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10. Réception royale


On m'a acclamé en héroïne, pour de que j'avais fais, j'allais être récompensée.
Quels bandes d'abrutis.
J'ai rencontré le duc de Salmon, petite ville au centre de l'est, au banquet qui était censé célébrer notre victoire et notre retour chez nous.

J'avais tué de nombreuses vies, ce jour là, et ma folie sur le champ de bataille n'était pas passée inaperçue. Il faut croire que les entraînements sans relâche avaient servis. Merci, Lake.

Le jour de l'enterrement du capitaine, qui avait perdu la vie après être tombé de son cheval suite à une flèche tranchante dans le crâne, un homme que personne ne connaissait s'était assis à mes côtés, me suivant partout où j'allais. C'était drôle, je me préoccupais plus de lui que de mon supérieur. À vrai dire, je ne l'avais jamais vraiment aimé. Mais... sa mort... me semblait irréelle.

La voix de l'homme en question me sortait de mes pensées.
-Monsieur Rienn Lake, mon nom est Gregory Flame. Je suis le garde du corps du roi de ce royaume, et accessoirement, son majordome-protecteur favori.

Sur le coup, ça m'a parut plutôt étrange. Mon interlocuteur était aussi crasseux que moi, une chemise et un costard plus que délavés, de longs cheveux blonds noués à la hâte et même une petite boucle d'oreille en forme de diamant. C'était rare, dans la société mondaine, d'avoir ce genre de bijou -pour un homme-. Ça faisait mauvais genre, d'après les regle de beauté. Mais sur lui, c'était plus mystérieux et intéressant qu'autre chose.
-Qui êtes vous ?
-Je... je viens de vous le dire, au fait.
Je me retenait de le frapper, car ce n'était pas poli durant un enterrement.
-Joignez-vous donc à nous...
Je lui tendais un morceau de viande séchée qui traînait sur le buffet, et l'homme sembla désabusé.
-Hors de question.
-Alors que me vaut le plaichir de votre vischite, cher monsieur Gregy ?, dis-je en m'étouffant à moitié.
-Gregory. Je suis un envoyé du roi.
-Oui, che l'avais compris.
-Je.... Certains soldats ont souligné vos...compétences à vous battre de manière plutôt efficace... et l'armée voudrait parler à votre père... adoptif, d'après les rumeurs.
-Bah alors, vous foutez quoi ici ?? Si c'est à lui que vous devez parler, adressez vous à cet homme, non ?

Autour de nous, des enfants (sûrement ceux du capitaine) couraient partout, nous empêchant de paraître professionnels. À un moment, l'un d'entre eux s'était accroché à la jambe de ce cher Grégoire. Cet enterrement ressemblait plutôt à un mariage ou à une célébration, si vous voulez mon avis. Le vieux capitaine criard et autoritaire semblait avoir une vie en dehors de la guerre, une famille. Ça m'avais parut étonnant.
.
-Je suis là pour vous convaincre de venir par vous-même. Votre père a refusé l'offre.
-Alors je dis non.
Je n'avais même pas eu le temps, depuis la bataille, d'affronter les câlins de Ravioli et les reproches de la part de Lake pour ne pas avoir répondu à ses lettres, et voilà qu'on me forçait à quitter à nouveau, à cause des enterrements de mes amis. Les cérémonies mémorialles étaient si nombreuses qu'elles occupaient tout mon temps, et les Lake venaient à peine de rentrer à l'est.
-Mais....
-C'est un enterrement, ici. Et j'ai faim. Alors du balai, si vous ne voulez pas finir dans mon estomac.

La remarque avait suffit, du moins pour ce jour là.
L'homme m'avait quitté en me laissant une invitation au banquet. Le banquet de la victoire.

Je passais ma journée au lit, jusqu'à arriver à la demeure de ma famille. L'ancienne, où ils étaient passés pour le mois, abandonnant leur affaires au nord. Juste pour moi.
La première chose que j'aperçus, c'était Riviorina, qui avait grandi et qui avait coupé ses cheveux, lui donnant un air plus rebelle.
-RIKASSAAAAAA !!!
Ses yeux bleus clairs me scrutaient avec amour, comme une mère qui élèverait son enfant et qui le verrait grandir.
De gros bras musclés vinrent m'entourer, et je ne réagissais pas tout de suite, les prenant pour ceux de ma servante.

