Un large sourire se dessinait sur le visage des deux gymnastes . Sans attendre Noah détacha l'affichette du mur et la rangea rapidement dans son sac de gym. Plus rien ne les arrêterait jusqu'au lendemain.

-C'est l'opportunité rêvé ! S'exclama alors Ethan, Noah... C'est sans doute un signe du destin, nous ne pouvons faire autrement que d'y participer.
-Je compte bien le faire, même si je t'avoue que le stresse et l'excitation sont à leur summum.

C'est ensemble qu'ils retournèrent à leurs chevaux. Ils n'avaient plus une minute à perdre pour préparer leur représentation pour les auditions du cirque. Une fois en selle , le regard de la fille à la peau blanche comme la neige se posa sur un métisse lisant à son tour l'affiche du cirque. Serait ce un futur partenaire ? Peux être. Sans attendre, Ethan fit partir son cheval au trot , laissant sa sœur sur le carreau... celle-ci s'écrit indignée avant de partir au galop pour les rejoindre. Les cheveux dans le vent, les rires brisant les silences, les deux jeunes gens regagnèrent le manoir des Lewis après une course effrénée.

Une fois les grilles en fer dépassé, ils regagnèrent les écuries où monsieur Dauson les attendait.
-Bonjour monsieur Dauson salua Noah, comment allez vous aujourd'hui ?
Elle descendit alors de cheval, vite imité par Ethan . Monsieur Dauson, un viel homme d'une cinquantaine d'années et aux cheveux grisonnant prit les rênes des deux montures.
-Beaucoup mieux depuis

votre arrivée. Vos sourires resplendissants égaye cette journée les enfants.
Les deux jeunes sourirent alors et rentrèrent à leurs tours au manoir. Noah monta alors dans sa chambre pour se changer avant que son père ne la voit dans cette état... Quand à Ethan, il partit dans leur salle d'entraînement. Il réfléchissait déjà au potentiel numéro qu'ils pourraient montrer. Il savait pertinemment qu'il montrerait ses talents de funambule alors que Noah serait sans aucune doute au trapèze à voltiger dans les airs. Sans crier gare , la tornade brune entra dans la pièce avec une multitude de tissus dans les mains.

-Nous devons aussi penser à nos costumes !
-Noah chaque chose en son temps... voyons tout d'abord à notre numéro.

Ethan se dirigea alors vers un sac de poudre blanche et recouvrir la paume de ses mains avec celle-ci : de la magnésie. Cette poudre leur évitait de tomber , de glisser sur les barres. Ethan grimpa alors sans attendre à l'échelle et celui-ci fit le funambule sur une corde d'acier prévu à cet effet. Il y fit alors quelques figures et sauts sans aucune difficulté : l'équilibre était son mantra et son mot d'ordre.

La jeune Lewis grimpa à son tour à une autre échelle donnant sur une plateforme ronde. En haut de celle-ci se trouvait le fameux trapèze de la voltigeuse. Elle le détacha et s'élança alors dans le vide en se tenant au barreau.
-En réalité... nous avons déjà notre numéro , même si celui-ci est séparé.
-Je confirme.... D'ailleurs pour ton père...
-Je m'en moque de lui. J'ai le droit de choisir ma vie, tout comme toi et notre vie c'est le cirque.
Ethan sourit assis sur le bord de son échelle. Il avait tellement hâte.... Depuis tout ces jours où il rêvait des représentations et là, il pourrait en faire partie. C'était un rêve éveillé.
Noah se laissa alors tomber dans le filet de sécurité pour descendre plus rapidement. Celle-ci allait enfin pouvoir se servir des fameux cours de couture de Madame de La Croix.
-Je vais confectionner nos costumes une bonne partie de la nuit et de la soirée.

Ils y mettaient corps et âme pour s'en sortir. Noah s'appliqua alors à la tâche, concentrée dans ce qu'elle faisait et la pièce de représentation prenait peu à peu forme. Malheureusement , sur les coups de 19 heures , la gouvernante vint la chercher pour le repas.
Une fois à table, Noah et Ethan l'écoutaient pas les discussions entre leur père et leur entraîneur sur leur voyage à Paris. Les deux compères s'étaient enfermés dans leurs bulles, leurs mondes pour ne pas paraître suspect. Une fois le repas finit, Ethan monta dans sa chambre pour dormir alors que Noah continuait le costume de son ami.
Jusqu'au bout de leurs rêves ils iraient.... Et demain... c'était quitte ou double.