« Ceux qui ne peuvent se souvenir du passé sont condamnés à le répéter. »

~ George Santayana ~

***

La lumière de l'écran passa devant mes yeux. Ce dernier défilait rapidement les images qui circulaient devant moi. De la fumée semblait s'échapper. D'un geste rapide je les fis tourner sur elles-mêmes et zoomai sur un endroit qui venait d'attirer mon intention. L'écran 3D fit disparaître la fumée et je distinguai alors une sorte de gigantesque globe métallique. La Sphère. Je serrai les dents et me concentrai davantage sur la bâtisse. Cette dernière semblait être aussi lisse que n'importe quelle surface, aussi impénétrable que du diamant. Mes yeux se détachèrent de La Sphère et parcoururent le sol poussiéreux qui l'entourait. Je zoomai à plusieurs reprises sur le paysage, en vain. Aucun indice ne me permettait de comprendre la stratégie de l'adversaire. Seuls des restes d'armes, et probablement aussi humains, encore fumants se mélangeaient dans le sable chaud.

- Alors ? s'enquit ma camarade, manquant de me faire sursauter.

Je relevai la tête vers elle. Cette dernière, installée au poste de surveillance, ne cesser de fixer des dizaines d'écrans qui se trouvaient devant elle. Maëlle me tournait le dos, les bras tendus sur le plateau de commandes. Elle portait la même combinaison noire que moi, des lignes bleues serpentaient le vêtement.

D'un geste rapide, je fermai les visions d'horreur.

- Rien.

Mes points se serrèrent d'eux-mêmes. Mes ongles s'enfoncèrent dans mes paumes. C'est toujours la même chose. Toujours cette guerre.

- Summer, tu crois qu'ils vont répliquer ?

La voix de mon amie me fit relever la tête. Elle s'était retournée et me devisageait. Ses cheveux noirs frisés, coupés à la garçonne allaient parfaitement avec sa peau mate. J'hésitais une seconde avant de lui répondre sincèrement.

- Ils ne vont pas se laisser faire.

Maëlle hocha doucement de la tête. Elle n'emit aucun son pendant un moment.

- C'est une mauvaise idée.

- Je sais.

Je m'éloignai des écrans 3D et me rapprochai d'elle. Les nombreuses images et vidéos qui défilaient sur les dizaines d'écrans montraient pratiquement tous la même chose. Nos camarades en train de se préparer, de s'entraîner pour la prochaine bataille qui sera décisive. Je fermai les yeux. Décidément je déteste cette guerre.

- Nous devrions nous préparer.

Mon regard glissa discrètement vers Maëlle. Mon amie était seulement âgée de deux ans de plus que moi. Depuis mon entrée dans ma compagnie, à l'âge de 12 ans - parce que tout terrien doit servir la cause de notre planète dès son plus jeune âge - nous nous étions trouvées. Et depuis nous ne nous lâchions jamais. Nous avions progressé, appris ensemble. Nous nous étions entraînées côte à côte. A l'âge de 17 ans, nous avions intégré le secteur de surveillance. Ce dernier consistait à évaluer les risques, les dégâts d'armes, de stratégie mais aussi à comprendre de quelle manière l'ennemi avait procédé. Cependant depuis la récente attaque, Maëlle avait été attribuée à surveiller la Base. Selon le général, il y avait une taupe parmi nous. Je frémis de dégout. Comment un camarade pouvait-il nous trahir ?

Une main se posa tout à coup sur mon épaule, manquant de me créer un arrêt cardiaque.

- Nous prenons la relève !

Je fis volte-face et me retrouvai nez-à-nez à Sacha et à Éden. Ces deux-là composaient l'autre équipe de surveillance.

- Tu m'as fait peur, grommelai-je en dégageant sa main de mon épaule.

Le jeune homme esquissa un petit sourire avant que son visage ne se fasse plus grave.

- Il y a du mouvement en bas...

Je me tournai vers Éden qui venait de parler.