Je me retournais.
Le visage en pleurs de Logan me surplombait de toute part. Il avait grandi, ses cheveux avaient poussés, il ressemblait à un adulte. Ça faisait deux ans que je ne l'avais pas vu.
Les larmes coulaient sur ses joues comme une cascade. Apparemment, je lui avait manqué.
-Je.... Je pleure même pas !!
Il s'essuyait maladroitement les yeux, se détournant, gêné.
Ça me faisait plaisir. De le revoir.
Ça faisait longtemps que nous n'avions pas joué ensemble. Longtemps que nous n'avions pas fait une bêtise, longtemps que ne nous étions pas battus.

Cette fois, ce fut mon père qui me serra contre lui.
-Tu as bien grandi, Rienn.
Sur le coup, j'avais presque envie de lui avouer la vérité. Le fait que je sois une fille. Je me disais qu'il ne se fâcherait même pas. Qu'il ne m'en voudrait jamais.

J'avais tort.

Un festin m'attendait au palai. Entre temps, pendant que je me battais, ils avaient ré-emménagés dans un nouveau palace, cette fois à l'est. Bien que ce ne soit que pour un mois, le temps de trouver une meilleure demeure, l'endroit était sublime. Nous nous trouvions à la capitale, la où le soleil brille, où les fleurs poussent, où le printemps se fait sentir. Le contraire total du Nord, où s'entassait les cadavres dans la neige....

-Rienn ? Tout va bien ?
Je secouais la tête, les mauvaises pensées ne servaient à rien.
-Je suis juste un peu stressée pour le banquet... il y aura le roi, et tout ça...
-Ca va aller, tu es avec moi.
J'attrapais la main de mon frère, à moitiée rassurée. Son regard marron de chien qui agite la queue me donnais du courage.
-Au passage, il y aura des filles. Ne commence pas à papillonner dans les robes, hein ?
Il m'adressa un clin d'œil, fier de sa vanne.
-FERME LA !!! MOI AU MOINS JE PEUX LEUR PARLER....
-Eh !! Pas si fort !!! On pourrait t'entendre ...

Cette idée me fit penser à quelque chose auquel je n'avais jamais pensé. Le mariage.
Depuis la dernière fois où le sujet avait été évoqué, j'étais préparée à épouser une des filles de Lady Cacamélia, un truc dans le genre.
Ça pouvait être problématique.
On se rendrait compte de qui j'étais vraiment. L'angoisse me serrait à nouveau le cœur, et nous entrions ensemble dans la grande salle royale, près à en découdre, mon frère et moi.
En réalité, c'était plutôt Logan qui ne tenait pas debout.

Je tentais de filer discrètement vers le buffet pour ne croiser personne, mais je devait rester avec mon imbécile de frère qui trépignait devant tant de femmes.
Robes, talons, cheveux soyeux, parfums de fleurs, nous étions cernés.
-Il paraît que ce sont des héros de guerre...
Je trouvais ça injuste de féliciter Logan pour une bataille qu'il n'avait pas faite ni gagné, avant. Mais j'ai appris ensuite qu'il avait été très utile dans les soins, qu'il avait transporté beaucoup de marchandises pour les soldats. C'était la raison pour laquelle il se trouvait à ce banquet. Et heureusement, sinon je n'aurait pas tenu seule.
-Woua....Ce sont les Lake...
-Apparemment, ce serait eux qui auraient défié tout les nordiques...
-Il en a dû en tuer, des gens....

Je sentais une envie de frapper toutes ces femmes sans me retenir, mais je ne pouvais pas. Logan, quant à lui, rougissait comme une tomate, à ça de fuir par le balcon.
-On y va, Logan.
J'avais parlé un peu fort. Ma voix avait résonné dans toute la salle, et eut même fait tourner les têtes les plus lointaines de moi.
-Euh...
Je l'ai vu.
Le roi.
Entouré de domestique, assit paisiblement sur son trône, nous jugeant de haut en bas, tête sur le poing.
Il buvait un verre de vin, un sourire carnassier au lèvre, sa couronne d'or et de pierres précieuses déposée sur son crâne chauve.

Un envie de meurtre me prenait à la gorge, mais une voix me sortit de monde état de rage.
-Je vous sert un verre ?
Le joli visage rond d'une jeune fille se tenait devant moi. Brune, yeux vert brillants, lèvres peintent en rouge, elle semblait parfaite.
-Euh.. Oui!!
Ses joues prenaient une teinte de rose excatement comme Logan devant n'importe quel être féminin. D'ailleurs, celui-ci, entouré de jeunes demoiselles tentait de fuir par les toilettes.
-Je..... je vous trouve très....très beau...
-Puis-je vous parler en privé ?

L'homme qui venait d'interrompre la jolie fille, c'était celui qui changea mon destin.

Frederick Salmon.

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