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Chapitre 28

XXVIII. AVALANCHES DE LARMES

Lena

La seule pensée d'Harry qui partageait son lit avec cette femme, s'endormant près d'elle, ses mains emmêlées dans ses cheveux alors qu'ils unissaient leurs lèvres... Cela dérangeait Lena. Son estomac était tordu et le bas de son ventre était douloureux. Mais ce qui lui donnait envie de s'arracher la tête pour empêcher ces choses dégoûtantes de traverser son esprit était le fait qu'elle s'en préoccupait, et cela la terrifiait.

C'était sûrement à cause de ce que la femme, que Lena préférait appeler la prostituée car cela la faisait se sentir un peu mieux, lui avait dit.

"Juste pour que tu saches, il crie ton nom au lit." Peut-être, juste peut-être, était-elle simplement aussi bourrée et délirante qu'Harry lorsqu'il avait demandé ses services, si ce n'était plus. Elle se moqua d'elle-même, levant sa robe pour éviter qu'elle ne soit mouillée puisqu'il n'avait pas arrêté de pleuvoir depuis la nuit précédente.

Elle enleva ses chaussures edwardiennes trempées et décida de les apporter dans la blanchisserie pour éviter que le cuire blanc coûteux ne soit plus endommagé qu'il ne l'était afin de demander à une servante aux mains de fées d'en prendre soin. Cela aurait été tellement dommage que des chaussures aussi chic que celle-ci soit ruinées. La porte de la laverie était fermée à clef, cela devait probablement être le moment de la pause déjeuner des servantes. Elle posa les chaussures près de la porte, et fit son chemin vers l'aile des domestiques. Mais au moment où elle allait s'en aller, elle entendit qu'on appelait son nom à l'autre bout du couloir.

Elle fut soulagée que cela soit Peter, un serviteur qu'elle avait rencontré la veille. Peter venait juste de terminer son service pour la journée puisque Betty avait dit aux domestiques de rentrer chez eux en prévision de la grande tempête d'orages qui approchait le Royaume d'Adwick. Malgré le temps dangereux, le garçon et la fille décidèrent d'aller se balader près des écuries. Il s'agissait de l'idée de Lena puisque ces grandes créatures étaient désormais une de ses nouvelles passions que lui avait fais découvrir Harry.

La foudre qui s'abattait près du chateau assombrissait les pensées de Peter. Il mordit sa lèvre, ne sachant pas s'il devait essayer de poser un bombe en posant la question, ou s'il était encore trop tôt, ou trop inapproprié pour le faire, puisqu'il venait tout juste de rencontrer Lena et que la confiance n'était pas encore très forte entre eux. Cependant, il avait promis à des domestiques qui étaient ses amis qu'il le ferait. Après tout, les rumeurs et les ragots étaient la seule source de distraction des servants du château, et c'était presque comme s'ils s'en sustentaient.

Il inspira, toujours aussi incertain. Et si elle ne savait rien des rumeurs qui couraient, et si elles se révélaient vraies ? Il ne voulait pas lui faire de mal, il ne savait même pas s'il serait en mesure de la blesser. Mais la curiosité le démangerait de l'intérieur, il avait besoin de savoir s'il était vrai qu'Harry avait trouvé une remplaçante pour Lena.

"Lena ? Puis-je vous poser une question ?" murmura-t-il en faisant très attention.

Elle leva la tête, plongeant ses yeux bleus dans les siens. "Bien sûr, qu'est-ce ?"

"Vous ne m'avez jamais dit- Je veux dire, je sais très bien que cela ne me regarde pas et que vous n'êtes pas obligée de répondre, mais, comment est la relation que vous avez avec Harry ?"

Lena soupira, baissant son regard vers le sol à nouveau. Il observa ses pieds nus sales alors qu'ils avançaient dans les couloirs vides du château. "Je ne sais pas vraiment comment l'appeler. Pourquoi me demandes-tu ça ?"

"Je ne sais pas, j'étais juste... curieux."