- Je ne la sens pas cette riposte, avoua-t-elle en prenant ma place au milieu des écrans 3D.

J'approuvai ses propos d'un hochement de tête.

- Depuis le temps que cette guerre dure, on devrait plutôt trouver une solution pacifique au lieu de continuer à se taper dessus, marmonnais-je à moi-même.

Maëlle me lança un regard de reproche.

- Évite de dire ce genre de chose ici, me glissa-t-elle en regardant autour de nous.

Je me pincai les lèvres. La dernière fois que j'avais évoqué la possibilité d'une paix entre les deux Nations, entre la Base et cette fichue Sphère, j'avais été condamnée à plusieurs jours d'intérêts généraux.

- Allez vous entraîner au lieu de raconter des bêtises, lâcha Sacha en prenant le poste de la métisse.

J'acquiescai doucement et suivit mon amie à travers les secteurs de la Base, à la recherche de la salle d'entraînement.

***

Mon poing s'abbatit violemment une première fois sur le sac de frappe.

Boum.

Une goutte de sueur perlait le long de mon front. Le liquide chaude parcourait toute ma peau en surface.

Boum. Boum.

Mes deux mains frapperent le sac à intervalle très proche. Mes doigts commençaient à être douloureux.

Boum.

Je frappai une nouvelle fois. Mon cœur bondissant dans ma poitrine. Je dégageais une mèche de cheveux qui venait de se déloger de ma queue de cheval.

Boum. Boum. Boum.

J'enchainai les coups sans m'arrêter. J'avais besoin de me défouler. Rester dans une cabine toute la journée me rendait nerveuse. Par moment je me demandais si je n'aurai pas dû rejoindre mes camarades dans le secteur de combat rapproché. Cette guerre n'en finissait pas. Depuis que j'étais née, on nous parlait que de cette victoire. Mais quelle victoire ? Les deux Nations continuaient à se faire la guerre, causant toujours plus de dégâts, de morts.
L'année dernière, j'avais bien cru y passer. La Sphère avait envoyé une arme nucléaire sur la Base. Bien que cette dernière soit résistante, une bonne partie avait été anéantie, causant la mort de milliers de personnes. A cette pensée, j'accélérai les coups. Le secteur résidentiel avait été touché. Ça avait été une catastrophe. Je fermai les yeux. A l'époque, je pensais que la Base signerait enfin la paix. Mais j'avais été naïve.

Les doigts douloureux, je finis par m'arrêter. Je laissai mes bras retomber le long de mon corps. Je restai un moment à reprendre mes esprits avant de me diriger vers ma cabine. Je pris une douche rapide quand j'entendis quelqu'un rentrer.

- Summer, je...

Je me retournai vers Maëlle qui venait d'entrer. Je me trouvais en brassière et étais en train d'enfiler ma combinaison.

- Oui ?

Sans lui accorder un regard, je continuai de mettre le vêtement. Je lui jetais un coup d'œil intrigué alors que le silence s'installait. La métisse me devisageait troublée.

- Tu disais ?

Maëlle sembla reprendre ses esprits alors que malgré sa couleur de peau mate, je vis ses joues prendre une teinte rosée.

- Euh, ah oui ! Je viens juste te prévenir que la Sphère va...

La fin de sa phrase fut couper par un énorme bruit sourd. Je restai un moment interdite. Les lumières autour de nous passèrent en rouge et une alarme stridente retentit. J'enfilai rapidement ma combinaison.

- Qu'est ce qu'il se passe ? criai-je à mon amie pour couvrir le bruit de l'alarme.

Cette dernière me lança un regard entendu et sans hésiter, elle se mit à courir. Je lui emboitai le pas dans les couloirs de la Base. C'est pas vrai... Des dizaines de nos camarades venaient de nous rejoindre. Je perdis rapidement mon amie dans la masse.

- L'explosion provient du secteur médical ! lança quelqu'un à côté de moi.

