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Histoire 72

Yooooo ~ Ça va ? Moi, j'ai pas la grande forme... Désoléééééeee... T.T

Disclamair : Tadatoshi Fujimaki

Pairing : AkaFuri (on s'en doutait pas)

Rated : T ?

Note : Bonne lecture !

Note inutile : Seirin VS Rakuzan... SUBLIME !

Précisions : Akashi est peut-être un peu OOC. Dans la première partie (vous comprendrez en lisant), Furi laisse ses yeux dégagés, mais pas dans la seconde. C'est voulu, vous en faites pas. Ah, oui, il y a peut-être des choses pas très cohérente ou qui ne se déroule pas comme ça dans la première partie, mais ça m'arrangeait. Désolée.

"Tout le monde ! Regroupez-vous. Je vais annoncer la composition de l'équipe qui jouera le match demain et les autres durant ce trimestre."

Suite à la demande d'Akashi, tous les joueurs présents dans le gymnase se regroupèrent autour de lui. Satisfait, il changea de feuille, et lut :

"Bien. Alors : n°4, Seijurô Akashi. N°6, Daiki Aomine. N°..."

Pendant que le capitaine de Teikô annonçait les noms, un joueur parmi les autres se disait qu'il n'avait jamais aucune chance - ne serait-ce qu'en remplaçant - d'être titulaire dans l'équipe. Mais il gardait espoir qu'un jour peut-être, il pourrait le devenir.

Mais en attendant, il couvait cet idéal au plus profond de lui, et s'entrainait avec ardeur. Le cinq majeur régulier mis à part, il devait être celui qui pratiquait le plus. Celui qui, à la fin de toutes les pratiques, suait le plus.

Cependant, malgré tous ses efforts, Akashi ne le voyait pas. Et quand parfois il croisait le regard hétérochrome de son capitaine, il se surprenait à penser qu'il tenait sa chance. Mais il déchantait vite. Il lui suffisait d'entendre les halètements de la "Génération des Miracles" pour perdre sa motivation. Alors, il détournait le regard, abattu, et reprenait les exercices avec ses coéquipiers. Il ratait néanmoins le regard que lui jetait le rouge. Il soupirait. Jamais il ne serait remarqué, et il finirait ses années abonné aux banc des remplaçants des remplaçants. Triste perspective.

Les années au collège filèrent à une vitesse ahurissante pour le petit basketteur. Et il crut défaillir lorsqu'au dernier match de Teikô, il entendit son nom cité dans l'équipe remplaçante.

"N°15, Kôki Tsurumaru."

Il retint un cri de surprise. Tous les regards convergèrent vers lui, et il se ratatina sur lui-même, rouge jusqu'aux oreilles. Mal-à-l'aise, il se dandina d'un pied à l'autre, en se mordillant la lèvre inférieure pour ne pas rire de gêne.

Il ne pouvait y croire. Lui, remplaçant ? Mais comment ? Pourquoi ? Alors, le fruit de ses efforts lui été enfin donné ? Il jubilait intérieurement. Enfin ! Enfin, il pourrait voir à quoi ressemblait un match de basket entre des équipes de haut niveau, et pas que dans les gradins. Ses heures d'entrainements acharnées payaient enfin ! Bon, il ne se faisait pas trop d'illusions, il savait qu'il n'allait pas jouer, mais la perspective d'être enfin remarqué par Akashi lui faisait se sentir tout joyeux. Néanmoins, il se demandait pourquoi son capitaine l'avait choisi lui, et pas un autre, ou ceux de d'habitude. Il irait en toucher un mot au rouge, à la fin de la pratique.

x-x-x

La séance se terminait, et certains commençaient déjà à ranger la salle. Seul restait la Génération des Miracles et quelques un des remplaçants. Kôki se dit que c'était le bon moment pour aborder son capitaine. Il attendit en retrait qu'il ait fini de parler avec le shooteur de l'équipe titulaire - Midorima Shintarô - avant de lui parler. Basket ou pas, il devait se contenir et rester poli.

