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03. La vie en rose

« La vie en rose, c'est la façon de dire en français qu'on voit le monde à travers des lunettes roses. »

↳ Arwen King ↲


Rose, si tu es impliquée dans l'arrestation de sa famille, Thomas Shelby ne te laissera jamais tranquille, prévint Renée, sa peau de porcelaine marquée par des rides d'inquiétude. Et il t'atteindra en nous atteignant nous.

Rose soupira et pinça son nez pour la dixième fois durant les cinq dernières minutes. Tout le monde autour d'elle était en plein désarroi, comme si elle leur avait dit qu'elle avait prévu de tuer le roi George, et elle semblait la seule à connaître le mot « calme ». On lui lançait des questions comme des balles sur des champs de bataille de Flandres, et Rose en avait eu assez.

Ça va trop loin, Rose, même pour toi, acquiesça Angeline. Tu ne peux pas jouer avec le Diable sans nous mener tout droit en enfer !

Rose, tu sais que je suis généralement de ton côté, mais je ne peux pas te soutenir là-dessus. C'est trop dangereux, ajouta Nicolas, une main soucieuse au menton le faisant ressembler au Penseur dehors. Tu as construit un empire respectable, personne n'en doute. Mais Thomas Shelby te conduira à ta perte.

As-tu seulement pensé à nous quand tu as fait ça ? demanda Angeline, la voix tendue. Ou ne pensais-tu qu'à toi, comme tu en as l'habitude ?

Assez ! cria Rose en écrasant ses mains sur la table et se levant de sa chaise, sa voix assez forte pour faire obéir un Général. Tout ce que je fais, c'est pour vous. Doutez de tout ce que vous voulez, mais pas de mon amour pour vous.

La pièce devint silencieuse. Pas même Angeline n'osa contester cette dure vérité. L'amour, pour Rose, n'était pas facile ou gratuit, et ils en connaissaient tous le prix. Elle le payait encore aujourd'hui.

Pour votre gouverne, je n'ai rien à voir avec l'arrestation des Shelby, continua Rose d'une voix plus douce. Mais je les ai surveillé, eux et leurs ennemis, à savoir les Russes et la Ligue Economique. J'ai su à l'avance que leurs ennemis avaient prévu l'arrestation, donc j'ai pensé qu'il était préférable de tuer les bâtards allemands à ce moment-là, car cela passerait inaperçu aux yeux de la police britannique et Thomas Shelby, ayant d'autres chats à fouetter.

Rose fit une pause pour leur donner l'opportunité de se quereller avec elle. Personne ne le fit.

Malheureusement, vu son pouvoir et son influence en Grande-Bretagne, Thomas Shelby est une puissance reconnue et un facteur à considérer quand on fait des actes risqués comme celui-ci. Donc j'ai dû me débarrasser des boches au moment où je savais Thomas trop occupé par ses propres problèmes pour s'immiscer dans les nôtres. Je savais qu'un... accident comme celui que j'ai causé éveillerait les soupçons, surtout les siens. Comme tu l'as dit, Nicolas, Thomas est un homme intelligent. S'il y en a un qui ne croirait pas que les Allemands sont morts dans un accident, ce serait lui, pas les forces politiques et militaires d'Angleterre ou d'Allemagne.

Mais tu ne comptais pas le rencontrer cette nuit-là au Ritz, intervint Jules. Il fera le lien entre toi et ce qui est arrivé aux Allemands, maintenant.

Certainement, mais je pense qu'il fera une fausse hypothèse sur ce qui s'est vraiment passé, enfin s'il décide vraiment d'y faire plus attention, maintenant que sa famille est emprisonnée à Winson Green.

Tu te reposes trop sur des suppositions et des hypothèses. Nous avons besoin de faits et de logique, rétorqua Nicolas.

J'y travaille, lui assura Rose. Pourquoi pensez-vous que j'ai disparu pendant trois semaines ? Je ne suis revenue à la maison que quand j'étais absolument sûre qu'il n'y avait plus de danger pour personne. Officiellement, les boches sont morts dans un accident. La gaffe au Ritz était ma faute et s'il devait y en avoir des conséquences, je m'en occuperai moi-même. Vous devez me faire confiance. Vous ai-je déjà déçus ?

