il retournerait à Seirin, avec toutes leurs embrassades. Surtout que des 2, Kuroko préférait le coup de tête. Il n'avait jamais aimé les contact. Et pour bien le dégoutter, les joueurs de son lycée étaient tout ce qu'il y a de plus tactiles. En particulier Kagami, qui avait vécu en Amérique. Kuroko se retenait à chaque fois de faire des commentaires mais là...une fois retourné dans son corps d'origine, il devrait sans doute lui dire.

En parlant de Seirin...Le bleuté vit son équipe s'installer dans les gradins en face de lui, le terrain les séparant. Murasaki n'était pas avec eux. Kuroko soupira. Le violet lui avait dit qu'il n'aimait pas se lever mais quand même...il aurait pu faire un effort...Heureusement qu'il n'était pas allé dans le corps d'Akashi...Il n'aurait pas supporté. Pas de bonbons, pas de siestes, pas d'amis gentils pour lui donner des cookies...Non, il n'aurait pas aimé.

Ah ! Le violet arrivait. Avec une jungle sur la tête. Kuroko dut se retenir de ne pas lui crier dessus. Ses cheveux étaient sa fierté personnelle. Et là...Mon dieu, là...Ils n'avaient pas du être en contact avec un peigne depuis une semaine...Même plus...Kuroko se mit à espérer qu'il n'y est pas de miettes dans ses pauvres cheveux.

Puis il se rappela qu'il était Akashi et qu'Akashi ne priait pas. Surtout pour des cheveux. Il consacra donc toute son attention loin de Seirin. Heureusement, le match allait bientôt commencer...

Alors qu'il saluait ses adversaires, Aomine remarqua le regard meurtrier que lança Takao à Midorima...sans savoir que c'était Midorima...

Aaaah...Ils étaient tellement mignons...Il fallait juste leur donner un coup de pouce...Et c'était Aomine qui allait leur donner...

Il allait juste attendre le bon moment...

Alors que l'arbitre s'apprêtait à siffler le fin de la mi-temps, Takao mit un panier ramenant Shutoku en position de force. Midorima s'empêcha de le féliciter, sa conscience lui soufflant que Murasakibara n'aurait jamais félicité un adversaire. C'est donc le visage triste qu'il allait se rassoir lorsqu'il entendit son double criait à l'orange.

-Bravo, Mec !

Midorima se retourna, pour regarder Aomine se ridiculiser avec ses 'mecs'. Sauf que la scène qui s'offrait à lui, lui fit oublier ce qu'il faisait. Midorima alias Aomine était en train d'embrasser Takao !? Et Takao le laissait faire !? Et Aomine !? Pourquoi faisait-il ça !?

C''est donc dans un élan de pure jalousie que Midorima se dirigea vers Aomine, le décolla de SON Takao et le plaqua au mur avec une violence inouïe. Être dans le corps de Murasakibara avait de rares avantages, mais qui valait la peine du détour. Il approcha son visage de l'autre et siffla de très mauvaise humeur :

-Je peux savoir ce que tu fais, MEC !?

Aomine se tortilla pour essayer de se dégager, puis souffla doucement :

-Heu...Mi...urasakibara, à propos de ça, je t'ai pas dis un truc...

-Qu'est-ce ?

-...tu sais, mec... Commença lentement Aomine, craignant la réaction de l'autre.

-Quoi !? Murmura le vert en se contenant de ne pas hurler et exploser la tête du bronzé sur le mur. En fait ce qui le retenait c'était de savoir que c'était sa tête.

-En fait, c'est pas un mot porte bonheur...

Il y eut un instant de flottement. Puis Midorima explosa :

-TU CROIS QUE C'EST LE MOMENT DE ME DIRE ÇA ?

-Bah, écoute...

-Je te parle de ta splendide connerie ! et toi tu me parle d'un mot porte bonheur...IL Y A PAS QUE ÇA DANS LA VIE !

-C'est fou que tu me dises ça...J'aurais jamais cru...

-Tu peut me répondre espèce de crétin à lunette !?

-Oh ! Je te rappelle que c'est entièrement de ta faute si je porte des lunettes !

-Réponds moi !

-Tu me saoule ! Je me casse !

Accompagnant le geste à la parole, Midorima partit sans un regard à Murasakibara. Il fut rejoint en chemin par un Takao véritablement déconcerté. Mais qui se rapprocha instantanément de Midorima sous le regard furieux du véritable vert.

Ce qui s'est passé dans la tête de Takao...

-Je peux savoir ce que tu fais, MEC !? C'était donc bien son petit ami...J'avais raison de me méfier de lui...Espèce de grosse brute ! Lâche mon Shin-Chan !

-Heu...Murasakibara, à propos de ça, je t'ai pas dis un truc... Il ne lui a pas dit qu'il avait des sentiments pour moi ? Oh...Tu es tellement mignon Shin-chan...Pourquoi t'es-tu mis avec ce monstre sans cervelle, toi qui es si raffiné ?

-Qu'est-ce ? Méchant !

-...tu sais, mec... Oui vas-y Shin-chan Dis le ! dis le !

-Quoi !? Méchaaaaaaaaaaaaant ! (oui, je sais Takao est très puéril...)

-En fait, c'est pas un mot porte bonheur... Quoi ? Mais...Pourquoi t'as pas dit que tu m'aimais ?

-TU CROIS QUE C'EST LE MOMENT DE ME DIRE ÇA ? Bien dit ! Pour une fois que je suis d'accord avec la grosse brute ! Il faut dire que tu m'aimes !