"C'est à propos de Faith, n'est-ce pas ?" laissa échapper Lena. Le silence de Peter confirma ce que sa question concernait en réalité, et cela eut le seul effet de faire bouillir de rage les joues de Lena. Elle n'était pas en colère contre Peter, mais plutôt contre elle-même. Elle était en colère pour ce qui était arrivé, à propos de ce qui se serait passé si elle n'avait pas fermé sa porte à Harry.

"Je suis désolé, je n'aurais pas dû demander-"

"Non." l'interrompit Lena. "Ce n'est rien. Oui, il a passé la nuit avec elle, et non, je ne sais pas ce que cela implique pour moi." Sa voix était plus tranquille qu'elle l'aurait voulu, et Peter ne fit qu'hocher la tête, satisfait avec la réponse qu'il avait obtenue. Il se sentait cependant coupable, et réfléchissait à mentir à ses amis pour faire taire les rumeurs une bonne fois pour toute en déclarant qu'elles étaient fausses.

Alors qu'ils approchèrent les écuries, Lena reprit enfin la parole, brisant le silence inconfortable qui s'était installé entre eux. "Tu sais ce que je pense que cela veut dire ? Ça veut dire qu'aussitôt qu'Harry aura réalisé que je ne lui suis d'aucune utilité, il me jettera comme il l'a probablement fait avec les autres filles, et j'en ai peur. J'ai essayé d'accepter ses excuses pour cette seule raison. Mais la vérité est que la confiance qu'il avait réussie à construire en moi a pratiquement disparue et cela ne peut se terminer que de deux façons : soit il me fait disparaître de la surface de la Terre, soit je m'abandonne complètement à lui et lui offre tout ce que Faith lui donne et dont il a besoin."

Après s'être confiée à Peter, elle sentit un lourd poids se dégager de ses épaules, un poids qu'elle n'avait même pas conscience de porter. Voir les chevaux rendit tout ceci plus facile pour elle, la nature était son moyen de s'évader du monde réel chaque fois qu'elle avait besoin d'une pause. Si elle en avait la chance, elle aurait aimé étudier la médecine des animaux. Elle avait déjà assisté à la mise à bas d'une vache et était tombée amoureuse des merveilles de la nature.

Elle s'amusa lorsqu'un cheval approcha d'elle et qu'elle pu alors poser sa main sur sa tête. "Voilà ma jument, Amélie." Lena regarda Peter et lui fit signe de s'approcher de l'animal, lui assura qu'elle n'était pas dangereuse et ne risquait pas de le mordre. Peter s'avança un peu, mais pas assez pour que cette grande créature soit en mesure de sentir la peur qui irradier dans son corps. "Tu n'aimes pas ces êtres majestueux ? J'aimerai la voir libre, et non piégée ici."

"Non, euh, je préfère qu'elle soit enfermée ici."

"Es-tu déjà monté sur un cheval ?" Peter secoua sa tête. "Moi non plus, jusqu'à ce qu'Harry me montre comment faire. Nous n'avions pas les moyens d'en avoir un avant, seulement une vache. Et un petit champ, seulement ça. Est-ce que ta maison te manques ? Moi oui."

"Chaque jour. Mais je suis très reconnaissant d'avoir Clarissa avec moi ici, je ne sais pas ce que je ferais sans elle."

"Tu ne travaillais pas chez toi, qu'est-ce que tu serais en train de faire maintenant ?"

"Je serais probablement en train de m'occuper de mon père. Il prend bien soin de lui tout seul, mais il a encore besoin d'aide pour communiquer avec les autres, je suis allé le voir il y a quelques jours. Et vous ? Qu'est-ce que vous serriez en train de faire si vous étiez chez vous ?"

Elle soupira en caressant le museau du cheval. "Je ne sais pas. Je serais encore en train de vendre nos récoltes sur le marché, ou en train de travailler dans le champ. Et j'aime bien penser que je serais fiancée, ou même mariée à Garrick s'il n'était jamais parti à la guerre et que j'avais encore de ses nouvelles."

Peter sourit sympathiquement, se mettant à la place de Lena, tandis que les souvenirs de son passé surgirent dans son esprit. "Je suis désolé, je n'en savais rien."