Je serrai les dents. L'alarme se tut brusquement. J'activai aussitôt la puce qui se trouvait au niveau de mon oreille. J'essayai de contacter tant bien que mal mes deux camarades de la surveillance. Mais ni Éden ni Sacha ne répondirent. Mon cœur s'accéléra. Jamais ils n'auraient loupé un appel, surtout lors d'une urgence comme celle-ci.

Une seconde explosion retentit tout à coup. Je sentis le sol, les murs vibrer tout à autour de nous. Sous le souffle de l'explosion je me sentis être expulsée loin de mes camarades. Je me retrouvai plaquer au sol, les oreilles sifflantes. Mes yeux me piquaient, je ne percevais plus rien.

Ce ne fut qu'après plusieurs minutes après, lorsque je repris connaissance que je réalisai que j'avais été entraînée dans une cabine qui se trouvait ouverte. Je me relevai chancelante. Je fis quelques pas peu assurés vers le couloir. La fumée de L'explosion m'empêchait de voir clairement. Je découvris alors mes dizaines de camarades au sol. Je me précipitai vers eux, aussi vite que je pus - du moins dans mon état - à la recherche d'une trace de vie. Mais tous, sans exception étaient morts. Pas un seul se tenait debout dans le couloir, pas un seul, à part moi. C'est alors que je compris. La cabine m'avait sauvée.

J'enjambai plusieurs corps à la recherche de la trace de l'arme qui avait pu leur faire ça. Mon réflexe de surveillante me permit de découvrir une sorte de gélatine bleue sur leur peau. Cette dernière était pourtant visible et semblait s'enfoncer dans leur chair. Lorsque je découvris l'un de mes camarades encore en vie, je vis que cette fameuse substance se trouvait encore en surface.

Il me lança un regard paniqué. Mon cœur se serra mais je dus me résigner en le voyait agoniser. Il tendit une main vers moi. J'émis aussitôt un geste de recul. Je ne savais pas si cette gélatine bleue était contagieuse. Je me dépêchais de m'éloigner de lui et me mis à la recherche de Maëlle. J'activai à nouveau la puce, mais seul un grésillement me répondit, m'arrachant une grimace de douleur. Je la désactivai aussitôt.

Des tirs provenant du fond du couloir me firent tout à coup sursauter. Je vis une lumière foncer droit sur moi. En reconnaissant l'engin, je me mis à courir dans la direction opposée. Je bifurquai sur un autre couloir. L'anneau lumineux continua à me suivre pendant un moment. Ce dernier était une arme très souvent utilisée par les membres de la Sphère pour trancher des têtes par exemple.

Je frémis et continuai de courir. L'air brûlait mes poumons mais je ne m'arrêtai pas. Durant ma course, je ne rencontrai personne encore en vie. Je semblais être la seule avoir survécut. Je n'osais imaginer les dégâts du côté résidentiel. Heureusement que je n'avais plus de famille depuis longtemps. Je ne l'aurai pas supporté. Seule Maëlle comptait et je me devais de la retrouver.

Derrière moi, un bruit métallique retentit brusquement. Je risquais un coup d'œil et découvris stupéfaite que l'anneau lumineux venait de s'écraser sur le sol. Je l'approchai méfiante. Cependant ce dernier ne bougeait plus. Je le pris prudemment entre mes mains. A ma grande surprise, il ne semblait plus répondre à ses maîtres. Ma paume se referma fermement dessus. Au moins j'avais une arme pour me défendre.

- Summer !

Je fis volte-face le cœur battant. La métisse accourait vers moi. Aussitôt je la pris dans mes bras. Je la serrai contre moi aussi fort que je pus, soulagée avant de me détacher d'elle. Je remarquai alors que du sang coulait le long de son visage.

- T'as vu ce qu'ils leur ont fait ? lui demandais-je la voix tremblante, en repensant à cette étrange substance bleue.

Mon amie hocha la tête.

- C'est horrible...