-Bah, écoute...

-Je te parle de ta splendide connerie ! et toi tu me parle d'un mot porte bonheur...IL Y A PAS QUE ÇA DANS LA VIE ! Si tu connaissais un peu Shin-chan, tu saurais qu'il y a que ça qu'il l'intéresse ! Mis à part moi ! Ça prouve que t'était pas bien avec lui ! Hors de sa vie !

-C'est fou que tu me dises ça...J'aurais jamais cru... Vous êtiez pas fait l'un pour l'autre, na ! (très très puéril...)

-Tu peut me répondre espèce de crétin à lunette !? Mais... ! Shin-chan est très beau avec ses lunettes !

-Oh ! Je te rappelle que c'est entièrement de ta faute si je porte des lunettes ! Que ?

-Réponds moi !

-Tu me saoule ! Je me casse ! Tiens ? c'est la première fois que je l'entends dire ça...Shiiiin-chaaaaan Attends moi !

Midorima s'assit sur son banc de Yosen. Il était crevé. Et très énervé. Voir ce connard d'Aomine embrasser le pauvre et innocent Takao...Il aurait du les arrêter...C'était entièrement de sa faute si l'âme de Takao était à présent ruinée...Et il ne le se pardonnerait jamais ! Jamais !

-Astushi, tu veux un bonbon ?

-Hum...Répondit le vert dans un élan de découragement. Il était en train de se faire piquer son petit ami, et l'autre lui proposait un bonbon...Minable !

Alors qu'il croquait son bonbon, à l'orange -ce qui lui fit penser un peu plus à Takao, il entendit des cris dans les gradins, néanmoins il préféra les ignorer...Il savait qu'il n'avait pas de chance, pour cette journée, qui resterait la plus désastreuse de toute sa vie...

Murasakibara (le vrai) était en train de regarder Midorima et le canari s'embrasser lorsqu'il se vit les séparer. La seule chose qu'il retint fut que c'était triste pour les 2 amoureux d'être ainsi séparé, parce que lui, quand il mangeait, il ne fallait pas le déranger, sinon il était triste (note : si vous ne comprenez pas, c'est normal !). Ce qui lui brisa le cœur, ce fut qu'Himuro proposa des bonbons à une personne différente de lui ! Himuro ne donnait de bonbons qu'à lui. Et là...Et là...

La pensée de Murasakibara s'arrêta là, puisqu'il éclata en sanglot, créant de la panique dans les rangs de Seirin. Kagami, son voisin, commença à lui tapoter l'épaule, sans comprendre, en essayant de dire tout ce qui lui passait par la tête :

-Kuroko...Il faut pas pleurer...S'il te plaît...Allez, tu veux quoi ? Jouer au basket ? Partir ? On peut si tu veux...S'il te plaît...Kuroko ! Tu veux quoi ?

-Un bonbon, arriva à caser entre 2 sanglots, le bleuté. Avant de remettre à pleurer, tandis que Kagami buggait suite à la demande de son ami. Lorsqu'il vit son ombre se remettre à pleurnicher, il prit Kuroko dans ses bras -sans profiter...Kagami n'est pas comme ça...- et fouilla dans ses poches si bonbon il y avait ou pas...Il trouva un chewing-gum à la menthe qu'il fourra dans la bouche de son protégé.

-Voila, Kuroko. t'as eu ton bonbon...S'il te plaît, arrête de pleurer...

Le petit obtempéra et commença à mâcher, sans même remercier sa lumière. Il finit pas dire :

-Il est pas bon ton bonbon !

Kuroko se retint pendant une bonne partie du match de ne pas...agir. Il s'était tu lorsque Murasakibara avait commencé à somnoler sur l'épaule de Kagami. Il s'était tu quand Midorima et Takao s'étaient embrassé, après tout, ce n'était pas ses affaires...Il n'avait pas bougé d'un cil quand l'autre Murasakibara s'était ramené, créant ainsi un triangle amoureux. Mais, là, se voir en train de pleurer...sur l'épaule de Kagami...S'entendre réclamer des bonbons...et râler parce qu'ils n'étaient pas bons !

C'était un peu trop pour l'ombre qui réprmait l'envie d'aller voir Murasakibara pour lui rappeler dans quel corps il était...à titre avertissement...Ah. Kuroko se rendit compte qu'il avait adopté la façon de penser de Akashi. Bonne ou mauvais nouvelle ?

-Akashi ?

-Oui ?

-Ils étaient déjà comme ça à Teiko ?

-...C'était pire, je crois.

-...

Kuroko se replongea dans ses pensées, quand il se rendit compte que son double était installé sur les genoux de Kagami. Et que ce dernier n'avait pas l'air gêné. Au contraire...A ce moment-là, Kuroko se leva. Et se dirigea vers eux. C'est avec une voix froide, très froide, qu'il invita Murasakibara à le suivre.

Une fois dans un coin éloigné, il réprimanda le violet sur son comportement qui n'avait rien de normal. Lorsqu'il le laissa partir, le bleuté se rendit compte qu'il était en train de se transformer en Akashi. Il blanchit alors qu'il venait de s'asseoir auprès de ses joueurs. Il n'avait vraiment pas de chance...

Et c'est donc sur cette agréable pensée que moi, Jin, vais vous quitter, non sans récapituler ce qui vient de se passer...

-Aomine a embrassé Takao, qui était très content...

