Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

11. Balcon glacé

Les yeux gris froids de mon interlocuteur m'avaient percutés comme un coup de poing, mais je l'avais complètement ignoré. Il ne semblait pas ressentir d'émotions, son visage gardait la même teinte, le même faux sourire et les mêmes traits. Une statue.
-Je...
La jeune fille qui discutait avec moi sembla énervée un instant de s'être faite interrompre, puis, quand elle croisa le regard de Monsieur Statue, son sourire revint. Sa prénommée « beauté » l'attira comme du pain d'épice moelleux après un jeûne de 3 semaines.
-Excusez-moi... J'AI FAIM, ALORS ARRÊTEZ DE M'HARCELER UN PEU !!
Je courrais à toute vitesse sur le buffet, et m'empiffrais enfin, sous le regard choqué de toute la salle. Un coup dans le dos me fit recracher mes biscuits à la cannelle que je venais tout juste d'avaler.
Un seul homme pour frapper sur mon point faible. Logan.
-QU'EST CE QUE TU FICHES, CRÉTIN ??
-ET TOI ?? NOUS SOMMES À UN BANQUET ROYAL, JE TE RAPELLE !!!
Autour de lui, les filles s'éloignaient, et chuchotaient derrière leur éventails.
-J'honore le repas.
-J'AI REMARQUÉ !!! TU FERAIS MIEUX DE VIVRE DANS UNE PORCHERIE AVEC TA FAMILLE LES ANIMAUX !!
-JE TE RAPELLE QUE TU ES MA FAMILLE, ALORS C'EST TOI, L'ANIMAL !!
Je lui fourrais mon poing dans sa face, et sentis mes doigts s'enfoncer dans son visage. Mmmh... tellement satisfaisant.
Il fut projeté contre le mur, mais rattaqua, et une main ferme l'empêcha tout juste de me toucher.
-Messieurs, s'il vous plaît, calmez-vous.
« Yeux gris » se tenait devant nous, tentant désespérément de retenir le bras de Logan, qui était presque aussi fort qu'un ours.
-Bien le bonjour, monsieur Rienn. Il faudrait qu'on parle.
Logan s'éloigna, perplexe. Je lui fit signe que tout allait bien, et suivait le nouveau venu qui m'indiquait la direction avec ses longs bras « musclés ».
-Je vous en prie.
Je passais devant lui, avant de revenir en arrière pour chiper quelques minis-sandwichs que j'enfournaient directement dans la bouche, accompagné des rires de toute la salle. Encore aujourd'hui, je me demande pourquoi j'étais le sujet de leurs moqueries.

-Bon, c'est pas tout, mais j'ai un buffet à dévorer, vous me voulez quoi ?
L'homme à qui je m'adressais me jugeait haut en bas, passant de mes chaussures abîmées par la boue, à mon costume plus que serré, où de petites médailles en argent était accrochées jusqu'à mes cheveux qui avait tant poussés depuis la fin de la guerre.
-Après-vous.
Il ignorait totalement mes questions, ce qui me fit rêver de lui envoyer mon pied dans la figure.
Nous nous retrouvions sur un balcon, où des bougies avait été positionnées. Depuis là où nous étions, on pouvait entendre les rires des invités, mais eux ne pouvaient pas comprendre une miette de notre conversation.
-Voici un message pour vous.
Une lettre enroulée dans un parchemin marqué d'un sceau se retrouva dans mes mains. Je défaisais la ficelle maladroitement, avant de me rendre compte que je ne savais pas lire.
-Euh...
-Vous avez deux heures pour prendre votre décision.
-Euh...
Les lettres dansaient dans mon esprit, j'essayais de me remémorer les cours Alfka, mais trop de mots étaient égal au burn-out mental.
-Alors?
-Je....
Lui avouer que je ne comprenais rien aurait été trop comique. Heureusement, que sa perspicacité était.... Grandiose.
-Vous.... Vous ne savez pas lire ?
-Je... BIEN SÛR QUE SI !!! JE PEUX VOUS ÉNUMÉREZ TOUT LES PAINS PAR CŒUR !!!
Son masque souriant se tordit en une grimace. Je crûs d'abord qui allait vomir, mais un simple éclat de rire s'échappa de sa bouche. J'ignore encore si il était sincère, à l'époque.
-Mon père dirige l'entraînement des militaires. Vous n'y avez sûrement pas participé, la guerre contre le nord a été déclarée trop rapidement et à la hâte, impossible pour nous de vous apprendre à manier un arc dans les temps.