Nous te faisons confiance, affirma Renée. Mais nous tenons aussi à toi, et parfois cela passe avant tout.

O.K., maintenant que tu as fini de faire ton laïus de « Ne me cherchez pas ou je vous mettrai un coup de poing dans le visage avec plaisir », revenons un peu en arrière, d'accord ? Tu as rencontré Thomas Shelby au Ritz ? Quand ? demanda Kaya, une lueur curieuse dans l'œil.

La nuit où elle est partie sans revenir, dit Audrey avec un sourire malicieux.

Rose, tu es en train de me dire que toi et cet arrogant mafieux... ? questionna Kaya, ses sourcils plissés de façon désapprobatrice. S'il y avait une liste de gens détestant Thomas Shelby, Kaya n'était pas seulement en-haut, mais aussi à chaque point.

Oh putain, non ! Crois-moi, je n'ai aucun désir d'interférer dans ses affaires ou sa vie ou quoique ce soit d'autre. Nous devons tous nous tenir à l'écart des Peaky Blinders. Nous avons survécu et construit notre fortune en Angleterre car nous sommes restés discrets, et c'est comme ça que nous devons continuer.

Que penses-tu qu'il se soit passé ? Là ? interrogea Christopher, faisant un geste du menton vers le journal en passant une main réconfortante sur l'épaule de son épouse. Le mariage de Renée et Christopher et celui de ses parents étaient les deux seules choses qui faisaient encore croire Rose en l'amour. En ses bons côtés.

Les Russes et la Section D lui ont clairement tendu un piège, mais je parie toutefois que tout fait partie de son plan. Thomas savait que la police avait besoin que quelqu'un soit écroué et blâmé après les crimes causés par les Peaky Blinders, et que ses ennemis, comme les personnes puissantes qu'elles sont, s'occuperaient de l'arrêter lui et sa famille. Alors il a fait un marché avec quelqu'un d'encore plus puissant – je dirais le gouvernement, par exemple – pour s'assurer que sa famille aille en prison sans lui, pour qu'il puisse rester libre et aider sa famille à être acquittée. Il savait que s'ils étaient tous arrêtés, ils seraient perdus, alors il a fait en sorte que sa famille fasse face à un destin tragique qu'ils finiraient tôt ou tard par affronter sans se soucier de sa réputation. Il devait d'abord sacrifier sa famille pour lui sauver la vie ensuite. Je ne peux pas le blâmer pour cela.

Tout le monde se tint en silence pendant quelques secondes. Puis Renée parla.

Ça me fait peur, parfois, à quel point tu le comprends.

***

Le son de ses talons sur la route pavée était le seul son qu'on entendait en ce début d'après-midi. Audrey l'appelait la « Route honteuse du Diable », quand Rose rentrait d'une affaire dangereuse et illégale et flânait dans les rues de Londres, laissant annoncer son arrivée par ses pas de mauvais augure. Rose trouvait le nom approprié. On ne pouvait pas savoir si elle venait de quitter l'enfer ou d'y arriver.

Bonjour, Rose ! s'exclama un vieux monsieur, levant son chapeau pour la saluer. Rose ne le faisait pas exprès, mais tout le monde s'arrêtait pour la regarder. La matinée était venteuse et sombre, parfaite pour faire manquer à Rose le doux soleil de France et les après-midi chaudes qu'elle avait l'habitude de vivre avec ses sœurs à Amiens quand elles étaient encore de jeunes filles aux mondes intacts.

Bonjour, répondit-elle avec un sourire avant de s'arrêter devant un petit garçon avec le visage sale et une boîte de conserve rouillée dans ses mains pleines d'espoir. Rose y plaça dix livres sterling et les yeux du garçon s'ouvrirent grand. C'est tout ce que j'ai aujourd'hui. Mais reviens demain et j'en aurais plus.