-Midorima s'est interposé et a engueulé Aomine...

-Takao a insulté mentalement Midorima (sans le savoir...)

-Himuro a réconforté Midorima en lui donnant un bonbon

-Murasakibara a eu une crise de jalousie

-Kagami en a profité...

-Kuroko s'est rendu compte de son changement de personnalité...

...Tout est bien qui finit bien...

Chapitre 9

Akashi avançait avec Kuroko. Le bleu avait rapidement invité le rouge après le match Shutoku/Yosen. Il avait parlé à son ex-capitaine de son changement de personnalité, qui étrangement plaisait beaucoup à l'autre. Comme la maison était déserte, le passeur avait proposé à Akashi de rester dormir. Après tout, c'était sa maison.

Le rouge avait accepté.Ils avait donc passés la soirée ensembles, sans encombre. Le seul moment gênant avait été lorsqu'il avait fallu dormir. Kuroko, avec ses bonnes manières voulait que ce soit l'invité (bien que ce soit l'hôte) qui dorme dans son lit. Akashi, lui répétait que ce n'était pas dans ses habitudes de prêter son lit aux autres, et que la bonne qui allait les réveillait allait être très étonné. Que ça allait casser l'image qu'elle avait de lui. Pour finir, il avait été convenu qu'ils dormiraient dans le grand lit d'Akashi.

La bonne failli avoir une crise cardiaque. Son maître avec un mannequin dans le même lit ? Surtout qu'elle connaissait le blond. Un beau gosse avec l'esprit d'un gamin de 6 ans. Qui agaçait beaucoup Akashi. Qui aurait trop peur d'aller dans son lit. Un lit de psychopathe. C'était...impossible.

Heureusement, les 2 amis avaient rapidement réagit. Kuroko avait fusillé du regard le 'squateur' et avait siffler :

-Kise, va t-en. Tout de suite.

Akashi avait du se retenir pour ne pas sourire, tellement il était heureux de voir son protégé l'imiter à la perfection. Il s'était lové contre lui et avait marmoné :

-Mais, Akakichi ! J'avais froid...

Il fallait l'avouer, à ce moment, il aima beaucoup le contact de son corps contre...heu..le sien. Assez bizarre, puisqu'il détestait les contacts. Il se calma en se disant qu'il ne pouvait pas ne pas aimer son corps. Sauf que, en se levant, une petite voix lui soufflait que ce n'était pas le corps qu'il aimait mais l'esprit...Une voix très agaçante.

Dommage qu'on ne puisse pas tuer les consciences...à moins de se tirer une balle dans la tête. Mais Akashi ne se tirerait pas une balle dans la tête juste pour une voix. Surtout que les revolvers n'étaient pas...classes. Après tout, l'arme absolue était...*tous en cœurs*...les ciseaux !

En effet, cet outil est très intéressant, de part sa capacité à être utilisé pour beaucoup de choses : couper, transpercer, entailler, encastrer, piquer...et faire un joli bruit lorsqu'on les ouvre.

Voila. C'était le petit cours sur les ciseaux. Reprenons.

Ils étaient donc sur le chemin du gymnase, à parler de tout et de rien lorsqu'une voix se fit entendre :

-Woh...Kise ! Ramène toi !

Ledit Kise se tendit au son de cette voix. C'était celle de Kasamatsu, alias le coéquipier le plus suicidaire du monde. Lui, il n'aurait aucun mal à le tuer...Sauf qu'il ne pouvait pas. Dommage. Vraiment.

-Kise ! Tu veux vraiment que je me répète !?

Le joueur qui s'égosillait s'avança jusqu'à eux, non sans regarder le voisin du blond, avant de se retourner vers celui-ci :

-T'es bouché ?

-Tu nous gênes. Lâcha une voix glaciale à coté de lui. C'était Kuroko, qui avait repris son rôle de capitaine de Rakuzan avec une facilité déconcertante.

-T'es qui, toi ?

-...Quelqu'un qui aimerait avancer. Bouges.

-Non.

Akashi vit son double sortir avec dextérité des ciseaux de sa poche, et les faire tournoyer avec son doigt. Le geste dû aider Kasamatsu à se rappeler qui était le rouge. Il se recula, en lançant un regard furieux à Kise, puis partit. Une fois seuls, Kuroko rangea les ciseaux et reprit son chemin, comme Akashi l'aurait fait.

-Merci.

-De rien, Akashi-kun.

-Il ne faut pas que tu m'appelles comme ça. Le gronda gentiment (comment ça il ne peut pas être gentil ?) et faillit lui ébouriffer la tête. Faillit. Au dernier moment, il se rendit compte que lui même ne se faisait jamais ébouriffer les cheveux. Donc non.

En tout cas, pas en public. Or, ils étaient à présent dans le hall du gymnase.

Aomine s'assit dans les gradins en compagnie de l'équipe de Shutoku. Et Takao. Surtout Takao. Le brun n'avait pas lâché le vert depuis qu'ils s'étaient embrassés, au point que le bronzé regrettait de l'avoir fait. C'était Shin-chan par-ci, Shin-chan par-là...Et un regard apeuré suivi d'un 'Tu ne m'aimes plus ?' dès que le vert s'éloignait de plus de 30 centimètres. Autant dire que c'était l'horreur.

-Oh. Shin-chan, regarde ! Y'a l'autre crétin violet !

Aomine se tourna vers le crétin violet, tout se soupirant. Il avait arrêté depuis longtemps de demander à Takao d'appeler le violet, Murasakibara. Parce qu'à chaque fois, le brun rétorquait que ce n'était qu'un crétin et faisait la gueule, ce qui était pire que tout, parce que les autres joueurs de Shutoku regardaient méchamment Aomine, comme si c'était de SA faute. Peuh !

Au moins, le canari avait raison. Vers sa droite, se trouvait un gradin désert, occupé seulement de Murasakibara, Akashi et Kise. Donc Midorima, Kuroko et Akashi. Belle compatibilité ! Le bronzé ne mis pas longtemps à comprendre pourquoi les sièges voisin des leurs étaient vides.

La réputation d'Akashi n'était plus à faire, surtout qu'il était en train de jouer avec ces ciseaux. Aomine dû se faire violence pour ne pas hurler au passeur d'arrêter, immédiatement, là, tout de suite, maintenant. Il soupira de plus belle. Son ombre avait été pervertie. Par un psychopathe. Autant dire que si l'as de Tôô voulais retrouver l'esprit pur et innocent de Kuroko, il devrait sacrifier son argent de poche pour une bonne dizaine d'années de psychanalyse. Ce qui signifiait ne plus acheter de fringues cool. De baskets. De magazines. Ou sinon travailler...N.O.N Jamais. Never. Nie. Aomine ne pourrait jamais se passer pendant 10 ans de ses magazines. Quand au travail...

On va dire que la facture du psy sera pour Akashi.

Un autre facteur de la désertion du gradin : l'aura menaçante de Murasakibara. Il ne devait plus avoir de gâteaux. Ah non. Midorima n'aime pas les gâteaux. Non. Sa mauvaise humeur devait avoir un rapport avec le bras que Takao avait nonchalamment passé sur les épaules de son petit ami.

Et c'est qui qui allait se faire engueuler ?

Oui, vous avez compris.

En fait, le seul qui n'envoyait pas d'onde négatives, était étrangement Akashi. Évidement, être dans le corps d'un mannequin aide beaucoup...Mais c'était tout de même bizarre...

Kise se réveilla comme tous les jours en souriant, car la vie était belle. C'est juste lorsqu'il s'aperçut dans une glace qu'il se souvint de la situation. Il était dans Aomine, qui ne souriait jamais, et qui ne pensait jamais que la vie était belle. Il fit la grimace à son reflet. Il n'avait vraiment pas de chance d'être tombé sur le plus grognon, asociale, mesquin, obsédé de toute la génération des miracles.

Le seul bon côté dans cette affaire, c'était que lui, au moins, n'avait pas à regarder l'horoscope tous les matins, ni à acheter des friandises et à les manger,à faire comme s'il était un fou des ciseaux. Non. Il avait juste à acheter des magazines pervers. Et les lire. Tout en jouant l'ours insensible.

Il en avait de la chance, Kise !

Mais peu importe ! Aujourd'hui il jouait contre Seirin, donc Murasakibara, et il allait gagner. Sinon, le vrai Aomine allait s'occuper de lui jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien de lui. Lorsqu'il serait retourné dans son magnifique corps de mannequin. Aomine ne ferait jamais rien à son visage.

Donc, il devrait gagner. En lançant régulièrement la phrase mythique 'le seul qui puisse me battre, c'est moi'. Sans éclater de rire. C'était ça le plus dur. Il s'était pourtant entraîné, mais...à chaque fois qu'il croyait s'être débarrassé de son fou rire, il repartait dans un grand éclat, se fichant pas mal de ses camrades de Tôô qui le regardait...bizarrement.

Ce n'était pas de sa faute si la phrase était ridiculement ridicule et ridiculisante !

En entrant dans les vestiaires, il fut accosté par son capitaine :

-Aomine ! Prêt pour la raclée ?

Kise esquissa un semblant de sourire sadique avant de grogner :

-Toujours prêt !

-C'est bien !

Le blond s'assit et commença à se changer, en essayant de conserver une apparence blasée. Pour ça, il préférait nettement les séances d'habillage de Kaijô, pour la bonne humeur, le joie, la sérénité. L'école du blond n'était pas obsédé par la victoire, contrairement à Tôô, et cela se ressentait dans les liens qui unissait les joueurs. C'était de l'amitié, or, dans l'équipe d'Aomine, personne ne se parlait, sauf pour critiquer le jeu. Les faibles étaient cassés avant d'être virés.

Parfois, Kise comprenait Kuroko lorsque celui-ci parlait de Seirin. Mais il ne lui dirai jamais, parce que, même si le passeur avait raison, il aurait dû être avec lui ! Ou avec Midorima, Murasakibara. Avec Kagami, il gâchait son talent !

D'ailleurs lorsqu'on parlait du loup...l'équipe adverse de Kise était déjà sur le terrain, et attendait les basketteurs de Tôô avec une grande impatience. De Kagami qui sautait sur ses jambes, à Tepei qui étirait ses bras. Hyungâ parlait avec les premières années sur la meilleure façon d'encourager ses sempai. Et au milieu, il y avait un Kuroko perdu, qui regardait la même scène que Kise, d'un air ennuyé.

Vraiment, le bleuté aurait dû être avec lui !

-Kurokooooochiiiiiii ! Hurla Kise, ne se souciant de rien, en courant vers le Kuroko en question, qui présentement semblait légèrement...effrayé. Mais Kise ne le vit pas. Il ne vit pas non plus Midorima se cogner la tête contre la rambarde des gradins. Tout ce qu'il vit, ce fut le corps du passeur.