Je faillis lui expliquer que j'avais parfaitement compris comment tirer une flèche grâce à l'enseignement de 5 minutes du capitaine, mais m'absentais, interrompue dans ma lancée.
-Nous voudrions vous former. Enfin, que vous formiez les gens. D'après les rumeurs, vous auriez été très utile sur la bataille finale, celle de Neverplace, alors je me disais que pour les jeunes recrues....
-Nous allons repartir en guerre ?
La peur me noua le ventre.

Le sang. Les morts.
Je n'en voulais pas. Il était hors de question. Plus jamais.
-Celle-ci n'a-t-elle pas suffit ? Continuais-je, prête à tout pour recevoir une réponse. Toutes ces morts inutiles n'ont-elles pas satisfaits ce cher roi ?
La colère brûlait en moi, j'avais envie de partir en cassant tout sur mon passage.
Une main qui sentait la menthe se plaqua contre ma bouche.
-Oï, pas si fort. On pourrait vous entendre.
Toujours le sourire au lèvre, « Yeux Gris » se rapprocha de moi dangereusement. En effet, un couple venait de se hasarder à trouver un balcon rien que pour eux, et si ils avaient compris le moindre mot, nous finirions tout les deux au cachot sans avoir eu le temps de s'expliquer.

Finalement, peronne n'entendis rien, plus de peur que de mal.

Enfin...
La main du Duc était un peu trop proche de ma poitrine que ce que je croyais...

Son regard croisa le mien.
Avait-il compris ?
Dans le doute, le dénis était la meilleure initiative. Avec un peu de chance, il oublierait tout.

-POUSSEZ VOUS, JE PEUX PLUS REPIRER !!!!
Je m'étouffais dans ma propre bave. La grosse main moite (enfin, c'est moi qui le dis, apparemment, MONSIEUR aurait les mains douces) s'écarta de mon visage.
-Je...excusez moi.

On aurait dis une statue, aucune émotion ne traversaient son visage à part un petit nuage rouge en dessous des yeux, on aurait dit qu'il chauffait. Sur le moment, une envie folle me prenait de refuser son offre à cause de son comportement totalement anormal, mais la faim et l'idée qu'il ne me laisse pas partir me hurlaient de faire le contraire.
-Très bien. J'accepte. Et je veux aller manger.
-Quoi....c'est tout ?
-Bah oui. BARREZ-VOUS MAINTENANT, JE CRÈVE DE FAIM!!!
-Mais.... Vous n'aviez pas de question ?
-Non.
Son visage exprimait un choc, comme si c'était la première fois qu'on acceptait son offre.
-Euh... aurevoir...
Je ne l'avais pas entendu, et me jetais sur les gâteaux les plus proches, poussant la population qui s'affairait sur la nourriture.
-Bonjour à tous !!
Une voix grave et tonique remplit nos oreilles comme un pot de miel. Une voix forte, puissante, qu'on avait envie de suivre.
Le roi.
-Je tiens à vous remercier de vous être rendu dans ce petit gala. Puisque qu'il a été organisé au dernier moment, je tiens à m'excuser de ces manières si peu...nobles.
Le vieux sur son trône récolta quelque rires, et bien que je ne compris pas la blague, je souriais, pour paraître assez intelligente. Des manières peu nobles ? Et le lustre en argent, c'était pour me torcher l'arrière-train ?
-J'aimerais porter un toast.
Depuis là ou j'étais, je ne voyais que la main du cher Seigneur, tenant une coupe de vin rouge.
-À Rienn Lake.
Tout les visages se tournaient vers moi.
-Euh...
-Pour sa bataille qui mena notre peuple à la victoire.
Ma victoire ?
Qu'avais-je fais, à par tuer un de mes camarade ? Qu'avais-je fais, à par mener à la mort tout ces pauvres soldats ?
-D'ailleurs, voici une petite récompense. La famille Lake recevra une prime pour leur soutient dans la médecine, et voici pour vous, Rienn. Vous êtes l'avenir de cet empire que nous bâtirons. Ensemble.
Le terme «  ensemble » ne me plaisais pas, étant donné que je rêvais de tuer l'abruti qui avait décimé mon village, mais je gardais un petit sourire, faux, pourtant parfait pour ma couverture.
Un serviteur m'amena une petite boîte bleu.

Je n'eut pas le temps de l'ouvrir.
Ma porte s'ouvrît avec un bruit fracassant.

-LUCAS LAKE EST MOURRANT !!!

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro