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Killing my husband (Haitani Ran)

J'ai toujours eu un plan.

Depuis que j'ai prononcé les mots éternels, depuis qu'il m'a embrassée, depuis même que j'ai posé mon regard sur sa personne pour la toute première fois, j'ai toujours su ce que je faisais dans le moindre détail.

Quand je désirais quelque chose, je l'obtenais à tout prix. Littéralement à tout prix. Que cela implique des moyens légaux ou non.

Et ma proie, ces dernières années, c'était Ran. Haitani Ran.

Celui-ci vint glisser sa main dans le creux de ma hanche, effleurant le tissu satiné de ma robe champagne. Je me laissai faire et étirai mes lèvres peintes d'un rouge humide. Je pris garde de ne pas trop soutenir le regard des gentleman et leurs épouses qui encerclaient la table de poker. Les hommes ne détestaient pas les femmes de caractère. Non, ils appréciaient les descendre, les détruire publiquement. Il allait de soit que je ne tenais pas à être leur cible aujourd'hui.

— Que pensez-vous de ma femme ? demanda-t-il à l'assemblée de quatre ou cinq couples, levant son verre d'un alcool ambré de sa main libre.

— Splendide, répondit un homme dans la force de l'âge, le plus aisé j'avais deviné.

— Délicieuse, surenchérit un autre à sa gauche.

Je feignis un petit rire de cruche, cachant ma bouche et mes joues de ma main comme si je rougissais. Il fallait toujours leur faire croire qu'ils vous avaient dans le creux de la main. Laisser sa fierté de côté, et jouer l'idiote, danser pour eux. C'est quand ils se sentent forts qu'ils sont le plus vulnérables.

— Vous me flattez, réagit Ran en resserrant sa prise autour de moi comme s'il exhibait un trophée de chasse. J'ai hâte que mon épouse porte nos enfants, ils ne pourront qu'être aussi délicats qu'elle.

Tout le monde acquiesça. Bien sûr qu'ils acquiescèrent. Haitani Ran était le propriétaire du casino du Lucky Star, mais aussi un membre du Bonten, la pire organisation criminelle du Japon. Et moi, j'étais mariée à ce malfrat depuis moins d'un an. Quand on allait à la table de jeux de Haitani Ran, c'était pour rentrer dans ses faveurs. Se faire un allié, obtenir un prêt, ou bien découvrir curieusement l'un des cadres de ce groupe si puissant.

Je regardais les cartes étalées sur la surface de la table ou disposées dans les mains des joueurs d'un air bovin. Je faisais mine de ne rien connaître au poker, mais en réalité, je pouvais battre chacun d'entre eux à plate couture. Car j'étais une professionnelle de la dissimulation, la maîtresse du mensonge, la reine des illusions. J'étais tout ce que ma mère avait souhaité que je sois avant de croupir sous les barreaux.

Mon mari avait lâché son emprise sur moi pour se concentrer sur la partie. Mes yeux caressèrent sa chevelure mauve impeccablement plaquée sur le côté. Un tatouage en forme de carte de Hanafuda épousait la forme de son cou, témoignant de son appartenance au Bonten. Une lueur perfide brillait dans ses yeux améthyste. Il savait que ses clients jouaient leur vie pour gagner ce jeu, espérant impressionner le propriétaire des lieux. En vain, puisque Ran était presque aussi bon que moi au poker. Normal, il y passait la plupart de son temps quand il ne tuait pas des gens.

Je sortis un petit miroir de poche Dior pour fixer mon maquillage, et replacer une épingle dans mon chignon haut. Je devais être parfaite. Une belle vitrine à la disposition de monsieur pour se la péter devant les connards qui fréquentaient son casino. Mais bientôt, tout cela changera. Oui, bientôt, c'est moi qui aurai le dessus.

J'examinai chacun des clients présents à notre table, tous très concentrés sur leurs mains.