Et dans un silence assourdissant, il prit dans ses bras la peluche qu'était pour lui Kuroko.

Murasakibara était embêté. D'abord, il n'avait pas pris de gâteaux, pour faute de ne pas en avoir trouvé chez Kuroko. Évidemment ! Il avait vidé tous les placards susceptibles de contenir nourriture sucrée, et ce, depuis une semaine. Et sa mère n'en avait pas racheté, parce que son fils n'en mangeait habituellement pas. Elle ne s'était peut-être même pas rendu compte du néant crée dans ses placards. Les Kuroko ne mangeaient pas beaucoup, au grand dam du violet.

Mais là n'était pas le vrai problème. Le véritable problème était la chose non-identifiée. qui était dans ses bras. Elle ressemblait beaucoup à Aomine mais...c'était pas Aomine. Ah oui. C'était Kise.

Le violet avait oublié. Les gâteaux lui avait accaparé l'esprit. Et pis, depuis quand on était censé se souvenir de ça ? Il était Murasakibara Atsushi, et la seule chose qui l'intéressait dans la vie, c'était les gâteaux. Et les cookies !

[Je dois avouer que Murasaki. oublie parfois qu'il est dans Kuroko. Surtout en présence de gâteaux.]

Le géant se tourna vers ses compatriotes qui observait la scène depuis les gradins. Oho. Midorima était en train de s'assommer avec une barre. Akashi avait arrêté de jouer avec ces ciseaux, Kise était furieux. Quand à lui (Murasaki.) regardait méchamment Midorima, ou plutôt, le gars qui essayait de l'empêchait de faire du mal.

Le regard du joueur de Yosen rencontra celui de son ex-capitaine. En grimaçant*, il pointa Aomine/Kise qui était toujours accroché à lui. Le blond haussa des épaules, l'air de lui dire 'débrouilles toi !'. Sauf que Murasakibara ne se débrouillait pas. Pour trouver à manger, oui ! Pour rendre normal la situation actuelle, non.

Ce fût, pour finir Kagami qui le sauva. Le rouge écarta brutalement Kise, tout en lui hurlant dessus :

-Oî ! Tu fous quoi !? Lâches le !

Le bronzé recula, pour s'éloigner un maximum de l'américain, qui menaçait de le frapper, avant de crier à son tour :

-Mais...T'es méchant !

-Et alors ? Tu l'es pas peut-être ? Avec tes 'personne ne peut me battre !".

-D'abords c'est même pas ça ! Répliqua Kise, les larmes aux yeux.

-Ah oui ? Et c'est quoi ?

-C''est 'le seul qui puisse me battre, c'est moi !" Le mannequin y mit le ton, ce qui fit qu'à la fin de la citation, il éclata de rire. Même s'il venait de pleurer auparavant.

Là, Kagami ne sut que faire. Aomine qui vous hurle que vous êtes nul, c'est facile à gérer. Mais un Aomine qui prends votre ombre pour un câlin, puis se met à pleurer puis rigole, c'est assez instable...comme la dynamite. Il faut pas trop s'en approcher. Il continua à fixer son rival, mais de loin, ayant instauré une distance de sécurité entre eux.

Dans les gradins, Aomine continuait à s'assommer avec la barrière, tandis que son petit ami lui hurlait d'arrêter. Lorsqu'enfin, il le fit, il put voir Murasakibara, alias Midorima ricaner à l'autre bout de la salle. Son sang ne fit qu'un tour. Il avait droit à un petit copain chiant, collant, pleurnichard et à un crétin dans son corps qui faisait n'importe quoi. Alors il hurla à travers le gymnase :

-C''est pas parce que t'es frustré sexuellement que tu peut te foutre de moi !

Évidemment, les oreilles chastes du vert ou violet, comme vous voulez, en prirent un coup, et il commença à rougir furieusement avant de bredouiller :

-Mais...mais pas du tout...

Aomine eut un rictus, ça devait être la première fois qu'il arrivait à rabattre le caquet de l'intello de service. Alors, son ego incommensurable voulut continuer :

-Mais de toute façon, tu es gros et bête !

Alors que le gros et bête en question se mettait à serrer les poings, il avait été touché (par le gros ou par le bête, tel est la question..), la foule, qui commençait à être plus intéressée par l'échange que par le match, entendit un cri strident :

-Il est PAS gros !

Si le vert avait été vexé, il était pas le seul. Et du haut de son 1m68, Kuroko assassinait du regard l'odieux personnage qui avait eu l'audace de critiquer son corps. La colère l'ayant aveuglée, il ne prit même pas la peine de cacher sa haine sur son visage habituellement inexpressif...Sans se soucier de Kagami ou des autres joueurs de Seirin.

Le temps qu'Aomine consacra à lui, le vert avait repris du poil de la bête, et ignorant la mise en garde de son ex-capitaine, il cria à son tour :

-C'est bien vrai ça, je suis pas gros ! Et même si je l'étais, je préférais ça qu'à toi; espèce de gros pervers dragueur obsédé du cul ! (Oui, Midorima a perdu son sérieux...)

Takao fut plus rapide que son voisin et amant :

-On t'a rien demandé, toi, le monstre !

-Qui est le monstre ? (Himuro)

-Depuis quand t'es là, toi !? (Kagami)

-Parce que ça te pose un problème !? De quoi je me mêle ! (Himuro)

-JE SUIS PAS UN MONSTRE ! (Kuroko...enfin Murasakibara, et oui, il a hurlé...)