Quand il eut fini, Akashi se tourna vers le châtain, qui regardait Aomine dunker, et Kise reproduire exactement le même mouvement sur le panier d'en face. Ses yeux étaient admiratifs et il suivait avec attention les techniques des deux joueurs miracles. Il sourit.

"Kôki, tu voulais me parler ? fit-il, en s'approchant.

- Que... Hein ? bredouilla le n°15, en tournant si vite la tête qu'il sentit son cou craquer. Ah oui !

- Et bien, je t'écoute, dit calmement le rouge, plongeant ses yeux dans ceux de son interlocuteur.

- Ano... P-pourquoi tu- vous-, s'emmêla t-il. "Mince... Je le vouvoie, ou je le tutoie ?" Il préféra opter pour une troisième solution, plus sûr, mais assez... bizarre. Pourquoi ai-je été choisi comme remplaçant ? réussit-il à dire.

- ... Parce que je l'ai décidé. Tu ne veux pas ? Tu me désobéis, dans ce cas, répliqua Akashi, l'air menaçant.

- N-non ! Bien sûr que non ! Mais je voulais juste savoir pourquoi ! s'exclama Kôki, paniqué d'avoir énervé le joueur qui lui faisait le plus peur.

- Eh, je plaisantais, détends-toi. Tu n'as pas le sens de l'humour, Kôki.

- Je... Ce n'était pas drôle Aka-, s'interrompit-il, avant de reprendre : capitaine ! Vous me faites vraiment peur !

- Vraiment ? Je te fais si peur que ça ? Pourquoi donc ? demanda le rouge, en s'approchant dangereusement de Kôki.

- P-pa-parce que v-vous êtes en même année que moi, et q-que vous pouv-pouvez réussir tout ce que vous voulez !" bafouilla le châtain, tout en se reculant.

Malheureusement pour lui, à force de reculer, son dos finit de buter contre le mur. Akashi en profita pour le coincer entre son corps et le bâtiment, le surplombant de quelques centimètres de plus. Le soumis sentit un frisson lui remonter jusqu'à sa tête. Il était à deux doigts de pleurer.

"Oh ? Il n'y a que ça ? Dis-moi la vérité, Kôki.

- Mais... Mais... J'vous jure ! Je mens pas ! s'exclama t-il, les larmes lui montant aux yeux.

- Eh eh, ne pleure pas. Je ne te veux pas de mal. Je te taquine, fit le rouge, en s'écartant, libérant (enfin) le châtain.

- ...

- Tu es coincé.

- Capitaine !

- Bon, dépêche toi de te changer, je te dispense de rangement.

- Mais... Merci."

Kôki essuya ses larmes qui menaçait de couler. Puis, il se dirigea vers les vestiaires, afin de s'y changer.

Quand il repartit, entrant dans la nuit chaude de l'été, il pensa à quelque chose. "Il ne m'a pas répondu !"

"Kô' ! Réveille-toi ! Tu vas être en retard !

- Mais je suis réveillé, papy ! Je descends tout de suite, je suis prêt.

- D'accord. Je pars. Je rentrerai assez tard, ok ? Passe une bonne journée.

- Hm. Merci, toi aussi."

Une porte claqua et le silence vint en maitre dans le petit studio.

Kôki inspira. C'était son premier jour de lycée ! Sans qu'il ne le sache pourquoi, il se sentait tout excité. Parce qu'il pourrait retenter sa chance en tant que titulaire ? Bien évidemment, il irait au club de basket. Parce que son lycée était, pour ne pas dire gigantesque, grand ? Réputé ? Il avait choisi d'être un étudiant boursier, pour entrer dans une école qui avait une bonne équipe de basket. Et pour dire ! Il avait intégré le prestigieux lycée Rakuzan, qui, depuis la création de la WinterCup, était le grand gagnant du tournoi.

Tout en se dirigeant vers la cuisine, il ne put réprimer un frisson d'excitation. Enfin ! Son désir de faire du basket était plus fort que tout, et pour cela, il allait s'entrainer dur pour le concrétiser. Quitte à négliger un peu de ses études. Il savait qu'il devait briller parmi tous les premiers années, afin de se faire remarquer. Il pensait avoir une toute petite chance d'être titulaire, mais ce qu'il espérait surtout, c'est que le capitaine de l'équipe ne soit pas aussi pointilleux que celui qu'il avait eu au collège. En d'autres termes, Akashi Seijurô.