Le petit garçon opina vigoureusement du chef avant de s'en aller en courant, et le sourire de Rose retomba. Les enfants ne devraient pas être obligés de mendier. Lors des rares occasions où Rose commençait à avoir des doutes sur la moralité de ses affaires, elle pensait à ces enfants. A combien son argent sale pouvait les garder purs, et combien parfois elle tuait des gens pour que d'autres comme lui puissent vivre.

Bonjour, Rose ! saluèrent deux femmes en étendant leur linge, au même moment qu'un policier hochait la tête pour elle. Rose aurait préféré qu'ils se comportent tous différemment avec elle. Elle aimait l'anonymat. Peu importe à quel point sa famille insistait sur le fait qu'elle ressemblait à Thomas Shelby, car c'était là qu'ils se différenciaient.

Rose s'arrêta à la fin de la rue et sourit, un sentiment de fierté inhabituel l'envahissant. La Vie en Rose était selon elle le plus bel endroit de tout Londres, même si elle n'était pas complètement impartiale étant donné qu'il lui appartenait. Le bâtiment à deux étages était un modèle art nouveau, sa devanture était un mélange complexe de dessins délicats, de motifs floraux, de marbre et de statues. Il y avait des vignes et des rosiers autour de l'entrée marquant une nette différence entre le monde extérieur et le sien. Londres était un espace violent, mais La Vie en Rose était hors de ses frontières. Le café était un lieu élégant et beau, et pour de nombreux anciens soldats, le seul endroit où ils ne se sentaient pas à la guerre.

La Vie en Rose était le lieu le plus français de Londres, et les gens arrêtaient leurs routes juste pour baver devant la vitrine pleine d'éclairs en chocolat, de pralines, de macarons colorés et de mille-feuilles. C'était un café, un restaurant et une brasserie, et c'était aussi l'endroit où Rose avait eu ses meilleurs souvenirs ; c'était là qu'elle donnait ses récitals de violon les vendredi et samedi soirs, parfois rejointe par la voix agréable d'Angeline. La musique était la seule chose sur laquelle elles s'entendaient.

La voilà ! s'exclama une femme assise en terrasse quand elle la vit. Rose sourit ; Arwen King était l'une des premiers amis que Rose s'était fait à Londres, et conformément à son nom de famille, elle traitait toujours les gens comme des rois. Amène ton cul par ici, espèce de rose anglaise !

Pourquoi ne suis-je pas surprise de voir que tu déjeunes aux frais de la maison ? Encore ? questionna Rose en se rapprochant de la table, donnant aux profiteroles bientôt mangés un regard nostalgique.

Arwen haussa les épaules en menant une cigarette à ses lèvres.

Ne m'en veux pas, c'est de la faute de Raphael. C'est lui qui m'a offert le repas.

Putain, maugréa Rose, ce gamin va conduire cette entreprise à la ruine, il offre des repas à toutes les femmes qui lui sourient. Et bien-sûr, tu en profites.

Les femmes sont toujours en train de travailler pour les hommes. Pourquoi je ne pourrais pas savourer le fait qu'un homme travaille pour moi, pour une fois ? Et surtout gratuitement ?

Rose secoua la tête, déplaçant son regard vers une femme menue assise en face d'Arwen et dont le sourire faisait à Rose moins manquer le soleil. Elodie Delisle était une femme française qui était venue en Angleterre avant 1914, et parfois Rose l'enviait pour cela. Elle se voyait en elle, ou plutôt elle y voyait ce qu'elle aurait pu être si elle n'avait pas connu la guerre.

Combien de verres a-t-elle bu ? demanda Rose, faisant un geste aux verres vides et la bouteille de champagne ouverte entre les deux femmes.

Juste deux, mais il n'est que midi, gloussa Elodie, se levant pour embrasser Rose sur chaque joue. C'est bon de te revoir, Rose, tu nous as manqué.

Je suppose que Nicolas t'as tenue au courant de ce qui s'est passé ? Il a dit qu'il passerait ici avant d'aller au travail.

Oh que oui ! lâcha Arwen avec un sourire espiègle. Je te le dis, cet homme est la meilleure chose que la France ait jamais produite. Encore mieux que les crêpes ou les croissants. Même mieux que le vin.