En face, Watanabe Osamu, un simple trader. Sa petite fortune lui venait de sa femme, la boss du Chanel japonais. Il faisait croire qu'il avait fait lui-même son argent, mais je n'étais pas dupe. Dans le dos de son épouse, il tentait de se lancer dans des activités illégales sans grand succès. Je me demandais ce qu'il faisait à cette table, une femme qui m'était inconnue sous le bras. Un type pas très intéressant, en somme.

A sa gauche, Iwai Joichiru. Il avait des contacts dans la mafia russe, et la main sur une partie du trafic d'héroïne au Japon. Là, ça me parlait plus. Il se noyait dans mon décolleté, pensant que Ran ne l'avait pas vu. C'était mauvais pour lui.

Ensuite, Yamane Jinsuke, celui qui m'avait complimentée en premier. Un large sourire ne quittait jamais son faciès aux pommettes rouges typique des hommes qui prenaient de l'âge. Il était amusant de noter que Ran était le plus jeune et pourtant le plus respecté. Enfin bref, Yamane avait sous la main la fortune de sa famille d'anciens nobles, et s'en servait dans toutes sortes de réseaux de prostitution organisée. Une raclure. Mais on devait faire affaire avec lui, avant qu'il ne vole la vedette à Sanzu Haruchiyo du Bonten sur la scène des proxénètes. C'était ça, où il finissait dans un caniveau avec deux balles dans la tête —pour s'assurer qu'il n'avait aucune chance de survie.

Le reste n'étaient pas bien plus intéressants que le premier.

J'extirpai mon téléphone hors de mon sac à main et vérifiai l'heure. Je fis mine de bailler élégamment, de façon à capter l'attention de Ran.

— Mon chat, tu peux rentrer, si tu t'ennuies, me proposa-t-il d'un ton mielleux.

— Ça ne te dérange pas, chaton ? m'enquéris-je faussement alors que tout ce que je désirais était de me tirer d'ici.

— Prends la voiture, j'appellerai une limousine, répondit-il sans quitter son sourire niais.

Je m'excusai dans les règles de l'art auprès des convives et me retirai gracieusement. Je sentais quelques regards s'accrocher à mon dos nu à mesure que je m'éloignais. Ran aimait bien m'emmener avec lui, ça rendait les hommes faibles. Mais, ça le rendait faible, lui aussi. Dès que quelqu'un faisait un pas de travers dans ma direction, il sortait son flingue.

Un portier se précipita vers moi pour m'ouvrir la grande porte opaque sans même que je ne ralentisse. Le soleil m'éblouit, encore très haut dans le ciel. Il devait être aux alentours de dix-sept heures, mais dans le casino, on avait constamment l'impression qu'il faisait nuit. Mes yeux mirent un moment à s'habituer à la lumière extérieure tandis que je cherchais ma— pardon, notre, voiture.

Mon regard se posa sur une Ferrari vintage décapotable d'un rouge pétant. Je sortis les clés qu'il avait précédemment glissées dans ma main gantée, m'installai au volant et démarrai l'engin. Le grondement du moteur retentit aussitôt et je manœuvrai pour sortir du parking.

J'avais noué un foulard beige et vert sapin autour de ma tête pour me protéger des effluves de vent qui menaçaient de me décoiffer. Je conduisais un peu trop vite pour la limite de vitesse dans Tokyo même, la rapidité était grisante. Je sentais mon cœur battre à nouveau. Pas comme quand j'étais une poupée de chiffon pour les yeux des hommes. Quand j'étais une petite femme parfaite pour Ran.

Je ne le détestais pas. Il faisait son boulot, il semait le chaos sur le territoire nippon avec sa petite équipe, il me donnait de temps en temps un brin d'attention. Je n'éprouvais ni haine ni amour pour cet homme. Juste un besoin d'en finir rapidement depuis que j'ai enfilé cette robe blanche encombrante et que j'ai juré d'être à ses côtés jusqu'à ce que la mort nous sépare.

Si je dis en finir, c'est parce que je comptais le tuer.