-Mais...Kuroko...personne n'a dit ça...(...vous avez deviné...)

-Et toi avec tes habitudes de merde !? Hein ! Tu sais combien j'ai dû dépensé à cause de toi ce mois-ci !? T'as intérêt à me rembourser ! (Aomine dans Midorima)

-AHA ! Mais bien sur ! Je sais ce que t'en fais de ton argent de poche ! Des magazines pornos !

-Kuroko..faut pas pleurer...

-Shin-chan n'achète pas de magazines porno !

-Vous êtes drôles, les gens ! (...Kise...le boulet...(Tiens ? étrange ? ça rime...))

-Tu crèves ! C'est pas des magazines pornos !

-Mais bien sur ! C'est sur la religion ! SUIS-JE BÊTE !

-Bien sur que t'es bête !

-Takao, tais toi !

-Kuroko...

-T'es minable, Taiga ! (dixit son frère de coeur...)

-La ferme ! Kuroko...ça...ça va aller...

-Tu veux que je te dise !? Tu me saoule ! Depuis le début, tu fais tout de travers ! C'est comme si tu voulais que tout le monde sache ! Tu peut pas la fermer ? (Midorima...dans Murasakibara)

-Parce que toi, t'es plus crédible !? S'te plait ! Oh ! Himuro j'ai faim...Mon cul ! (Aomine qui lui a repris son vocabulaire assez..cru...)

-C'est vrai !? (Himuro)

-Ouiiiiiiiiiiiiiiiii ! (Kuroko/Murasakibara)

-Kuroko ? (Kagami)

-Qu'est-ce que tu veux, toi ? (Himuro)

-Tu lui parles mieux ! (Kagami)

-Bah...Et toi, c'est mieux, peut-être ? tu savais même pas comment l'appeler ! (référence à Takao de...Midorima..(je crois que vous savez les différencier...)

-Je ne SAVAIS ! Maintenant je sais !

-Oh mon dieu ! Magnifique ! Son excellence sait quelque chose! ! Le scoop de l'année !

-...

Dans le gymnase, qui commençait à ressembler à une reconstitution du forum latin en temps de guerre, restait 2 personnes calmes, et pourtant bien impliquées...Qui discutaient tranquillement, bien déterminés de ne pas se mettre à hurler comme leurs compatriotes...

-Heureusement que le pleine lune est demain...

-Oui...mais...je me demande s'il ne vont pas faire de bêtise...Dans l'état actuel des choses...

-Calme toi, Akashi-kun...

-Tiens ? Depuis quand c'est toi qui me calmes ? Demanda gentiment le rouge qui avait blondi et qui se retint, une nouvelle fois d'ébouriffer ses cheveux.

-Depuis que je suis Akashi.

-Pour moi, tu resteras toujours Testuya.

-...

Non ! Je ne vais vous faire une scène à la'

-Akashi !

-Tesuya !

-Scellons notre amour par un baiser !'

Non. Non. Non. Dommage...Hein ?

Bref ! Un nouveau chapitre de bouclé ! Et comme vous l'avez sans doute compris (ou lus dans mon autre fic ), c'est bientôt la fin. 2 chapitres où je met le rituel et un p'tit épilogue avec une note de fin...

Je dois avouer que ce chapitre a été imaginé au tout début dans mon lit (imaginez moi rire comme une gogol vers 23heures...)...Sauf que je n'ai pas tout de suite écrit, ce qu ifait que des gags ont étés supprimés et oubliés...Mais j'en ai rajoutés !

J'ai conscience que la dernière partie est WTF...Je suis la première à le dire...Mais je voulais faire une bonne dispute avec le plus de monde, alors...

Sinon, certain auront remarqué la petite *. C'est parce que la grimace de Murasakibara est très...j'ai pas de mot...Mais c'est ça qui m'a fait le plus rire...Mais il y a pas de mot pour la décrire...j'ai demandé à quelqu'un après lui avoir montré et elle non plus n'a su le faire...J'en suis assez triste...

Chapitre. 10
Chapter 10

Je vais surtout parler à la fin...histoire de pas vous faire poiroter...

« Ô, Dieux de l'ancien temps, 

« Aidez-nous à retourner dans nos enveloppes charnelles, »

« Ô, Esprits oubliés, nous vous implorons de réparer ce qui est brisé...»

Ils étaient tous attablés, dans le salon de Kise. Ils étaient à la même place que la dernière fois, dans la même ambiance. Les rideaux avaient été tirés, et la seule source de lumière était la bougie placée au centre de la table. Rien n'avait changé. Mêmes regards interrogateurs. Mêmes bruit de mastication de biscuit du côté de Murasakibara. Même sentiment de vide avec Kuroko, qui de nouveau était invisible.

Rien n'avait changé.

Si l'on ne compte pas les piques cinglantes que s'envoyait Aomine et Midorima.

Depuis le match qui avait opposé Tôô à Seirin, les rapports entre les deux s'étaient considérablement dégradés. Ils ne pouvaient pas rester l'un à côté de l'autre sans qu'une dispute éclate. Cela rendait les relations entre la génération des miracles très...tendus. Un mot de travers et s'était reparti pour des 'crétin' et des 'piqueur de p'tit ami'. Le pire, c'était quand Takao se trouvait dans le coin. Parce qu'on avait droit aussi à des 'monstre violet'.