Je le prendrais presque mal, plaisanta Rose. Elle était parfaitement consciente de l'effet que Nicolas avait sur les femmes ; il était dur de résister à son charme français et ses yeux en amande.

C'est un mystère pour moi qu'il ne soit pas encore marié.

C'est un mystère pour nous tous, taquina Rose, acceptant la cigarette qu'Arwen lui tendait et l'allumant avec son briquet.

Sinon, comment vas-tu ? demanda Elodie en prenant la main de Rose. Ça n'a pas dû être facile, de faire tout ça toute seule. Tu aurais pu nous le dire, on t'aurait accompagnée.

Plus il y a du monde, plus ça attire l'attention. Ce n'était pas un boulot pour les French Kissers, c'était un boulot pour moi.

Tu aurais pu mourir, contra Elodie. Et une part de nous l'aurait fait aussi. Nous ne sommes pas que tes employés, Rose, nous sommes tes amis, et nous nous inquiétons pour toi. Ne l'oublie pas.

Tu sais pourquoi elle a fait ça toute seule, El ? Elle voulait trouver un moyen de se retrouver seule avec ce Thomas Shelby, dit Arwen avec un sourire effronté. Rose avait le sentiment qu'elle aimait autant Thomas que Kaya le détestait. C'est la meilleure chose que le Grande-Bretagne ait jamais produite.

Ne t'y mets pas, dit Rose en levant les yeux au ciel et se tournant vers Elodie. Assure-toi qu'elle ne boive pas plus. La dernière chose que je veux, c'est que cette histoire s'ébruite.

Elodie hocha la tête au même moment qu'Arwen attrapait son verre et en buvait une longue gorgée. 

Devons-nous nous attendre à recevoir la visite de monsieur Shelby, nous aussi ? Parce que si c'est le cas, je vais avoir besoin de plus que deux verres.

Non, répondit Rose, l'arrêtant avant d'entrer dans le café et regardant par dessus son épaule. Oh, et El ? Je n'aurais pas pu mourir, dit-elle. Je l'ai déjà fait.

***

Raphael, si tu continues à offrir des déjeuners et des dîners à tous les visages qui te font des clins d'œil, je n'aurais plus d'autre choix que de te virer, annonça Rose au jeune homme derrière le comptoir en entrant dans le café. Elle se sentait toujours en sécurité ici, avec ses chandeliers, ses larges fenêtres et ses décors bruns dorés.

Sérieusement ? dit Raphael, secouant la tête alors qu'il s'arrêtait de nettoyer une table et jetant le chiffon sur son épaule. Arwen avait promis de ne rien te dire.

C'est comme ça que tu me présentes tes excuses ?

Je suis désolé, Rose, mais tu l'as vue ? Elle peut-être assez convaincante quand elle le veut. Oui, toutes mes femmes le peuvent, pensa Rose. Je les ai entraînées pour ça. Je ne m'attendais juste pas à ce qu'elles fassent aussi du charme dans mes propres établissements.

Et je peux être assez méchante quand je le veut, alors garde ça à l'esprit, prévint Rose, même si elle tenait cette part d'elle-même à l'écart de Raphael. La famille De La Cour était amie de longue date de la famille Salvage ; le père de Raphael et le sien étaient camarades de classe. D'une certaine manière, Raphael était une connexion à cette part d'elle qu'elle avait perdue. Il était arrivé à Londres il y avait quelques mois de cela et la première personne qu'il avait cherchée était elle. Rose s'était sentie touchée et lui avait offert ce travail, même s'il était désormais clair qu'elle n'aurait pas dû.

Une personne méchante n'aurait pas accepté de m'accueillir et de prendre soin de ma sœur pendant qu'elle reste en Angleterre, dit-il pour toute réponse, un sourire mélancolique et tendre ornant sa figure. Avec ses cheveux blonds, sa peau claire et ses yeux bleu ciel, Raphael ressemblait à l'une de ces sculptures grecques dont Audrey entendait tout le temps parler dans ses livres d'Histoire. Malheureusement, ce n'était pas que son sourire doux qui faisait rester les clients un peu plus longtemps, mais son cœur excessivement généreux. Rose pouvait protéger leurs vies, mais pas cet organe battant dans les poitrines des gens et qui les faisait vivre et mourir bien avant qu'ils ne soient prêts à faire les deux. Dieu savait à quel point elle avait misérablement échoué à protéger le sien.