Oui, je comptais assassiner Haitani Ran.

J'allais le priver de sa précieuse vie et empocher sa colossale fortune pour enfin vivre la belle vie. Rien de plus simple.

Mais, le plan ne s'arrêtait pas là. Je comptais jouer la pauvre veuve endeuillée, au bord du suicide, et me faire consoler par le boss du Bonten en personne. Puis, il tombera sous mon charme, m'épousera, et je deviendrai la femme la plus influente du pays du soleil levant.

J'avais vu dans le regard de Sano Manjiro, aussi mort que la future carcasse de Ran, une lueur de quelque chose quand il s'était posé sur moi lors de notre première rencontre. S'il était intrigué, il ne laissa rien paraître. Mais je savais qu'il savait. Qu'il savait que j'étais bien plus que ce que je laissais penser. Parce que Mikey était un homme intelligent, presque autant que moi. Il allait de soit que je l'intéressais. Il suffisait à présent que je batte des cils en riant pour l'amadouer. Il n'y avait pas un seul homme sur qui ça ne marchait pas.

Alors que je rejouais mon plan dans ma tête pour la centième fois, j'aperçus notre villa. Je me garai, puis fis claquer mes talons aiguilles sur le sol bétonné de l'immense garage.

Je rejoignis le salon, lançai un air de vieux rock sur les enceintes, et m'affalai sur le canapé. J'allais profiter d'un peu de repos avant que Ran ne revienne bien plus tard dans la soirée. Allez, trente minutes de sieste, ça ne me fera pas de mal.

***

— N'oublie pas de sourire. Un homme heureux te donne ce que tu veux, m'expliqua ma mère, un faux rictus barrant son visage.

Je m'aggripais à sa main pour ne pas me perdre dans le flot de personnes. Je devais avoir quoi, huit ans. Quand on a huit ans, tout paraît immense. Ma mère paraissait immense. Une immense menteuse, une gigantesque escroc. Mais je l'admirais de tout mon cœur, parce que de par ses qualités d'arnaqueuse, elle obtenait toujours ce qu'elle voulait. Toujours.

— Quand je te donnerai un coup de genoux, tu prétexteras d'aller aux toilettes, et tu compteras jusqu'à cinq cents, le temps que nous parlions d'affaires de grands.

Je hochai la tête, n'ayant pas réellement d'autre choix que d'obéir.

Je n'étais pas voulue. Ma mère n'avait jamais voulu avoir d'enfant. Mais, j'étais là, et à présent, elle devait s'occuper de moi. Mon père nous avait mises à la porte en apprenant ma récente naissance, forçant ma génitrice à vivre comme une sangsue sur le dos de riches hommes. Ma mère aimait l'argent, mais n'aimait pas travailler. Elle avait trouvé un bon compromis.

Je ne me souviens plus de la tête qu'il avait, ni de son nom. Ce n'était qu'une victime parmi tant d'autres. Je me souviens juste que ce soir là, je me suis promis que je suivrai les pas de celle qui m'avait donnée la vie en grandissant.

***

Quelque chose de doux caressait ma joue. Une main. Elle se promenait sur ma chaire tendre, jouait avec le lobe de mon oreille, traçait les contours de ma mâchoire. Quand j'ouvris les yeux, je me sentis emprisonnée sous des pupilles violettes à quelques centimètres de mon visage. Il arborait son sourire énigmatique et satisfait habituel. J'attrapai doucement sa main, tentant tant bien que mal de cacher mon désarroi. J'avais dormi trop longtemps. J'étais censée être prête au moment où il rentrerait, prête à exécuter mon plan, mais la fatigue avait eu raison de moi. Je jetai un œil à l'horloge murale.

— Il est tôt, Ran, tu rentres déjà ? susurrai-je.

A présent, les notes d'une quelconque symphonie de Vivaldi tournaient en fond. Il s'était assis sur le canapé à mes côtés.

— Tu me manquais, répondit-il sans me quitter du regard.

