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Danse Casanière

Après une heure et demie de conduite, nous nous arrêtâmes au milieu d'une route de campagne, à la lisière d'une forêt de bambou sombre. Mon amie me fit signe de descendre et alla en direction d'un petit chemin de gravier qui plongeait dans le bois. En la suivant, je vis une pancarte en bois au début de l'allée. Dessus il était gravé une fleur à six pétales avec en dessous le nom "Kirioka".

La fleur que tu vois ici est un lys blanc, m'explica-t-elle, c'est le symbole de ma dinastie. Ma famille existe depuis au moins 700 ans et navigue sur l'or.

Ah bon? Pourtant, tu n'as pas l'air si riche que ça...

Elle ne me répondis pas et avança vers la pénombre. L'avais-je offensé?

Bientôt, nous arrivâmes dans une grande clairière, tout entouré de bambou. Au milieu se dressait une énorme maison traditionnelle sur au moins trois étages, accostée par un long dojo, dont une partie était à ciel ouvert. Tout autour, il y avait des jardins, des étangs, un puits et même, au fond, une petite balançoire.

Waouh..., soufflais-je

Viens, dit Kirioka en avançant vers la maison. Ne perdons pas de temps!

En entrant à l'intérieur, je remarquai que la maison était un peu poussiéreuse et en désordre, mais n'en perdait pas son charme.

On a quelques armes blanches ici, Essaye d'en trouver! m'ordonna Kirioka, semblant, malgré tout, nerveuse. Moi, je vais dans ma chambre, en espérant que je le trouve...

D'accord, dis-je, ne sachant pas ce qu'elle cherchait.

Je fis donc le tour du salon, de la cuisine et de la salle à manger. Dans cette dernière, toute une collection d'objets antique était exposée sur des commodes, dans des vitrines ou sur les murs. En m'approchant un peu plus des bibelots derrière les vitres, je pus reconnaître des parchemins, des masques traditionnels, divers bijoux et gardes de sabres, ainsi que des théières à motifs.

Pourtant, en levant la tête, je vis les sans doutes plus belles pièces de la collection: des katanas! L'un était long avec un manche blanc, parsemé de ligne désordonné dorée et verte avec une garde en forme de lys. L'autre, plus court et robuste, avait un fourreau noir avec des traits bleus électrique et une poignée tressé. Qui sait si Kirioka savait s'en servir?

Alors, j'entendis la voix de mon amie:

C'est bon j'ai trouvé!

Très bien, j'arrive.

Je pris donc délicatement les deux sabres et me dirigeai vers l'entrée. Mais en repassant par la cuisine, je me tapai, sans faire exprès, mon pied à la table et entendis quelque chose tomber de celle-ci. Malgré la douleur, je me retournai et ramassai l'objet. C'était un classeur vert foncé plein de poussière, comme si cela faisait un an qu'il n'avait pas été touché.

En l'ouvrant, je vis qu'il s'agissait sûrement d'un livre de photo de famille du Clan Kirioka. Dans les premières pages étaient insérés des pages de parchemins représentant des guerriers avec des légendes disant: " Kirioka Hakuto, Ère Oei (environ 1400)" ou "Kirioka Rukio, Ère Eisho (1517)" . En tournant progressivement les pages, les dessins devinrent peu à peu des photos, en noir et blanc puis colorisée.

Arrivés à la dernière page, je vis qu'ils s'agissaient d'image de 4 jeunes; 3 adolescents de mon âge et une enfant. Sur celle-ci, je reconnus immédiatement ma Kirioka, même si celle-ci semblait bien plus heureuse que dans la vraie vie. Alors, je lus la légende et fis tomber le classeur sous le choc. Sous sa photo, il y était marquée: "Kirioka Haru 2012-2021"

Comment était-ce possible que ma Kirioka, celle avec qui je voyageais depuis presque deux jours, était morte il y a 4 ans? Et pourquoi semblait-elle si grande par rapport à la photo dans le livre, qui devait avoir été prise avant son décès?

Tu n'aurais pas dû voir ça... fit sa voix derrière moi, me faisant sursauter.

En me retournant, je vis Kirioka sur le pas de la porte, me fixant dans l'obscurité. Alors, elle se rapprocha de moi mais fut bloquée par le katana noir et bleu que je dirigeais vers elle.

Tu m'expliques?

Je pense qu'il n'y a rien à expliquer, conclut-elle en faisant demi-tour. Viens, on y va...

Mais avant qu'elle ne puisse sortir, je la rattrapai, pris ses cotes pour la plaquer son dos contre mon torse et mit le katana sous sa gorge. Aveuglé par la colère, je lui criai:

Non, il faut que m'explique! Sinon... sinon je serai obligé de te tuer!!!

Elle se mit à trembler mais ne me répondit pas.