Galère !

Le soir de la pleine lune arriva avec un soulagement pour beaucoup de la GoM. Ils étaient tous ravis de retrouver leurs corps, leurs amis (et sujets pour Akashi...la bonne blague...), leurs lycées, leurs magazines, objets porte-bonheur, cookies et bonbons en tout genre, milk-shake à la vanille...enfin bref, ils étaient contents de retrouver leurs vrais vies !

Une fois que Midorima eut prononcé la formule qui était aussi herbeuse que la première, si bien qu'Aomine se mit à suspecter le vert d'avoir tout fait exprès. Il eut comme réponse :

-Mais oui, Aomine ! J'ai fait ça pour que tu me VOLES mon petit ami ! Qu'est-ce que je suis diabolique ! Mouhaha ! Nan, mais t'as fumé !?

-C'est non.

-Qu..quoi ?

-C'est comment.

-COMMENT ?

-Je trouve que tu ne parles pas très bien...D'abord, on dis non, et pas nan, et ensuite lorsqu'on est courtois, civilisé, poli, et censé, on dis 'comment' et non ce barbare, grotesque, affreux, vil 'quoi'.

-Et...Dites moi, Professeur Aomine, comment un mot peut-il être vil ?

-Heu..bah comme ça.

-Hin ! Je trouve que tu ne parles pas très bien, lorsqu'on est courtois, civilisé, poli et censé, on ne dis pas 'bah'.

-Mon cher Shintaro, vois-tu, mon vocabulaire a souffert pendant ce mois a passer dans ton corps. Toujours à faire qu'on est bête ! Toujours à jouer l'asocial ! Toujours à...

-Oui, heu...Toi non plus, t'es pas un exemple de sociabilité !

-...Ta gueule, Baka !

-Ouin, Aominechi est méchant !

-HIn ! Je te croyais trop courtois et tout ce que tu veux pour insulter quelqu'un !

-Insulter quelqu'un ? Loin de moi cette idée ! Je ne fais que dire la vérité. C'est un service que je rend à Kise.

-Tu le traite de crétin ?

-Non, je lui dis de se taire.

-Mais heu...

-Kise, n'interfères pas !

-Attention, Aomine sors le grand jeu !

-Silence ! Coupa court la voix d'Akashi qui était retourné dans son corps, et qui avait de nouveau son aura impérieuse autour de lui.

Le vert et le bleu se regardèrent, ayant envie de désobéir à leur ex-capitaine. Ce dernier joua un instant avec les ciseaux de cuisine qui avaient été posés sur la table. Cela faisait un mois qu'il n'avait pas blessé/coupé/tranché/tué quelqu'un et ça commençait à le démanger. Les deux ennemis ne ripostèrent donc pas.

-Bien ! Alors avant de nous séparer, est-ce qu'il y a des choses que nous devons savoir ? Histoire de ne pas se trahir...

-Hum...Midorima, j'ai le grand déplaisir de te dire que tu te trouve dans un corps d'imbécile.

-L'imbécile te dit merde.

-Comme c'est distingué...

-Comme toi !

Alors que les joutes verbales reprenaient, Kuroko expliqua au rouge qu'elles avaient été les décision du conseil des élèves pendant ce mois. Kise se palpait, pour vérifier qu'aucune chose suspecte n'avait été faite à son corps de rêve. Et Murasakibara, de retour dans son grand corps, de 2m de haut...(suspense...) mangeait. (vous y avez cru ? XD).

Après avoir été enjoint au silence pour la 3ème fois, Aomine et Midorima se calmèrent et restèrent un instant silencieux. Avant de reprendre :

-T'es vraiment qu'on hypocrite !

-Et toi un tombeur-voleur-de-petit-ami !

-Je ne suis pas ... Attends !

-Quoi ?

-J'ai eu une idée !

-Et...Quelle est telle ?

-Midorima...T'as déjà embrassé quelqu'un ?

-Évidemment, répliqua un peu trop vite ledit Midorima en remontant ses lunettes.

-Autre que ta mère ?

- ... ("Ouais, la tienne", ceci est une blague...)

-Heu...comment on va faire ? Se demanda à lui même le bronzé...

-Comment on va faire quoi ?

-Vois-tu, jeune puceau, j'embrasse comme un dieu, alors, si du jour au lendemain, Takao se retrouve avec un coincé de la bouche, il va se poser des questions...

-Qu'est-ce qui te dit que j'embrasse moins bien que toi ?

-Hum...Ton air ?

-Mon air ?

-Oui, de constipé !

-Pardon ?

-Roh...laisse tomber !

-Vous avez un problème, les garçons ? Demanda Akashi qui trouvait étrange que le coin de la table soit si...calme.

-Un gros problème...Répondit d'une voix désespérée Aomine.

-Oh ! C'est absolument pas un problème ! Et puis , d'où j'embrasserai Takao !?

-Bordel, mais c'est ton petit ami. PETIT AMI ! Ça veut dire que tu l'embrasse, tu le câlines, ect !

-Mais, mais...

-Ouais, je sais !

-Et on peut pas...

-Non, on peut pas !

-Heu...

-Voila, t'as tout compris !

-T'énerves pas, Daiki.

-Mais il est tellement con !

-Il suffit que tu lui expliques calmement...Après tout, c'est toi qui embrasse le mieux...

Kise, a moitié dans les vapes cria :

-Le seul qui puisse m'embrasser, c'est moi !