"Ne t'en fais pas, c'est déjà du passé et il n'y a rien que l'on puisse faire à propos de ça."

"J'étais fiancé moi aussi, tu sais. Elle était magnifique, c'était un ange."

"Puis-je te demander ce qui est arrivé ?"

"Tuberculose, comme ma mère."

Lena ouvrit la bouche pour lui faire part de ses condoléances quand une voix grave râpeuse, et qui lui était bien familière, l'interrompit en appelant son nom.

"Lena !"

Harry

Harry n'avait jamais vu quelqu'un dans un désespoir si grand. Il n'avait jamais vu quelqu'un qui avait aussi peu d'espoir, comme si une part de son âme, de sa vie, venait de lui être arrachée. Et elle l'avait été, d'une certaine façon.

Il avait toujours été son confident, son meilleur ami. Et peu importe combien de fois il l'avait vu rire jusqu'à s'en faire mal au ventre, ou pleurer toutes les larmes de son corps, il n'était pas prêt pour ce qu'il allait voir lorsqu'il entendit des petits coups durs contre la porte de sa chambre.

Elle était pieds-nus, mouillés, et ses pieds et sa robe était couverts de boue. Son visage pâle était gonflé, surtout ses yeux. Mais il y avait quelque chose d'autre dans ses yeux, leur noirceur était quelque chose qu'Harry n'avait encore jamais vu, surtout pas au fond des siens. Ils avaient l'air vides, sans vie, leur brillance habituelle leur avait été arrachée. Alors qu'Harry la prit dans ses bras, elle n'eut pas de réaction. Le seul chose qui permettait de savoir que son âme n'avait pas quitté son corps était ses petits sanglots, des sanglots que l'on pouvait à peine entendre, mais tout de même. Harry ne s'écarta pas d'elle avant qu'elle ne s'arrête de pleurer et elle le prit dans ses bras à son tour, les sanglots s'arrêtant finalement.

Il la regarda droit dans les yeux, "Lou, qu'est-ce qu'il y a ? Je ne te demanderais pas si tu vas bien, parce qu'il est évident que non, alors qu'est-ce qui s'est passé ?"

"Niall-" fut tout ce qu'elle put murmurer.

Harry était confus, Niall ?

"Quoi ?"

"Niall. J'ai besoin de Niall. Où est Niall ?" répéta-t-elle.

"Pourquoi as-tu besoin de lui ? Il n'est pas là. Louise, qu'y a-t-il ?"

"J'ai besoin de Niall. Je dois épouser Niall. Il faut que je sois sa femme. C'est urgent." répéta-t-elle encore une fois, les larmes se remettant à couler sur son visage.

Harry eut du mal à déglutir, un peu de salive resta coincée dans sa gorge, ce qui le fit tousser et irrita sa gorge, avait-il bien entendu ?

"Il faut que tu quoi ?!"

"S'il te plaît, Harry. Où est-il ? Je sais qu'il était, lui aussi, à la recherche d'une femme. J'ai besoin de lui parler. Où est-il ?" bégaya-t-elle, clairement désespérée. Harry eut l'impression que son monde s'effondrait, ressentant dans son cœur de la sympathie pour la jeune femme qui hyperventilait devant lui.

Il la fit s'asseoir sur son lit, le beau tissu se faisant salir par l'eau de pluie et la boue, mais il ne s'en préoccupa pas à ce moment, il était simplement inquiet pour ses deux meilleurs amis. Il n'arrivait pas encore à comprendre ce qui se passait, et il n'arrivait pas à trouver ce qui pourrait expliquer pourquoi son amie était venu tambouriner à sa porte, ne ressemblant à rien, et en demandant à voir son autre meilleur ami, déclarant qu'ils avaient besoin de se marier.

"Oui, Lou, mais son dernier délai était en septembre. Et puisque nous comme en octobre maintenant, sa mère a déjà tout pris en charge." expliqua-t-il calmement. "Il est chez lui maintenant, il rencontre sa nouvelle fiancée."

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