Il termina son bol de riz - c'est tout ce qu'il pouvait se permettre, son grand-père et lui - et fila prendre son sac. C'est qu'il avait quand même trois-quart d'heure de train avant d'être dans le bon quartier ! Et puis, il devait encore marcher dix bonnes minutes pour enfin apercevoir son lycée. Il se dit qu'il faudrait qu'il y aille à pieds. Il sortirait du train une station avant celle de Rakuzan, et il courrait tout le long du trajet. Ca travaillerai son endurance. Bon, maintenant, restait plus qu'à le faire. Ca, c'était plus compliqué, mais Kôki avait une détermination en béton, et rien ne le ferait flancher. Quoique...

Se frayant un passage dans la foule, il chercha son nom sur le tableau affichant les classes. Quand il le trouva, il grava dans sa mémoire qu'il était dans la seconde A. Puis, il partit à la recherche du stand qui s'occupait du club de basket. Il le trouva assez facilement, étant donné qu'une masse de gens était tassé devant, si bien qu'au bout d'un moment, un grand type baraqué à la peau mat les fit tous s'en aller, d'un grand coup de poing sur la table. Tous les lycéens présents s'enfuirent, laissant la libre place au châtain, qui avait vu toute la scène.

Il déglutit. Y aller, ou ne pas y aller ? S'il ne s'inscrivait pas, il le regretterait toute sa vie. Il souffla un bon coup, et se dirigea d'un pas sûr vers le stand. A chaque enjambée, il sentait néanmoins sa détermination faiblir. Tellement qu'il se retrouva tout recroquevillé sur lui-même lorsqu'il se présenta. On lui fit signe de s'assoir, ce qu'il fit, mais du bout des fesses. Il était si stressé qu'il avait mal à ses machoires de les garder serrées pour que ses dents ne s'entrechoquent pas.

"Hey ! J'suis Hayama Kotarô ! Tu veux t'inscrire ? Tiens ! Note ton nom et ton lycée, on te demandera ta position ce soir, à la pratique, fit un blond à l'air enjoué et aux yeux brillants, en lui tendant une feuille et un stylo.

- H-hai."

Il inscrivit son nom, et son collège. Il espérait secrètement qu'il serait remarqué de par son ancienne école, Teikô. Mais il ne se faisait pas trop d'allusion. Les basketteurs se déterminent par leurs talents, non pas par leurs notoriétés passées. Ca serait trop facile.

Il se leva et commença à partir vers sa classe, lorsqu'une main gigantesque se posa sur le sommet de sa tête. Il cria de peur, et se retourna vivement vers un lycéen - géant - dont les cheveux étaient noir de jais. Ses yeux arboraient de longs cils. Il paniqua. Qu'avait-il fait de mal ?

"L'entrainement est après les cours, à dix-huit heures trente, au gymnase. Ne sois pas en retard, ok ?

- Hai !"

Il souffla. Il avait eu une belle peur, sur ce coup-là !

x-x-x

Il sentit le sang battre à ses tempes quand il entendit le professeur principal prononcer, lors de l'appel, un nom qu'il n'aurait jamais crût entendre ici.

"Seijurô Akashi.

- Présent."

Son ancien capitaine était ici, à Rakuzan ! Et dans sa classe en plus ! En même temps, il n'était pas si étonné que ça. Il était presque sûr à cent pour cent que le rouge choisirait un lycée de grande réputation, de préférence au basket, et quoi de mieux que Rakuzan ?

Kôki pensait qu'Akashi allait sûrement intégrer le club de basket, si ce n'était pas déjà fait. Et un obstacle de plus, un ! Et en plus, pourquoi fallait-il qu'il soit assis juste la table devant lui ? Il était malchanceux ou quoi ?