Un court silence suivit sa déclaration, puis Aomine commença à jurer, alors que Midorima lui rappelait que quelqu'un de courtois, civilisé ne faisait pas cela. Mais le bleu n'en avait cure, si bien qu'il continua à crier sur le mannequin, qui s'accrocha à un sujet de conversation qui calmerait l'as :

-Midorimacchi, comment ça se fait que t'ai jamais embrassé quelqu'un ?

-...

-C'est un coincé, faut pas faire attention !

-Moi, j'embrasse Cookie ! Fit fièrement Murasakibara, en bombant le torse, comme si embrasser "Cookie" était le but recherché par tout être humain.

-Coo...kie...?

-Oui ! C'est mon chat !

-Ton..chat.

-Oui !

-Quel est le rapport entre un chat et un cookie ? Demanda Midorima, plutôt satisfait du changement de conversation.

-Ils ont tous les deux craquants ! (oui, je sais, c'est minable...)

-...

-...

-Hum...Sinon, Kise, je te conseille de t'éloigner de ton...coéquipiers. C'est ce que je fait depuis 3 jours, alors si tu tombes dans ses bras, cela fera bizarre...

-Quel coéquipier, Akakicchi ?

-Celui qui te prend pour son paillasson...

-Kasamatsu-sempai ? Mais...

-Mais quoi ?

-Mmmh...j'ai pas envie de bouder Sempai ! Pleurnicha le mannequin d'une manière pas du tout virile.

-C'est comme tu veux...Soit tu gardes tes distances avec lui pendant 2 jours, soit il te prend pour un bipolaire...

-D'un autre côté, c'est ce qu'il est, Grogna Aomine, qui n'avait toujours pas avalé la crise qu'avait eu le blond lors du match précédent.

-Je suis pas PAS bipolaire ! Cria Kise en s'enervant.

-Alors tu peux m'expliquer pourquoi tu es énervé alors que tu pleurais il y a pas 30 secondes ?

-Mais...mais...

-Et maintenant tu es à deux doigts de te remettre à pleurer...

-C'est pas vrai !

-Enervé...

-T'es méchant !

-Je sais...On me le dis souvent...

-C'est peut-être parce que tu l'es, Daiki. A présent, si vous pouviez arrêter ces futilités, cela nous arrangerai bien...

-Qui ça, nous ?

-Nous. Moi. Et Testuya.

-Whhhaaaaaaaaaat ? Depuis quand tu met Testu dans le même sac que toi ?

-Depuis quand parles-tu anglais ? Je croyais que tu détestais ça...

-Je n'aime juste pas quand ce crétin de Kagami se la pète avec son bilinguisme !

-...Parfois tu m'étonnes avec ton langage...Souffla Midorima en remontant ses lunettes.

-Mon cher Shintaro, quand comprendras-tu que je suis aussi intelligent que toi ? Demanda gentiment le bleu, qui avait été flatté par les propos du vert.

-J'ai compris, c'est bon...

-...C'est vrai ?!

-Oui. Inutile de repeter plusieurs fois la même chose.

-Ohh...C'est beau ! Fit Kise, des étoiles dans les yeux...Décidément, le blond avait un problème avec la virilité...

-Taga, toi !

-Taga ?

-Taiga ?

-Kagami ?

-Oï ! Si on arrêtais de parler de ce crétin ? Taga est juste une contraction de ta gueule ! Arrêtez vos délires !

-Ah...

-Aomenicchi ! Est-ce que tu utilises de la crème ?

-De la crème ? Pour quoi ?

-Pour la peau ! Ça l'empêche de briller !

-Tu veux parler de crème matifiante ? Demanda Midorima (matifiante = Se dit d'un produit cosmétique qui rend la peau mate, qui l'empêche de briller. )

-Non, de crème nivea !

-Quel inculte, mais quel inculte...Se maudit le bleu, en se giflant mentalement.

-Pour une fois je suis bien d'accord avec toi...

-Midorima et Aomine, deux frère de coeur, le retour...

-Tu te fous de nous, Akashi ?

-Pas du tout. C'est plutôt encourageant de vous voir ensemble...

-Il se fout de nous.

-Exact.

-J'ai faim...

-Bah, tu peut partir, Murasakibara, de toutes façons, on a terminé...

-D'accord, Répondit docilement le violet, pensant déjà à toutes les sucrerie qui l'attendait depuis un mois déjà, dans sa chambre...

-Je viens avec toi, Fit Akashi de sa voix impérieuse.

-Salut, Murasakibara, Akashi.

-Ouais, Tchô !

-Vous n'accompagnez pas votre capitaine à la porte ?

-De un, t'es plus notre capitaine, de deux, tu connais la sortie, aucun risque que tu te perdes...

-Daiki...Je ne te croyais pas aussi inconscient...

-Ou masochiste, Compléta Kuroko.

-Testu ! Faut pas dire ça !

Mais le bleu avait disparu, utilisant la technique du fantôme. Les autres joueurs se regardèrent, choqués (sauf Murasakibara, qui ne pensait qu'a ses gâteaux, et Akashi, qui trouvait cela tout à fait normal). C'était donc la fin de l'innocence de Kuroko Testuya.

-Je donnerai tout pour voir la tête des gars de Seirin lorsqu'ils vont s'en rendre compte ! finit par dire Aomine, essayant de trouver un côté positif à la chose.

-Hum...Kuroko a tort.

-De quoi ?

-T'es pas maso. T'es sadique.

-!

-C'était une blague...

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