— Menteur.

Je me redressai, toujours vêtue de ma robe claire. Nous nous faisions face, examinant l'expression de l'autre. Nous étions tous deux incapables de deviner les pensées de notre moitié. Comme une chasse au trésor dont la récompense était d'avoir un coup d'avance sur l'autre, nous cherchions la moindre micro expression de nos visages respectifs.

— Je ne mens jamais, pas à toi, prétendit-il en collant son front contre le mien.

— Pas même quand tu as caché 25 000 yens de coke dans la maison ?

— J'ai juste omis de t'en parler, ce n'était pas un mensonge. Mais toi, par contre...

Il se releva, souriant de plus en plus. Quelque chose allait se produire. J'en eus des sueurs froides.

Ran sortit de la poche intérieure de sa veste de costume un pistolet noir qu'il balança négligemment au sol. L'arme décrit une courbe presque droite avant d'atterrir au pied du canapé. Je la regardai horrifiée.

Je le reconnaissais. C'était mon flingue. Celui que je m'étais procurée la veille... pour le tuer.

— On dirait que tu me caches quelque chose, finit-il en glissant ses mains dans ses poches de pantalon alors que je me relevais fébrile.

Je réunis toute la confiance qui me restait et relevai la tête.

— Simple moyen d'autodéfense, expliquai-je comme si cela était évident.

Il ne paraissait pas convaincu. Son regard cherchait dans le mien la réponse qu'il connaissait déjà.

— Pourquoi ne pas demander à ton mari trafiquant d'armes si tu as besoin d'un pistolet ? demanda-t-il.

Je mordis imperceptiblement l'intérieur de mes joues. Je ne pouvais pas abandonner, pas maintenant. Cela faisait des années que j'avais établi ce plan, depuis que j'ai fait la connaissance de Ran. Je refusais de retourner dans la misère.

— Je suis une grande fille tu sais, je ne suis pas obligée de passer par toi pour tout ce que je fais.

Les violons de Vivaldi s'enflammèrent, de plus en plus forts et de plus en plus rapides. Ils accéléraient presque mon rythme cardiaque. Mais je savais le maîtriser, je n'étais pas une débutante.

— Tu te souviens de notre première rencontre ? me questionna-t-il soudainement.

J'arquai un sourcil.

— Oui, bien sûr.

— Tu n'étais qu'une serveuse dans ce restaurant cinq étoiles, mais j'ai directement vu quelque chose en toi. Un charme fou, une grâce innée, une intelligence hors du commun... J'ai poussé la discussion alors que tu étais en service et tu t'es laissée faire. Tu n'étais pas effrayée par les membres du Bonten, non, tu jouais avec nous.

Je hochai la tête perplexe, me demandant pourquoi il me rappelait tout cela maintenant.

— Et toi, qu'est-ce que tu as vu en moi ? Mon argent, mon pouvoir ?

— Peut-être bien, le taquinai-je.

— J'aurais aimé que ce soit de l'ironie, mais c'est vrai, n'est-ce pas ? J'aurais aimé que tu m'aimes sincèrement, que tu sois ma seule relation dénuée d'intérêt. Je t'aimais vraiment, tu sais ?

Il le conjuguait au passé. Ça sonnait mauvais pour moi.

— De quoi est-ce que tu parles, bien sûr que je t'aime !

Il me rapprocha de lui en passant sa main dans mon dos, et déposa un baiser chaste sur mon front. Je posai mes deux mains sur son torse.

— Tss, c'est bien là ton seul défaut : me prendre pour un imbécile. Je t'aime autant que je sais que tu ne m'aimes pas. Enfin, ce n'était pas un problème, jusqu'à présent.

J'avais beau faire preuve de tout le professionnalisme du monde, je ne pouvais m'empêcher de trembler comme une feuille. Quoi de plus normal quand Haitani Ran vous parle sur un ton aussi terrifiant.

— C'est fort regrettable que tu aies décidé de me tuer, nous aurions pu vivre heureux, tous les deux.