Il se demandait si le rouge allait le reconnaître. Peut-être pas, il avait bien changé depuis le collège. Ses cheveux étaient devenu plus courts, mais aussi plus clairs, à force de rester l'été au soleil. Il avait prit en muscle - d'accord, pas beaucoup, mais un peu quand même... Par contre, il avait énormément maigri. Pas qu'il était gros à la base, mais ayant passé les vacances d'été chez son grand-père - qui soit-disant passant, était assez pauvre - il avait dû travailler pour gagner un peu d'argent, ce qui, au final, ne lui permettait pas de manger beaucoup. Il avait aussi grandi. D'un mètre soixante-six, il était passé à un mètre soixante-dix. Quatre centimètres... Un record pour lui !

L'heure de la pratique arriva. Il paniquait de plus en plus. D'un pas lent, mais décidé, il marcha jusqu'au gymnase. Il faillit pousser un cri de surprise. La salle était super grande ! Plus grande encore que celle de Teikô ! Il repéra bien vite le couloir menant au vestiaire, et s'y précipita, sous les regards de l'équipe de Rakuzan, ainsi que des futurs basketteurs déjà présents.. Il se changea rapidement, gêné d'être entouré d'autres garçons qu'il ne connaissait pas. Puis il sortit bien vite, et se retrouva parmi les autres joueurs qui s'étaient déjà changé, ainsi que les deuxièmes années. Chose étonnante, il ne vit pas Akashi dans la foule de gens. Peut-être n'était-il pas tout de suite arrivé. Les titulaires parlaient entre-eux, comme la plupart des lycéens dans la salle. Tout cela créait un joyeux tumulte, qui cessa sous quelques clappements. De qui ? Kôki n'en crut pas ses yeux.

Akashi, dans toute sa splendeur, marchait vers le cinq majeur. Et il portait un maillot affublé du n°4. Capitaine. Akashi était capitaine.

"Silence. Je suis Akashi Seijurô, capitaine de l'équipe de Rakuzan. Je suis en première année, comme la plupart d'entre-vous. Vous suivrez mes ordres, c'est clair ? N'essayez pas de me résister, c'est mieux pour vous. Y'en a t-il qui ont des remarques à faire ?"

Personne ne pipa mots. Tout le monde connaissait l'ancien capitaine de Teikô, et beaucoup d'entre-eux avaient bien trop peur de lui ne serait-ce que pour lui parler.

Akashi commença par demander le nom, le collège, et la position à chaque lycéen présent. Il y en avait pas mal, et le temps que la liste arrive enfin à la lettre de son prénom, trois-quarts d'heure s'était déjà écoulé. Quand enfin vint le tour de Kôki, il se raidit, et se prépara mentalement.

"C'est à toi.

- J-je suis Kôki Furihata, je viens de... De Teikô, et j'aimerais être Point Guard, s'il vous plait !

- ..."

Le n°4 le fixa, plongeant son regard dans le sien. Enfin, malgré les mèches de cheveux qui lui couvraient en grande partie les yeux, il se sentit sondé, jusqu'au plus profond de lui. Il s'écoula quelques instants avant que le rouge ne se décide à interroger le suivant. Kôki relâcha sa respiration. Il avait réussi à soutenir le regard hétérochrome ! Chose impossible quand il était encore à Teikô !

L'entrainement se déroula sans grave incident, si ce n'est les joueurs encore malhabiles avec un ballon en main. On se demandait pourquoi il venait. Furihata s'en sortait bien. Ce devait-être le meilleur des premières années, hormis Akashi, bien sûr.

x-x-x

Quand Furihata rentra enfin chez lui - chez son grand-père - il fila dans son lit. Bien qu'il sortait de l'entrainement, il n'avait pas faim. Il n'avait jamais eu un très grand appétit, mais pendant les vacances, il avait appris à ce que son corps résiste à une diète de nourriture. Cela lui était bien utile, il était étudiant boursier, et son grand-père n'était pas ce que l'on pouvait qualifier de riche.

Remontant la couette, il commença à s'endormir. Néanmoins, une question vint le tarauder. La même depuis bientôt un an. Une question qui était restée sans réponse.

"Pourquoi ai-je été choisi comme remplaçant ?"

Il s'endormit, une paire de yeux hétérochromes hantant son esprit.

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