Alors, tu vas cracher le morceau, oui? Laisse-moi deviner, tu es une acolyte de Satan et t'es venue ici pour me surveiller, c'est ça? En fait, tu attends le meilleur moment pour m'abattre, hein? Ah, que j'étais bête! J'aurais jamais dû te faire confiance...

À ce moment-là, je vis que Kirioka se mit à pleurer, puis s'effondra à terre. Comme par réflexe, je m'accroupis à son niveau et fut pris d'une inquiétude incompréhensible. Alors, elle se retourna et pour la première fois, je vis l'entièreté de son visage, parsemés de larmes pointues, plus coupantes que l'arme que j'avais en main. Aussitôt, mon cœur s'emballa et je baissai le katana en me rapprochant d'elle. Puis elle gémit:

Non, je...je suis vivante et humaine! C'est un énorme malentendu, orchestré par ma propre mère! Je suis désolé, je ne voulais pas te mentir. Je suis désolé, Satoru...

Alors, je me mit à côté d'elle et plongeai mes yeux dans les siens, étonnements magnifiques. Puis, je lui dit, à voix basse:

Raconte-moi tout...

Elle essuya ses larmes avant de commencer:

<< Je suis le deuxième enfants de mes parents, les successeurs de la famille Kirioka. À ma naissance, ma mère avait tellement été déçue du fait que je sois une fille qu'elle me l'avait fait ressentir tout le long de ma vie. Déjà que ma grande sœur lui avait apporté beaucoup d'insatisfaction, alors moi, j'étais vraiment le dernier pieux dans son cercueil... Tout au long de mon enfance, mes parents n'arrêtèrent jamais de se disputer, à telle point que c'était ma grand-mère, la doyenne du Clan, qui m'avait prise en charge et m'avait appris à manier un sabre. Mais au moins, j'étais heureuse et bien entourée par ma sœur et mes cousins.

Un jour, mes parents nous annonçèrent qu'ils voulaient sauver leur mariage et nous emmenèrent, mon aînée et moi, en excursion pour aller voir des cascades. Pourtant ma mère avait tout un autre plan derrière la tête... Quand nous arrivâmes sur un sentier en haut des chutes d'eau, ma mère occupa ma sœur pendant qu'elle poussa, mon père et moi, du haut d'une des cascades. Je ne sais pas pourquoi elle a fait ça mais je suis sûre que toute cette histoire de réconciliation était fausse. Pourtant, malgré la chute de 7 mètres, nous survecûmes tous les deux et remontâmes vers le parking, où le reste de ma famille n'y était déjà plus...

Alors, au lieu de poursuivre en justice ma mère, mon père passa outre et avec le peu d'argent que nous avions, nous prîmes le train et nous nous installâmes à Nagasaki, loin de tous les autres Kirioka, qui croyaient sûrement que l'on était morts et que les flots nous avait emporté! J'avais 9 ans à l'époque et je n'avais rien compris à la situation, mais c'était ainsi... Mon père, avec qui je n'avais jamais vraiment parlé, avait puis trouvé un travail dans une boîte horrible, qui ne lui permettait pas de revenir à la maison tous les soirs. Quant à moi, j'avais intégrer une école mais m'y était fait harceler par les filles à cause de mon état pitoyable. En arrivant au collège, ce ne fut pas différent. À vrai dire, tu es mon premier vrai ami de Nagasaki! Je suis vraiment désolé si je ne te l'ai pas, j'avais peur que que tu me rejettes, comme tous les autres et...>>

Je ne lui laissa pas le temps de continuer et la pris dans mes bras pour la serrer fort contre moi. Alors, les larmes aux yeux à cause de la culpabilité, je gémis:

<< Non... c'est moi qui doit m'excuser! J'ai osé te menacer avec une arme et je t'ai dit du mal! Je ne sais vraiment pas ce qui m'as pris... Toi aussi, tu es ma première amie du collège et je viens de me rendre compte à quel point j'ai besoin de toi! Je suis vraiment désolé... >>

Alors, mon amie se blottit contre moi et tourna sa tête, comme si elle ne voulait pas que je remarque la rougeur de ses joues. C'est que je remarquai le Haori, le dessus de kimono, qu'elle portait. Il était long et vert avec des motifs de fleur de lys violette. C'était donc ça qu'elle était venue chercher! En temps normal, cela m'aurait énervé à cause du temps que nous avions perdu mais là, c'était différent. Pris de tendresse, je lui chuchotais:

<< Haru... >>

Elle rougit alors encore plus à l'audition de son prénom et ce leva, emportant avec elle le katana blanc et vert.

<< Viens Kenji, m'appela-t-elle par mon prénom. Il faut vraiment qu'on y aille, là! >>

Je sourit et sa suivit hors de la maison

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Merci d'avoir lu ce chapitre et n'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ce chapitre!!!

À la semaine prochaine ❤️

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