J'acquiescai doucement la tête mais je ne pus me réjouir davantage d'avoir retrouver mon amie que des bruits de pas retentirent derrière nous. Sans un mot, nous primes aussitôt la fuite, loin de nos assaillants. Malgré le fait que cette attaque ait décimée une bonne partie de mes camarades, je ne ressentais que très peu de tristesse. C'était probablement assez égoïste de ma part mais intérieurement j'espérai que cela annoncerait la fin de cette guerre infinie.

Nous nous retrouvâmes tout à coup face à un sas. J'échangeai un regard entendu et sans hésiter, alors que les tirs de nos ennemis approchaient, à l'aide de l'anneau lumineux, je découpais la porte, scellée à cause de l'explosion. L'air chaud extérieur s'engouffra aussitôt dans la Base.

Je clignai des yeux. Le sable fin me piquait le visage. Je mis quelques instants à retrouver une vision normale. Je sentis alors une main attraper la mienne et m'entraîner loin de la Base, dans le désert de notre Terre. Je jetai un coup d'œil à la bâtisse qui m'avait servi de maison pendant de nombreuses années. De grandes fumées noires en émanaient. Au loin, des explosions retentissaient. En fermant les yeux, je pouvais imaginer sans peine les cris des civils.

- Allez Summer !

Maëlle m'entraîna davantage dans le sable chaud. Je refermai ma main plus fermement sur la sienne et relevai le menton. Derrière nous, les tirs commençaient à fuser. La Base était en train d'être anéantie, cette gigantesque Nation créée par les survivants du dérèglement climatique, il y avait des centaines d'années. Je n'avais jamais su comment la Sphère était apparue. Elle était là, et c'était tout. Cette base abritait de nombreuses populations. Je n'avais jamais compris qu'elle était l'ambition qui les motivaient à faire ce genre d'actes si atroces. En y repensant, nous ne faisaient pas mieux qu'eux...

- Viens !

Je suivis mon amie derrière la Base. Ne comprenant pas ce qu'elle voulait faire, je courus à sa suite de tout de même. J'avais confiance en elle. J'entrai derrière elle, par une porte qui avait été forcée. Toujours l'anneau lumineux en main, je pouvais nous défendre en cas d'attaque.

- Enfile ça !

Maëlle venait de ressorti d'une cabine et me tendait une tenue de civile. Je la regardai pleine d'incompréhension.

- Nous serons épargnées comme ça, dépêche toi, lâcha-t-elle nerveusement en regardant autour de nous.

Je continuai de la dévisager, comprenant alors que nous étions condamnées par La Sphère. Finalement la métisse attrapa le tas de vêtements et me le mis entre mes mains. Je m'habillai machinalement.

- Sortons d'ici...

Maëlle me prit ma combinaison des mains et la cacha sous un drap. Je me tournai vers elle et réalisai alors qu'elle ne s'était pas changée.

- Maëlle...?

Je commençais tout juste à comprendre. Mon amie se trouvait toujours en tenue, avec cette combinaison noire et bleue. Alors que je m'élançais vers elle pour lui dire que j'enlevais les vêtements si elle n'en mettait pas, des bruits de pas précipités retentirent.

Un soldat apparut, suivit d'une dizaine. Mes muscles se tendirent et alors que j'étais sur le point de leur lancer l'anneau pour les décapiter, Maëlle me fit signe de ne pas intervenir.

- Suivez-moi et pas un geste.

Le soldat fit signe avec son arme de le suivre. Sans le lâcher des yeux, et contrainte, je suivis mon amie derrière le soldat. La métisse semblait étrangement calme, contrairement à moi qui voulait, dès que l'occasion se montrerait, tous les envoyer en enfer. Nous traversâmes la porte que nous venions de franchirent et nous arrivâmes sur le sable chaud. Dans mes habits de civiles, la chaleur se faisait d'autant plus ressentir. Je sentais les rayons du soleil pénétrer mes vêtements et brûler ma peau.

- Qui est l'agent ?

