Je me réveillais dans une grande chambre, une GIGANTESQUE chambre, bleue, où était mis en évidence sur des mannequins des armures, des tableaux de gens que je ne connaissais pas, un bureau en bois brillant et une grande pendule.
Je portais un pyjama brun, j'étais propre, et mes cheveux avaient été coupés droits, je ressemblais de plus en plus à un garçon.
Une femme entra.
-Bonjour. Je m'appelle Rivera, je serais votre femme de chambre.
La dénommée Rosalia avait les cheveux noir enroulés en une tresse qui passait au dessus de sa tête. Elle portait une robe standard, son maquillage parfait. De grand yeux bleu captivant, qui était rempli de gentillesse. Elle était arrivée comme ça, je nlavais pas senti sa présence, pourtant, elle m'inspirait une grande confiance.
-Hein ? Où.... Où est-ce que je suis ? T'es qui, toi ?
-Hum.... Vous êtes dans le domaine du duc de l'est, Sir Lake. Je suis Rivera, votre femme de chambre.
-Lake ?
-Oui, d'après les informations qu'on m'a transmise, il a décidé de recruter un orphelin comme vous.
-Un orphelin ?
Je pensais surtout au « un » car j'ignorais qu'on me prenais encore pour un homme.
-Mais.... Je....
-Il m'a demandé de lui transmettre votre nom, si cela ne vous importune pas.
Elle souriait, sa voix plus douce que jamais, comme une mère qui parlerai à son nouveau né.
-Mais....
-Comment vous appelez vous ?
La dénommée Raveraqua me pressait, et en plus, j'avais besoin d'aller au toilette. Son sourire diabolique allait hanter mes rêve, je ne puis que vous l'assurez.
-Rienn, je m'appelle Rienn. OÙ SONT VOS TOILETTES, RACOULA????
Je sautais du lit sans attendre la réponse et me précipitais en dehors de la chambre. Ça donnait sur un long couloir luxueux, avec des portes à chaque mètres, des meubles brillants, des bougies, et un magnifique lustre en diamant vert accroché au plafond avec une tige de métal. Je m'en rappelais, si ça pouvait m'être utile plus tard pour m'enfuir de cette maison de fou.
Plus tard, on m'avais appris que les trucs brillant et verdâtres s'appelaient « l'émeraude » un mot impossible à écrire.
-Euh...?
-Troisième porte à droite, Monsieur. Hihi....
La dénommée Ricola riait à cause de mon comportement sans manières, je suppose.
Après m'être vidée la vessie, je retournais dans mon lit en réfléchissant, passant devant ma servante sans ménagement.
J'avais donné mon nom de garçon, à présent, je devais donc jouer le jeu. Rigorda ne semblait pas connaître mon secret, et le duc Lake non plus.
Qu'aurais t'il fait si il avait su que j'étais une fille ? Si je lui disais, je prenais le risque de me faire abandonnée, puis traquée par le royaume qui avait envoyé ses mercenaires pour nous tuer, mon village et moi.
-Hum.... Monsieur, je vous prie de rester dans votre chambre un instant, le duc va rentrer.
La porte s'ouvrît aussitôt, et Rachtira s'y faufila tendis qu'un Lake extravagant, habillé de fourrure, de tissu doré et brodé y entrait.
-Bonjour, fils !!!
-Euh....
-Je me présente, Lucas Lake !!! Je suis le duc de cette partie du pays, tu peux m'appeler papa.
La porte se ferma à ce moment precus, ce qui donnais une touche d'absurdité à la scène. Rivaza se plaçait devant la poignée, comme pour empêcher l'arrivée de quelqu'un. À vrai dire, ce n'était pas très rassurant.
-Mais.... Enfin...
-Oui, je vais tout t'expliquer, mais avant, laisse moi préciser quelque chose.
-Euh... oui ?
-Quel est ton nom, jeune homme ?
-Rienn. Rienn.... Euh, tout court.
Bon apparemment, donner cette précision à Rimena n'était pas.
-Très bien, Rienn tout court. Tu sais lire ?
-Non.... Mais j'arrive à écrire tout les noms des pains....
Les pains. Je les connaissais tous, par leur taille, leur forme, leur couleur... parfois, il arrivait que papa me demande de m'entraîner à les écrire dans la terre, pour impressionner les clients. Un vauriens comme moi qui savais lire er écrire, ça pouvais attirer les passants.
L'image de mon père me revint en mémoire, mais je la chassais. Ce n'était pas le moment pour ça.

D'ailleurs, ça ne l'a jamais été.

-Tu sais te battre ?
Je ne répondais pas tout de suite à cette question, enfaite, j'en était incapable. À par contre Dan, (et je maîtrisais ma force) jamais je ne me battais. Cette pensée destinée à lui me fit faire un haut-le cœur, mais la question n'avait toujours pas de réponse.
Par peur de me retrouver à nouveau en proie aux tueurs qui avaient décimé ce qu'il restait de ma famille, je mentis :
-Oui. J'ai mis un soldat à terre avec un bout de bois.
J'avais complètement inventé cette anecdote, mais Lake ne semblait pas s'en apercevoir.
-Mmmh... intéressent. Bon, je ne vais plus tarder. Voici pourquoi tu es ici.
Il m'expliqua en détail ce que je savais déjà, la mort de mon père, mon village entier décimé (une traaa-gé-diiiiiiiiie, comme disais le duc de sa voix grave) et qu'il avait décidé de me recueillir. Apparemment, il cherchait un successeur pour son trône, et je semblais être le coup du destin.
-Tu es fort, grand, tu connais la cruauté de ce monde et par dessus tout, tu es un homme !! c'est parfsit pour gouverner un monde pareil.
Je hochais la tête, même si je n'avais compris que la moitié ses ces mots.

Soudain, une nouvelle présence se fit sentir dans la pièce.
La porte s'ouvrît en un grand bruit, et un petit homme apparut devant nous, le visage mouillé et la respiration haletante.

C'est ainsi que je rencontrais (pour la deuxième fois) mon frère, Logan Lake.