Ce n'est rien. C'est le moins que je puisse faire pour tes parents. Et Andrea doit beaucoup te manquer.

C'est le cas. Surtout quand elle m'embête, pouffa Raphael. C'est demain, tu sais ? Qu'elle arrive de France. Je me demandais si...

Oui, tu peux prendre un jour de congé. Elle arrive à onze heures, c'est ça ? Je viendrai avec toi.

Merci. Merci aussi pour nous laisser rester dans ta maison. C'est juste le temps que je fasse ma vie ici en ville. Un jour je serai capable d'acheter ma propre maison avec mes propres sous, tu verras.

En attendant, ne t'inquiète pas, je m'occupe de vous deux, lui assura Rose, son attention détournée par Evelyn Heart, sa serveuse préférée. Si Raphael lui faisait perdre de l'argent et des clients, Evelyn les regagnaient. Les hommes pouvaient venir ici juste pour pouvoir lui parler. Elle était l'une des façons les plus infaillibles et efficaces pour Rose d'obtenir des informations ; elle avait rapidement appris durant la guerre que les hommes parlaient assez rapidement de tout à une femme prête à écouter.

C'était pourquoi les femmes avaient des positions privilégiées chez les French Kissers, où elles pouvaient avoir des informations et voir et entendre des choses que les autres ne voulaient pas laisser s'ébruiter, et où les gens ne les suspecteraient pas, elles ou leurs vraies intentions. Quiconque regardait Evelyn ne verrait qu'un beau visage et louperait complètement la lame qu'elle transportait toujours dans ses bas.

Rose, Dieu merci tu es de retour ! s'écria-t-elle avec un sourire éclatant. Je me demandais si j'allais avoir à assassiner quelqu'un.

Pff, comme si tu en étais capable, se moqua Raphael. Tu ne peux même pas voir une mouche sans courir me trouver pour que je l'écarte.

C'est uniquement parce que tu sens tellement mauvais que même les mouches ne veulent pas t'approcher, rétorqua Evelyn, aveugle à l'expression fascinée du visage de Raphael alors qu'elle regardait sous le comptoir pour en sortir un petit paquet. C'est arrivé pour toi, Rose, ce matin.

L'estomac de Rose se retourna avec anticipation.

Qui l'a déposé ?

Un gars. Il a dit qu'on devait te le donner en mains propres.

Eh bien, au moins ce n'était pas Thomas Shelby, pensa Rose. Personne ne ferait référence à lui en disant « Un gars ».

Rose prit le paquet, suspicieuse de ce qu'il contenait à son poids et sa forme. Si c'était ce qu'elle pensait, elle était foutue.

Rose ouvrit le paquet ; à l'intérieur se trouvait un sac à main rouge, accompagné d'un mot.

Merde, murmura-t-elle en ouvrant le mot de ses doigts impatients. Sur le papier, écrit d'une écriture lisible et impeccable, on pouvait lire :

Chère Rose,

Il semblerait que vous ayez perdu votre sac à main il y a quelques jours, alors j'ai mis un point d'honneur à vous en offrir un nouveau. J'espère que cela vous prouvera que je suis effectivement un gentleman.

Sincèrement vôtre,

Thomas Shelby

Merde, répéta Rose, cette fois plus fort.

Oh, Rose, toi seule pourrait recevoir un cadeau aussi onéreux et jurer quand même, dit Evelyn, secouant la tête avec un sourire joyeux.

Ce n'est pas un cadeau, Evelyn, déclara gravement Rose en relevant la tête vers les yeux innocents, sombres et bruns d'Evelyn. C'est une déclaration de guerre.


*

DISCLAIMER : ce chapitre est l'œuvre de endIesstars, je ne fais que le traduire en français.

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