Lycée L.A Fermont, Salle de basket

Mercredi 16 septembre
01: 09 PM

— 🏀 Johnson's PDV 🏀 — 

Qu'est-ce qui s'est passé dans la tête de Dwayne pour avoir une idée pareille ?

Dwayne: Vos heures de colle prévues pour ce mois-ci sont remplacées par des heures d'entraînement. Annonça-t-il en faisant quelques allés - retours devant nous.

J'étais nul en sport. C'était pas mon truc transpirer et tout. J'préfèrais nettoyer, aider à embellir cette école.

À partir de trois heures de colle dans un mois, les éducateurs nous collait le mois entier suivant, c'était la règle.

Dwayne: Je pense que vous êtes au courant que vous êtes les pires élèves de ce lycée, c'est pour cela que je vous laisse la chance de vous rattraper en vous permettant de jouer au basketball au lieu de peindre les murs du lycée ou ramasser les milles et un papiers par terre. Qui sait, peut-être que ce sport vous aidera à ouvrir les yeux. Continua-t-il.

Cameron: Et on va faire des compétitions et tout ? Demanda-t-il.

Dwayne: Non. Juste des entraînements, pour le moment.

Cameron: Quand est-ce qu'on va faire des matchs, alors ? Insista-t-il.

Dwayne: Quand vous serez prêts.

Cameron roula des yeux.

Tez: Dwayne, j'pense pas qu'on mérite ça. J'veux dire, on est des cas sociaux quoi. Rit-il amèrement. D'autres jeunes dans ce lycée donneraient tout pour faire parti d'une équipe de basket officiellement et vous, vous nous prenez, nous ?

Il n'avait pas tord, c'est pour ça que personne ne l'a contredit. D'autres se sont sentis mal à l'aise et ont commencé à se gratter la nuque. Tez avait vu juste. La vérité blesse.

Dwayne: Écoutez, je vous ai choisi parce que je sais qu'au fond, vous n'êtes pas des méchants. Peut-être ce sport vous aidera à vous épanouir, à vous ouvrir les yeux. Il n'y a pas toujours les punissions qui marchent, vous en êtes la preuve. Alors, montrez ce que vous avez dans le ventre et jouez au basket ensemble, soyez la fierté de ce lycée et ayez confiance en vous. Vous n'êtes pas des minables, montrez-le. Montrez à ce lycée, à cette société que vous en valez la peine.

J'étais fan de ce type. Il avait le don de trouver les mots justes et de piquer là où ça faisait mal. Putain, il m'a presque donné envie de jouer au basket-ball. Presque.

Nash: Pourquoi il n'y a pas plus de gens comme vous dans ce monde ? Demanda-t-il sincèrement.

Nash qui s'était bien fait défoncé par Cameron, tout le monde était au courant. Nash avait une cicatrice en dessous de son oreille et un bleu sur sa pommette. Il faisait vraiment pitié mais faisait comme si de rien n'était.

Sinon, c'est vrai, Pourquoi ? Pourquoi les gens étaient grincheux et si peureux à l'égard des jeunes de quartiers à difficultés. Ils voyaient tous la mort dans nos yeux, c'était rabaissant. Comment voulaient-ils qu'on s'en sorte si personne ne croyait en nous.

Heureusement, pour ma part, j'ai déménagé à WestBrook, un quartier plutôt riche et j'y étais bien.

Gilinsky: Ouais, pourquoi ? J'pense que si tout le monde avait votre mentalité, il y aurait moins de gamins perdus dans les rues ou même dans ce monde. Dit-il aussi.

Monsieur Jack Gilinsky nous avait fait honneur de sa présence, aujourd'hui. Incroyable.

Dwayne: Allez, bon, arrêtez les chochottes. Sourit-il.

Quelques rirent résonnèrent dans la salle.

Dwayne: Vous allez commencer par nettoyer et ranger cette salle et ainsi découvrir votre nouvelle maison ! Dit-il enthousiaste.

Taylor: Ah, Gilinsky, t'es venu pour rien, aujourd'hui. Chehh. Se moqua-t-il.

Le roumain lui lança un regard noir tandis que nous autres, rirent. 

Gilinsky: Ferme ta gueule, j'suis pas ton pote. Lui répondit-il avec une main pointée dans sa direction.

Nate: Allez, mettez-vous au boulot, les gars. Plus vite c'est fait, plus vite on se casse. Dit-il en éloignant le roumain de Taylor Caniff.

Dwayne nous montra les seaux, les balais, le produit nettoyant et tout ce qui pouvait nous servir à nettoyer et ranger cette salle.

Je me suis surpris à sourire. Oui sourire alors qu'on devait ENCORE nettoyer. J'ai souris de soulagement car il y allait avoir du changement dans ma vie, je le sentais, je le savais et c'était pas trop tôt.

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