La voix grave me fit sursauter. Mes poings se serrèrent d'eux-mêmes lorsque je reconnus l'un des généraux de La Sphère. Maëlle s'avança d'un pas.

- C'est moi, répondit-elle alors d'une voix ferme. C'est moi qui vous ai amené ici. Elle n'est qu'une civile que j'ai récupéré pendant l'assaut.

Je la dévisageaisl abasourdie, en comprenant ce qu'il se passait. Maëlle. Ma Maëlle. C'était elle la taupe. Elle venait de livrer la Base aux ennemis. Une terrible sentiment de trahison m'envahit aussitôt.

- Comment as-tu pu...

Ma voix se perdit dans le vent, tandis que ma gorge se nouait. Une boule commençait à se former. Je pleurais rarement. Mais cette fois, il était impossible que je retienne ces larmes. Ma sœur, mon amie, elle était tout pour moi, et pourtant...

- Très bien.

Le général émit des paroles de remerciements que je n'écoutais pas. Elle venait de me livrer à l'ennemi. Elle venait de nous livrer toutes les deux. Elle venait de livrer la Base entière et de condamner des milliers de personnes. Je serrai les dents aussi fort que je pus pour me retenir d'hurler de douleur. La fin de cette guerre je l'espérais. Mais je l'imaginais d'une tout autre façon.

- Merci encore pour ton service rendu.

Mon regard se posa sur le général. Ce dernier s'était rapproché. Tout à coup, un soldat me tira loin de mon amie. Sans comprendre, je me mis à me débattre et à hurler lorsque je le vis sortir un anneau lumineux de son dos. Mon regard suivit au ralentit l'arme se diriger vers Maëlle. Des larmes roulaient le long de mes joues. J'hurlai, je me débattais. Un soldat me plaqua au sol. Le liquide sale s'écrasa sur le sol chaud. Il s'évapore instantanément à son contact. Maëlle me lança un regard emplit de panique. Elle ne pouvait pas éviter l'anneau. Elle était condamnée.

Un grésillement retentit tout à coup dans mon oreillette.

*Je t'aime Summer...*

Je retiens un hoquet lorsque je vis sa main retomber le long de son corps et l'anneau s'approcher de sa gorge. Je fermai les yeux, le désespoir envahissait tout mon être. J'entendis le corps de mon amie s'effondrer lourdement sur le sable fin. Mes muscles se tendirent en comprenant à peine ce qu'il venait de se passer. Des larmes roulaient sur mes joues, je ne pouvais pas les empêcher de sortir. Un cri de détresse s'échappa de mes lèvres.

Un soldat me tira vers le haut pour me relever. Tel un zombie, je me retrouvai sur mes deux jambes. Le corps de mon amie se trouvait sur le sol. Ses cheveux frisés me faisaient face. Je me mordis la lèvre inférieure pour ne pas pleurer.

- Elle est encore sous le choc, fit quelqu'un en me poussant vers le général.

Ce dernier me dévisagea avec une douceur effroyable.

- Tu es en sécurité maintenant, ne t'en fais pas.

Je ne pus esquisser le moindre geste. Mes yeux étaient rivés sur la main qui avait déclenché l'anneau lumineux.

- Ton nom ?

Mon regard se tourna brusquement vers lui. Une vague de haine me submergea mêlée d'un profond désespoir. Elle avait raison. Les Hommes ne changent pas. Ils restent les mêmes depuis que leur existence a commencé. Ils n'apprennent jamais de leurs erreurs, c'est pourquoi l'histoire se répète inlassablement, une destinée déjà toute tracée.

- Maëlle. Mon nom est Maëlle, monsieur.

~~~

Hellow toi ! 

Merci déjà d'avoir lu cette nouvelle 😁

J'espère que ça vous aura plus 😅

(J'ai l'impression de dire ça à chaque fois 😂 peut être parce que je dis ça tout le temps en fait mdr)

Cette nouvelle a été écrite à l'occasion du concours de TheMoonandStars_1 🔥

A bientôt hihi 💚

Alouxx