— Quoi ?!

Mon étonnement était sincère. Comment pouvait-il en être si certain ? Il bluffait, c'est sûr.

— Ne joue pas l'innocente, tu parles dans ton sommeil, sweatheart.

Putain de merde.

Je me retenais de me ronger les ongles et faisais de mon mieux pour détendre ma mâchoire. Il y avait encore une chance qu'il mente, qu'il me teste.

— Mikey, hein ? continua-t-il. Une cible de choix.

D'accord, j'étais morte. Morte et enterrée.

— Mais tu sais, Mikey n'a pas de cœur, il ne serait jamais tombé dans tes griffes. Alors que moi... moi, j'aurais pu te combler. J'aurais pu te montrer le vrai amour. Mais tu as tout gâché, et tu es maintenant une ennemie du Bonten...

Cette fois encore, je n'eus même pas besoin de jouer. Mes larmes coulaient toutes seules, je pleurais de frustration. J'entourai son torse fin de mes deux bras et le serrai du plus fort que je pouvais. Je me mis à crier excuses sur excuses, sanglotant toujours plus fort. Ma gorge se tordait à force de la torturer.

Il posa délicatement ses mains sur mes épaules et soupira. J'attendis la sentence. J'attendis qu'il me pardonne, qu'il me dise qu'il m'aimait trop pour me laisser partir. Mais cette phrase ne vint jamais.

— ... et les ennemis du Bonten, on les élimine.

Nous tombâmes à la renverse. Il m'avait poussée par terre, ma tête avait douloureusement heurté le sol. Je n'eus pas le temps de poser un coude par terre qu'il s'assit sur moi et posa ses mains sur mon cou. J'essayai de les retirer, en vain, affolée. Même à travers ma vision trouble je voyais son expression profondément ennuyée.

Il exerça alors une pression monstre, appuyant sur ma voie respiratoire. L'air me manqua rapidement. Mon torse se soulevait à toute allure, tentant de capter la moindre parcelle d'air. Je me débattis de toutes mes forces, je gigotai dans tous les sens, tirai sur ses puissantes mains pour les écarter. Rien n'y faisait.

Je sentis une goutte s'écraser sur ma joue déjà humide. Quand je rouvris les yeux, il pleurait. Des larmes timides roulaient sur moi, son expression toujours vide et ses yeux écarquillés. Je voulais parler, hurler, lui dire d'arrêter, que je ferai tout ce qu'il voudrait, mais je n'arrivais pas à faire sortir plus qu'un sou étouffé de ma gorge.

Je sentis mon esprit se voiler au bout de je ne sais combien de temps. Des tâches noires apparaissaient dans ma vision.

Alors, un flash me vint. Le pistolet qui glissait au sol. Je tapotai le parquet autour de moi, à la recherche de l'arme. Je ne la trouvais pas, mon cœur battait beaucoup trop vite.

Enfin, ma main rencontra du plastique rugueux. J'empoignai le flingue et sans plus tarder tirai une balle entre ses deux yeux. Le sang éclaboussa mon visage. Il tomba soudainement de tout son poids sur moi.

Je restai un instant là, le temps de reprendre mon souffle, réalisant ce qu'il venait de se passer. Je fis rouler son corps sur le côté pour m'en extirper, et m'assis sur le canapé, haletante. Je regardai le pistolet dans ma main gantée.

Je n'avais qu'à m'en tenir au plan initial et faire croire à un cambriolage qui avait mal tourné. Oui, c'est ça, le plan n'était en rien compromis. Juste une petite altercation de rien du tout.

Mais, quelque chose me tracassait. J'aurais dû être heureuse, satisfaite, jubiler. J'allais empocher l'argent d'un millionnaire et séduire son boss. Mais je ne pouvais pas. Mon cœur était vide. Je me serrai moi même dans mes bras. Quelque chose n'allait pas.

« J'aurais pu te montrer le vrai amour. »

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